Catégorie : Littérature française

Les chroniques de février

Le mois de février s’achève et je suis très satisfaite de tous les ouvrages que j’ai pu découvrir. Voici mes suggestions pour passer vos dernières soirées d’hiver :

Ne te perds pas en chemin de Margaret Mizushima

Dans Les sentiers de l’oubli, précédent roman de Margaret Mizushima, j’ai fait la rencontre de la lieutenant Mattie Cobb, accompagnée de son berger allemand, Robo. Ce premier opus s’est révélé très prometteur, c’est donc tout naturellement que j’ai choisi de lire la suite. Dans ce deuxième tome, Adrienne Howard, une jeune femme qui a emménagé il y a quelques mois à peine à Timber Creek et qui est devenue la petite amie de l’adjoint du Shérif a disparu. Mattie va devoir enquêter sur cette affaire inquiétante. Si j’ai pris plaisir à retrouver Mattie Cobb, le vétérinaire Cole Walker et certains personnages secondaires, je dois dire que je ressors un peu déçue de cette lecture. J’ai trouvé l’enquête moins captivante que la précédente et je lui reproche sa simplicité. Les indices sont trop « gros » et on devine très rapidement qui est le coupable de l’histoire et surtout, ses motivations. L’intrigue manque réellement de crédibilité et cela explique ma déception. La fin laisse présager un troisème tome, peut-être que celui-ci saura davantage me convaincre ?

Ne te perds pas en chemin de Margaret Mizushima, paru en janvier 2020 aux éditions Belfond, 352 pages, 20€

La tête sous l’eau de Olivier Adam

Léa, Antoine et leurs parents, ont quitté leur vie parisienne pour emménager en Bretagne, à deux pas de l’océan. Pour les deux adolescents, ce changement est difficile à vivre. Et puis, un jour, Léa disparaît, et c’est toute la famille qui vole en éclat. A travers les yeux d’Antoine, nous assistons au tsunami qui s’abat sur eux : l’attente, l’inquiétude, les médias, l’éloignement conjugal… Chaque membre de la famille réagit à sa façon face à ce drame. La tête sous l’eau est un roman réaliste, profondément humain et poétique à la fois. Très difficile à reposer, aussi. Il n’est pas sans me rappeler Je vais bien, ne t’en fais pas. Un roman qui s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux adolescents.

La tête sous l’eau de Olivier Adam, paru en janvier 2020 aux éditions Pocket, 224 pages, 6,70€

Au-delà de l’horizon et autres nouvelles de Franck Thilliez

Après quelques années sans lire de roman de Franck Thilliez, j’étais ravie de pouvoir me plonger dans ce recueil de nouvelles. Il s’agit en réalité de nouvelles déjà parues dans différents ouvrages tels que 13 à table et rassemblées pour notre plus grand bonheur. Cela tombe bien, je n’en avais lu aucune ! La première nouvelle, Au-delà de l’horizon est la plus volumineuse avec près de 100 pages et il s’agit de ma préférée. On se plonge immédiatement dans un récit mettant en scène un candidat à une expérience de la NASA, en plein désert. Les autres m’ont presque toutes plu. J’y ai apprécié les thématiques : science fiction, paranormal et noirceur. Un recueil captivant !

Au-delà de l’horizon et autres nouvelles de Franck Thilliez, paru en janvier 2020 aux éditions Pocket, 416 pages, 7,90€

James et Talia de Béatrice Shalit

Bienvenue à la « Roulotte », hôtel particulier situé rue La Fayette à Paris, tenu par Annette et Maurice. Là-bas, vivent des âmes esseulées dont James, le narrateur de l’histoire et chat de l’hôtel ! James et Talia est un roman court mais fort en émotions. J’y ai apprécié la narration à travers les yeux de James qui offre une dimension originale au récit. Autre point fort : les nombreuses péripéties qui nous surprennent, on ne sait jamais où Béatrice Shalit va nous emmener. Enfin, les protagonistes sont très attachants, on aime les suivre dans leur quotidien peu commun. Une lecture tendre et divertissante !

James et Talia de Béatrice Shalit, paru en janvier 2020 aux éditions Julliard, 162 pages, 18,00€

Le village de Virginie Delage

Le narrateur, dont on ne connaît pas l’identité, revient dans le village de son enfance. Là-bas, tout et rien n’a changé à la fois. Il se remémore son enfance, les liens entretenus avec sa famille, l’école, les camarades, les premiers émois. On le sent tour à tour nostalgique, en colère, plein d’amertume parfois. En parallèle, nous suivons Oscar, un homme arriviste, obsédé par la réussite professionnelle. Un lien existe entre eux, mais lequel ? Le village est le premier roman de Virginie Delage. J’y ai aimé le suspense, son style d’écriture et sa narration. Les thématiques m’ont fait réfléchir sur notre société actuelle mais aussi sur les rêves de notre enfance, de notre adolescence et de ce qu’ils sont devenus. Un premier roman très prometteur !

