Catégorie : Littérature historique

La fille qui prenait les armes d’Amy Harmon

Résumé

Massachusetts, 1780. Depuis la petite ferme isolée du Massachusetts où elle travaille comme servante depuis ses dix ans, Deborah Samson rêve de Boston, de New York et de Philadelphie, de découvrir des endroits qui n’ont pas encore de nom… À vingt et un ans, elle attend impatiemment le jour où elle pourra enfin goûter à la liberté et explorer le monde. Alors, quand la guerre pour l’indépendance des colonies éclate, elle trouve dans la cause américaine, opposée à l’oppression anglaise, un écho singulier à sa propre situation. Enflammée par les rêves de liberté d’un pays tout entier, Deborah bande sa poitrine, enfile un uniforme et s’enrôle dans l’armée continentale. Sa taille élancée fait d’elle un soldat convaincant, mais les risques sont considérables et, confrontée à l’horreur du champ de bataille, elle devra lutter pour garder son identité secrète… Inspirée d’une histoire vraie, une fresque saisissante de la guerre d’indépendance américaine portée par une héroïne forte et libre qui s’émancipe de tous les carcans de son temps.

L’avis de Cassandre

Deborah Samson est âgée de vingt et un ans en 1780. Elle a grandi dans le Massachussetts et a toujours rêvé grand. Elle aimerait voyager, découvrir le monde, courir comme un garçon, s’accomplir. Ce qui n’est pas compatible quand on est embauchée dans une famille en tant qu’aide-ménagère. Quand la guerre d’Indépendance est déclarée et que les dix garçons de la famille sont progressivement enrôlés, Deborah n’a plus vraiment sa place. Elle décide alors de braver tous les interdits et de se faire passer pour un jeune homme pour rejoindre les forces armées…

Deborah Samson a réellement existé. Elle a été incroyablement courageuse et s’est battue avec bravoure. Amy Harmon a décidé de la faire connaître et lui rendre hommage à travers une histoire fictionnelle mais basée sur des faits réels. J’ai été bluffée par ce personnage hors du commun. J’ai trouvé Deborah intelligente, féministe, avant-gardiste et très inspirante. J’ai adoré la suivre dans ses aventures aux multiples rebondissements.

La fille qui prenait les armes
est un roman qui se dévore malgré son grand nombre de pages. Il y a aussi une dimension romantique qui m’a énormément plu. Les autres personnages sont touchants, en particulier le Général John Paterson.

Pour conclure, je suis ravie d’avoir découvert l’histoire de Deborah Samson à travers la jolie plume d’Amy Harmon !

La fille qui prenait les armes d’Amy Harmon, paru en octobre 2023 aux éditions Charleston, 512 pages, 22,90€

Chamanes de Sébastien Baud et Corine Sombrun

Résumé

Depuis la nuit des temps, les chamanes nous fascinent. Qui sont-ils ? Quel est leur rôle ? Quels sont leurs outils ? Des premiers récits de la rencontre aux histoires de chamanes d’aujourd’hui, l’ethnologue Sébastien Baud explore les liens entre visible et invisible, humain et animal, culture et nature, tels que les sociétés à chamanes les conçoivent. Corine Sombrun, quant à elle, nous présente la recherche passionnante des liens entre transe et neurosciences.

L’avis de Cassandre

J’aime lire pour différentes raisons : envie d’évasion, évacuer mon stress quotidien, ressentir mille émotions mais parfois aussi pour me cultiver et apprendre de nouvelles choses. Avec une couverture aussi jolie et un titre très prometteur, difficile de ne pas craquer. Sébastien Baud, ethnologue et chercheur accompagné de Corine Sombrun, cofondatrice du TranceScience Research Institute nous offrent un ouvrage hautement documenté. Vous y découvrirez les origines du chamanisme, leur rôle, leurs manières d’agir, également. Les chapitres sont thématiques et s’appuient sur des éléments factuels. J’ai aimé trouver des photographies et illustrations à de multiples reprises.

