Catégorie : Littérature étrangère

Les chroniques de janvier

Bonjour à tous,
Je commence l’année par mes découvertes de janvier, de belles histoires, une petite déception et un gros coup de cœur, c’est parti :

Du haut d’un brin d’herbe, on voit bien la Terre d’Antoine Paje

Arthur est chimiste, il vit confortablement dans un bel appartement parisien. Depuis quelques années, il partage la vie de Sophie. On peut dire de lui qu’il a réussi sa vie. Mais quand Sophie le quitte, ne lui laissant rien sauf Baby, sa chatte siamoise et que de surcroît, il perd son travail auquel il consacrait toute son énergie, Arthur tombe de haut. Nous allons assister aux différentes étapes du deuil de sa vie d’avant, celle qu’il croyait acquise et surtout parfaite et son cheminement vers un quotidien différent, loin de Paris. J’ai beaucoup aimé le thème principal, la reconstruction d’Arthur qui se tourne vers une vie plus naturelle, à la campagne et se recentre sur lui-même. L’écriture d’Antoine Paje est belle, j’ai adoré son roman et l’ai trouvé très inspirant. Une jolie histoire sur les plaisirs simples de la vie.

Du haut d’un brin d’herbe, on voit bien la Terre d’Antoine Paje, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 216 pages, 6,95€

La prisonnière du temps de Kate Morton

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de roman de Kate Morton et le moins que l’on puisse dire est que cela m’avait manqué. La prisonnière du temps est un vrai pavé de 720 pages qui pourrait décourager ses lecteurs. Et pourtant, une fois commencé, on ne voit pas le temps passer ! Nous suivons Elodie, une archiviste londonienne qui découvre une sacoche non-répertoriée dans la base de données. Elle renferme un carnet de croquis d’un peintre du XIXème siècle ainsi que le portrait d’une belle jeune femme, inconnue. Pour diverses raisons, Elodie souhaite découvrir à qui ils ont appartenu et surtout, leur histoire. En parallèle, nous suivons l’inconnue du portrait, dans les années 1860 et retraçons ainsi son histoire, et surtout, celle de Birchwood Manor qui a abrité bien des secrets. Kate Morton est une conteuse-née, elle nous embarque pour de nombreuses heures de lectures à travers les époques. Nous suivons de très nombreux personnages, sans jamais nous emmêler les pinceaux. J’admire sa capacité à nous captiver et à nous livrer des histoires inoubliables. J’ai adoré l’éventail de personnages, des principaux aux secondaires auxquels on s’attache aisément. La Prisonnière du temps est un roman touchant qui confirme une fois de plus le talent de Kate Morton.

La prisonnière du temps de Kate Morton, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 720 pages, 9,50€

Ta main sur ma bouche de Déborah Saïag et Mika Tard

Édouard et Ali sont en couple depuis quelques temps. Lui, travaille dans la publicité. Si son métier ne lui procure aucun plaisir, il lui rapporte néanmoins beaucoup d’argent. Ali, bien plus jeune qu’Édouard, est danseuse et rêve de devenir chanteuse. Pour y parvenir, Ali part un week-end chez Niels et Chloé, un couple d’amis des protagonistes qui est dans le show-biz pendant qu’Édouard travaille sur un projet de dernière minute. Pendant ce fameux week-end, tout dérape lorsque l’ex d’Édouard publie sur les réseaux un #metoo où elle dénonce et accuse Niels de viol. Ta main sur ma bouche est un roman écrit à quatre mains : Déborah Saïag pour Ali et Mika Tard pour Édouard. J’avais très envie de lire cette histoire pour son sujet que je trouve extrêmement important. J’ai trouvé les réactions des différents personnages assez réalistes : les difficultés à croire les faits, à imaginer son ami si gentil en agresseur sexuel, le doute, le malaise mais aussi d’autres qui soutiennent la victime sans hésiter et se battent à ses côtés. En revanche, il y a des aspects du roman qui m’ont déplu : je n’ai pas su m’attacher, ni à Édouard, ni à Ali. Je n’ai pas réussi à vraiment entrer dans l’histoire, je suis restée en surface. Aussi, j’attendais beaucoup de la fin et elle m’a laissée totalement de marbre… Pour conclure, une thématique intéressante, une couverture que je trouve très réussie mais des personnages qui n’ont pas su me convaincre, une histoire dans laquelle je ne suis pas réellement rentrée et une fin plutôt décevante. Je suis passée à côté, dommage !

Ta main sur ma bouche de Déborah Saïag et Mika Tard, paru en janvier 2021 aux éditions Nil, 320 pages, 20€

Rivage de la colère de Caroline Laurent

Comme beaucoup, je pense, je n’avais jamais entendu parler des Chagos. Il s’agit d’un Archipel rattaché à l’île Maurice et dont l’Histoire est révoltante. Comme de nombreuses îles, l’Archipel était colonisé par les Britanniques jusqu’en 1968 avant que ces derniers n’acceptent l’indépendance de Maurice. Seulement, un accord secret a été passé avec les Etats-Unis, les Chagos, dont Diego Garcia leur a été loué par les anglais afin d’y établir une base militaire. Les Chagossiens ont été délogés de leur île, n’ont eu qu’une heure pour rassembler leurs maigres effets personnels et emmenés de force à Maurice où ils n’auront ni toit sur la tête, ni argent, ni travail, ni nourriture. A travers une histoire de fiction, Caroline Laurent nous parle d’un fait historique tristement réel et méconnu du grand public. Elle met en scène Marie-Pierre Ladouceur, une Chagossienne et Gabriel, un Mauricien qui collabore avec l’administrateur de l’île. Le récit est captivant, je me suis énormément attachée aux protagonistes. J’ai été choquée aussi, et révoltée, qu’on ait privé ces habitants de leur île, de leurs attaches, qu’on les ait parqués comme des animaux dans les cales des bateaux et les laisser miséreux à Maurice il y a seulement cinquante ans ! Je remercie Caroline Laurent de faire lumière sur cette injustice mais aussi pour cette histoire qui a su m’ébranler. Un roman à ne pas louper !

Rivage de la colère de Caroline Laurent, paru en janvier 2021 aux éditions Pocket, 432 pages, 7,95€

Et vous, quelles sont vos découvertes de janvier ?

Les chroniques de décembre

Bonjour à tous,
L’année 2020 est derrière nous et j’espère que cette nouvelle année nous réserve de belles surprises ! Je clôture mon mois de décembre avec de jolis romans dévorés au coin du feu. Voici ma sélection :

Là où se trouve le cœur (tome 4 de la série du Détective Kouplan) de Sara Lövestam

Le détective Kouplan revient pour une quatrième et ultime enquête suédoise. S’il a désormais des papiers et n’est plus obligé de vivre caché, Kouplan espère retrouver sa famille dont il n’a plus de nouvelles depuis qu’il a quitté l’Iran où il était en danger. Ses recherches vont le conduire à une dernière enquête, celle d’un sans-papier assassiné dont les amis d’infortune cherchent à faire éclater la vérité. Mais comment élucider un crime d’une personne qui n’existe pas sur le sol suédois ? Là où se trouve le cœur est un opus plus centré sur Kouplan, plus personnel, celui où on va obtenir de nombreuses réponses aux questions des tomes précédents. Si cela rend le rythme plus lent, j’ai adoré la plus de Sara Lövestam, son regard sur la société et son personnage principal qu’on a bien du mal à quitter. Pour conclure, j’ai été conquise par cette saga originale et les thèmes abordés. Si elle vous intéresse, je vous recommande de lire les tomes dans l’ordre.

