Catégorie : Bande Dessinée

Les chroniques de mai

Bonjour à tous,
Pour ce mois de mai, j’ai choisi des romans courts qui se lisent facilement et aux couvertures plutôt colorées. Je vous laisse découvrir ma sélection sur des thématiques très différentes :

Luna de Serena Giuliano

Après Ciao Bella et Mamma Maria, il était hors de question de passer à côté de Luna, le troisième roman de Serena Giualiano. Nous faisons la rencontre de Luna, une jeune femme contrainte de retourner à Naples, la ville de son enfance, au chevet de son père malade. Elle, qui a tout quitté pour Milan il y a des années, va devoir affronter ses vieux démons et renouer avec Naples. A nouveau, j’ai adoré ce voyage près du Vésuve et de la mer, les Napolitains et leurs expressions, la gastronomie, les romans de Serena Giualiano sont de véritables guides touristiques. L’histoire est captivante et se lit très facilement. J’ai aimé suivre Luna mais aussi sa cousine Gina, ses amies ainsi que les personnages secondaires. On passe un moment délicieux, on est touché, ému et on rit, beaucoup. Un joli voyage à Naples.

Luna de Serena Giuliano, paru en mars 2021 aux éditions Robert Laffont, 224 pages, 17,50€

Un matin ordinaire de Marjorie Tixier

Laurence a une vie bien rangée : épouse d’un mari qu’elle aime profondément, mère de deux filles bien élevée, un quotidien bien cadré. Chaque vendredi, elle s’accorde une heure à elle, une seule où elle court. Chaque vendredi, c’est le même itinéraire, sur un chemin de forêt isolé. Mais ce vendredi, Laurence est en retard, et cela ne lui ressemble pas… Un matin ordinaire est un roman choral où nous suivons Laurence et son entourage : son mari, ses filles, la voisine qui espionne à la fenêtre, etc.. J’ai beaucoup aimé cette construction qui nous permet de suivre un drame à travers différents prismes. J’ai trouvé ce titre très percutant et bouleversant. Il est court et intense à la fois. Le sujet n’est pas facile mais parfaitement maîtrisé. Un titre à découvrir !

Un matin ordinaire de Marjorie Tixier, paru en avril 2021 aux éditions Pocket, 272 pages, 6,95€

Le spectateur de Théo Grosjean

Samuel n’est pas un garçon comme les autres. Dès sa naissance, ses parents se rendent compte que « quelque chose ne va pas » chez lui. Samuel grandit et ne parle pas, il passe son temps à dessiner. S’il n’est pas muet, il semblerait qu’il soit atteint d’un trouble du spectre autistique et cela va gravement impacter sa vie. Dans cette bande dessinée, Théo Grosjean positionne son lectorat à la place de Samuel. Nous suivons toute l’histoire à travers ses yeux, spectateurs, comme lui, d’une vie où il ne peut être que passif. Le spectateur est une histoire dramatique qui bouscule son lectorat. Impossible de ne pas être touché par tout ce qui arrive à Samuel. Le thème est original et j’ai adoré les choix graphiques, notamment l’utilisation de deux nuances de couleurs : le bleu et le noir. Les dessins sont très beaux, j’ai beaucoup apprécié cet univers. Théo Grosjean maîtrise parfaitement son sujet et parvient à nous mettre dans la peau de Samuel. Un roman graphique que je n’oublierai pas.

Le spectateur de Théo Grosjean, paru en avril 2021 aux éditions Soleil, 168 pages, 18,95€

Les nouvelles vagues de Arnaud Cathrine

Les nouvelles vagues est la suite de Romance que je n’ai pas lu. J’ai donc fait la rencontre de Vince, un adolescent qui a le cœur brisé depuis la fin de sa relation avec Octave qui est tout d’abord un ami proche. Afin de l’aider à tourner la page, il va travailler dans la librairie de sa mère durant l’été. Il y fera la connaissance de Micha, un mystérieux jeune homme, plus âgé et dont il n’est pas insensible à son charme. Enfin, il y a Maryline, une lycéenne qui passe de drôles de vacances et qui dont le chemin va croiser celui d’Octave. J’ai été conquise par ce roman, très court mais intense sur les relations amoureuses et humaines. Arnaud Cathrine dresse un portrait réaliste des « jeunes d’aujourd’hui », leurs amours, leurs doutes et leurs contradictions, aussi. Je me suis attachée aux différents personnages et j’ai apprécié les thématiques très actuelles, l’identité et orientation sexuelle, notamment. Un très bon roman qui me donne très envie de lire Romance !