Le village de Virginie Delage, paru en février 2020 aux éditions Michel Lafon, 237 pages, 16,95€

Et du côté de la littérature jeunesse :

Le pot, ça sert à quoi ?

La propreté est un passage incontournable de l’enfance qui peut se révéler stressant. Cet album met en scène deux personnages, un petit garçon et une petite fille à qui la maman remet un pot. Désormais, finies les couches ! Dans ce livre, on y découvre des questions-réponses qui aideront les enfants et leurs parents à apprendre la propreté. Les explications sont très pertinentes et surtout, ce titre aide à dédramatiser grâce à beaucoup d’humour. Un album très bien fait et bien utile !

Le pot, ça sert à quoi ? de Katie Daynes, paru en janvier 2020 aux éditions Usborne, 8,95€

Ne chatouille pas l’hippopotame !

Ne chatouille pas l’hippopotame, sinon il va grogner ! Mais quel bruit fait ce gros animal ? Pour le savoir, le jeune lecteur devra caresser la fourrure de l’animal, ce qui déclenchera son cri. Chaque double-page est dédiée à un animal : un perroquet, un singe ou encore un ours. Et à la fin, tous les animaux s’y mettent, oh là là ! Quel brouhaha ! L’univers est très joli et coloré. Le format idéal, on peut l’emmener partout ! Un titre tout doux qui ravira les tout-petits, dès 6 mois.

Ne chatouille pas l’hippopotame ! de Sam Taplin, paru en février 2020 aux éditions Usborne, 10 pages, 14,50€

Ne chatouille pas le lion !

Autre opus de la collection Je touche, j’écoute : Ne chatouille pas le lion ! J’ai un coup de cœur pour celui-ci en raison de ses animaux absolument adorables : le lion, le zèbre, l’imposant buffle et l’éléphant, j’adore ! L’univers de la savane invite au voyage et les couleurs utilisées sont superbes. Une collection parfaite pour développer les sens des tout-petits !

Ne chatouille pas le lion ! de Sam Taplin, paru en février 2020 aux éditions Usborne, 10 pages, 14,50€

T’choupi fait des crêpes

T’choupi est le héros qui n’a pas pris une ride. Aujourd’hui, T’choupi a envie de faire des crêpes avec sa maman. Pour ce faire, il va devoir : préparer les ustensiles et ingrédients, respecter l’ordre de la recette, mesurer la quantité des ingrédients et surtout : faire sauter les crêpes ! Heureusement, sa maman est là pour l’aider ! Un album tendre sur l’apprentissage de la cuisine et le partage. Le plus : vous pouvez télécharger Nathan Live et scanner la couverture afin d’écouter l’histoire !

T’choupi fait des crêpes de Thierry Courtin, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 22 pages, 5,70€


Les chroniques de décembre

L’année 2019 se termine sur une note très positive, 2020 s’annonce sous les meilleurs auspices ! En ce dernier mois de l’année, j’ai moins lu mais je suis très satisfaite de mes choix que je vous laisse découvrir :

La fraternité de Takis Würger

Dans ce premier roman, Takis Würger nous emmène sur le campus de Cambridge, à la rencontre de son personnage principal, Hans. Le jeune homme est issu d’un milieu modeste. Suite à un drame, une tante éloignée et professeure à Cambridge lui offre l’opportunité d’intégrer la prestigieuse université à condition qu’il enquête sur un crime au sein d’une fraternité, le Pitt Club. S’il existe de nombreux livres dont l’intrigue a lieu sur un campus de renom, La fraternité se démarque par ses personnages singuliers : Hans, le solitaire imprévisible, la douce-écorchée Charlotte ou la mystérieuse tante, incapable d’exprimer le moindre sentiment. La fraternité est un mélange d’enquête, de roman noir, de romance et de drame. Un premier roman réussi !

La fraternité de Takis Würger, paru en octobre 2019 aux éditions 10-18, 264 pages, 7,50€

L’embarras du choix de Laure Manel

Emma s’apprête à épouser Julien. Mais, devant l’autel, Emma hésite lorsqu’on lui pose LA question. Elle se projette alors dans 4 ans, 13 ans et 24 ans après son mariage. Chaque scénario est différent et met en scène un problème majeur au sein d’un couple : l’infidélité, la lassitude, l’éloignement… J’avoue avoir eu du mal à m’attacher à Emma qui ne se présente pas vraiment sous son meilleur jour. A l’inverse, Julien est trop absent, comme s’il n’était qu’un simple figurant. Toutefois, j’ai apprécié la construction originale du récit et les différentes projections d’Emma, on se demande quelle sera sa réponse. Petit plus : la fin est une véritable surprise ! Pour conclure, il s’agit d’un roman divertissant qui pousse à réfléchir sur les relations amoureuses de notre époque.