Là où se trouve le cœur (tome 4 de la série du Détective Kouplan) de Sara Lövestam, paru en juillet 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 18,90€

La Morsure de la goyave de Maria Eugenia Mayobre

La Morsure de la goyave est l’histoire d’une malédiction familiale contemporaine. Cette histoire, c’est Primitiva, ou plutôt son alter ego Mulatona qui nous la raconte. Elle aussi, commence à perdre la raison, comme toutes les femmes de sa famille. La raison de cette folie est un homme, qu’elle surnomment « Le Poète », qui leur fait perdre la tête à tour de rôle. J’ai apprécié ce roman atypique qui se déroule en Amérique Latine et qui nous fait penser à un conte sans en être réellement un. Si je suis un peu restée sur ma faim, j’ai passé un bon moment et j’ai aimé sortir des sentiers battus.

La Morsure de la goyave de Maria Eugenia Mayobre, paru en juin 2020 aux éditions Nil, 256 pages, 20,00€

Malgré nous… de Claire Norton

Lors d’une colonie de vacances, trois adolescents de treize ans : Julien, Maxime et Théo survivent miraculeusement à un incendie. Ils se promettent d’être toujours là l’un pour l’autre. 20 ans plus tard, Théo est marié et père d’une petite fille. Sa femme prend un vol Rio-Paris en revenant d’un déplacement professionnel, l’avion s’écrase dans l’Atlantique. Maxime et Julien vont tout faire pour aider Théo à surmonter l’épreuve, mais à quel prix ? Malgré nous… est un roman très addictif qui surfe avec le thriller. Comme Théo, on a très envie de connaître la vérité même si on la redoute un peu. Un titre divertissant que j’ai lu en à peine une journée !

Malgré nousde Claire Norton, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 384 pages, 7,60€

Son espionne royale et le collier de la reine (Tome 5) de Rhys Bowen

C’est l’hiver en Angleterre et Lady Georgiana va avoir la chance de prendre le Train Bleu direction la Méditerranée ! La Reine d’Angleterre lui offre ce charmant voyage en échange d’un petit service, Georgie va à nouveau enquêter ! Ce tome est de loin celui que j’ai préféré. J’ai adoré ce séjour à Nice, les paysages à couper le souffle, la chaleur, les parties au Casino et les excursions en mer, on s’y croirait presque ! On y fait également la rencontre de Coco Chanel, ce que j’ai trouvé très chouette. Bien sûr, on retrouve des personnages qu’on adore : Belinda, la meilleure amie de Georgie, son adorable grand-père, le séducteur Darcy et la détestable belle-sœur qui en fait voir de toutes les couleurs à Georgie (ce qu’on aime, c’est quand notre héroïne lui rabat le caquet !). Je n’ai pas vu le temps passer, tous les ingrédients étaient réunis pour passer un excellent moment. Vivement la suite !

Son espionne royale et le collier de la reine (Tome 5) de Rhys Bowen, paru en juillet 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 14,90€

Quelques battements de cœur de Emily Elgar

Meg Nichols vit seule avec sa fille adolescente, Grace, qui est handicapée et gravement malade. Meg est une mère très dévouée qui consacre chaque minute à Grace. Lorsque Meg est retrouvée morte et que Grace a disparu, c’est l’incompréhension totale, qui aurait pu leur faire du mal ? Si la police est sur l’affaire, il faut avouer qu’elle n’est pas très efficace. Cara, la voisine et amie de Grace s’allie à Jon, un journaliste, pour mener l’enquête. Quelques battements de cœur est une œuvre fictionnelle basée sur un fait divers bel et bien réel. Il s’agit d’un thriller haletant et difficile à reposer. On s’attache énormément à Cara qui est prête à tout pour sauver son amie et à faire éclater la vérité. Elle est très humaine et j’ai été touchée par sa culpabilité, celle de ne pas avoir été assez présente et à l’écoute de Grace, notamment à cause du handicap, parfois difficile à appréhender. Pour conclure, un roman aussi sombre qu’addictif !

Quelques battements de cœur de Emily Elgar, paru en novembre 2020 aux éditions Belfond, 384 pages, 21€

Goûts d’Antilles, recettes et rencontres de Jérôme Bertin et Aline Princet

Les Antilles sont des îles que j’affectionne et si la crise ne nous a pas encore permis d’y retourner, c’est avec un immense plaisir que j’ai pu voyager à travers Goûts d’Antilles. Tout d’abord, il s’agit d’un grand livre relié aux couleurs vives et ensoleillées. On y trouve des recettes emblématiques, classées par genres : les bases comme la sauce chien, des entrées (Féroce d’avocat, Acras de morue,…), les plats incontournables (Colombo de poulet, Bokits,…), les desserts gourmands (Blanc manger coco, Tourment d’amour à la goyave,…) sans oublier les boissons avec le Ti-punch ! Goûts d’Antilles est bien plus qu’un simple livre de recettes. Il comporte de nombreux portraits et interviews d’Antillais (chanteurs, acteurs, écrivains,…) qui nous parlent de leur rapport à la cuisine antillaise avec beaucoup d’amour et d’émotion. Enfin, vous trouverez des clichés paradisiaques et fidèles à ces îles merveilleuses. Un ouvrage sublime qui a su me transporter Outre-Atlantique.

Goûts d’Antilles, recettes et rencontres de Jérôme Bertin et Aline Princet, paru en novembre 2020 aux éditions Mango, 208 pages, 29,95€

Le club des chatons de Sue Mogredien

Les éditions Nathan proposent une toute nouvelle série à destination des enfants de 7 ans et plus : Le club des chatons. Elle est composée de six titres courts et illustrés. L’histoire commence par le déménagement de Chloé, 8 ans, qui quitte Londres pour la campagne. Si cette idée ne l’enchante guère, ses parents lui ont réservé une surprise qui devrait la réjouir : Chloé va pouvoir adopter l’un des six chatons de la portée de la chatte de sa tante Sarah. Et cette adoption va engendrer une autre surprise : cinq filles du village vont elles aussi en adopter un. Et si c’était l’occasion de se faire des amies et de monter un club ? Cette série est adorable, les histoires sont simples à lire et on apprécie les jolies illustrations au crayon de bois. Une série très abordable qui permettra aux plus jeunes de s’initier à la lecture.

