Étiquette : drame

Mon cœur en cendres d’Olivier Adam

Résumé

J’ouvre les yeux. J’ai encore des flammes sous les paupières. Tous les matins c’est pareil. Je me réveille. Et il y a le souvenir du feu dans mon sommeil. Ces temps-ci je ne rêve plus. Plus vraiment. Ou alors je ne m’en souviens pas. Mais au matin il reste ça. Des flammes. Elles dévorent tout. Prennent toute la place. Réduisent tout en cendres. Il faudrait que je parvienne à ne plus y penser. Après tout ce n’est rien. Juste des flashs. Des images incrustées dans la nuit. Mais je ne peux pas. J’ai déjà ignoré trop de signes. Et je l’ai payé cher.

L’avis de Cassandre

Antoine vient de passer le Bac. Alors que ses amis pensent déjà aux vacances et à leur future vie d’adulte, Antoine, lui, est préoccupé. Il a perdu tragiquement l’un de ses meilleurs amis l’an passé. Sa mère cumule les gardes pour pouvoir tout juste payer les factures. Son père a déserté le foyer. Son frère de douze ans est autiste et il s’inquiète sans cesse pour lui. Et puis, sa petite-amie Léa est promise à un avenir brillant, il faut dire qu’elle est issue d’un milieu aisé avec un solide réseau. Difficile pour Antoine de se sentir à la hauteur…

J’étais impatiente de me plonger dans ce nouveau roman d’Olivier Adam, auteur dont je ne loupe aucune parution dans la Collection R. Si j’ai été conquise par ses autres romans, ce n’est malheureusement pas le cas de Mon cœur en cendres. Le roman est très court, pourtant, j’ai peiné à avancer dans cette lecture. J’ai trouvé les thématiques importantes : le deuil, l’autisme, la pauvreté, la lutte des classes, entre autres. Le roman est très court et j’aurais préféré qu’on parle un peu plus de certains sujets. Nous avons droit à de nombreux monologues : des messages vocaux de Léa, des lettres qu’Antoine n’enverra jamais à son ami disparu, des échanges de SMS aussi. Ce sont ces parties qui ont finalement ralenti ma lecture. Le final, bien que surprenant, n’a pas suffi à me faire changer d’opinion. Malgré des points négatifs, j’aime toujours autant la plume d’Olivier Adam et la manière dont il raconte l’adolescence et le passage à l’âge adulte.

Un rendez-vous manqué pour cette fois mais une certitude, je serai présente pour lire ses prochains romans !

Mon cœur en cendres d’Olivier Adam, paru en septembre 2023 aux éditions Robert Laffont, 264 pages, 18,50€

Par la force des choses de Claire Norton

Résumé

Si vous aviez su ce que la vie vous réservait, auriez-vous fait les mêmes choix ?

Farouchement indépendante, Lisa n’a jamais cru au « grand amour ». Pour elle, un couple est avant tout un partenariat. Et la vie, une succession de décisions à prendre.
Pragmatique, elle s’efforce d’oublier la rencontre magique faite lors d’une nuit festive, afin de poursuivre son chemin, sereinement.
Mais le destin est têtu : lorsque, quelques années plus tard, elle recroise cet homme, toutes ses certitudes volent en éclats.
Lisa doit alors se confronter à ses contradictions, à ses choix et, par la force des choses, à ceux des autres et à leurs conséquences.
 
Rien n’est plus difficile à décrire qu’un amour qui emporte tout sur son passage. C’est pourtant ce tour de force que réussit Claire Norton en nous entraînant dans l’inoubliable histoire de Lisa et Victor. Une fresque amoureuse et familiale, bouleversante, qui défie le temps.

L’avis de Cassandre

Par la force des choses est le troisième roman que je lis de Claire Norton et il est de loin mon préféré. On y fait la rencontre de Lisa, une jeune femme qui ne croit pas en l’amour (et encore moins en l’Amour). Elle entretient une relation sans engagement avec Charles, une situation qui lui convient mieux à elle qu’à lui. Et lorsqu’elle tombe enceinte de manière inopinée, Lisa fait le choix de la raison en emménageant avec Charles. Quelques années plus tard, les certitudes de la jeune mère volent en éclats quand elle rencontre Victor. Mais dans la vie, rien n’est simple, surtout quand on est marié et qu’on a des enfants.

