Catégorie : Bande Dessinée

Full Crush de Maya Orhan

Résumé

Emma n’a jamais eu de chance en amour, et ce n’est pas faute d’essayer. Depuis le berceau, son cœur d’artichaut lui joue des tours. Mais cette année, c’est différent : c’est l’année de ses 20 ans ! Et elle n’a qu’un seul objectif en tête : trouver l’amour, le vrai. Cependant, son cœur balance. Qui choisir parmi ses nombreux crush ? Le ténébreux président du BDE, le mystérieux passager du bus à l’allure d’explorateur, ou son insupportable mais irrésistible ennemi ? 

L’avis de Cassandre

Emma a vingt ans et croque la vie à pleines dents, ou presque. Aujourd’hui, elle est bien décidée à trouver l’amour. Mais parmi tous ses crush, comment choisir le bon ?

Full Crush est un roman graphique plein d’humour. Dans cette quête amoureuse, Emma rêvasse beaucoup et laisse vagabonder son imagination, ce qui donne des scènes assez déjantées ! J’ai bien aimé les différents personnages masculins et la manière dont ils sont mis en avant. Emma, quant à elle, est une jeune femme en réalité pleine de complexes, elle n’a pas beaucoup confiance en elle et a du mal à exprimer ce qu’elle veut réellement.

Les dessins sont rafraîchissants et pleins de jeunesse. D’ailleurs, Maya Orhan est à peine plus âgée que son héroïne et cela se ressent dans son ouvrage pétillant.

Un roman graphique drôle qui se lit d’une traite !

Full Crush de Maya Orhan, paru en juin 2024 aux éditions Nathan, 112 pages, 15,95€

La Mousse de Nina Six

Résumé

Et si la puberté était une catastrophe naturelle ?

2010, Thalle, petite ville de province. Nina se prépare, dans son pavillon où elle vit avec ses parents, à partir pour le collège. Avec ses baskets qui copient une marque connue et ses vêtements larges, elle tente, tant bien que mal, de se donner une allure, et surtout de cacher son corps encore peu formé, contrairement aux filles de son âge. À cause de sa bouille de bébé, elle subit les moqueries de ses camarades, y compris de Camille qui n’assume pas, auprès de ses nouvelles copines populaires, son ancienne amitié avec Nina. C’est donc avec son habituelle boule au ventre que Nina sort de chez elle. Mais ce matin-là, quelque chose a changé, dans l’air, elle le sent…

Et pour cause, non seulement les compteurs météorologiques s’affolent et prédisent l’arrivée imminente d’une tempête et le signe d’une inondation gigantesque, mais une mousse qui paraît étrangement vivante a recouvert tout le vieil aqueduc désaffecté qui encercle la ville…

L’avis de Cassandre

En 2010, Nina Six est collégienne dans une petite ville. L’héroïne se sent seule, abandonnée par sa « meilleure amie » Camille, au profit d’une bande d’ados populaires. Nina est moquée, insultée, brutalisée. Elle est petite, son corps n’est pas encore « formé » et son apparence enfantine est le prétexte tout trouvé pour la transformer en paria de sa classe. Comme si ça ne suffisait pas, Nina s’inquiète : entre la fin du monde annoncée pour 2012 et un violent orage qui va bientôt s’abattre sur la ville… Finalement, on se demande si la tempête intérieure (hormonale) ne serait pas pire que la tempête extérieure (météorologique).

Je me suis reconnue en Nina, une jeune fille à part car elle ne répond pas aux « standards physiques », la moindre différence étant sujette aux moqueries puériles. On a presque tous traversé cette période où on se sent à la fois seul et incompris. Nina Six (l’autrice) parvient à mettre des mots sur la cruelle période de l’adolescence à travers un personnage qui porte son nom et qu’on devine autobiographique.

J’ai aimé les illustrations, la nature qui reprend le dessus sur une ville dont le projet principal a été abandonné et qui suscite de nombreuses manifestations. Il y a un côté assez onirique avec la mousse qui recouvre l’aqueduc, se déploie et dont on ne sait pas grand chose. Les illustrations douces sont contrastées par celles de la tempête qui menace.

Un joli titre qui me donne envie de lire son précédent intitulé Les pissenlits. Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour cet envoi, dans le cadre d’une opération Masse Critique.