Le club des chatons de Sue Mogredien (6 tomes), parus en juin 2020 (réédition) aux éditions Nathan, 96 pages, 4,95€ (par titre)

Explique moi… La culture et la diversité de Marie Murray et Hanane Kai

Nous sommes tous différents, de par notre famille, nos habitudes alimentaires et culturelles, notre religion, l’endroit dans lequel nous vivons, etc.. Tout ceci fait que chaque individu est unique. Cet album permet d’expliquer aux enfants pourquoi nous sommes différents et en quoi cela constitue une richesse. On y parle aussi de ce qui peut faire « peur » dans la différence et pourquoi il faut se montrer bienveillant avec les autres. J’ai trouvé ce titre formidable car il apprend à l’enfant, dès 6 ans, les notions de culture, de diversité et de tolérance. Les illustrations aident à comprendre la thématique abordée. A la fin de l’album, on retrouve un lexique des mots difficiles et une liste de livres et sites Internet pour approfondir le sujet. Une collection idéale pour inculquer des valeurs importantes aux enfants.

Explique moi… La culture et la diversité de Marie Murray et Hanane Kai, paru en septembre 2020 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,90€

Mon premier Escape Game : Piégés dans la forêt d’Arnaud Alméras

Les éditions Nathan proposent une toute nouvelle série, Mon Premier Escape Game pour les enfants, à partir de 5/6 ans (niveau CP). Le CP est l’année scolaire où l’enfant apprend à lire. Afin de l’aider dans son apprentissage et pour lui donner la lecture, cette série est vraiment idéale. Le principe est de lire l’histoire avec un parent (l’enfant peut lire le texte dans les bulles et le parent, le reste de l’histoire. A chaque page, il y a une énigme que l’enfant peut résoudre avec ou sans l’aide de ses parents. Cela peut être un mot à reconstituer à partir de lettres, un texte à lire à l’envers grâce à un miroir, un rébus, etc.. Résoudre une énigme conduira l’enfant à une autre page, et ainsi de suite. Bien entendu, il y a les solutions à la fin si l’énigme est trop difficile. Pour conclure, il s’agit d’un petit ouvrage ludique qui permettra de partager un bon moment en famille.

Mon premier Escape Game : Piégés dans la forêt d’Arnaud Alméras, paru en octobre 2020 aux éditions Nathan, 48 pages, 7,20€

Quels sont les titres qui vous tentent dans cette sélection ? Quels ont été vos coups de cœur en 2020 ?

Les chroniques de septembre

Le mois de septembre s’est achevé, les jours raccourcissent à une vitesse grand V et un constat s’impose, je lis un peu moins. Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir avec les romans choisis !

Arrêt d’urgence de Belinda Bauer

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Je connais Belinda Bauer depuis son premier roman Sous les bruyères qui m’avait fait forte impression à l’époque. Après quelques années sans parution, nous la retrouvons avec Arrêt d’urgence. Eté 1998, Jack et ses deux soeurs patientent dans la voiture familiale, en panne, sur une bande d’arrêt d’urgence. Leur mère, enceinte, est partie à la recherche d’un téléphone. Ils ne la reverront jamais… Trois ans plus tard, Catherine, une jeune femme enceinte est menacée. Le schéma se répéterait-il ? Arrêt d’urgence est un roman policier qui prend son temps, vous n’y trouverez pas de grands rebondissements. Pourtant, ce roman est efficace. On aime le côté journalistique, les policiers pas toujours très finauds, Jack qui se démène pour survivre et élucider le meurtre de sa mère. Malgré quelques points peu crédibles, j’ai beaucoup aimé ce policier et son ambiance singulière.

Arrêt d’urgence de Belinda Bauer, paru en juin 2020 aux éditions Belfond, 400 pages, 20,90€

Quand les astres s’emmêlent de Minnie Darke

Justine est une jeune journaliste en herbe à la vie bien rangée. Ce qui lui manque, c’est de trouver l’Amour. Lorsqu’elle tombe nez à nez avec Nick, son ami d’enfance perdu de vue pour qui elle a toujours eu le béguin, elle y voit un signe du destin. Mais pour Nick, cela semble moins évident. Alors pourquoi ne pas bousculer le destin ? En intervenant quelque peu sur l’horoscope du journal que Nick lit scrupuleusement, cela pourrait peut-être le faire changer d’avis… Quand les astres s’emmêlent est un roman léger et divertissant. On s’attache aux deux personnages et on s’amuse des situations absurdes qui découlent de l’intervention de Justine dans l’horoscope. J’ai aussi apprécié le fait de suivre des personnages secondaires, du signe Verseau comme Nick et pour qui, l’horoscope va modifier leur quotidien. Une histoire amusante et romantique !

Quand les astres s’emmêlent de Minnie Darke, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 496 pages, 8,40€

Josh + Hazel ou comment ne pas tomber amoureux de Christina Lauren

Hazel est une jeune femme exubérante et plutôt farfelue. Elle aime les fêtes alcoolisées et il n’est pas rare qu’elle finisse dénudée à une soirée. Elle profite des plaisirs de la vie sans se poser de questions. Josh, lui, est tout son contraire, il est posé et mène une petite vie bien rangée. Nos deux protagonistes se sont rencontrés à l’université mais la sulfureuse Hazel avait plutôt fait fuir Josh à l’époque. Devenus adultes, ils se retrouvent et une amitié naît. Josh + Hazel est un roman léger et difficile à reposer. On y trouve des scènes franchement hilarantes et il est très difficile de ne pas craquer pour l’adorable Josh ! Hazel m’a elle aussi beaucoup plu, j’ai apprécié le fait de suivre une héroïne qui sorte des sentiers battus et qui vive sa vie comme elle l’entend. J’ai passé un très bon moment !

Josh + Hazel ou comment ne pas tomber amoureux de Christina Lauren, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 382 pages, 7,60€

Son espionne royale et la fiancée tome 4 de Transylvanie de Rhys Bowen

Quel bonheur de retrouver notre chère Georgiana pour une nouvelle aventure ! Dans cet opus, la Reine lui demande de représenter la famille royale à un mariage qui aura lieu… en Transylvanie ! Georgiana quitte donc Rannoch House pour un paysage aussi féérique qu’inquiétant : le château de Bran enneigé. Évidemment, parmi les invités, nous retrouvons de nombreuses têtes couronnées rencontrées dans les précédents tomes. J’ai adoré l’ambiance lugubre, les courants d’air, les bruits inquiétants et surtout, les histoires de vampires ! L’intrigue est encore une fois bien menée, il est très difficile de deviner qui est le méchant de l’histoire. Plus j’avance dans la série et plus je l’aime. N’hésitez plus !

Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie tome 4 de Transylvanie de Rhys Bowen, paru en juillet 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 14,90€

L’ange et le violoncelle de Claire Renaud

Joseph est un quinquagénaire taiseux au quotidien morose. La vie n’a pas épargné cet homme solitaire qui travaille à la Gare de l’Est, au service des objets perdus. Un soir, dans un train, ce n’est pas un objet qu’il trouve mais un bébé dans un couffin. Joseph ne sait pas quoi faire, alors il ramène l’enfant chez lui, c’est le début d’une formidable histoire. L’ange et le violoncelle est un roman court mais gorgé d’émotions. Il est difficile de ne pas être insensible à Joseph et aux personnes qui l’entourent. Un roman sous forme de conte qui parle de la vie, de ses hasards, de ses cadeaux qu’elle nous fait parfois. Une histoire bouleversante que je vous recommande fortement !

L’ange et le violoncelle de Claire Renaud, paru en mai 2020 aux éditions Fleuve, 192 pages, 16,90€

Je vous souhaite un bel automne et de bonnes lectures !

Les chroniques de juillet

Bonjour à tous,
Que vous soyez en vacances ou non, quoi de mieux que des lectures divertissantes et estivales ? J’ai découvert d’excellents titres ce mois-ci, les voici :

Les roches rouges d’Olivier Adam

Leila et Antoine sont de jeunes qui n’ont pas été épargnés par la vie. L’histoire de Leila n’est malheureusement que trop répandue : adolescente, elle a rencontré un homme plus âgé, est tombée amoureuse puis, enceinte. Désormais, elle est sous son emprise. Son quotidien n’est que peur et violence. Antoine, lui, a grandi dans un bon foyer mais un événement tragique l’a plongé dans l’errance et la drogue. Tous deux se rencontrent au Pôle Emploi et rêvent d’une vie différente. Les roches rouges est un roman court qui se lit presque d’une seule traite. Ce roman est très réaliste, on plonge dans le quotidien de deux jeunes paumés et abîmés par la vie et par une multitude de mauvais choix qui rendent leur avenir incertain. J’ai aimé le style d’écriture percutant d’Olivier Adam. Les thématiques abordées sont difficiles et ne laisseront personne indemne. Un véritable uppercut !

Les roches rouges d’Olivier Adam, paru en juin 2020 aux éditions Robert Laffont, 240 pages, 17,90€

Suzanne de Frédéric Pommier

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Suzanne est une nonagénaire qui vit en EHPAD. Si elle devient de plus en plus dépendante, Suzanne se rend bien compte que rien ne va : le personnel n’a pas le temps de s’occuper de tous les pensionnaires, il est en sous-effectif, la nourriture est insipide, la toilette est bâclée et les douches trop rares, certaines scènes sont de pures maltraitances et négligences. Frédéric Pommier nous raconte l’histoire de sa grand-mère, sa naissance, son enfance, ses premières amours, son mariage, ses rêves et ses désillusions. Suzanne est le portrait d’une femme forte, qui s’est toujours battue et qui n’a qu’une devise : SQM (Sourire Quand Même). A travers sa grand-mère, il ne voit pas qu’une simple dame âgée mais toutes les personnes qu’elle a été, tous les rôles endossés durant sa longue vie. Un portrait tendre, émouvant et souvent drôle qui nous rappelle qu’il est urgent de profiter de sa vie, des moments simples avant que nous n’en soyons plus capables.

Suzanne de Frédéric Pommier, paru en janvier 2020 aux éditions Pocket, 216 pages, 6,95€

La toute première fois de Cameron Lund

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Keely est une adolescente qui fête ses dix-huit ans avec un constat amer : elle est toujours vierge quand tout le monde autour d’elle « l’a déjà fait ». L’année scolaire se termine et il est impensable pour elle de partir à l’université sans aucune expérience en la matière. Keely va alors faire la rencontre de Dean, un jeune homme plus âgé et irrésistible. L’occasion pour elle de perdre sa virginité. Mais est-ce vraiment bien ce qu’elle veut ? La toute première fois est un roman qui se lit rapidement. Les personnages, surtout Keely et Andrew son meilleur ami, toujours là pour elle, sont très attachants. La thématique de la première fois est bien traitée et on y aborde des choses très importantes comme le désir et surtout, le consentement. Cameron Lund a réussi le pari d’écrire un roman sur un sujet important de l’adolescence qui sonne vrai et dont les lecteurs vont pouvoir s’identifier facilement aux personnages.

La toute première fois de Cameron Lund, paru en juin 2020 aux éditions Michel Lafon, 406 pages, 16,95€

Le sourire des fées de Laure Manel

Le sourire des fées est la suite de La mélancolie du kangourou. Je n’ai pas encore lu ce premier opus mais je vous rassure, vous pouvez tout à fait lire ce roman indépendamment du précédent. Nous faisons la rencontre d’une famille recomposée adorable : Antoine, le père, Lou sa fille de 8 ans et Rose qui s’est occupée de Lou dès son plus jeune âge, à la suite de la mort de sa mère, lors de l’accouchement. Antoine et Rose vivent une très belle histoire d’amour et tout se passe à merveille avec Lou, une fillette terriblement attachante. Le sourire des fées parle de l’Amour, de la famille, du pardon, mais aussi la fatalité. Que faire lorsque quelque chose de terrible s’abat sur nous ? Laure Manel nous offre un récit émouvant et plein de tendresse, d’amour et d’espoir. Avec ce roman, vous allez rire, pleurer et vous émerveiller.

Le sourire des fées de Laure Manel, paru en juin 2020 aux éditions Michel Lafon, 348 pages, 18,95€

Liberté, égalité, maternité d’Émilie Daudin

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Émilie Daudin est cheffe d’entreprise, blogueuse et aussi maman. Une vie bien remplie où il est parfois difficile de tout conjuguer. Elle nous parle de son parcours, de ses choix personnels et professionnels. A travers différents chapitres thématiques (la grossesse, la fausse couche, l’allaitement, le post-partum etc.), elle raconte son vécu, donne de précieux conseils et nous retranscrit aussi l’avis de ses lectrices sur certains sujets. J’ai apprécié sa vision des choses, son recul sur certaines situations et son mot d’ordre : déculpabiliser ! A l’heure des réseaux sociaux, l’image de la femme (et mère) parfaite est omniprésente, elle est pourtant bien loin de la réalité. Un ouvrage intéressant pour trouver son équilibre.

Liberté, égalité, maternité d’Émilie Daudin, paru en mai 2020 aux éditions Leduc, 192 pages, 19,00€

Je suis une Viking d’Andrew David Macdonald

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Zelda est une Canadienne de 21 ans pas comme les autres. Elle souffre d’un handicap mental car sa mère buvait de l’alcool durant sa grossesse. Aujourd’hui orpheline, elle vit avec son grand-frère Gert qui fait tout pour améliorer son quotidien, quitte à prendre des risques. Zelda est une véritable héroïne, elle a la joie de vivre, une passion incroyable pour les Vikings et a très envie d’écrire sa propre légende. Elle ne se met aucune barrière et compte bien prouver aux autres qu’elle peut devenir autonome et réussir une multitude de choses. Je suis une Viking est un roman fort, qui met en scène une héroïne inattendue qui nous emmène dans une magnifique aventure. Pas ou peu de larmes dans ce titre mais beaucoup d’humour et de réalisme. On y parle de sujets tabous qui ne devraient pas l’être comme les relations amoureuses et sexuelles entre personnes atteintes de handicap. Un roman formidable et difficile à reposer. J’espère un jour retrouver Zelda dans d’autres aventures.