J’ai trouvé l’histoire des chamanes fascinante. Ces sages à la fois thérapeutes, guérisseurs, conseillers et voyants sont les intermédiaires entre le monde visible et invisible. Leurs liens avec la nature et l’invisible me captivent. Enfin, j’ai aimé la dernière partie consacrée au chamanisme d’aujourd’hui qui bouscule nos certitudes.

Pour conclure, il s’agit d’une vraie mine d’information qui m’aura donné envie d’en savoir… encore plus !

Chamanes de Sébastien Baud et Corine Sombrun, paru en janvier 2023 aux éditions Michel Lafon, 235 pages, 7,20€

Les chroniques d’octobre

Bonjour à tous,
Le mois d’octobre s’achève et le moins qu’on puisse dire est qu’il aura été prolifique ! J’ai beaucoup lu, fait de belles découvertes et j’ai aussi un peu craqué en librairie (j’étais obligée !). Voici mes chroniques du mois :

Dans le bleu de Joyce Carol Oates

Jenna est une adolescente de quinze ans comme les autres jusqu’à ce qu’un accident de voiture où elle était passagère et sa mère conductrice tue cette dernière sur le coup. Jenna est grièvement blessée mais s’en sort tant bien que mal. Comment survivre lorsqu’on a perdu l’être qu’on aimait le plus au monde ? Comment redonner un sens à sa vie ? Jenna refuse de vivre chez son père qui a refait sa vie il y a quelques années et à qui elle n’a jamais pardonné d’être parti du cocon familial. C’est donc sa tante qui va la recueillir. Difficile d’accepter la situation et dans le fond, d’accepter d’être aimée. Jenna se réfugie « dans le bleu » c’est-à-dire, dans l’univers cotonneux des opiacés. Dans le bleu est un roman que j’ai trouvé réaliste. Il parle d’accident, de deuil, d’addiction et surtout, d’adolescence. Quand on est adolescent, on voit le monde à travers un filtre. On fait des choix, pas toujours bons et on peine à trouver sa place. Notre héroïne va devoir changer de lycée, tisser des liens et survivre à la tragédie qui lui tombe dessus. Elle est profondément en colère, parfois odieuse envers ceux qui l’aiment et veulent l’aider. Joyce Carol Oates tisse un portrait fidèle de l’adolescence, brute et brutale. Âmes sensibles d’abstenir, ce roman comporte des scènes difficiles mais hélas, réalistes. Un roman que j’ai aimé pour sa franchise et son côté « sans filtres ».

Dans le bleu de Joyce Carol Oates, paru en septembre 2022 aux éditions Robert Laffont, 288 pages, 18,90€

Hell de Magali Inguimbert

Lorsque nous faisons la rencontre de Jessie, l’adolescente se fait envoyer manu militari en avion chez sa tante par sa mère, dans un autre état des États-Unis. Jessie a obtenu des résultats scolaires médiocres et pour sa mère, il s’agit du dernier recours. Jessie est une jeune femme sombre, solitaire et qui préfère la compagnie de la musique à celle de ses pairs. On ressent immédiatement une profonde souffrance mais nous ignorons quels secrets elle cache en elle. Fort heureusement, notre héroïne solitaire va rencontrer Austin, un garçon de son âge qui la prend sous son aile et va l’aider à aller mieux. J’ai immédiatement accroché aux personnages, aussi bien Jessie qu’Austin. Les deux adolescents ont bien plus de points en commun qu’ils ne le pensent. J’ai aussi apprécié la tante, l’oncle et les cousins de Jessie. La cohabitation n’est pas facile et fait souvent des étincelles. Cependant, on sent qu’ils ont vraiment envie d’aider Jessie mais ne la comprennent pas. La musique prend une place importante dans ce roman et j’ai adoré cette ambiance. Enfin, Magali Inguimbert aborde des sujets difficiles avec beaucoup de délicatesse. Hell est un joli roman avec des personnages attachants et une belle romance qui prend son temps.