Si le résumé peut paraître classique, la force de ce roman réside dans la fine analyse de l’écrivaine des sentiments amoureux. Claire Norton nous offre une histoire bouleversante sur l’amour et sur les choix, la difficulté de prendre une décision qui pourrait tout balayer sur son chemin. Un titre qui invite aussi à réfléchir. Cette histoire d’amour serait-elle aussi belle si elle n’était pas jalonnée d’obstacles aussi cruels ? Que j’ai aimé ce roman ! Lisa pour sa ténacité, son renoncement et son dévouement, sa douceur aussi. Et Victor, un homme tellement touchant, épris et meurtri à la fois. Je ne veux pas vous en dire plus mais ce roman a été impossible à lâcher pour moi, je voulais connaître son dénouement et celui-ci a été à la hauteur de mes attentes. La fin m’a bouleversée et conquise.

Par la force des choses est un coup de cœur, un roman délicat qui parle de l’essentiel avec des mots soigneusement choisis.

Par la force des choses de Claire Norton, paru en septembre 2023 aux éditions Robert Laffont, 552 pages, 20,90€

Les Pyromanes de Vincent Delareux

Résumé

Dans un village reculé de Normandie, Thérèse Sommer attise les passions et dicte sa loi : à son mari qu’elle trompe, à sa mère qu’elle méprise, à ses amants qu’elle consume.
Libre et indépendante, maîtresse de son petit monde, on ne lui connaît pas de rivale. Jusqu’à la naissance de sa fille.
Enfant non désirée, Françoise grandit entre haine et maltraitance. Nuit et jour, elle implore le Ciel et les saints de la libérer de la tyrannie de sa mère. L’une d’elles est de trop.
Françoise doit faire un choix : cultiver la flamme d’un cierge pour son salut ou allumer le brasier de la colère ?

L’avis de Cassandre

L’an dernier, je découvrais Vincent Delareux avec son premier roman, Le cas Victor Somer, que j’avais adoré. Quel plaisir de le retrouver pour cette rentrée littéraire ! L’histoire s’intéresse aux grands-parents et parents de Victor, en particulier sa mère, Françoise, et sa grand-mère, Thérèse. Je vous rassure, les romans peuvent se lire séparément.

Nous partons dans un petit village normand, au début des années 1950. Thérèse est mariée à Serge, un marin doublé d’un poivrot. Mais qu’importent les liens sacrés du mariage, les hommes du village défilent chez elle, comme dans un moulin. Thérèse reçoit sans doute une punition divine quand elle découvre qu’elle est enceinte (de qui ?). Enfer et damnation ! A la naissance, Thérèse n’a aucun attachement pour sa fille, Françoise, dont elle se séparerait volontiers.

La petite ne reçoit aucun amour, aucune attention. Elle est négligée et subit rapidement des mauvais traitements. Son seul bonheur est sa grand-mère, Jeanne, qui fait ce qu’elle peut pour elle, malgré son grand âge. L’histoire se déroule sur plusieurs dizaines d’années.

Le récit n’est pas toujours facile, les scènes de maltraitance physique et psychologique sont assez nombreuses et font froid dans le dos. Comment la petite Françoise va-t-elle grandir ? Pourquoi Thérèse est-elle aussi impitoyable et égocentrique ? L’auteur s’intéresse ici aux origines du mal et à l’impact des sévices subis durant l’enfance. J’ai trouvé ce roman noir particulièrement réussi et j’ai beaucoup aimé le style d’écriture qui m’a fait penser à un conte moderne.

Pour conclure, un deuxième roman qui va encore plus loin que le précédent et qui confirme le talent de Vincent Delareux. Des sujets difficiles mais hélas, encore bien actuels.

Les Pyromanes de Vincent Delareux, paru en août 2023 aux éditions L’Archipel, 464 pages, 20€

Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell

Résumé

C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
 La mariée a quinze ans.
 Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
 La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.
 Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…

L’avis de Cassandre

J’ai lu presque toute la bibliographie de la talentueuse Maggie O’Farrell, je ne pouvais pas louper cette parution ! Le portrait de mariage est un roman inspiré de faits historiques réels. Il raconte l’histoire de Lucrèce de Médicis, mariée en 1560, à l’âge de quinze ans et qui deviendra alors Duchesse. Un an plus tard, Lucrèce est morte, les rumeurs disent que ce n’est pas la maladie qui l’a tuée mais son mari.

Maggie O’Farrell nous propose une histoire romancée sur la courte vie de l’héroïne. Retrouver la plume de l’écrivaine est un plaisir. Je la trouve talentueuse, poétique et captivante. Je me suis plongée dans l’Italie du XVIème siècle et j’ai pu aisément imaginer la vie de l’adolescente.

Qu’il est difficile de lire un récit abordant la thématique des mariages forcés, surtout quand l’épouse est davantage une enfant qu’une femme. Ce sujet est hélas, toujours d’actualité. J’ai été touchée par Lucrèce, sa différence, sa passion pour l’art et le calvaire qu’elle devra endurer.