Je suis une Viking d’Andrew David Macdonald, paru en mars 2020 aux éditions Robert Laffont, 448 pages, 21,00€

Je vous souhaite un bel été et de bonnes lectures ! N’hésitez pas à me recommander vos romans coups de cœur des vacances !

Les chroniques de juin

Nous voici à l’été et si le beau temps n’est pas très présent, la littérature permet heureusement de s’évader et nous donne un bon goût de vacances. Je vous laisse découvrir mes lectures du mois :

Lettres de Washington Square de Anne Icart

L’histoire se déroule dans les années 1980, Zélie, étudiante, se rend au chevet de Tine, sa grand-tante qu’elle considère comme sa grand-mère. Le lien entre les deux femmes est très fort. Et pour cause, la sœur jumelle de Tine, est morte en couches et c’est donc Tine qui a élevé l’enfant, Michel et plus tard, Zélie, la fille de Michel. Peu après le décès de Tine, Zélie met de l’ordre dans sa maison et découvre des centaines de lettres cachetées qui proviennent de son grand-père paternel, celui qui est parti aux États-Unis et que Michel n’a jamais connu. Voici un émouvant roman épistolaire qui met en scène des personnages hauts en couleur. J’ai adoré suivre Zélie en quête de vérité et Baptiste, ce père qui n’a jamais cessé d’écrire à son fils. Un hommage à tous ceux qui ont migré vers l’Amérique dans l’espoir d’une vie meilleure.

Lettres de Washington Square de Anne Icart, paru en février 2020 aux éditions Robert Laffont, 312 pages, 19,00€

Cette fois peut-être de Kasie West

Sophie est une adolescente qui rêve d’intégrer une école de stylisme à New York. Afin de réaliser ce rêve, elle travaille les week-end chez une fleuriste spécialisée dans l’événementiel. Lors de l’une des festivités de la ville, elle rencontre Andrew, récemment arrivé dans la région. Et immédiatement, elle le déteste. Mais Andrew n’a pas dit son dernier mot ! Ce roman s’écoule sur une année et se divise en chapitres, chacun mettant en scène un événement. J’ai eu un peu de mal à m’attacher à Sophie, je l’ai trouvée souvent trop dure envers les autres dont sa mère. J’aurais également souhaité trouver un peu plus de romance dans ce titre. Si j’ai énoncé quelques points négatifs, j’ai passé un très bon moment de lecture, à la fois divertissante et rafraîchissante !

Cette fois peut-être de Kasie West, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 333 pages, 17,00€

Son espionne royale et la partie de chasse (tome 3) de Rhys Bowen

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Dans ce nouvel opus des aventures de Georgiana, nous suivons notre héroïne en Écosse pour des vacances explosives. Et pour cause, la famille Royale est menacée. Par qui et pour quelle raison ? Georgie va mener l’enquête ! J’ai aimé découvrir l’Ecosse et le fameux château de Rannoch. J’ai adoré beaucoup de choses : les personnages en premier lieu : celui de Georgie, drôle et perspicace, le séduisant et énigmatique Darcy, le grand-père de Georgie toujours aussi attachant et attentionné. Les scènes sont souvent humoristiques, notamment l’association de Georgie et sa désagréable belle-soeur qui préparent un plan pour que les invités américains quittent rapidement le château de Rannoch ! Plus j’avance dans la série et plus j’adhère. Laissez-vous tenter !

Son espionne royale et la partie de chasse (tome 3) de Rhys Bowen, paru en janvier 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 14,90€

Holiday de T. M. Logan

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Que se passe-t-il quand quatre amies de longue date se retrouvent dans une luxueuse villa française pour passer une semaine et célébrer leur quarante ans avec leurs familles ? Indice : les vacances de rêve vont virer au cauchemar ! Nous suivons Kate, l’une des quatre femmes qui, le premier jour, découvre que son mari entretien une liaison avec l’une de ses trois amies, mais laquelle ? Il faut dire que chacun semble avoir des petits secrets. Entre mensonges, cachotteries et paranoïa, on ne risque pas de s’ennuyer ! Impossible pour moi de découvrir la fin, l’intrigue est très bien ficelée et on soupçonne, tour à tour, tous les personnages. Holiday est le thriller addictif de l’été !

Holiday de T. M. Logan, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 459 pages, 19,95€

Ma chérie de Laurence Peyrin

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Je suis amoureuse des histoires de Laurence Peyrin, qui mettent en avant des femmes incroyables à des époques différentes. Ma chérie est l’histoire de Gloria, qui a quitté sa ville natale et sa famille modeste pour une vie dorée à Miami. Dix ans plus tard, Gloria vient de souffler sa trentième bougie lorsqu’elle perd tout ce qu’elle a et est contrainte de retourner vivre chez ses parents. Nous sommes en plein cœur des années 1960. Dans le bus du retour, Gloria rencontre Marcus, un afro-américain qui lui demande l’autorisation de s’assoir à côté d’elle. Ma chérie est un très beau roman sur la ségrégation, la différence, l’amour, l’amitié, les apparences mais aussi sur la famille ou sur l’après-guerre. La plume de Laurence Peyrin est sublime, elle nous emmène avec elle pour un beau voyage.

Ma chérie de Laurence Peyrin, paru en mai 2020 aux éditions Pocket, 288 pages, 6,95€

Et du côté de la littérature jeunesse :

Bébé Loup : Les objets de la maison

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Finis les albums encombrants, découvrez les imagiers de la série Bébé Loup dans un petit format léger à emmener partout ! En effet, l’album est relié à une attache en tissu épais que l’on peut accrocher à la poussette grâce à un scratch. Un système pratique qui permettra d’occuper les bébés, dès l’âge de 6 mois en balade. Vous apprécierez également les jolies couleurs vives et l’adorable Bébé Loup !

Bébé Loup : les objets de la maison de Emiri Hayashi, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 10 pages, 6,95€

Ma magie à moi

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Dans cet album, on rencontre un petit garçon magicien. Sa magie, c’est le soleil qui se lève, la vache qui produit du lait, le chat qui ronronne sur le tapis. Dans ce titre, nous visualisons le monde à travers les yeux d’un tout-petit et nous ressentons ses émotions. Les illustrations sont belles et douces. Une histoire pleine de poésie !

Ma magie à moi de Gaia Guasti et Simona Mulazzani, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,95€

Papa attend bébé

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Papa attend bébé est, comme son nom l’indique, un titre sur la grossesse à travers les yeux d’un futur papa. Si son ventre à lui reste évidemment plat et sans aucun bruit, il vit aussi la grossesse à sa façon. Notre narrateur fait du sport pour rester en forme, imagine tout un tas d’histoires à raconter à son enfant, essaye d’imaginer les traits de son enfant et prépare son arrivée. Il est à la fois angoissé et impatient à la perspective de ce grand chamboulement. Les illustrations sont belles, parfois abstraites et surtout, colorées. Un très bel album sur un événement qui change la vie !