L’embarras du choix de Laure Manel, paru en novembre 2019 aux éditions Michel Lafon, 365 pages, 18,95€

Libre comme l’air de Sara Lövestam

Libre comme l’air est le troisième volet de la tétralogie de Sara Lövestam mettant en scène Kouplan, un détective iranien sans papiers à Stockholm. Les deux tomes précédents m’ont fait forte impression et j’étais ravie de retrouver ce personnage atypique. Désormais, Kouplan est sans-abri, contraint de dormir dans les souterrains du métro. Un jour, une femme l’appelle pour lui demander d’enquêter son mari qu’elle soupçonne d’infidélité. Pas facile d’être un détective sans-papier, sans logement et presque sans argent : manque criant de moyens pour enquêter, la peur constante que la police des frontières ne l’arrête, la fatigue et la malnutrition. Ici encore, je me suis attachée à Kouplan et j’ai aimé suivre sa vision des choses, son regard sur la société. Un volet plus intime qui pousse à la réflexion sur la situation des réfugiés.

Libre comme l’air de Sara Lövestam, paru en mars 2019 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 18,90€

La Martinique vue du ciel de Patrick Chamoiseau et Anne Chopin

La Martinique est une merveilleuse île que j’ai eu l’occasion de découvrir. J’étais donc ravie de recevoir cet ouvrage de la part des éditions HC et de Babelio que je remercie. J’ai adoré redécouvrir l’île vue du ciel : ses paysages à couper le souffle, sa végétation, ses reliefs montagneux, ses eaux turquoises et ses plages volcaniques… Les photographies présentent la Martinique sous un autre jour et nous alertent : il faut absolument préserver cette île ! Que vous ayez déjà visité ou non la Martinique, je vous recommande cet ouvrage pour sa beauté.

La Martinique vue du ciel de Patrick Chamoiseau et Anne Chopin paru en octobre 2019 (nouvelle édition) aux éditions HC, 160 pages, 28,50€

Bonus : La Martinique vue de la Terre



L’Anse Noire

Jardin de Balata

La sélection est à présent terminée, j’en profite pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2020 ! Avez-vous pris des résolutions ?

Les chroniques d’octobre

Bonjour à tous, j’ai le plaisir de vous présenter trois titres en ce mois d’octobre :

Une autre histoire de Sarah J. Naughton

Mags, brillante avocate, quitte Las Vegas pour l’Angleterre où son frère, Abe, qu’elle n’a pas vu depuis l’adolescence vient de faire une tentative de suicide. Sur place, elle fait la rencontre de Jody, la fiancée (presque) parfaite d’Abe. Peu à peu, des incohérences apparaissent dans son récit des faits et, sous le vernis, se cachent bien des secrets… Sans révolutionner le genre, Sarah J. Naughton nous offre un thriller divertissant dont j’ai particulièrement apprécié le cadre. L’histoire s’apparente à un huis-clos dans une église réhabilitée en logements sociaux où Abe vivait. Mags va occuper l’appartement de son frère le temps de faire lumière sur cette nuit où tout a basculé. Et cela crée une atmosphère étouffante où chaque pensionnaire, aussi déséquilibré soit-il, nous inquiète. Malgré quelques rebondissements prévisibles, Une autre histoire est un titre qui a bien occupé mes soirées !

Une autre histoire de Sarah J. Naughton, paru en avril 2019 aux éditions Pocket, 504 pages, 8,30€

L’Aile des vierges de Laurence Peyrin

Nous sommes en Angleterre, en 1946, lorsque nous faisons la rencontre de Maggie Fuller. Veuve à vingt-six ans, elle n’a d’autre choix que de quitter son emploi à la conserverie qui ne lui permet plus de vivre pour rejoindre Sheperd House, où elle devient domestique. Notre héroïne étouffe dans ce quotidien qui ne lui apporte aucune satisfaction. Mais ce drôle de bout de femme se fiche éperdument des conventions et n’hésite pas à révéler le fond de sa pensée. Après tout, qu’a-t-elle réellement à perdre ? Le roman de Laurence Peyrin m’a plu pour son personnage féminin pour lequel on éprouve tendresse et admiration. Et aussi, j’ai aimé les sujets abordés : libération des femmes, lutte des classes, les sentiments, l’accomplissement personnel et bien d’autres encore. Après un coup de cœur pour Miss Cyclone, je vous confirme que Laurence Peyrin a un talent indéniable et qu’il m’est très difficile de reposer ses romans, ne serait-ce que quelques minutes !

L’Aile des vierges de Laurence Peyrin, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 480 pages, 7,90€

Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid

A près de 80 ans, la célèbre actrice Evelyn Hugo demande à Monique Grant, journaliste en herbe, d’écrire un roman sur sa vie. Les deux femmes ne se connaissent pas et il s’agit pour Monique d’une véritable occasion de booster sa carrière. L’histoire d’Evelyn est alors retracée : son adolescence, ses débuts et surtout, ses amours. Si je n’ai pas adhéré au style trop simpliste et trop « parlé », j’ai en revanche apprécié l’histoire pour sa thématique, l’homosexualité au milieu du XXème siècle. Pour conclure, je dirais qu’il s’agit d’un titre divertissant mais pas inoubliable.

Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid, paru en septembre 2019 aux éditions Milady, 608 pages, 20€

Quelles sont les lectures que vous me recommandez durant cet automne ?

Les chroniques de juillet

Bonjour à tous,
Je vous retrouve avec grand plaisir pour vous parler de mes lectures de l’été, j’espère que cet article vous donnera des idées de romans à emporter pour vos vacances !

Les Filles d’Ennismore de Patricia Falvey

Début du XXème siècle, deux enfants que tout oppose se rencontrent : Rosie, fille de métayer et Victoria, fille de Lord et Lady Ennis. Victoria voit en Rosie une amie et supplie ses parents de la faire étudier avec elle, à Ennismore. Ils acceptent à contrecœur. Nous suivons Rosie et Victoria par chapitre alterné, chacune dans un univers bien cloisonné. Les Filles d’Ennismore nous parle de conventions, de lutte des classes et d’identité. J’ai adoré voir chacune grandir, évoluer, se révolter dans une Irlande en plein bouleversement. Une belle histoire d’amour, de féminisme et d’amitié, à lire absolument !


Les Filles d’Ennismore de Patricia Falvey, paru en avril 2019 aux éditions Belfond, 416 pages, 22,00€

Les aventures de Donovan S. de Virginie Nuyen

Donovan S. est LE boucher de luxe par excellence. Il sublime la viande, envoûte ses clients fortunés et est encensé par la critique. Il faut dire que s’il ne vend pas de lunettes à un aveugle, il vend de la viande à un végétarien ! Nous suivons donc Elena, une cliente conquise qui va rapidement se voir offrir un poste aux côtés du boucher de stars. Donovan S. voit les choses en grand et compte bien conquérir le monde (rien que ça !). Ce titre est un roman satirique drôle et loufoque qui vous fera certainement réfléchir le luxe et nos modes de consommation !


Les aventures de Donovan S. le boucher qui était à deux doigts de conquérir le monde de Virginie Nuyen, paru en février 2019 aux éditions Nil, 192 pages, 17,00€

Au Loup de Lisa Ballantyne

Angela est une jeune adolescente rebelle et difficile. Lors d’une dispute particulièrement violente avec sa mère, Angela déclare qu’elle a été sexuellement agressée par son professeur de théâtre. De son côté, Nick, le professeur et père de famille, nie les faits. L’un deux ment, mais qui ? Et si la vérité était plus compliquée qu’il n’y paraît ? Pour le découvrir, Lisa Ballantyne propose un récit à plusieurs voix où chacun essaie de faire entendre la sienne. Si j’ai deviné la fin un peu trop rapidement, j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture. Au Loup est un très bon thriller psychologique habilement construit. J’ai particulièrement apprécié le fait de suivre un drame à travers les yeux des différents personnages.

Au Loup de Lisa Ballantyne, paru en juin 2019 aux éditions Belfond, 336 pages, 20,00€

Les sales gosses de Charlye Ménétrier McGrath

Jeanne est une vieille dame en colère. Et pour cause, ses enfants l’ont placée en maison de retraite où elle s’ennuie ferme. Jeanne est bien décidée à en faire baver à ses « sales gosses » et pour ce faire, elle ne manquera pas d’idées ! Alors qu’elle se morfond, Jeanne va rencontrer une joyeuse bande de personnes âgées qui pourraient bien la faire changer d’idée sur la maison de retraite ! Les sales gosses est un roman que j’ai adoré, tant pour ses personnages pétillants que les émotions qu’il nous procure. On passe du rire aux larmes très facilement ! Et surtout, ce titre est tout bonnement un beau message plein de tendresse envers nos aînés.

Les sales gosses de Charlye Ménétrier McGrath, paru en mai 2019 aux éditions Fleuve, 264 pages, 17,90€

Du côté du bonheur d’Anna McPartlin

1995 en Irlande, Maisie a quitté un mari violent et élève à présent seule, son fils et sa fille. En plus de ses longues journées au travail, elle doit aussi s’occuper de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Le soir du 1er janvier, son fils, Jeremy, quitte la maison et ne rentre pas. Anna McPartlin dresse des portraits émouvants de ses personnages. J’ai particulièrement aimé Maisie, une femme incroyablement combative et Fred, qui éprouve des sentiments très forts pour elle. Du côté du bonheur est un drame qui laisse entrevoir de l’espoir et de la lumière au bout du tunnel. Mon premier roman d’Anna McPartlin et je suis conquise. Une très beau titre que je vous recommande chaudement.

Du côté du bonheur d’Anna McPartlin, paru en mai 2019 aux éditions Pocket, 432 pages, 7,90€

Qu’avez-vous pensé de cette sélection ? Quels sont les titres qui vous font de l’oeil ?