Les nouvelles vagues de Arnaud Cathrine, paru en avril 2021 aux éditions Robert Laffont, 320 pages, 16,50€

Positive de Camryn Garrett

On parle moins du VIH, pourtant, le nombre de contaminations ne fléchit pas. Où en est la recherche dans ce domaine ? Comment vivent les personnes séropositives aujourd’hui ? C’est la thématique principale de ce roman. Il met en scène Simone, une adolescente atteinte du VIH depuis sa naissance et adoptée par un couple homosexuel. Simone vient d’arriver dans un nouveau lycée car, dans le précédent, les élèves ont découvert sa séropositivité et lui ont fait vivre un enfer. Elle prend un nouveau départ, se fait des amies et rêve d’être en couple et d’avoir sa première relation sexuelle. Camryn Garrett aborde une thématique très importante et nous fait prendre conscience de ce que c’est que de vivre avec le VIH aujourd’hui. J’ai entendu parler de la charge virale indétectable qui rend le virus intransmissible mais j’avoue ne pas avoir approfondi le sujet. Positive nous apprend de nombreuses choses et fait tomber les préjugés. Combattre l’ignorance est primordial et avec un titre aussi documenté, cela ne peut être que bénéfique. Si j’ai trouvé que les personnages manquaient un peu de maturité pour leur âge dans leurs discours, j’ai été très touchée par l’histoire de Simone et son combat. Un titre à découvrir !

Positive de Camryn Garrett, paru en mars 2021 aux éditions Robert Laffont, 414 pages, 17,90€

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna de Mitali Perkins

Ce roman est l’histoire de cinq femmes de la même famille. Nous avons Ranee, la grand-mère Bengali qui a immigré aux États-Unis avec son mari et ses deux filles, Sonia et Tara puis, Chantal et Anna, leurs deux filles respectives. L’histoire se déroule des années 1960 à 2000. On y traite de nombreux sujets : l’intégration, l’héritage, la tradition, la nationalité mais aussi le féminisme. J’ai beaucoup aimé le partie consacrée aux deux sœurs, Tara et Sonia qui ont grandi dans les années 1960/1970. Ce sont deux personnages au caractère fort qui vont bousculer leurs parents et leurs idées. J’ai trouvé ce livre très bien écrit et j’y ai appris de nombreuses choses sur la culture indienne. Cette saga familiale est très prenante et les pages défilent rapidement. J’aurais peut-être souhaité plus de passages sur Ranee et mieux comprendre certains moments de sa vie. Pour conclure, sous cette couverture colorée se cache une histoire palpitante qui peut plaire aux adolescents comme aux adultes.

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna de Mitali Perkins, paru en juin 2020 aux éditions Bayard, 352 pages, 14,90€

Les chroniques d’avril

Bonjour à tous,
Avril 2021 ressemble fortement à avril 2020 avec toutes ces restrictions, le beau temps en moins ! Afin que ce mois passe plus vite, j’ai dévoré de nombreux romans et j’ai fait de très belles découvertes que voici :

Mamma Maria de Serena Giuliano

Après Ciao Bella que j’ai adoré, Serena Giuliano revient avec Mamma Maria. L’autrice nous emmène dans un petit village du sud de l’Italie où il n’y a pas beaucoup de travail mais énormément de bonne humeur, de soleil et un lien fort entre les villageois. Nous suivons deux protagonistes : Maria qui tient le café du coin où tout le monde se réunit quotidiennement ou presque, le temps d’un petit-déjeuner, d’un apéro ou d’un dernier verre. C’est clairement un point de rencontre incontournable. Et puis, il y a Sofia, une jeune femme qui se remet difficilement d’une rupture amoureuse et qui se cherche. Mamma Maria est un titre qui se lit comme on boit une limonade fraîche en plein été, avec délectation ! Les personnages sont drôles, touchants et adorables, on s’attache énormément à eux. Serena Giuliano nous fait rêver, entre les paysages idylliques, la gastronomie et ce village pittoresque, on ne peut que voyager. Le roman parfait pour passer un bon moment et s’évader !

Mamma Maria de Serena Giuliano, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 240 pages, 6,95€

Persona de Maxime Girardeau

L’histoire se déroule à Paris et débute avec la découverte d’un homme mutilé, qui a subi des sévices, tant, que sa survie (si on peut la qualifier ainsi) tient du miracle. Franck Somerset, commissaire à la Crim’ va enquêter sur cette affaire qui n’est que le début d’une série d’agressions similaires. Et il faut dire que l’équipe chargée de l’enquête est assez inhabituelle puisque Franck va recevoir une aide extérieure, celle d’Elga et de son amie Ariane, spécialistes des réseaux sociaux. Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce thriller, c’est l’univers des GAFAM, ces géants du Web auxquels nous laissons de trop nombreuses données personnelles et comment ils s’en servent à notre insu. L’enquête est très bien ficelée et réellement captivante. Il m’a été difficile de reposer le livre, je voulais absolument découvrir le final ! Je suis sincèrement bluffée par ce premier roman et j’espère que Maxime Girardeau continuera de nous régaler !