Hell de Magali Inguimbert, paru en août 2022 aux éditions Hugo Publishing, 398 pages, 7,90€

La maison aux miroirs de Cristina Caboni

J’adore la littérature italienne et les romans qui se déroulent dans ce pays. Ce critère et la sublime couverture m’ont convaincue de lire ce roman. Milena est une jeune femme qui n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Sa grand-mère est partie et a laissé son grand-père Michele seul avec sa fille (la mère de Milena) qui était encore bébé. La maman de Milena est décédée relativement jeune. Notre héroïne n’a donc pour famille que son grand-père qui souffre de la maladie d’Alzheimer et son père qui habite loin d’elle. Michele et Milena sont très complices et elle lui rend souvent visite à Positano dans sa villa surnommée La maison aux miroirs. Michele étant fragilisé et diminué, il fait faire des travaux, notamment dans son jardin. C’est durant le terrassement qu’ils découvrent un squelette, enfoui depuis des décennies. Que cache Michele ? Pourquoi sa femme est-elle réellement partie et qu’est-elle devenue ? Pour Milena, cette macabre trouvaille va aussi déterrer de sombres secrets. La maison aux miroirs avait tout pour me plaire : du suspense, des secrets de famille, les décors italiens et un début de romance. Pourtant, j’en ressors assez déçue. J’ai eu du mal à m’attacher à Milena, j’ai trouvé ce personnage plein de candeur et elle manquait pour moi de profondeur et de consistance. J’ai préféré Michele, ce grand-père qui a vécu trop de drames sans sa vie. J’ai aussi trouvé que le suspense ne prenait pas assez de place dans le roman. L’enquête piétine et les personnages secondaires ne cessent de dissuader Milena de déterrer les fantômes du passé. Cela manquait pour moi de crédibilité. Enfin, les thématiques sont trop nombreuses dans un roman assez court et ne sont donc que survolées, ce que je trouve vraiment dommage. Il s’agit malheureusement d’un rendez-vous manqué avec l’Italie pour moi !

La maison aux miroirs de Cristina Caboni, paru en avril 2022 aux éditions Pocket, 368 pages, 7,70€

1991 de Franck Thilliez

J’ai découvert Franck Thilliez avec Le Syndrome E en 2010. Je n’ai pas (encore) lu toute sa bibliographie mais je me suis toujours régalée avec ses romans. Franck Sharko, l’un de ses deux personnages principaux me plaît énormément, je prends un réel plaisir à le suivre dans ses enquêtes. 1991 est l’année de la première enquête de Franck Sharko au 36 quai des orfèvres. Il est à l’époque âgé de 30 ans et considéré comme un bleu. Lorsque le corps d’une femme est retrouvé, gravement mutilé et dans une macabre mise en scène, c’est l’occasion pour Sharko de montrer de quoi il est capable. Ne soyez pas impressionnés par les quelques 550 pages que contiennent ce roman, je vous garantis que vous ne verrez pas le temps passer ! J’ai adoré me replonger dans les années 1990, sans Internet, sans téléphone portable et à éplucher les relevés France Télécom avec les enquêteurs. A cette époque, on commence seulement à parler d’ADN ! J’ai trouvé l’enquête passionnante, elle parle (entre autres) de magie, de mentalisme mais aussi d’identité. L’intrigue ne contient aucun temps mort et il m’a été difficile de reposer ce livre. J’ai aimé rencontrer ce jeune Sharko en début de carrière et le voir prendre de l’assurance au fil des pages. Encore une réussite signée Franck Thilliez !