Papa attend bébé de Frédérique Loew et Barroux, paru en avril 2020 aux éditions Mango, 64 pages, 14,50€

Les chroniques de mars 2020

Cette année, le printemps rime avec confinement. Mais pas question de se laisser abattre ! C’est l’occasion idéale pour lire davantage, ressortir les jeux de société, faire son ménage de printemps, se mettre à jour dans les séries et bien d’autres choses encore ! Étant toujours en activité professionnelle, je ne lis pas plus mais je lis différemment. Je prends le temps, je sors des titres qui prenaient la poussière dans ma bibliothèque, je les savoure. Voici une petite sélection de titres récents et anciens :

Valentine ou la belle saison de Anne-Laure Bondoux

Valentine est à l’aube de la cinquantaine. Elle a pour job précaire, la rédaction d’un manuel sur la sexualité adressé aux adolescents qu’elle remet sans cesse à plus tard. Notre héroïne est à un tournant de sa vie insoupçonné. Elle décide de quitter Paris pour retrouver sa Corrèze natale. L’occasion pour elle de prendre du recul sur sa vie et de renouer avec sa famille. Un roman qui se lit facilement avec des personnages attachants et auxquels on s’identifie facilement, de l’humour, du mystère, un peu de paranormal aussi. On ne sait jamais où va nous emmener Anne-Laure Bondoux alors, on se laisse porter. Un très joli titre qui nous pousse à réfléchir sur ce qui est vraiment important.

Valentine ou la belle saison de Anne-Laure Bondoux, paru en octobre 2019 aux éditions Pocket, 464 pages, 7,95€

Les Détectives du Yorkshire tome 4 : Rendez-vous avec le poison de Julia Chapman

Rien ne va plus à Bruncliffe : Samson s’est fait arrêter pour meurtre, tout le village le déteste et surtout, il y a des empoisonnements d’animaux de compagnie en série. Ce tome est peut-être celui que j’ai le moins apprécié : je l’ai trouvé très long à démarrer et l’enquête principale est moins passionnante, peut-être parce qu’elle vise les animaux et qu’elle est trop laissée en second plan. Malgré ces points négatifs, j’ai aimé retrouver mes personnages favoris et l’ambiance si particulière de Bruncliffe !

Les Détectives du Yorkshire tome 4 : Rendez-vous avec le poison de Julia Chapman paru en avril 2019 aux éditions Robert Laffont, 408 pages, 14,90€

Comme des frères de Claudine Desmarteau

Raphaël est un jeune homme déprimé. Adolescent, il était heureux, fougueux, très lié à ses copains de classe avec lesquels il faisait les quatre-cents coups. Et puis, un beau jour, tout a basculé. Retour sur son enfance, son adolescence jusqu’au jour fatidique. J’ai adoré, par-dessus tout, le style de Claudine Desmarteau qui reflète parfaitement cet âge bête, l’âge où on pense tout savoir, où on est invincible. Le discours est incisif, percutant ce qui donne un rythme très soutenu. Il est difficile de reposer le roman, on veut savoir ce qui s’est passé mais, on le redoute aussi. Les personnages sont très réalistes, on se reconnaît parfois en l’un ou l’autre ou dans certaines situations. Une excellente lecture sur une thématique importante et une écriture formidable !

Comme des frères de Claudine Desmarteau, paru en mars 2020 aux éditions L’iconoclaste, 320 pages, 18,00€

Rêver de Franck Thilliez

Abigaël est psychologue pour une brigade criminelle. Sa particularité ? Elle est narcoleptique. La jeune femme est sur une affaire particulièrement complexe d’enlèvement d’enfants. Le problème est qu’Abigaël fait d’horribles cauchemars et qu’entre le rêve et la réalité, la frontière s’amincit. Rêver est un thriller complétement addictif. On y retrouve un thème de prédilection de Thilliez : la science et les mystères du corps humain. L’univers du sommeil est aussi effroyable que captivant. Je craignais un final surnaturel, il n’en est rien. Franck Thilliez nous épate sans en faire trop. Enfin, je salue la construction de ce thriller, absolument brillante. En bonus, on peut découvrir comment l’auteur a écrit son roman, oscillant entre passé, présent, rêves et réalité. Un petit bijou !

Rêver de Franck Thilliez (édition collector), paru en novembre 2019 aux éditions Pocket, 640 pages, 9,60€

Charlie Lager tome 2 : Francesca de Lina Bengtsdotter

Dans le premier roman des aventures de Charlie Lager, Annabelle, notre héroïne revenait dans la campagne de son enfance pour enquêter sur une disparition d’adolescente. Le passé ramène une seconde fois Charlie à Gullspang où elle doit prêter main forte à son amie en détresse. En parallèle, l’histoire de Francesca, une jeune fille qui a disparu il y a trente ans refait surface. Pourquoi personne ne semblait réellement déterminé à la retrouver à l’époque ? Dans ce second opus, Charlie remue le passé, bien décidée à faire lumière sur ce cold case. Si le premier tome m’a plu, celui-ci était meilleur encore. On en apprend plus sur Charlie, sur son enfance, ses démons. Mais surtout, on aimerait savoir ce qu’est devenue Francesca. D’ailleurs, nous suivons son histoire à travers des extraits de son journal intime de l’époque, jusqu’au fameux jour de la disparition. Un très bon roman policier qui nous emmène dans les fins fonds de la campagne suédoise. J’espère qu’il y aura une suite !

Charlie Lager tome 2 : Francesca de Lina Bengtsdotter, paru en février 2020 aux éditions Marabout, 368 pages, 19,90€

Et vous, quelles sont vos lectures et activités de confinement ?

Les chroniques de décembre

L’année 2019 se termine sur une note très positive, 2020 s’annonce sous les meilleurs auspices ! En ce dernier mois de l’année, j’ai moins lu mais je suis très satisfaite de mes choix que je vous laisse découvrir :

La fraternité de Takis Würger

Dans ce premier roman, Takis Würger nous emmène sur le campus de Cambridge, à la rencontre de son personnage principal, Hans. Le jeune homme est issu d’un milieu modeste. Suite à un drame, une tante éloignée et professeure à Cambridge lui offre l’opportunité d’intégrer la prestigieuse université à condition qu’il enquête sur un crime au sein d’une fraternité, le Pitt Club. S’il existe de nombreux livres dont l’intrigue a lieu sur un campus de renom, La fraternité se démarque par ses personnages singuliers : Hans, le solitaire imprévisible, la douce-écorchée Charlotte ou la mystérieuse tante, incapable d’exprimer le moindre sentiment. La fraternité est un mélange d’enquête, de roman noir, de romance et de drame. Un premier roman réussi !