Persona de Maxime Girardeau, paru en février 2021 aux éditions Pocket, 480 pages, 8,20€

Le craquant de la nougatine de Laure Manel

Cela fait quelques années que je dévore les romans de Laure Manel et avec un titre aussi gourmand, je ne pouvais que craquer ! Dans ce nouveau roman, nous faisons la rencontre de Romain, un quadragénaire qui élève seul ses deux jeunes enfants depuis qu’un drame a frappé leur famille. Le chef cuistot mène une vie triste et sans saveur. Jusqu’à ce que sa route croise celle d’Alba, une femme solaire qui, rapidement, accapare ses pensées alors qu’il ne lui a jamais adressé la parole ! Et si c’était un signe du destin ? Une occasion de prendre un nouveau départ et d’être enfin heureux ? Dans ce roman, nous alternons les points de vue avec des chapitres très courts et dynamiques. J’ai aimé suivre cette romance et ses péripéties du côté masculin et féminin. Je me suis davantage attachée à Alba, éternelle gaffeuse qu’à Romain, parfois difficile à cerner. Comme un bon dessert, j’ai pris le temps de savourer cette belle histoire et j’en suis sortie très satisfaite !

Le craquant de la nougatine de Laure Manel, paru en avril 2021 aux éditions Michel Lafon, 364 pages, 18,95€

La possibilité du jour d’Emilie Houssa

J’apprécie beaucoup les romans féministes, en particulier sur l’émancipation, c’est ce qui m’attirait dans ce titre. Aurore Félix est une jeune Niçoise qui, à la fin de la guerre, rencontre un GI américain qui lui demande sa main. Elle accepte et traverse l’Atlantique pour le rejoindre et l’épouser. Mais le mariage n’aura finalement pas lieu et Aurore se retrouve seule dans ce pays dont elle ne connaît rien. Elle décide malgré tout de rester, d’apprendre l’anglais, trouver un emploi et devenir quelqu’un. Aurore va connaître bien des désillusions mais refuse de se laisser abattre. Ses idées à elle sont progressistes. Elle rêve que les femmes partagent les mêmes droits que les hommes, qu’elles aient le droit d’être coquettes sans qu’on les importune, qu’elles puissent vivre seules, élever un enfant non reconnu ou encore, qu’il n’y ait plus de discrimination envers les minorités. Cette thématique me tient à cœur. Pourtant, je n’ai pas trouvé mon compte dans ce roman. J’ai trouvé Aurore très détachée des drames de sa vie, comme si rien ne la touchait ou presque. Cette froideur quasi permanente m’a mise mal à l’aise, notamment le rapport qu’elle entretient avec son fils et sa propre mère. Le fait de ne pas réussir à éprouver d’empathie pour le personnage principal a constitué un véritable frein durant cette lecture. Pour conclure, malgré une thématique qui me plaisait et un synopsis alléchant, je n’ai pas su rentrer dans l’histoire.

La possibilité du jour d’Emilie Houssa, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 304 pages, 7,30€

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker

Dans ce nouveau roman d’Alexis Laipsker, Elisabeth Guardiano, commandant de police et Franck De Rolan, capitaine de gendarmerie s’associent dans une double-enquête, en pleine montagne. L’une est envoyée sur les lieux d’un double-meurtre particulièrement violent. L’autre, essaie de résoudre une enquête sur des disparitions d’enfants. La plume d’Alexis Laipsker est addictive, les pages se tournent à une vitesse effrénée. J’ai totalement accroché aux personnages qui se complètent parfaitement et qui nous touchent de par leur histoire personnelle. L’histoire semble surnaturelle, le lecteur a beau se creuser les méninges, il est impossible d’assembler les pièces du puzzle. Notre auteur, maître du poker, arrive à nous bluffer jusque dans les toutes dernières lignes de son roman ! J’avais adoré Et avec votre esprit, ce second roman est une nouvelle réussite. Bref, un auteur à suivre !

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker, paru en mars 2021 aux éditions Michel Lafon, 349 pages, 18,95€

Oh Happy Day de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Baudoux

J’ai découvert notre duo d’écrivains dans Et je danse aussi, que j’avais adoré à l’époque. Nous retrouvons Adeline et Pierre-Marie, pour de nouveaux échanges épistolaires. Quatre ans ont passé depuis que le couple s’est formé puis séparé. Pierre-Marie décide de reprendre contact avec Adeline, prétextant un carnet oublié chez elle et dont il a absolument besoin. Sauf qu’Adeline est désormais mariée et s’apprête à traverser l’Atlantique pour s’installer au Canada. Je garde un excellent souvenir du précédent roman que j’avais lu à sa sortie aux éditions Fleuve. Mais les années ont passé et j’ai donc oublié une grande partie de l’histoire. Des rappels sont bien entendu faits dans cette suite mais il aurait été préférable que je relise Et je danse aussi avant de me plonger dans celui-là. Si j’ai apprécié les retrouvailles avec nos personnages principaux, je dois avouer ressortir de ma lecture un peu déçue. J’ai trouvé l’histoire un peu trop rocambolesque voire improbable. Dans l’ensemble, ce roman est sympathique mais n’a pas su me transporter comme Et je danse aussi.