Les chroniques de juin

Bonjour à tous,

L’été est enfin là et je compte bien vous aider à choisir vos lectures estivales ! Juin n’a pas été un mois très productif mais je vous laisse découvrir sans plus tarder mes lectures du mois !

Tout ce que je sais sur l’amour de Dolly Alderton

Dolly Alderton est une journaliste anglaise. Tout ce que je sais sur l’amour est son premier livre, dans lequel elle se confie. Dolly Alderton nous parle de son adolescence, des premiers émois à l’époque des balbutiements de MSN, des années d’études où l’alcool coule à flot et du passage à l’âge adulte. A chaque étape de sa vie, elle nous dévoile une facette de l’amour, tel un kaléidoscope. Un titre qui se lit facilement, et qui m’a fait sourire, rire et m’a beaucoup émue. J’ai passé un très bon moment !

Tout ce que je sais sur l’amour de Dolly Alderton, paru en janvier 2019 aux éditions Mazarine, 432 pages, 20,00€

La Belle et L’Oiseau de Ken Follett

Il y a fort longtemps, dans le Royaume du Turkestan, Katerina, âgée de 13 ans, devint la quatre-vingt-dix-neuvième épouse du Sultan. Ce dernier est un vieil homme qui n’a rien d’un prince charmant et Katerina se retrouve enfermée au sérail. Lors d’une soirée organisée par le Sultan, le regard du jeune guitariste croise celui de notre douce héroïne et le coup de foudre se produit. Comment nos jeunes protagonistes vont-ils parvenir à se retrouver ? Ken Follett nous embarque dans ce joli conte oriental aux personnages attachants. J’ai particulièrement aimé l’humour qui plaira aux petits comme aux plus grands !

La Belle et L’Oiseau de Ken Follett, paru en mai 2019 aux éditions Robert Laffont, 80 pages, 8,90€

Retour à Duncan’s creek de Nicolas Zeimet

Retour à Duncan’s creek est l’histoire de trois adolescents unis comme les doigts de la main jusqu’à un drame qui va changer la donne. Des années plus tard, Jake, l’un d’entre eux, décide de revenir dans son Utah natal. Un road-trip dont personne ne sortira indemne… J’avais hâte de découvrir ce titre, hélas, ma lecture fut laborieuse. Je n’ai pas su m’attacher aux personnages et je n’ai pas adhéré à l’intrigue. Une très belle écriture mais je suis passée complètement à côté de ce roman…

Retour à Duncan’s creek de Nicolas Zeimet, paru en avril 2019 aux éditions 10-18, 408 pages, 8,40€

Les détectives du Yorkshire tome 2 : Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman

Dans Rendez-vous avec le mal, nous retrouvons Delilah et Samson dans une nouvelle enquête. Madame Shepherd, une pensionnaire de la maison de retraite de la ville vient trouver Samson et lui dit que quelqu’un veut la tuer. Ce dernier a bien du mal à la prendre au sérieux, tant ses propos sont confus. Et il a bien tort, car on dirait qu’il se passe de drôle de choses à la maison de retraite de Fellside Court ! Cet opus est bien plus captivant que le précédent, j’ai pris grand plaisir à le lire. Les personnages sont plaisants, les décors géniaux et les habitants, tellement attachants ! L’enquête est bien plus complexe qu’il n’y paraît, un vrai régal ! Qu’attendez-vous pour découvrir cette série ?

Les détectives du Yorkshire tome 2 : Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman, paru en juin 2018 aux éditions Robert Laffont, 408 pages, 14,90€

Quels sont les romans que vous me recommandez pour passer un bel été ?

Les chroniques de mai

« En mai, fais ce qu’il te plaît », me concernant, j’ai pu lire pas moins de 7 titres qui me faisaient de l’oeil, depuis leur étagère. Et je vous les présente, sans plus tarder !

La maison des oubliés de Peter James

Peter James est un auteur très connu pour ses thrillers, dont j’ai dévoré un grand nombre. La maison des oubliés est plutôt un livre mêlant horreur et fantastique, j’étais particulièrement impatiente de retrouver Peter James dans un tout autre genre. Dans ce titre, nous rencontrons Ollie, sa femme et leur fille, qui s’apprêtent à emménager à Cold Hill House, un manoir à l’abandon avec fort potentiel. Très vite, des événements étranges s’y produisent : apparitions, dégâts matériels, cauchemars,… L’ambiance prend une tournure inquiétante et on se demande bien quelle en sera l’issue ! Si l’histoire a su m’entraîner dès les premières pages, j’ai, hélas, vite déchanté. Les péripéties sont prévisibles et on retrouve un bon nombre de clichés sur la maison hantée. Les personnages sont assez plats et manquent de profondeur. La fin n’apporte pas suffisamment de réponses et nous laisse sur notre faim. Enfin, je n’ai pas été convaincue par le style d’écriture, j’ai souvent eu l’impression de lire un roman jeunesse. Dommage !