La Mousse de Nina Six, paru en janvier 2024 aux éditions Sarbacane, 112 pages, 22€

L’Art et le Chat de Philippe Geluck

Résumé

À travers 80 pages de dessins, peintures et sculptures, Le Chat et Philippe Geluck

revisitent l’art en rendant hommage aux plus grands artistes depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Avec ces deux-là, l’art n’est plus jamais austère. Au contraire, ils nous prennent par la main et nous aident, en nous faisant rire, à mieux comprendre ce qu’ont voulu nous dire Picasso, Rodin, Warhol et les autres. Cette réédition constitue l’édition définitive de l’album.

L’avis de Cassandre

Dans cet album, Geluck et son Chat nous emmènent dans leur galerie d’art. Au programme, pas moins de 80 œuvres souvent connues et iconiques : La Laitière, Le Cri de Munch, les portraits d’Arcimboldo, les peintures de Soulages ou encore, le Discobole. J’ai aimé cette visite privée, redécouvrir des œuvres mythiques, en découvrir d’autres. Philippe Geluck agrémente notre visite d’informations et d’anecdotes en tous genres. Et Le Chat, dans tout ça ? Il est présent à chaque double-page, soit sous forme de vignettes de bandes dessinées, de sculptures et autres.

J’ai aimé l’humour omniprésent, les jeux de mots et calembours. Quel plaisir que de retrouver la plume de Geluck et son animal mythique mêlés à l’Art ! J’ai trouvé le mélange parfaitement dosé. Cet album s’adresse à tous, nul besoin d’être passionné d’art pour apprécier, bien au contraire.

Pour conclure, L’Art et Le Chat a eu un effet madeleine de Proust sur moi et m’a rappelé certaines oeuvres étudiées à l’école et d’autres, déjà admirées dans les musées. Je suis aussi ravie d’avoir retrouvé Le Chat et son maître ! Je remercie les éditions Casterman et Babelio pour l’envoi de ce titre, dans le cadre d’une opération Masse Critique.

L’Art et le Chat de Philippe Geluck, paru en mars 2023 aux éditions Casterman, 80 pages, 15,95€

Very Bad Dates de Gaëlle Sanchez

Résumé

Nina et ses quatre amis célibataires débriefent avec humour leurs rencards entre virtuel et réalité.
Ces pépites du dating sont issues de vrais témoignages qui oscillent entre grandes attentes, déceptions, crises de rire et incompréhensions.
Comment se rencontrer et s’aimer à l’ère du numérique ?

L’avis de Cassandre

Dans Very Bad Dates, Gaëlle Sanchez s’est inspirée de ses expériences en matières de sites de rencontres et de dates, souvent foireux. Cette bande dessinée est donc basée sur des faits réels.

Elle met en scène cinq amis, adeptes des applications de rencontres. Au programme, vous trouverez des machos en tous genres, des grossophobes, des femmes qui ne ressemblent pas du tout à leurs photos, et j’en passe et des meilleures !

J’ai beaucoup ri des situations exposées. Ce que j’ai adoré, ce sont les compilations de profils aux descriptions nébuleuses. J’ai apprécié que les hommes comme les femmes puissent faire des rencontres ratées. Mais le tableau n’est pas toujours tout noir et le parcours semé d’embûches de nos amis peut aussi leur réserver de jolis dénouements !

Les illustrations sont très modernes, j’ai aimé l’esthétique des personnages et l’univers. Une bande dessinée drôle qui se dévore en quelques heures ! Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi, dans le cadre d’une opération masse critique.

Very bad dates de Gaëlle Sanchez, paru en septembre 2023 aux éditions Marabout, 144 pages, 19,95€

After tome 2 – roman graphique d’Anna Todd

Résumé

Tessa est une fille bien. Elle est sérieuse et a de l’ambition. L’année se poursuit à l’Université de Washington et son nouveau cercle d’amis essaie toujours de la pousser au-delà de sa zone de confort… Parmi eux, Hardin, le bad-boy de la fac qui la séduit autant qu’il l’exaspère.

Malgré leurs différences, Tessa et Hardin sont passionnément attirés l’un par l’autre et prêts à tout risquer pour une romance qui les consumera et les changera tous les deux.

L’avis de Cassandre

J’avais adoré le premier opus de l’adaptation en roman graphique de la série After et j’étais très impatiente de me plonger dans la suite. Nous retrouvons Tessa et Hardin à un tournant de leur relation naissante. Cet ouvrage démarre sur les chapeaux de roues et on ne s’ennuie pas un seul instant ! J’ai adoré l’histoire d’amour entre nos personnages principaux qui connaît des chamboulements. Hardin souffle le froid et le chaud mais Tessa prend confiance en elle et s’affirme. Leur psychologie est bien creusée et on comprend mieux certaines réactions.