1991 de Franck Thilliez, paru en mai 2022 aux éditions Pocket, 552 pages, 8,50€

Ma réputation de Gaël Aymon

Ce qui différencie Laura, quinze ans, des autres adolescentes de son âge, c’est peut-être le fait de traîner avec les garçons. Elle a plus d’affinités avec eux qu’avec les filles. Quand Sofiane, qui fait partie de sa bande, tente de l’embrasser et que Laura repousse ses avances, son monde s’écroule. Sa bande d’amis la rejette et Sofiane répand des rumeurs terribles sur elle. Très rapidement, elle devient la risée de tous et une véritable paria au sein de son lycée. Elle se retrouve complètement seule, moquée et insultée au quotidien. Et quand d’autres rumeurs apparaissent sur les réseaux sociaux, la situation devient rapidement incontrôlable. Chaque lycéen peut être confronté de près ou de loin au harcèlement scolaire. Ce roman, très court, en parle de manière concrète. On s’identifie aisément à Laura et ce qu’elle vit nous serre le cœur. Elle m’a fait beaucoup de peine et j’ai été touchée par le fait qu’elle ne parvient pas à parler à ses parents ni à ses professeurs. Gaël Aymon cerne bien les différentes catégories d’élèves confrontés aux problèmes : les harceleurs, les victimes et les lâches qui préfèrent se rallier aux harceleurs pour ne pas être harcelés. Un roman coup de poing qui dénonce le harcèlement scolaire !

Ma réputation de Gaël Aymon, paru en août 2022 aux éditions Gallimard, 144 pages, 6,40€

Napoli mon amour d’Alessio Forgione

La littérature italienne a toujours su me faire voyager et rien que la couverture de ce roman était un dépaysement. Amoresano, le narrateur, que tout le monde appelle par son nom de famille est âgé de 30 ans et a été marin pendant plusieurs années. Il s’est enrichi mais la terre napolitaine lui manquait trop. De retour chez ses parents, Amoresano se laisse vivre. Son pécule se réduit comme peau de chagrin. Il jette un œil nonchalant sur les offres d’emploi et préfère faire des grasses matinées, écumer les bars avec son ami Russo et assister à des matchs de football. Il déambule dans Naples, ville qui le captive jusqu’à rencontrer une jolie jeune femme, Nina, où le coup de foudre est réciproque. Je dois avouer avoir eu du mal à m’attacher au narrateur, désabusé et sans aucun projet personnel et professionnel. J’ai trouvé le récit trop plat et relativement déprimant. Si je n’ai pas apprécié l’histoire d’Amoresano, j’ai néanmoins apprécié Naples, une ville que je rêve de découvrir pour ses ruelles, ses monuments et sa gastronomie.

Napoli mon amour d’Alessio Forgione, paru en août 2022 aux éditions Pocket, 264 pages, 7,40€

L’amour de ma vie de Rosie Walsh

Emma et Leo forment un couple très uni. Ils sont mariés depuis plusieurs années et les heureux parents d’une adorable petite fille. Emma est une biologiste reconnue et Leo, un journaliste spécialisé dans la rédaction de nécrologies de personnes célèbres. Quand la maladie touche Emma, Leo décide de conjurer le sort en rédigeant la nécrologie anticipée de son épouse. Rapidement, Leo détecte des incohérences dans le passé d’Emma. Qui est réellement la femme qu’il a épousée ? Si l’histoire peut sembler assez classique en reposant sur des secrets et des mensonges, ce roman cache en réalité des thématiques singulières que je ne citerai pas, pour ne pas gâcher le suspense. J’ai adoré suivre nos deux personnages, Leo dans sa quête de la vérité et Emma qui porte sur ses épaules des secrets douloureux et indicibles. En parallèle, j’ai apprécié découvrir leurs univers et notamment leurs professions atypiques. L’amour de ma vie est un roman qui se dévore, notamment grâce à son suspense et à son alternance de points de vue. La fin est à la hauteur de mes attentes et de l’intrigue. J’ai passé un excellent moment de lecture ! Je remercie Babelio et les éditions Les Escales pour cette découverte !