Oh Happy Day de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Baudoux, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 368 pages, 7,60€

La rumeur de Lesley Kara

Joanna est une Londonienne qui élève presque seule son fils, Alfie. Elle décide de changer de cadre de vie et emménage à Flinstead, une petite station balnéaire paisible où réside sa propre mère. En allant chercher son fils à l’école, Joanna surprend une conversation émanant d’un groupe de mères où il est question de Sally McGowan qui, dans les années 1960 et seulement âgée de 10 ans, a tué un enfant de 5 ans. La rumeur dit que Sally résiderait désormais à Flinstead sous une autre identité et sous protection judiciaire. Ces petits ragots sont le début d’une véritable bombe à retardement. Cette histoire tourne rapidement à l’obsession pour Joanna mais aussi d’autres mères, inquiètes pour leurs enfants. J’ai énormément aimé la thématique de la rumeur et de ses conséquences, un sujet audacieux et novateur dans le monde du thriller. Sa seconde thématique, la devenir des enfants meurtriers m’a beaucoup fait réfléchir sur le sujet du droit à l’oubli et à la prescription. J’ai trouvé l’intrigue bien ficelée et réellement captivante. J’ai beaucoup apprécié le final, à la hauteur de l’intrigue globale. Pour conclure, j’ai passé un excellent moment de lecture, il me tarde de découvrir son second roman, Qui le sait ?. Je remercie les éditions 10-18 et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération Masse Critique.

La rumeur de Lesley Kara, paru en janvier 2021 aux éditions 10-18, 408 pages, 8,40€

N.E.O, tome 1 (bande dessinée) : La chute du Soleil de Fer de L’Hermenier et Djet, d’après Michel Bussi

L’histoire se déroule dans un Paris post-apocalyptique. Les adultes ont tous succombé et il ne reste plus que des enfants qui survivent en tribu. D’un côté, le Tipi, une bande qui vit dans la Tour Eiffel, chasse pour se nourrir. De l’autre côté, les enfants du Château, qui vivent dans le Louvre, cultivent la Terre pour se nourrir, sont végétariens et vivent en communauté bien organisée. Lorsque les animaux sauvages sont empoisonnés et que la nourriture vient à manquer, la bande du Tipi soupçonne la bande du Château d’être responsable. Pour en avoir le coeur nette, une solution : envoyer Zyzo en tant qu’espion. Je ne connaissais pas cette série écrite par Michel Bussi, je la découvre donc avec cette adaptation en bande dessinée. J’ai bien aimé l’univers, ce Paris futuriste et ce duo de personnages, Zyzo d’un côté, Alixe, la reine du Château, de l’autre. L’histoire est pleine de rebondissements, j’ai beaucoup aimé ce côté aventure. Les dessins m’ont plu, ils sont bien détaillés et rappellent un peu l’univers du Manga. Enfin, j’ai apprécié le découpage des vignettes qui apporte une certaine dynamique. Un premier opus très réussi qui plaira aux adolescents et pré-adolescents !

N.E.O, tome 1 (bande dessinée) : La chute du Soleil de Fer de L’Hermenier et Djet, d’après Michel Bussi, paru en avril 2021 aux éditions Jungle, 72 pages, 14,95€

Les chroniques de novembre

Bonjour à tous,
Le mois de novembre se termine, il aura été pour moi l’occasion de passer des soirées cocooning au coin du feu ! Voici mes découvertes :

Requiem pour un diamant de Cécile Cabanac

Ayant adoré le premier roman policier de Cécile Cabanac, Des poignards dans les sourires, j’étais impatiente de me plonger dans Requiem pour un diamant. Nous retrouvons d’ailleurs le même duo, le commandant Virginie Sevran et son collègue Pierre Biolet. Cette fois, ils enquêtent sur l’assassinat de Victor Bardier, joaillier parisien de renom. Très vite, les enquêteurs remarquent que beaucoup de choses ne collent pas et que de nombreux protagonistes pourraient être mêlés à une affaire de grande ampleur. Comme pour le premier opus, j’ai adoré l’enquête, très bien ficelée et dont je n’ai pas su deviner le dénouement. J’ai aussi apprécié l’équipe d’enquêteurs mais aussi le style d’écriture. Les chapitres défilent et on ne voit pas le temps passer. L’univers de la joaillerie où la corruption n’est jamais bien loin m’a énormément plu. J’espère retrouver Sevran et Biolet dans une prochaine enquête !

Requiem pour un diamant de Cécile Cabanac, paru en septembre 2020 aux éditions Fleuve, 468 pages, 19,90€

Celles qui restent de Samuelle Barbier

Celles qui restent est l’histoire de trois sœurs. Il y a Clara, l’aînée, enseignante, parfaitement soignée et ordonnée, Constance, très discrète et qui joue souvent les « tampons » entre Clara et Lucy, la dernière et véritable tornade. Devenues adultes, le temps les a éloignées et elles ne se voient que trop rarement. Jusqu’au jour où Constance décide de se suicider. Clara et Lucy se retrouvent seules. Samuelle Barbier, à travers les différentes étapes du deuil, nous parle d’un sujet grave, tabou et inexplicable. Je trouve cette thématique audacieuse et importante. Samuelle Barbier l’aborde avec brio, sans larmoiements et avec espoir, lucidité et quelques touches d’humour. Celles qui restent est un roman bouleversant dont je ne suis pas prête d’oublier les personnages.