Le portrait de mariage est un beau roman écrit avec sensibilité. Qu’attendez-vous pour découvrir la plume de Maggie O’Farrell ?

Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell, paru en août 2023 aux éditions Belfond, 416 pages, 23,50€

Qu’est-ce qu’on fout ici de Shaïne Cassim

Résumé

Sensuelle, tragique, absolue… une histoire d’amour bouleversante. Par la plume à fleur de peau, libre et forte, de Shaine Cassim.

Patricia est une jeune femme entière, singulière, rebelle sans le savoir. Julian est un écorché vif, régulièrement assailli par la vague noire, une angoisse qui le mine dangereusement. Entre eux deux, l’attirance est magnétique. Mais l’amour fou et inquiet qui les lie leur permettra-t-il de donner un sens à la phrase de Blaise Cendrars tatouée sur le bras de Julian « Qu’est-ce qu’on fout ici»?

L’avis de Cassandre

La collection Scripto fait partie de celles dont je lis rarement les résumés avant de craquer pour un titre. Je la lis depuis une bonne quinzaine d’années et je suis une véritable inconditionnelle !

Ce titre et sa couverture en disent peu et beaucoup à la fois sur son contenu. Le roman est divisé en plusieurs parties dédiées à un personnage pour lequel nous avons son point vue. Nous débutons avec Patricia, 19 ans, une rousse passionnée par le cyclisme, qui essaie de se remettre d’une rupture amoureuse. Elle a envie de vivre quelque chose et drague ouvertement Julian. Julian, lui, est un beau garçon, passionné par la littéraire et par Blaise Cendrars.

Au début du roman, nous savons qu’un an et demi après leur rencontre, leur histoire est terminée. Pourquoi ? Vous ne le saurez qu’à la toute fin du livre. Ce titre n’est pas une histoire d’adolescents ou d’amour classique, c’est beaucoup plus complexe que ça. On suit des personnages torturés, qui manquent de confiance en eux, qui veulent vivre des sensations fortes tout en ayant peur à la fois. Ils souhaitent vivre leur amour simplement, sans aborder l’engagement qui les effraie. Leur âge leur donne des ailes, ils se pensent parfois invincibles et testent dangereusement leurs limites. Il est vrai que je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages, peut-être car Shaïne Cassim met une certaine distance avec son lectorat. Toutefois, je me suis souvent reconnue dans leurs pensées. Ce qui fait la force de ce roman, c’est le style très littéraire et hautement poétique de l’autrice. Les références littéraires sont très présentes également.

Un roman assurément singulier qui offre une fin qui ne vous laissera pas indemnes.

Qu’est-ce qu’on fout ici de Shaïne Cassim, paru en janvier 2023 aux éditions Gallimard Jeunesse, 240 pages, 12,90€

La tempête de Marino Neri

Résumé

Une fin d’été torride, près d’un lac des Alpes italiennes. Lorsque le car qui emmène des salariés à une formation tombe en panne, l’un des passagers en profite pour s’esquiver à travers la campagne. Il arrive à une magnifique villa moderne alors qu’un terrible orage éclate. Le couple qui y habite l’héberge, un peu malgré eux. Très vite, la simple présence du jeune homme va rompre le fragile équilibre et révéler la violence sous-jacente de leur relation.  La Tempête est un « drame social », mis en scène comme un huis clos, avec un nombre restreint de personnages. Comme le miroir d’une situation universelle, où chaque lien se réduit à une épreuve de force et où la vulnérabilité est toujours niée.

L’avis de Cassandre

En premier lieu, je tiens à remercier Babelio et les éditions Casterman pour cet envoi, dans le cadre d’une opération Masse Critique.

La couverture reliée, est absolument magnifique. Dans ce roman graphique, j’ai fait la rencontre de Manuel, le personnage principal du récit. En partance dans les Alpes italiennes, son bus tombe en panne et il décide de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de sa destination, à pied. La chaleur est accablante, l’atmosphère lourde, pesante. Il rencontre quelques villageois, erre dans les rues. Et puis, la pluie commence à tomber, l’orage se rapproche et Manuel trouve refuge dans une villa contemporaine. Le couple qui y vit décide de lui offrir le gîte, à contrecœur. Quelque chose ne tourne pas rond, l’ambiance s’alourdit encore. Enfin, l’orage éclate, que va-t-il advenir ?