L’amour de ma vie de Rosie Walsh, paru en octobre 2022 aux éditions Les Escales, 448 pages, 22€

Pour que chantent les montagnes de Nguyễn Phan Quế Mai

J’ai reçu ce titre dans le cadre de la Rentrée Littéraire organisée par Lecteurs.com, je remercie donc leur équipe ainsi que les éditions Charleston pour cet envoi. L’Histoire n’a jamais été mon point fort, je me rattrape donc en lisant régulièrement des romans historiques. Celui-ci me faisait de l’oeil depuis sa sortie, je n’avais encore jamais lu de roman sur le Vietnam. Nous faisons la rencontre de Huong, douze ans dans les années 1970 et de sa grand-mère, Diêu-Lan. Celles-ci tentent de survivre aux bombardements et espèrent le retour de leur famille (dont les parents de Huong), partie combattre sur le front. Nous suivons les deux personnages féminins dans les années 1970 mais ces chapitres sont entrecoupés par des passages sur la jeunesse de Diêu-Lan, racontés à sa petite-fille. Ces périodes concernent les années 1930 à 1950 en particulier. Ces retours dans le passé permettent de mieux comprendre l’Histoire du Vietnam. Nguyễn Phan Quế Mai nous expose les conflits, la famine, la réforme agraire et la guerre du Vietnam. Je ne vous le cache pas, ce récit, bien que fictif, repose sur des faits historiques et il s’agit donc d’un texte difficile et parfois éprouvant. Le peuple vietnamien a vécu une succession d’atrocités dont j’ignorais la plupart. Huong et sa grand-mère sont des personnages très attachants et pleins de bonté et de sagesse. Même quand advint le pire, elles sont capables de faire preuve de pardon et de reconnaissance. Nguyễn Phan Quế Mai est une écrivaine talentueuse, une véritable conteuse d’histoire. Je recommande ce roman qui ne vous laissera pas indemne.

Pour que chantent les montagnes de Nguyễn Phan Quế Mai, paru en août 2022 aux éditions Charleston, 448 pages, 22,50€

Les affinités sélectives de Julie Courtney Sullivan (avis d’Audrey)

En commençant cette lecture, je dois avouer que je n’étais pas sûre du tout d’apprécier ce roman. Nous découvrons Elisabeth, une écrivaine, mariée et jeune maman d’un adorable petit garçon, Gil. Les premiers mois sont difficiles, éreintants et notre héroïne se sent déprimée. Désireuse de reprendre l’écriture de son troisième roman et de soulager sa charge mentale, elle recrute Sam, une étudiante, en tant que baby-sitter. Ces deux femmes n’ont pas le même âge, pas le même quotidien ni le même « statut social ». Pourtant, elles se lient rapidement d’amitié. Chacune arrive à un tournant de sa vie, en proie à des doutes et leurs présences mutuelles vont leur permettre de se confier. J’ai trouvé le début de ce roman assez long, c’est l’arrivée de Sam qui va heureusement donner une dynamique au récit. Les affinités sélectives n’est pas juste un roman d’amitié. Il parle de l’Amérique au sens large et de la lutte des classes. Les plus pauvres sont toujours plus pauvres et vice versa avec les plus riches. Le rêve américain n’existe plus depuis bien longtemps. L’époque actuelle est à l’uberisation et aux influenceurs des réseaux sociaux. Finalement, j’ai beaucoup aimé ce roman, d’une grande lucidité et avec un final réaliste.

Les affinités sélectives de Julie Courtney Sullivan, paru en mai 2022 aux éditions Les Escales, 560 pages, 23€

Hack ton cerveau… Et celui des autres ! de Charlie Haid

Je ne connaissais pas Charlie Haid avant de lire cet ouvrage. Le mentalisme est une pratique qui m’a toujours intriguée et je n’ai pas hésité à me plonger dedans, afin d’en savoir plus ! Mon souhait a été exaucé, ce titre est une vraie mine d’informations. On y parle de mentalisme, de tours de magie, d’astuces pour booster sa mémoire (et enfin retenir des numéros de téléphone, par exemple). On a une partie plutôt théorie et une autre, basée sur la pratique. Vous pourrez tester des expériences avec vos proches. Celles-ci sont simples et bien détaillées. Vous allez pouvoir bluffer votre entourage, en un claquement de doigts ! Enfin, j’ai aimé l’humour de Charlie Haid et le côté ludique de son livre. Un ouvrage accessible et utile !