Celles qui restent de Samuelle Barbier, paru en septembre 2020 aux éditions Hugo & Cie, 227 pages, 16,95€

Une Histoire d’Amour de Lorraine Sorlet et Les Amours d’Agathe Sorlet

Lorraine et Agathe Sorlet sont deux sœurs jumelles qui dessinent depuis leur plus jeune âge. Aujourd’hui, elles ont fait de leur passion leur métier et nous livrent simultanément deux romans graphiques sur l’amour. Les Amours d’Agathe Sorlet est centré sur les différents types d’amours : la tendresse, la passion, l’amour charnel mais aussi l’amour que l’on porte aux animaux, à ses amis et surtout à soi. A travers des dessins simples, Agathe Sorlet nous fait

ressentir des émotions fortes. Parfois, il ne s’agit presque que de suggestion et pourtant, immédiatement, on s’imagine à la place des protagonistes. J’ai particulièrement aimé les scènes d’amitiés, avec des couleurs très pop et des personnages féminins aux courbes généreuses. Une Histoire d’Amour de Lorraine Sorlet, lui, parle de l’amour entre deux individus : les premiers émois, la séduction, l’attachement, la passion. Les illustrations, ici aussi très simples, nous font passer des messages forts. J’ai aimé les couleurs, les courbes, les références littéraires, les décors et la rêverie. Ces deux titres, en temps de pandémie, me rappellent d’autant plus combien les relations humaines sont essentielles à notre quotidien. Deux titres semblables et différents à la fois et qui, sans texte, nous font passer mille émotions. Deux petits bijoux !

Une histoire d’Amour de Lorraine Sorlet, paru en octobre 2020 aux éditions Robert Laffont, 120 pages, 20,00€
Les Amours d’Agathe Sorlet, paru en octobre 2020 aux éditions Robert Laffont, 120 pages, 20,00€

Les amis de mon amie Carla de Stéphane Kiehl

L’héroïne de cet album est une petite fille dont on ne connaît pas le prénom. Sa meilleure amie, c’est Carla, un adorable chien-saucisse. Et les amis de Carla, ce sont des chiens de toutes races , il y a Elton, le berger suisse que Carla admire, Rocky le chihuahua qui veut faire la course ou Pako et Nao les deux carlins aux manteaux colorés. Si vous aimez les chiens, vous allez être servis ! Il y a les grands, les petits, les unis et les bicolores, ceux à poils courts et à poils longs, les gentils et les hargneux. Un album aux illustrations colorées, aux jolis décors et surtout, l’amour d’une petite fille à sa chienne (et vice-versa !). C’est beau, tendre et plein d’humour !

Les amis de mon amie Carla de Stéphane Kiehl, paru en octobre 2020 aux éditions Grasset jeunesse, 64 pages, 16,00€

Quelles ont été vos découvertes du mois ?

Les chroniques de mai

« En mai, fais ce qu’il te plaît », me concernant, j’ai pu lire pas moins de 7 titres qui me faisaient de l’oeil, depuis leur étagère. Et je vous les présente, sans plus tarder !

La maison des oubliés de Peter James

Peter James est un auteur très connu pour ses thrillers, dont j’ai dévoré un grand nombre. La maison des oubliés est plutôt un livre mêlant horreur et fantastique, j’étais particulièrement impatiente de retrouver Peter James dans un tout autre genre. Dans ce titre, nous rencontrons Ollie, sa femme et leur fille, qui s’apprêtent à emménager à Cold Hill House, un manoir à l’abandon avec fort potentiel. Très vite, des événements étranges s’y produisent : apparitions, dégâts matériels, cauchemars,… L’ambiance prend une tournure inquiétante et on se demande bien quelle en sera l’issue ! Si l’histoire a su m’entraîner dès les premières pages, j’ai, hélas, vite déchanté. Les péripéties sont prévisibles et on retrouve un bon nombre de clichés sur la maison hantée. Les personnages sont assez plats et manquent de profondeur. La fin n’apporte pas suffisamment de réponses et nous laisse sur notre faim. Enfin, je n’ai pas été convaincue par le style d’écriture, j’ai souvent eu l’impression de lire un roman jeunesse. Dommage !