Côté illustrations, je suis sous le charme. Les personnages et les décors sont beaux, le choix des couleurs me plaît. C’est un vrai plaisir pour les yeux ! Je trouve l’adaptation fidèle au roman, elle permet de prolonger le plaisir ressenti durant la lecture de la saga. J’ai lu ce deuxième tome d’une seule traite et la fin est impitoyable, j’espère que la suite sortira bientôt !

Que vous ayez lu les romans ou non, cette adaptation s’adresse à tous les fans de romance !

After tome 2 – roman graphique d’Anna Todd, paru en novembre 2023 aux éditions Hugo & Cie, 175 pages, 24,95€

Thomas Sankara, rebelle visionnaire de Lepidi, Santucci et Masioni

Résumé

Thomas Sankara est une icône panafricaine de la lutte contre les impérialismes. Surnommé le Che africain, Thomas Sankara, est tué lors d’un coup d’État fomenté par quelques-uns de ses anciens compagnons de lutte.
Biopic mené par Pierre Lépidi journaliste au Monde spécialiste de l’Afrique et Françoise Marie Santucci et porté par les dessins de Pat Masioni. L’album prend le parti pris de la narration indirecte à travers les yeux de Léa petite métisse de 9 ans, né d’un couple mixte. Léa rentre de l’école et demande à sa mère pourquoi ses parents l’ont appelée Léa-Thomas avec un prénom de garçon.

L’avis de Cassandre

Léa-Thomas est une écolière de neuf ans, moquée à l’école pour son « prénom de garçon ». Ses parents décident qu’elle est assez grande pour qu’ils lui expliquent l’histoire de son prénom et l’hommage à Thomas Sankara. Thomas Sankara a été le Président du Burkina Faso, dans les années 1980. D’ailleurs, le pays s’appelait à l’époque Haute Volta, Sankara a changé son nom qu’on peut traduire par « patrie des personnes intègres ». Thomas Sankara a marqué l’histoire de son pays. Il était en avance sur son temps sur de nombreuses thématiques. Il a mis fin aux mariages forcés des jeunes filles, a interdit l’excision et a œuvré pour l’interdiction de la polygamie et de la prostitution. Il a aussi mené de grandes actions pour redresser l’économie de son pays et inculquer des valeurs fortes à son peuple comme celle du travail. Mais Thomas Sankara était aussi très dur, intransigeant et ses idées avant-gardistes ont finalement eu raison de lui.

J’ai trouvé ce roman graphique passionnant. J’ai aimé la manière dont les auteurs nous parlent de sa vie, à travers différents récits, anecdotes et fragments de sa riche et courte vie. Thomas Sankara est un personnage historique inspirant, il a fait beaucoup pour le Burkina Faso en quelques années seulement. Il fallait un sacré culot et de la verve pour y parvenir, cela ne peut que forcer au respect. De Thomas Sankara, je ne connaissais que le nom. Maintenant, j’ai une idée claire de la personne qu’il était. Enfin, j’ai aimé les illustrations, les personnages, le choix des couleurs. Ce roman graphique est une très belle découverte que je recommande les yeux fermés !

Thomas Sankara, rebelle visionnaire de Lepidi, Santucci et Masioni, paru en septembre 2023 aux éditons Marabout, 160 pages, 23,95€

Pimo & Rex : Epouse-moi si tu peux de Thomas Wellmann

Résumé

Les chevaliers de la Table Ronde peuvent aller se rhabiller !

L’un, aspirant écrivain grand et maigre, est dévoré par une multitude d’angoisses existentielles, et surtout celle de la page blanche. L’autre est un robuste épicurien, jamais en panne d’inspiration pour concocter un plat réconfortant pour ceux qu’il aime. Et comme les contraires s’attirent, Pimo et Rex sont les meilleurs amis du monde. Et des collègues de travail : dans la vie, ils sont chevaliers, ce qui consiste globalement à dévaler des bois magiques sur leurs fidèles destriers, à la recherche d’une quête… eh bien, chevaleresque : libérer une muse réfractaire emprisonnée par un mage noir qui s’essaye sans succès à la peinture abstraite, ou encore affronter un terrifiant suprabibliothécaire prêt à tout pour récupérer un livre emprunté et jamais rendu…

Mais assez parlé boulot : Rex se marie avec Léo et compte bien oublier, le temps de ce week-end de festivités, monstres, sorcellerie et autres soucis du quotidien ! Sauf que les forces du mal ne prennent pas de jours de repos, elles…

L’avis dAudrey

La couverture de cette bande dessinée annonce la couleur : aventure loufoque en vue ! Pimo et Rex sont meilleurs amis, unis comme les doigts de la main. Rex, qui est écrivain, annonce son mariage avec Léo à Pimo et lui demande d’être son témoin. Fou de joie, il accepte. Les deux amis sont loin de se douter que l’événement ne se passera pas du tout comme prévu.