Hack ton cerveau… Et celui des autres ! de Charlie Haid, paru en octobre 2022 aux éditions Albin Michel, 14,90€

Keith Haring, Le street art ou la vie de Paolo Parisi

Keith Haring, le street art ou la vie, est le second roman graphique de la nouvelle collection de Hugo Publishing que je lis (le premier étant Looking for Banksy). Keith Haring est un artiste connu et je suis certaine que vous connaissez, a minima, ses petits bonhommes colorés, sans visages et en mouvements. Dans ce roman graphique, nous suivons Keith Haring de son enfance jusqu’à la fin de sa vie. L’artiste est né dans une petite ville de Pennsylvanie, à la fin des années 1950. Il a toujours adoré dessiner et l’art, en général. Dans sa jeunesse, il a côtoyé une secte religieuse puis, la drogue, avant de reprendre le « droit chemin » en partant pour New York et son école d’art. Il y fait des rencontres décisives et inspirantes. Keith va multiplier les expositions et les performances et commencer à être connu. A la fin des années 1980, il est frappé par une maladie qui explose aux Etats-Unis : le SIDA. Il décède en 1990, des complications liées à la maladie, à l’âge de 31 ans. Keith Haring a eu une carrière aussi courte que foisonnante. Paolo Parisi lui rend un très bel hommage à travers un roman graphique ultra coloré. L’univers graphique de l’auteur colle parfaitement avec l’univers de l’artiste. Un titre à découvrir !

Keith Haring, Le street art ou la vie de Paolo Parisi, paru en septembre 2022 aux éditions Hugo Publishing, 123 pages, 19,95€

Maria Montessori, l’école de vie de Caroline Lepeu et Jérôme Mondoloni

Tout le monde a déjà entendu parler de méthode Montessori, de jouets ou encore d’école. En revanche, trop peu de personnes connaissent Maria Montessori. Elle est née en 1870, en Italie. A cette époque, peu de femmes travaillent et lorsqu’elles le font, elles exercent essentiellement des professions d’enseignantes, leurs perspectives étant très limitées. Maria est très intelligente et avant-gardiste. Elle n’a que faire des critiques et veut devenir médecin. Évidemment, le chemin sera semé d’embûches mais à 26 ans, elle est diplômée en médecine, et plus spécialement, en psychiatrie. Elle va travailler dans différentes cliniques et se rendre compte que ce qui l’anime, c’est de venir en aide aux enfants déficients mentaux. Quand ses pairs voient en eux des causes perdues et les isolent, Maria, invente, crée des outils et des jeux et une véritable pédagogie. Son but est de leur faire apprendre à leur rythme et à leur initiative et les amener vers la réussite. Maria Montessori ne s’arrête jamais, elle apprend constamment, fabrique, forme, voyage et ouvre de nombreuses écoles à travers le monde, jusqu’à la fin de sa vie. Cette femme est épatante et un véritable modèle. Elle a consacré sa vie aux droits des femmes et des enfants et n’a jamais cédé face aux difficultés. Cette biographie est absolument captivante et contient de très jolies illustrations.