La maison des oubliés de Peter James, paru en mars 2019 aux éditions Fleuve, 352 pages, 19,90€

L’ivresse des libellules de Laure Manel

Quatre couples d’amis partent chaque année ensemble en vacances. Cet été, ils louent une superbe villa en Ardèche, sans les enfants. Tout se passe à merveille (ou presque), jusqu’à l’arrivée de Valentine, une libraire célibataire que l’une des amie a voulu convier. L’ivresse des libellules est un roman frais, divertissant, qui parle de l’amour, de l’amitié, de nos petits et grands défauts, des relations humaines, tout simplement. On se reconnaît en ces personnages qui nous touchent, qui nous agacent et qui nous ressemblent finalement ! J’ai passé un très bon moment de lecture qui me donne envie de découvrir les précédents romans de Laure Manel !

L’ivresse des libellules de Laure Manel, paru en avril 2019 aux éditions Michel Lafon, 381 pages, 18,95€

Le bel avenir de Robin Kirman

Harvard, en 1997, nous découvrons trois étudiants très différents : Alice, Georgia et Charlie. Ils n’ont rien en commun, sauf peut-être leur ambition et leurs rêves de gloire. Un tragique événement (le meurtre d’une élève de leur promo) va changer leur vie à jamais. Le bel avenir n’est pas un thriller mais un roman profond qui parle de relations humaines, d’amour et d’apprentissage. Les protagonistes sont travaillés en profondeur, impossible de ne pas se laisser captiver par leur histoire ! L’écriture de Robin Kirman et la construction de son roman ont su me convaincre. Un roman obsédant et difficile à reposer !

Le bel avenir de Robin Kirman, paru en novembre 2018 aux éditions 10-18, 456 pages, 8,80€

Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima

Mattie est agent de police. Sa particularité ? Elle ne sort jamais sans Robo, son berger allemand et coéquipier. Lors d’une patrouille, elle découvre le corps d’une adolescente dans les bois, à proximité de Belle, son chien blessé par balle. L’enquête est rapidement ouverte et Mattie est bien décidée à la résoudre ! Si le sujet n’est pas particulièrement novateur, j’ai pris plaisir à suivre Mattie et Robo dans leur quotidien. Il faut dire que tous deux sont attachants ! J’ai aussi apprécié le cadre de l’histoire, en plein coeur d’un petit village du Colorado où la drogue et la violence sévissent. Le premier tome d’une série qui s’annonce très plaisante !

Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima, paru en mars 2019 aux éditions Belfond, 336 pages, 20,00€

Illusion tragique de Gilda Piersanti

Mario est un garçon âgé de dix ans qui s’amuse à épier son voisin, Monsieur Ruper, par la fenêtre de sa salle de bain. Mais la curiosité est un vilain défaut et il se pourrait qu’elle ait de dramatiques conséquences. Je n’en dirais pas plus au sujet de l’histoire car, dès le deuxième chapitre, Gilda Piersanti nous prépare un rebondissement qui change la donne ! Illusion tragique est un roman bien construit et étonnant qui mêle fiction et réalité. Notre auteure italienne nous réserve de nombreuses surprises et nous mène par le bout du nez, j’adore !

Illusion tragique de Gilda Piersanti, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 272 pages, 7,20€

Le chant des revenants de Jesmyn Ward

Jojo a treize ans et vit chez ses grands-parents noirs, dans une ville pauvre du Sud des États-Unis. Il s’occupe de sa petite sœur, tel un parent de substitution. Leur mère, Léonie, est une jeune toxico, instable, incapable de s’occuper d’eux. Le père, Michael, lui, est un homme blanc qui purge une peine de prison. Un jour, le téléphone sonne, Michael va être libéré. Leonie décide de prendre ses deux enfants avec elle, ainsi qu’une amie peu recommandable pour aller chercher Michael. Commence alors un road-trip inquiétant…
Le chant des revenants est un puissant roman à trois voix aux thématiques poignantes : le racisme, l’Amérique profonde, la drogue, l’amour et le pardon. L’écriture de Jesmyn Ward nous emporte, plus rien n’existe autour de nous. Un titre puissant et inoubliable.

Le chant des revenants de Jesmyn Ward, paru en février 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 21,00€

Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras

Machisme et sexisme sont omniprésents dans notre société. Cette bande dessinée reprend des saynètes du quotidien : en famille, dans la rue, au travail, etc., un ensemble de situations comiques où les femmes prennent le pouvoir et clouent le bec des hommes ! Un titre qui fait du bien et qui, je l’espère, fera avancer les choses dans le bon sens !

Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi !

Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras, paru en février 2019 aux éditions Marabout, 10,00€

La sélection est à présent terminée. Quels sont les titres que vous aimeriez découvrir ? Quels sont vos coups de cœur de mai ?


Les chroniques de janvier

Le mois de janvier me semble, année après année, interminable. Pour contrer le froid, la neige, le manque de soleil, rien de tel que de bons romans. Sans plus tarder, je vous présente les livres que j’ai lus !