La maison des oubliés de Peter James, paru en mars 2019 aux éditions Fleuve, 352 pages, 19,90€

L’ivresse des libellules de Laure Manel

Quatre couples d’amis partent chaque année ensemble en vacances. Cet été, ils louent une superbe villa en Ardèche, sans les enfants. Tout se passe à merveille (ou presque), jusqu’à l’arrivée de Valentine, une libraire célibataire que l’une des amie a voulu convier. L’ivresse des libellules est un roman frais, divertissant, qui parle de l’amour, de l’amitié, de nos petits et grands défauts, des relations humaines, tout simplement. On se reconnaît en ces personnages qui nous touchent, qui nous agacent et qui nous ressemblent finalement ! J’ai passé un très bon moment de lecture qui me donne envie de découvrir les précédents romans de Laure Manel !

L’ivresse des libellules de Laure Manel, paru en avril 2019 aux éditions Michel Lafon, 381 pages, 18,95€

Le bel avenir de Robin Kirman

Harvard, en 1997, nous découvrons trois étudiants très différents : Alice, Georgia et Charlie. Ils n’ont rien en commun, sauf peut-être leur ambition et leurs rêves de gloire. Un tragique événement (le meurtre d’une élève de leur promo) va changer leur vie à jamais. Le bel avenir n’est pas un thriller mais un roman profond qui parle de relations humaines, d’amour et d’apprentissage. Les protagonistes sont travaillés en profondeur, impossible de ne pas se laisser captiver par leur histoire ! L’écriture de Robin Kirman et la construction de son roman ont su me convaincre. Un roman obsédant et difficile à reposer !

Le bel avenir de Robin Kirman, paru en novembre 2018 aux éditions 10-18, 456 pages, 8,80€

Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima

Mattie est agent de police. Sa particularité ? Elle ne sort jamais sans Robo, son berger allemand et coéquipier. Lors d’une patrouille, elle découvre le corps d’une adolescente dans les bois, à proximité de Belle, son chien blessé par balle. L’enquête est rapidement ouverte et Mattie est bien décidée à la résoudre ! Si le sujet n’est pas particulièrement novateur, j’ai pris plaisir à suivre Mattie et Robo dans leur quotidien. Il faut dire que tous deux sont attachants ! J’ai aussi apprécié le cadre de l’histoire, en plein coeur d’un petit village du Colorado où la drogue et la violence sévissent. Le premier tome d’une série qui s’annonce très plaisante !

Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima, paru en mars 2019 aux éditions Belfond, 336 pages, 20,00€

Illusion tragique de Gilda Piersanti

Mario est un garçon âgé de dix ans qui s’amuse à épier son voisin, Monsieur Ruper, par la fenêtre de sa salle de bain. Mais la curiosité est un vilain défaut et il se pourrait qu’elle ait de dramatiques conséquences. Je n’en dirais pas plus au sujet de l’histoire car, dès le deuxième chapitre, Gilda Piersanti nous prépare un rebondissement qui change la donne ! Illusion tragique est un roman bien construit et étonnant qui mêle fiction et réalité. Notre auteure italienne nous réserve de nombreuses surprises et nous mène par le bout du nez, j’adore !

Illusion tragique de Gilda Piersanti, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 272 pages, 7,20€

Le chant des revenants de Jesmyn Ward

Jojo a treize ans et vit chez ses grands-parents noirs, dans une ville pauvre du Sud des États-Unis. Il s’occupe de sa petite sœur, tel un parent de substitution. Leur mère, Léonie, est une jeune toxico, instable, incapable de s’occuper d’eux. Le père, Michael, lui, est un homme blanc qui purge une peine de prison. Un jour, le téléphone sonne, Michael va être libéré. Leonie décide de prendre ses deux enfants avec elle, ainsi qu’une amie peu recommandable pour aller chercher Michael. Commence alors un road-trip inquiétant…
Le chant des revenants est un puissant roman à trois voix aux thématiques poignantes : le racisme, l’Amérique profonde, la drogue, l’amour et le pardon. L’écriture de Jesmyn Ward nous emporte, plus rien n’existe autour de nous. Un titre puissant et inoubliable.

Le chant des revenants de Jesmyn Ward, paru en février 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 21,00€

Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras

Machisme et sexisme sont omniprésents dans notre société. Cette bande dessinée reprend des saynètes du quotidien : en famille, dans la rue, au travail, etc., un ensemble de situations comiques où les femmes prennent le pouvoir et clouent le bec des hommes ! Un titre qui fait du bien et qui, je l’espère, fera avancer les choses dans le bon sens !

Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi !

Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras, paru en février 2019 aux éditions Marabout, 10,00€

La sélection est à présent terminée. Quels sont les titres que vous aimeriez découvrir ? Quels sont vos coups de cœur de mai ?


Les chroniques de janvier

Le mois de janvier me semble, année après année, interminable. Pour contrer le froid, la neige, le manque de soleil, rien de tel que de bons romans. Sans plus tarder, je vous présente les livres que j’ai lus !