La fraternité de Takis Würger, paru en octobre 2019 aux éditions 10-18, 264 pages, 7,50€

L’embarras du choix de Laure Manel

Emma s’apprête à épouser Julien. Mais, devant l’autel, Emma hésite lorsqu’on lui pose LA question. Elle se projette alors dans 4 ans, 13 ans et 24 ans après son mariage. Chaque scénario est différent et met en scène un problème majeur au sein d’un couple : l’infidélité, la lassitude, l’éloignement… J’avoue avoir eu du mal à m’attacher à Emma qui ne se présente pas vraiment sous son meilleur jour. A l’inverse, Julien est trop absent, comme s’il n’était qu’un simple figurant. Toutefois, j’ai apprécié la construction originale du récit et les différentes projections d’Emma, on se demande quelle sera sa réponse. Petit plus : la fin est une véritable surprise ! Pour conclure, il s’agit d’un roman divertissant qui pousse à réfléchir sur les relations amoureuses de notre époque.

L’embarras du choix de Laure Manel, paru en novembre 2019 aux éditions Michel Lafon, 365 pages, 18,95€

Libre comme l’air de Sara Lövestam

Libre comme l’air est le troisième volet de la tétralogie de Sara Lövestam mettant en scène Kouplan, un détective iranien sans papiers à Stockholm. Les deux tomes précédents m’ont fait forte impression et j’étais ravie de retrouver ce personnage atypique. Désormais, Kouplan est sans-abri, contraint de dormir dans les souterrains du métro. Un jour, une femme l’appelle pour lui demander d’enquêter son mari qu’elle soupçonne d’infidélité. Pas facile d’être un détective sans-papier, sans logement et presque sans argent : manque criant de moyens pour enquêter, la peur constante que la police des frontières ne l’arrête, la fatigue et la malnutrition. Ici encore, je me suis attachée à Kouplan et j’ai aimé suivre sa vision des choses, son regard sur la société. Un volet plus intime qui pousse à la réflexion sur la situation des réfugiés.

Libre comme l’air de Sara Lövestam, paru en mars 2019 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 18,90€

La Martinique vue du ciel de Patrick Chamoiseau et Anne Chopin

La Martinique est une merveilleuse île que j’ai eu l’occasion de découvrir. J’étais donc ravie de recevoir cet ouvrage de la part des éditions HC et de Babelio que je remercie. J’ai adoré redécouvrir l’île vue du ciel : ses paysages à couper le souffle, sa végétation, ses reliefs montagneux, ses eaux turquoises et ses plages volcaniques… Les photographies présentent la Martinique sous un autre jour et nous alertent : il faut absolument préserver cette île ! Que vous ayez déjà visité ou non la Martinique, je vous recommande cet ouvrage pour sa beauté.

La Martinique vue du ciel de Patrick Chamoiseau et Anne Chopin paru en octobre 2019 (nouvelle édition) aux éditions HC, 160 pages, 28,50€

Bonus : La Martinique vue de la Terre



L’Anse Noire

Jardin de Balata

La sélection est à présent terminée, j’en profite pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2020 ! Avez-vous pris des résolutions ?

Les chroniques de novembre

Les jours raccourcissent, il fait froid et nous manquons cruellement de vitamine D. La bonne nouvelle ? C’est le retour des soirées cocooning et de la lecture sous un plaid, accompagnée d’un bon thé ! Je vous laisse découvrir les titres lus ce mois-ci :

Une certaine Annie de P. J. Vernon

Gray et son mari Paul passent les fêtes de fin d’année en famille. Très vite, on se rend compte que leur relation est compliquée, notamment en raison de l’alcoolisme de Gray. Lors d’une soirée, Gray a bu plus que de raison et ne se rappelle de rien. Paul, lui, a disparu. Quelques heures après, une certaine Annie laisse un message confus sur le portable de Gray, prétendant qu’elle sait tout de son mari… Une certaine Annie est un bon thriller psychologique à l’ambiance angoissante. J’ai aimé le paysage marécageux, la famille de Gray, les King qui semblent cacher bien des secrets et surtout Nina, en charge de l’affaire. Les pages défilent rapidement et on ne voit pas arriver cette fin, délicieusement machiavélique !

Une certaine Annie de P. J. Vernon, paru en septembre 2019 aux éditions de La Martinière, 400 pages, 22,00€

Les secrets de Cloudesley de Hannah Richell

Maggie est une jeune femme qui s’est expatriée il y a un an en Australie. Un matin, elle reçoit un appel l’informant que sa grand-mère, Lillian Oberon, est hospitalisée. Maggie rentre en Angleterre et Lillian la supplie de la ramener à Cloudesley, le manoir dans lequel elle vit depuis son mariage avec le défunt Charles Oberon. Nous suivons à la fois Lillian, une femme qui a sacrifié sa vie et renoncé à ses rêves et Maggie, qui a la vie devant elle et qui semble avoir tourné le dos à ses rêves. J’ai aimé ces portraits de femmes, leurs sombres secrets et surtout, l’amour qui les lie. Les secrets de Cloudelesy est un roman passionnant avec des personnages féminins bouleversants et un décor aussi beau que mystérieux.

Les secrets de Cloudesley de Hannah Richell, paru en octobre 2019 aux éditions Belfond, 368 pages, 20,00€

Prenez le contrôle de votre santé de Dr Rangan Chatterjee

Le Docteur Chatterjee exerce la profession de médecin généraliste en Angleterre. Au fil des années, il a appris à reconsidérer son travail, à ne plus se contenter de donner des anti-dépresseurs à quelqu’un qui se sent mal ou de traitement contre l’eczéma à quelqu’un qui fait des crises. Son approche est plus globale et part du postulat que de nombreuses maladies pourraient se soigner différemment. Bien entendu, chaque patient est unique et le Docteur Chatterjee ne se base que sur sa propre expérience. Il nous donne alors des conseils facilement applicables sur l’alimentation, la respiration, l’activité physique et le sommeil. On prend plaisir à suivre ces préconisations qui sont claires et accessibles. Moi-même, j’ai commencé à en réaliser plusieurs comme la désactivation des notifications, la suppression de Newsletters inutiles, ou encore, un renforcement musculaire plus régulier. Et je dois l’avouer, ces petits changements quotidiens me font du bien ! Un bel ouvrage, très bien illustré et utile à tous, à lire et à offrir !

Prenez le contrôle de votre santé de Dr Rangan Chatterjee, paru en octobre 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 20,00€

Vous faites quoi pour Noël ? de Carène Ponte

Pauline est une jeune femme un peu gaffeuse qui, après la fête (alcoolisée) de Noël du bureau, se retrouve dans une embarrassante situation. Pour s’en sortir, elle accepte de rendre un service au charmant gardien de son immeuble (et parfait inconnu). Embarquez sans plus attendre dans une comédie romantique irrésistible ! Noël n’est pas une fête que j’apprécie et pourtant, j’ai adoré l’ambiance de ce livre : les paysages de montagne, la famille, les bons petits plats et surtout, le romantisme ! Vous faites quoi pour Noël ? est un roman simple et plutôt prévisible mais on se régale car ses personnages sont formidables, on se marre et on passe un excellent moment ! A lire absolument avant le 24 décembre !