La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint

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1965, dans la banlieue de New York, deux enfants disparaissent. La dernière personne à les avoir vus, c’est Ruth Malone, leur mère. Ruth Malone est une jeune femme peu conventionnelle à cette époque. Elle est séparée de son mari, elle occupe un poste de serveuse, est très coquette et a un succès fou auprès des hommes avec lesquels elle aime prendre du bon temps. Fatalement, la police et les médias la tiennent pour responsable. Ce roman noir se classe plutôt parmi les polars journalistiques. En effet, on suit Pete Wonicke, un jeune journaliste qui se passionne pour l’affaire et voit en Ruth Malone, une autre personne que celle dépeinte par les médias. Un récit captivant sur le poids des apparences, inspirée d’une histoire vraie, celle d’Alice Crimmins, accusée d’avoir tué ses enfants.

La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint, paru en octobre 2018, 432 pages, 8,40€

La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel

Voilà un très bel ouvrage paru chez France Loisirs dans une jolie couverture rigide et colorée. On y découvre Nathalie qui décide de reprendre une librairie à Uzès, sur la Place aux Herbes. Cette nouvelle profession va lui permettre de rencontrer des personnages hauts en couleur et émouvants. Chaque chapitre est une rencontre entre Nathalie et l’un de ses clients. Chacun de ces personnages est unique et à travers la littérature, un échange se crée avec notre libraire. Celle-ci a toujours des ouvrages personnellement ciblés à leur proposer et une véritable relation se crée entre eux. Ce titre est très touchant et nous met du baume au cœur. Et, en prime, j’ai noté quelques titres d’ouvrages dont Eric de Kermel fait référence !

La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel, paru chez France Loisirs, 224 pages, 11,90€ (prix club)

Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne

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Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et HorneElle s’appelait Sarah est une oeuvre contemporaine incontournable. J’ai été très touchée par l’adaptation cinématographique. Cette nouvelle adaptation en bande dessinée est à mes yeux une excellente idée. Cet ouvrage est très fidèle au texte d’origine. L’histoire de Sarah, en 1942 se mêle à celle de Julia, 60 ans plus tard. On y parle du Véld’hiv et du devoir de mémoire, à mes yeux extrêmement importants. Les illustrations sont recherchées et les couleurs sont très travaillées. Que ce soit le roman, le film ou la bande dessinée, Elle s’appelait Sarah est un récit à ne pas manquer !

Elle s’appelait Sarah (adaptation en band5e dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne, paru en novembre 2018 aux éditions Marabout, 208 pages, 19,90€

Lyon vu du ciel de Patrice Blot

Je n’ai jamais eu la chance de visiter Lyon alors, j’ai eu envie de me rattraper grâce à cette visite « vue du ciel ». Patrice Blot nous présente Lyon sous toutes ses coutures. On peut y voir des monuments historiques, les parcs et les quartiers de la métropole. J’ai aimé découvrir la ville de façon aérienne, les photographies sont vraiment superbes et accompagnées d’informations très intéressantes. Il ne me reste plus qu’à découvrir Lyon de mes propres yeux !

Lyon vu du ciel de Patrice Blot paru en mai 2018 chez HC Editions, 144 pages, 28,50€

Marlena de Julie Buntin

Les éditions La Belle Colère ont pour réputation de publier des récits d’exception et très « adultes » en mettant en scène des adolescents. Dans Marlena, nous découvrons Cat, une trentenaire en couple qui occupe un travail dans une bibliothèque mais qui, clairement, a ses démons. Elle a beaucoup de mal à sortir de l’alcoolisme et ne cesse de regarder en arrière. Un appel téléphonique va la replonger dans le passé. Nous suivons Cat, alors âgée de 15 ans lorsqu’elle emménage à Silver Lake. Elle y rencontre Marlena. Marlena est parfaite aux yeux de Cat. Elle est belle, désirable, entourée, tellement plus adulte que notre héroïne. Mais cette amitié naissance devient rapidement malsaine, sans que Cat s’en rende compte. Marlena est aussi hypnotique que toxique. Un roman sur l’adolescence, ce moment si particulier de la vie où on se sent seul et incompris et l’impact sur notre vie d’adulte. Un chef d’oeuvre à ne pas manquer !

Marlena de Julie Buntin, paru en octobre 2018 aux éditions La Belle Colère, 250 pages, 19,00€

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta

Ce nouveau roman de Tom Perrotta va certainement diviser son public. En effet, on y parle de sexe sans retenue mais l’auteur ne tombe jamais dans le graveleux. Il bouscule son lectorat, nous livre des scènes qui brisent certains tabous, en prenant du recul, sans jamais juger ses personnages. Et c’est clairement ce que j’ai apprécié. Les thématiques sont finalement beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît : la question du genre et de l’identité, le consentement, l’âge et la maturité, et bien d’autres encore. Moi qui craignais de ne pas accrocher, j’ai en réalité lu ce roman d’une seule traite. Tom Perrotta est un auteur très talentueux qui offre une critique de la société captivante.