La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint

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1965, dans la banlieue de New York, deux enfants disparaissent. La dernière personne à les avoir vus, c’est Ruth Malone, leur mère. Ruth Malone est une jeune femme peu conventionnelle à cette époque. Elle est séparée de son mari, elle occupe un poste de serveuse, est très coquette et a un succès fou auprès des hommes avec lesquels elle aime prendre du bon temps. Fatalement, la police et les médias la tiennent pour responsable. Ce roman noir se classe plutôt parmi les polars journalistiques. En effet, on suit Pete Wonicke, un jeune journaliste qui se passionne pour l’affaire et voit en Ruth Malone, une autre personne que celle dépeinte par les médias. Un récit captivant sur le poids des apparences, inspirée d’une histoire vraie, celle d’Alice Crimmins, accusée d’avoir tué ses enfants.

La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint, paru en octobre 2018, 432 pages, 8,40€

La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel

Voilà un très bel ouvrage paru chez France Loisirs dans une jolie couverture rigide et colorée. On y découvre Nathalie qui décide de reprendre une librairie à Uzès, sur la Place aux Herbes. Cette nouvelle profession va lui permettre de rencontrer des personnages hauts en couleur et émouvants. Chaque chapitre est une rencontre entre Nathalie et l’un de ses clients. Chacun de ces personnages est unique et à travers la littérature, un échange se crée avec notre libraire. Celle-ci a toujours des ouvrages personnellement ciblés à leur proposer et une véritable relation se crée entre eux. Ce titre est très touchant et nous met du baume au cœur. Et, en prime, j’ai noté quelques titres d’ouvrages dont Eric de Kermel fait référence !

La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel, paru chez France Loisirs, 224 pages, 11,90€ (prix club)

Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne

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Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et HorneElle s’appelait Sarah est une oeuvre contemporaine incontournable. J’ai été très touchée par l’adaptation cinématographique. Cette nouvelle adaptation en bande dessinée est à mes yeux une excellente idée. Cet ouvrage est très fidèle au texte d’origine. L’histoire de Sarah, en 1942 se mêle à celle de Julia, 60 ans plus tard. On y parle du Véld’hiv et du devoir de mémoire, à mes yeux extrêmement importants. Les illustrations sont recherchées et les couleurs sont très travaillées. Que ce soit le roman, le film ou la bande dessinée, Elle s’appelait Sarah est un récit à ne pas manquer !

Elle s’appelait Sarah (adaptation en band5e dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne, paru en novembre 2018 aux éditions Marabout, 208 pages, 19,90€

Lyon vu du ciel de Patrice Blot

Je n’ai jamais eu la chance de visiter Lyon alors, j’ai eu envie de me rattraper grâce à cette visite « vue du ciel ». Patrice Blot nous présente Lyon sous toutes ses coutures. On peut y voir des monuments historiques, les parcs et les quartiers de la métropole. J’ai aimé découvrir la ville de façon aérienne, les photographies sont vraiment superbes et accompagnées d’informations très intéressantes. Il ne me reste plus qu’à découvrir Lyon de mes propres yeux !

Lyon vu du ciel de Patrice Blot paru en mai 2018 chez HC Editions, 144 pages, 28,50€

Marlena de Julie Buntin

Les éditions La Belle Colère ont pour réputation de publier des récits d’exception et très « adultes » en mettant en scène des adolescents. Dans Marlena, nous découvrons Cat, une trentenaire en couple qui occupe un travail dans une bibliothèque mais qui, clairement, a ses démons. Elle a beaucoup de mal à sortir de l’alcoolisme et ne cesse de regarder en arrière. Un appel téléphonique va la replonger dans le passé. Nous suivons Cat, alors âgée de 15 ans lorsqu’elle emménage à Silver Lake. Elle y rencontre Marlena. Marlena est parfaite aux yeux de Cat. Elle est belle, désirable, entourée, tellement plus adulte que notre héroïne. Mais cette amitié naissance devient rapidement malsaine, sans que Cat s’en rende compte. Marlena est aussi hypnotique que toxique. Un roman sur l’adolescence, ce moment si particulier de la vie où on se sent seul et incompris et l’impact sur notre vie d’adulte. Un chef d’oeuvre à ne pas manquer !

Marlena de Julie Buntin, paru en octobre 2018 aux éditions La Belle Colère, 250 pages, 19,00€

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta

Ce nouveau roman de Tom Perrotta va certainement diviser son public. En effet, on y parle de sexe sans retenue mais l’auteur ne tombe jamais dans le graveleux. Il bouscule son lectorat, nous livre des scènes qui brisent certains tabous, en prenant du recul, sans jamais juger ses personnages. Et c’est clairement ce que j’ai apprécié. Les thématiques sont finalement beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît : la question du genre et de l’identité, le consentement, l’âge et la maturité, et bien d’autres encore. Moi qui craignais de ne pas accrocher, j’ai en réalité lu ce roman d’une seule traite. Tom Perrotta est un auteur très talentueux qui offre une critique de la société captivante.