J’ai adoré l’univers déjanté de Thomas Wellmann. Ses personnages ne ressemblent pas à grand-chose et c’est ce qui fait leur charme. Ils sont bariolés et disproportionnés, ce qui peut tout d’abord surprendre (en bien). Les personnages évoluent dans un monde loufoque où s’invitent les monstres, la magie, la cartomancie et j’en passe !

Je me suis facilement laissé prendre au jeu de cette bande dessinée. L’humour est très présent et les dialogues et comiques de situation m’ont bien amusée. J’ai particulièrement aimé Pimo qui multiplie les bourdes, rendant les scènes hilarantes.

Si vous aimez les histoires et personnages complètement barrés, cette bande dessinée est pour vous ! Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour l’envoi de ce titre avec lequel je suis sortie de ma zone de confort, pour le meilleur !

Pimo & Rex : Epouse-moi si tu peux de Thomas Wellmann, paru en mars 2023 aux éditions Sarbacane, 160 pages, 17,90€

Les oubliés d’Alexandra Davis

Résumé

Des États-Unis à la Corée du Nord, de la Russie au Bangladesh, cet album est un voyage autour du monde à la découverte d’histoires vraies extraordinaires, mêlant détermination et résilience. 

L’auteure a enquêté, telle une journaliste d’investigation, pour interviewer ces héros ou leurs proches. Tous se sont livrés avec beaucoup de générosité et d’humilité.

À travers leurs épreuves vécues, ces hommes et ces femmes hors normes nous transportent au cœur de leurs destins, guidés uniquement par leur grand courage et leur volonté de vivre.

L’avis de Cassandre

Alexandra Davis, autrice et illustratrice, a choisi de dresser le portrait de seize hommes et femmes importants mais souvent méconnus. Ces portraits sont récents et mettent en lumière des personnes venues des quatre coins du monde. Difficile de ne pas être touché par leur histoire. Il y a ceux qui se battent pour les droits de l’homme, des femmes, des enfants. Ceux qui militent pour que le mariage des filles, le travail des enfants, les guerres cessent. Ceux qui se battent contre l’homophobie et qui font de la prévention contre le sida, contre les viols dans le domaine du sport et qui œuvrent pour la paix dans le monde. Enfin, il y a ceux, qui font preuve de courage et de résilience, qui risquent leur vie pour changer le cours des choses.

Si j’en connaissais certains, je suis ravie d’avoir découvert d’autres héros. J’ai aimé les illustrations et la manière dont les personnages sont dépeints. Cet album rappelle la série Culottées de Pénélope Bagieu. Pour conclure, un titre qui peut plaire à tous et qui nous donne envie de nous battre pour un avenir meilleur. Le petit plus à la fin : vous pouvez suivre certaines personnalités présentes sur les réseaux sociaux.

Les oubliés d’Alexandra Davis, réédité en mars 2023 aux éditions Michel Lafon, 152 pages, 21,95€

La Météorite d’Amaia Arrazola

Résumé

« Le mot « météorite » signifie « phénomène du ciel ». Ça vient du terme grec meteoros, et on l’utilise pour décrire l’éclat lumineux qui accompagne la chute de matière sur la Terre. Cet éclat se produit par l’incandescence temporelle que subit le météoroïde dû à la pression de choc. C’est un fragment d’un corps céleste qui tombe à la surface.
Une météorite se caractérise par sa capacité de destruction. Tout peut arriver : interruption de communications télé ou radio, vents violents ou tsunamis dévastateurs.
Quand une météorite entre en collision, ça fait un cratère ou ASTROBLÈME : une dépression à la surface en conséquence de l’impact.
Je ne m’étais jamais sentie concernée par ces astéroïdes. Mais récemment, il y a un an et demi à peu près, une petite météorite de chair, d’os et de pleurs qui a chamboulé toute mon existence est entrée en collision avec ma surface corporelle. Elle a ébranlé toutes mes certitudes, tout ce que j’avais planifié, le 6 octobre 2018. »

L’avis d’Audrey

Difficile voire impossible de passer à côté de cette jolie couverture, découpée et qui révèle un nouveau-né endormi. Mais ne vous fiez pas à cette première illustration, les débuts de la maternité en sont très éloignés !