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta, paru en janvier 2019 aux éditions Fleuve, 400 pages, 20,90€

Hello, Sunshine de Laura Dave

Sunshine est à la tête de la chaîne Youtube culinaire A Little Sunshine. Elle vit de ce succès et est adulée par des millions de fans. Le jour de ses 35 ans, Sunshine perd tout : quelqu’un sabote sa carrière, elle se retrouve sans travail, sans mari et même sans logement ! Hello, Sunshine est un titre très actuel sur l’emprise des réseaux sociaux, l’accès rapide à la popularité et encore plus rapide à l’impopularité. C’est un roman divertissant et agréable mettant en scène une héroïne en quête de rédemption.

Hello, Sunshine de Laura Dave, paru en janvier 2019 aux éditions Belfond, 368 pages, 20€

YOU saison 1, disponible sur Netflix

Et du côté des séries, j’ai adoré YOU, où nous rencontrons Joe, un libraire qui s’éprend d’une clientèle, Beck et qui va rapidement nourrir une obsession pour elle. Une série délicieusement malsaine qui fait réfléchir aux dangers des réseaux sociaux, en particulier aux informations que nous laissons publiquement. Même si j’ai très mal dormi après le dernier épisode, il me tarde de voir la saison 2 !

Plan Cœur saison 1, disponible sur Netflix

Pour changer de registre, j’ai aussi regardé Plan Cœur, une série française drôle et émouvante où deux amies, Charlotte et Émilie décident d’aider à son insu, Elsa, leur autre amie célibataire à reprendre confiance en elle. Mais ce coup fourré va vite prendre une grande ampleur et donner lieu à de drôles de quiproquos. Les personnages sont drôles et attachants, cette série a su me détendre et j’espère qu’il y aura une suite, Elsa me manque déjà !

Avez-vous passé un bon mois de janvier ? Quels sont les livres et séries que vous me recommanderiez ?


Ce soir, la Lune était ronde de Arnaud Riou

Résumé

Acteur parisien abonné aux seconds rôles, en couple depuis quelques années avec Céline mais incapable de s’engager, Thomas, à l’approche de la quarantaine, a tout du loser fuyant ses responsabilités. Empêtré dans son rôle d’acteur maudit, de génie incompris, de mec infidèle, il sait pourtant qu’il passe à côté de sa vie. Un soir, alors qu’il assiste à une représentation au théâtre de la Renaissance, il retrouve par hasard Carmen Arteba, une actrice avec qui il a joué des années auparavant. Subjugué par cette femme devenue chamane, il laisse tomber le masque. Carmen décèle une belle âme qui se cherche derrière le cynisme de Thomas, et invite ce dernier à la rejoindre dans une retraite chamanique au prieuré de Monteau.
C’est pour Thomas le début d’une transformation qui va l’amener à explorer ses zones d’ombre, sa part de féminin, et à se questionner sur sa place d’homme. Au contact de trois figures féminines – Carmen, la guide spirituelle, Iris, la femme louve, et Céline, la pragmatique –, il va se reconnecter à sa lumière et ouvrir son cœur.

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Aux vents mauvais de Elena Piacentini

Résumé

Lorsque le corps d’une jeune femme est retrouvé dans la cave d’une maison sur le point d’être démolie, la liaison avec la disparition de Jessica, 17 ans, enfant de la DDASS, est très vite faite. Sur le banc des accusés : trois jeunes qui ont déjà prouvé la bêtise et la violence dont ils sont capables. Mais si le commandant Leoni peut arrêter l’un des trois pour viol, il est obligé de se rendre à l’évidence : le meurtrier est ailleurs.
Son obsession : la justice. Pour elle et pour tous les autres, les déracinés, les déplacés, jetés aux vents mauvais. Aux sanglots longs des victimes, donner enfin des réponses…

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Torrents de Christian Carayon

Résumé

1984. Des morceaux de corps humains sont découverts dans une rivière qui dévale vers la ville de Fontmile. On finit par identifier deux victimes, deux femmes portées disparues depuis longtemps. La peur et l’incompréhension s’emparent des habitants, jusqu’à l’arrestation de Pierre Neyrat, un chirurgien à la retraite. Ce dernier connaissait une des victimes, l’amie intime de son fils. Il a les compétences pour démembrer ainsi les cadavres et un passé trouble. Mais surtout, il a été dénoncé par sa propre fille.
Bouleversé par ces évènements qui réveillent la douleur de la perte de la femme de sa vie et font imploser sa famille, son fils François décide alors de remonter le cours de l’histoire. Car derrière les silences, ce sont les violences de l’Occupation que Pierre Neyrat a tenté d’oublier.
Mettant ses pas dans ceux de son père, François va reconstituer ce passé dont il ignorait tout, où se sont noués les fils fragiles de son existence.

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