La tempête est l’histoire d’un drame. L’histoire se déroule presque exclusivement en huis-clos, ce que j’aime beaucoup. Il y a peu de personnages, peu de dialogues et pourtant, l’histoire est riche. Marino Neri arrive à faire passer de nombreux messages à travers les expressions et attitudes de ses personnages, ses choix de couleurs et son atmosphère particulière. La violence occupe une place toute particulière dans ce roman graphique : les violences conjugales, les violences envers les étrangers, la violence de l’orage…

Pour conclure, j’ai trouvé ce graphique passionnant et qualitatif, une histoire implacable qui risque de vous faire passer une belle nuit blanche !

La tempête de Marino Neri, paru en mai 2023 aux éditions Casterman, 152 pages, 25€

Ce qui reste de nous de Jill Santopolo

Résumé

Alors que les tours du World Trade Center s’effondrent sous leurs yeux, Gabe et Lucy se rencontrent pour la première fois.
Leur attirance est immédiate, comme une force irrésistible.
Ce n’est pourtant qu’un an plus tard qu’ils se revoient et plongent cette fois-ci dans un amour qui dépasse tout ce qu’ils ont connu. Ils vivent, respirent, pensent à deux.
Mais l’intensité de leur relation les amène aussi à s’interroger sur d’autres désirs profonds : tous deux veulent que leur vie ait un sens, une résonance, une valeur à la hauteur de leurs sentiments. Face à cette exigence, Lucy et Gabe vont devoir faire des choix, prendre des risques, avec l’espoir d’accorder leurs rêves à la réalité.
Alors qu’ils assouvissent chacun leurs ambitions, leurs vies se croisent puis se perdent pendant près de treize années, jusqu’à ce qu’un nouvel événement les confronte à cette question : quelle place souhaitent-ils véritablement accorder à leur amour ?

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De l’autre côté des montagnes de Kevin Canty

Résumé

1972, Silverton, petite ville du nord-ouest des États-Unis. La mine d’argent fournit du travail aux hommes, régit la vie des familles et domine les existences. Certains se résignent à une vie de rude labeur, d’autres ne rêvent que d’échapper à ce destin. Mais lorsqu’une catastrophe survient à la mine, coûtant la vie à des dizaines d’hommes, c’est toute une communauté qui est frappée par une onde de choc et de chagrin.
À la manière de Russell Banks dans De beaux lendemains, Kevin Canty s’attache aux conséquences de cette tragédie sur des hommes et des femmes qui, malgré tout, ne perdent pas espoir. Comme Jordan, qui se retrouve désormais seule pour élever ses jumelles, ou David, forcé de renoncer à ses études après la mort de son frère. Quant à Ann, qui voulait à tout prix un enfant, la voici à vingt-deux ans dépossédée de sa vie. Et pour Lyle, l’un des rescapés, l’existence prend soudain un autre sens. S’inspirant d’un fait réel, Kevin Canty saisit ces destins à la perfection et fait revivre toute une époque, nous offrant des pages débordantes d’humanité.

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Les règles d’usage de Joyce Maynard

Résumé

Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. L’espoir s’amenuise jour après jour et, à mesure que les affichettes DISPARUE se décollent, fait place à la sidération. Le lecteur suit la lente et terrible prise de conscience de Wendy et de sa famille, ainsi que leurs tentatives pour continuer à vivre. Le chemin de la jeune fille la mène bientôt en Californie chez son père biologique qu’elle connaît à peine – et idéalise. Son beau-père et son petit frère la laissent partir le cœur lourd, mais avec l’espoir que cette expérience lui sera salutaire. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle délaisse les bancs de son nouveau collège et, chaque matin, part à la découverte de ce qui l’entoure, faisant d’étonnantes rencontres : une adolescente tout juste devenue mère, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune à la marge qui recherche son grand frère à travers tout le pays. Wendy lit beaucoup, découvre Le Journal d’Anne Frank et Frankie Addams, apprend à connaître son père, se lie d’amitié avec sa belle-mère éleveuse de cactus, comprend peu à peu le couple que formaient ses parents – et les raisons de leur séparation. Ces semaines californiennes la prépareront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ? Retournera-t-elle à Brooklyn auprès de ceux qui l’ont vue grandir ?

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Une histoire des loups d’Emily Fridlund

Résumé

Madeline, adolescente un peu sauvage, observe à travers ses jumelles cette famille qui emménage sur la rive opposée du lac. Un couple et leur enfant dont la vie aisée semble si différente de la sienne. Bientôt, alors que le père travaille au loin, la jeune mère propose à Madeline de s’occuper du garçon, de passer avec lui ses après-midi, puis de partager leurs repas. L’adolescente entre petit à petit dans ce foyer qui la fascine, ne saisissant qu’à moitié ce qui se cache derrière la fragile gaieté de cette mère et la sourde autorité du père. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

(suite…)