Amaia Arrazola est illustratrice. Quand elle est tombée enceinte et quand elle a mis au monde sa fille, Ane, toutes ces certitudes ont volé en éclats. Rien ne ressemblait aux images véhiculées autour d’elle : dans les médias, sur les réseaux sociaux, ce que ses proches ont pu lui dire… Elle a vécu la matrescence comme une météorite qui lui serait tombée dessus en détruisant tout sur son passage. Ce roman graphique aborde différents sujets en toute franchise, ce que j’ai apprécié. L’autrice nous présente son vécu sans tabous et déconstruit les mythes dont on nous abreuve. Elle parle notamment de Kate Middleton qui apparaît absolument parfaite quelques heures seulement après son accouchement.

J’ai aimé le côté « déculpabilisant » et rassurant de cet ouvrage à travers lequel de nombreuses femmes se reconnaîtront. L’humour et le second degré dont bien présents. Je vous rassure, il n’y a pas que des passages sanglants, des cris et des pleurs, on y trouve également beaucoup d’amour.

Ce que j’ai moins apprécié dans ma lecture, c’est l’aspect déconstruit et non chronologique qui peut parfois nous plaire. De même, j’aurais aimé des illustrations un peu moins « simplistes ».

Pour conclure, un roman graphique idéal pour les femmes enceintes et les jeunes mamans ! Je remercie les éditions First et Babelio pour cet envoi lors d’une opération Masse Critique.

La Météorite d’Amaia Arrazola, paru en novembre 2022 aux éditions First, 168 pages, 23,95€

Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : Le grand tournoi de Nicolas Wouters et Mathilde Van Gheluwe

Résumé

Magda, 12 ans, est née sur Azuki, une lune minuscule à la biodiversité exceptionnelle, peuplée de créatures légendaires. « Miss Catastrophe » en puissance et excellente cuisinière malgré elle, elle a le don pour inventer accidentellement des recettes uniques et exquises, comme les sœurs Tatin avant elle. Par un coup de génie (ou du hasard…), elle est ainsi sélectionnée pour participer au fameux concours de cuisine végétarien intergalactique au cours duquel des enfants, représentant chacun une planète, s’affrontent depuis cent ans. L’enjeu est grand : gagner le « Nectar », convoité par tous pour ses propriétés miraculeuses. Mais alors que le tournoi bat son plein, Magda découvre que les dirigeants de certaines planètes se réunissent avec de sombres desseins : voler le Nectar et s’en servir pour étendre leur pouvoir sur toute la galaxie.

L’avis de Cassandre

Plus le temps passe et plus j’aime me plonger dans les bandes dessinées et romans graphiques. J’ai totalement craqué sur le titre et sur sa jolie couverture colorée lors de la dernière Masse Critique organisée par Babelio. Je remercie donc le site ainsi que les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Magda a douze ans et c’est une jeune fille extrêmement maladroite. Si elle multiplie les bourdes, elle a toutefois un grand talent pour la cuisine. Son père et sa grand-mère la poussent à s’inscrire à un concours intergalactique qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans. Elle accepte, davantage pour leur faire plaisir que le concours en lui-même. L’histoire se passe dans un univers totalement futuriste, comme son nom l’indique. Les personnages voyagent à travers les planètes à l’aide de vaisseaux. Le concours de cuisine est aussi avant-gardiste. Magda et ses concurrents vont devoir cuisiner de drôles d’ingrédients qui n’existent pas (encore ?) dans notre monde. J’ai adoré suivre Magda dans ses épreuves qui rappellent de célèbres émissions culinaires. Jusque dans les dernières minutes avant la fin, elle arrive toujours à nous épater !

Ce titre est rempli d’humour et j’ai passé un agréable moment en compagnie des personnages. J’ai aimé la thématique écologique et la préservation des ressources qui est très présente. On y trouve aussi de nombreux rebondissements et on ne s’ennuie pas une seule seconde dans cette course effrénée ! Les illustrations sont plaisantes, très actuelles, elles m’ont rappelé l’univers du manga.

Pour conclure, un premier tome très réussi et prometteur. J’ai hâte de me plonger dans la suite pour savoir ce qui va arriver à notre héroïne et son entourage !

Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : Le grand tournoi de Nicolas Wouters et Mathilde Van Gheluwe, paru en septembre 2022 aux éditions Sarbacane, 160 pages, 21€