Vous faites quoi pour Noël ? de Carène Ponte, paru en novembre 2019 aux éditions Michel Lafon, 302 pages, 15,95€



Les chroniques d’octobre

Bonjour à tous, j’ai le plaisir de vous présenter trois titres en ce mois d’octobre :

Une autre histoire de Sarah J. Naughton

Mags, brillante avocate, quitte Las Vegas pour l’Angleterre où son frère, Abe, qu’elle n’a pas vu depuis l’adolescence vient de faire une tentative de suicide. Sur place, elle fait la rencontre de Jody, la fiancée (presque) parfaite d’Abe. Peu à peu, des incohérences apparaissent dans son récit des faits et, sous le vernis, se cachent bien des secrets… Sans révolutionner le genre, Sarah J. Naughton nous offre un thriller divertissant dont j’ai particulièrement apprécié le cadre. L’histoire s’apparente à un huis-clos dans une église réhabilitée en logements sociaux où Abe vivait. Mags va occuper l’appartement de son frère le temps de faire lumière sur cette nuit où tout a basculé. Et cela crée une atmosphère étouffante où chaque pensionnaire, aussi déséquilibré soit-il, nous inquiète. Malgré quelques rebondissements prévisibles, Une autre histoire est un titre qui a bien occupé mes soirées !

Une autre histoire de Sarah J. Naughton, paru en avril 2019 aux éditions Pocket, 504 pages, 8,30€

L’Aile des vierges de Laurence Peyrin

Nous sommes en Angleterre, en 1946, lorsque nous faisons la rencontre de Maggie Fuller. Veuve à vingt-six ans, elle n’a d’autre choix que de quitter son emploi à la conserverie qui ne lui permet plus de vivre pour rejoindre Sheperd House, où elle devient domestique. Notre héroïne étouffe dans ce quotidien qui ne lui apporte aucune satisfaction. Mais ce drôle de bout de femme se fiche éperdument des conventions et n’hésite pas à révéler le fond de sa pensée. Après tout, qu’a-t-elle réellement à perdre ? Le roman de Laurence Peyrin m’a plu pour son personnage féminin pour lequel on éprouve tendresse et admiration. Et aussi, j’ai aimé les sujets abordés : libération des femmes, lutte des classes, les sentiments, l’accomplissement personnel et bien d’autres encore. Après un coup de cœur pour Miss Cyclone, je vous confirme que Laurence Peyrin a un talent indéniable et qu’il m’est très difficile de reposer ses romans, ne serait-ce que quelques minutes !

L’Aile des vierges de Laurence Peyrin, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 480 pages, 7,90€

Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid

A près de 80 ans, la célèbre actrice Evelyn Hugo demande à Monique Grant, journaliste en herbe, d’écrire un roman sur sa vie. Les deux femmes ne se connaissent pas et il s’agit pour Monique d’une véritable occasion de booster sa carrière. L’histoire d’Evelyn est alors retracée : son adolescence, ses débuts et surtout, ses amours. Si je n’ai pas adhéré au style trop simpliste et trop « parlé », j’ai en revanche apprécié l’histoire pour sa thématique, l’homosexualité au milieu du XXème siècle. Pour conclure, je dirais qu’il s’agit d’un titre divertissant mais pas inoubliable.

Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid, paru en septembre 2019 aux éditions Milady, 608 pages, 20€

Quelles sont les lectures que vous me recommandez durant cet automne ?

Les chroniques de septembre

Bonjour à tous,
Il fait froid et il pleut, pas de doute, l’automne est là ! De mon côté, j’ai nettement moins lu mais je suis très satisfaite de mes choix que je vous laisse découvrir de ce pas !

Madame Einstein de Marie Benedict

Tout le monde connaît Albert Einstein, sa femme, en revanche, Mileva Maric est restée trop longtemps dans l’ombre. En effet, c’est dans les années 1980 que les lettres échangées entre Albert et Mileva ont été rendues publiques. Dans ces lettres, on comprend que Mileva a joué un rôle essentiel dans les découvertes de son mari. Marie Benedict s’est penchée sur la vie de cette physicienne afin de nous en dresser un émouvant portrait. Madame Einstein est un roman captivant. Impossible de ne pas s’attacher à Mileva, cette femme qui a sacrifié sa vie pour son mari. Un bel hommage à une femme qui aurait dû marquer l’Histoire.

Madame Einstein de Marie Benedict, paru en février 2019 aux éditions 10-18, 384 pages, 8,10€

Avoue que t’en meurs d’envie de Kristen Roupenian

Avoue que t’en meurs d’envie ou le titre qui annonce tout de suite la couleur. Au programme, douze nouvelles dérangeantes, malsaines, perverses, où on peut retrouver tous les vices possibles des êtres-humains. On culpabiliserait presque de prendre plaisir à lire ces nouvelles ! J’ai apprécié le côté décalé de ces histoires, on passe d’une littérature contemporaine à du fantastique en passant par un conte. Si je n’ai pas aimé toutes les nouvelles, surtout en raison d’une fin trop ouverte parfois, j’ai passé un bon moment de lecture !

Avoue que t’en meurs d’envie de Kristen Roupenian, paru en août 2019 aux éditions Nil, 396 pages, 20,00€

Manhattan Beach de Jennifer Egan

Manhattan Beach est un roman formidable dans lequel on découvre un personnage marquant, celui d’Anna Kerrigan. Nous la suivons dans les années 1930 lorsqu’elle est enfant et alternons les chapitres avec le présent, où Anna est devenue une jeune femme ambitieuse. Elle travaille sur un chantier naval et a un rêve, celui de devenir la première femme scaphandrier. J’ai tout aimé dans ce livre : ses personnages, cette soif de liberté et d’émancipation, le côté plus technique sur l’univers marin et le côté mafia avec son personnage-clé, Dexter Styles. Un récit qui a su me tenir en haleine durant 600 pages !

Manhattan Beach de Jennifer Egan, paru en septembre 2019 aux éditions 10-18, 600 pages, 9,60€

Les Détectives du Yorkshire tome 3 : Rendez-vous avec le mystère de Julia Chapman

Delilah et Samson reprennent du service avec une enquête des plus mystérieuses ! L’une des habitantes de Bruncliffe vient de mourir en mentionnant dans son testament, vouloir léguer ses biens à son fils et sa fille. Le problème, c’est que sa fille est décédée il y a vingt ans. Nos deux héros vont se pencher sur cette histoire et remuer le passé ! Un troisième opus divertissant, bien que j’aie deviné la fin rapidement. J’ai passé un bon moment et je m’attache de plus en plus à notre duo d’enquêteurs. Une série à découvrir !

Les Détectives du Yorkshire tome 3 : Rendez-vous avec le mystère de Julia Chapman, paru en novembre 2018 aux éditions Robert Laffont, 468 pages, 14,90€

Et vous, avez-vous eu des coups de cœur en cette rentrée littéraire ?