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta, paru en janvier 2019 aux éditions Fleuve, 400 pages, 20,90€

Hello, Sunshine de Laura Dave

Sunshine est à la tête de la chaîne Youtube culinaire A Little Sunshine. Elle vit de ce succès et est adulée par des millions de fans. Le jour de ses 35 ans, Sunshine perd tout : quelqu’un sabote sa carrière, elle se retrouve sans travail, sans mari et même sans logement ! Hello, Sunshine est un titre très actuel sur l’emprise des réseaux sociaux, l’accès rapide à la popularité et encore plus rapide à l’impopularité. C’est un roman divertissant et agréable mettant en scène une héroïne en quête de rédemption.

Hello, Sunshine de Laura Dave, paru en janvier 2019 aux éditions Belfond, 368 pages, 20€

YOU saison 1, disponible sur Netflix

Et du côté des séries, j’ai adoré YOU, où nous rencontrons Joe, un libraire qui s’éprend d’une clientèle, Beck et qui va rapidement nourrir une obsession pour elle. Une série délicieusement malsaine qui fait réfléchir aux dangers des réseaux sociaux, en particulier aux informations que nous laissons publiquement. Même si j’ai très mal dormi après le dernier épisode, il me tarde de voir la saison 2 !

Plan Cœur saison 1, disponible sur Netflix

Pour changer de registre, j’ai aussi regardé Plan Cœur, une série française drôle et émouvante où deux amies, Charlotte et Émilie décident d’aider à son insu, Elsa, leur autre amie célibataire à reprendre confiance en elle. Mais ce coup fourré va vite prendre une grande ampleur et donner lieu à de drôles de quiproquos. Les personnages sont drôles et attachants, cette série a su me détendre et j’espère qu’il y aura une suite, Elsa me manque déjà !

Avez-vous passé un bon mois de janvier ? Quels sont les livres et séries que vous me recommanderiez ?


Les douze râteaux d’Hercule de Louison

Résumé

Une jeune femme pétillante et amoureuse est lâchement quittée le soir du réveillon du nouvel an, par son homme qui, au bout de cinq ans de relation, lui assène : « c’est quoi l’amour ?».

Commencer l’année en se faisant larguer dans une robe à paillettes, c’est rude. Boire un aquarium de vodka pour oublier est une bonne solution. Mais Philae, la déesse des cœurs brisés a une autre idée : lui proposer douze travaux, autant d’épreuves à surmonter, avec la certitude de trouver l’amour au bout du chemin.

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Ma vie avec un scientifique de India Desjardins et Bach

Résumé

Elle est émotive, il est pragmatique… Ensemble, ils forment un couple amoureux et complice. Leur souhait : fonder une petite famille…

Malgré tous leurs efforts, et bon nombre de désillusions, ils ne baisseront pas les bras !

À travers une succession de saynètes de la vie quotidienne, India et Bach vont nous faire partager avec beaucoup d’humour, d’autodérision et de légèreté les problèmes de fertilité d’un couple, un sujet délicat, trop souvent tabou !

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Famille nombreuse de Chadia Chaibi Loueslati

Résumé

Chadia Chaibi Loueslati signe ici son premier roman graphique.

Elle raconte l’histoire de sa famille et de ses parents, le Daron et Omi, qui ayant quitté la Tunisie, sont venus s’installer en France dans les années 1960.
C’est une saga familiale, la découverte d’un pays et de toutes ses bizarreries culturelles et administratives au travers de l’épopée d’une famille immigrée.
La ténacité et le courage, l’humour et la chaleur de cette famille nombreuse, le talent de l’auteure font de ce livre une œuvre originale et passionnante.

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Drink A LOL tome 2 : Electron Ivre de Thom J. Tailor et Ookah

9782501110174-001-xRésumé

Constamment suspendu à son verre de martini, un personnage cynique, désabusé et à la répartie cinglante, ne rate pas une occasion de tourner en ridicule ses interlocuteurs, lorsqu’il ne s’adonne pas, dans ses moments de solitude, à des réflexions sur l’absurdité du monde et de l’existence.
« Drink a lol » est né de l’envie de mettre en scène, sous forme de strips, de courts textes humoristiques. Le blog a été créé en juillet 2011, avec un rythme de publication quotidien. Les strips ont évolué graphiquement avec l’arrivée d’une dessinatrice en mars 2012.
 « Drink a lol » compte aujourd’hui plus de 500 strips. Un tumblr contenant des détournements et affiches sur le thème de « Drink a lol » existe également.
100% des illustrations composant cet album sont inédites et n’ont jamais été publiées sur le blog.

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Simon’s cat : Dodo, bobo, véto ! de Simon Tofield

9782265114449Résumé

Cela devait bien finir par lui tomber dessus : Simon’s cat, à force de bêtises et d’excès, est obligé d’aller faire un tour chez le vétérinaire… Mais du docteur ou de l’animal, on ne sait qui doit redouter le plus cette visite ! Car Simon’s cat ne serait pas Simon’s cat, s’il n’arrivait pas à transformer chaque expérience en aventure désopilante et inoubliable. Le chat le plus connu du monde va vous faire rire aux larmes, peu importe les petits bobos !
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