Maria Montessori, l’école de vie de Caroline Lepeu et Jérôme Mondoloni, paru en septembre 2022 aux éditions Marabout, 176 pages, 20,95€

J’écoute, je trouve : Halloween de Sam Taplin

J’écoute, je trouve, est une collection des éditions Usborne qui nous plaît beaucoup. Mon fils de dix-huit mois adore les livre et est en pleine période des « livres sonores ». Celui-ci ne déroge pas à la règle, on l’aime beaucoup. L’histoire se déroule le jour d’Halloween. Les personnages, qui sont des animaux, se déguisent et se réunissent pour faire la fête. Sur chaque double-page, nous rencontrons un nouvel animal déguisé et une pastille sonore permet de leur faire faire un bruit : un hululement, un cri de sorcière ou encore, un hurlement de loup. Cet album est très amusant et nous avons apprécié l’univers de la nuit. En plus, il y a un petit jeu qui consiste à retrouver les citrouilles cachées sur les différentes pages. Un bel album sonore !

J’écoute, je trouve : Halloween de Sam Taplin, paru en septembre 2022, 10 pages, 9,95€

L’orchestre des animaux joue Bach de Sam Taplin

Faire découvrir un grand compositeur à un bébé ? Je suis totalement pour ! Cet album s’adresse aux tout-petits de 10 mois et plus. On y suit un orchestre d’animaux qui jouent des œuvres de Bach. Nous avons en tout cinq extraits que l’enfant peut écouter librement en appuyant sur une puce ronde. Les extraits choisis sont diversifiés et plairont au plus grand nombre. Les illustrations sont superbes, c’est toujours un plaisir pour l’enfant de reconnaître les animaux. Cet album plaira également aux enfants plus âgés car les personnages donnent des informations sur Bach. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe d’autres albums sur d’autres compositeurs comme Beethoven et Mozart !

L’orchestre des animaux joue Bach de Sam Taplin, paru en septembre 2022 aux éditions Usborne, 10 pages, 13,95€

C’est la fin de ce joli mois d’octobre, j’espère que vous aurez fait des découvertes en lisant cet article ! Quel a été votre coup de coeur du mois ?

Les chroniques de janvier

Bonjour à tous,
Je commence l’année par mes découvertes de janvier, de belles histoires, une petite déception et un gros coup de cœur, c’est parti :

Du haut d’un brin d’herbe, on voit bien la Terre d’Antoine Paje

Arthur est chimiste, il vit confortablement dans un bel appartement parisien. Depuis quelques années, il partage la vie de Sophie. On peut dire de lui qu’il a réussi sa vie. Mais quand Sophie le quitte, ne lui laissant rien sauf Baby, sa chatte siamoise et que de surcroît, il perd son travail auquel il consacrait toute son énergie, Arthur tombe de haut. Nous allons assister aux différentes étapes du deuil de sa vie d’avant, celle qu’il croyait acquise et surtout parfaite et son cheminement vers un quotidien différent, loin de Paris. J’ai beaucoup aimé le thème principal, la reconstruction d’Arthur qui se tourne vers une vie plus naturelle, à la campagne et se recentre sur lui-même. L’écriture d’Antoine Paje est belle, j’ai adoré son roman et l’ai trouvé très inspirant. Une jolie histoire sur les plaisirs simples de la vie.

Du haut d’un brin d’herbe, on voit bien la Terre d’Antoine Paje, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 216 pages, 6,95€

La prisonnière du temps de Kate Morton

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de roman de Kate Morton et le moins que l’on puisse dire est que cela m’avait manqué. La prisonnière du temps est un vrai pavé de 720 pages qui pourrait décourager ses lecteurs. Et pourtant, une fois commencé, on ne voit pas le temps passer ! Nous suivons Elodie, une archiviste londonienne qui découvre une sacoche non-répertoriée dans la base de données. Elle renferme un carnet de croquis d’un peintre du XIXème siècle ainsi que le portrait d’une belle jeune femme, inconnue. Pour diverses raisons, Elodie souhaite découvrir à qui ils ont appartenu et surtout, leur histoire. En parallèle, nous suivons l’inconnue du portrait, dans les années 1860 et retraçons ainsi son histoire, et surtout, celle de Birchwood Manor qui a abrité bien des secrets. Kate Morton est une conteuse-née, elle nous embarque pour de nombreuses heures de lectures à travers les époques. Nous suivons de très nombreux personnages, sans jamais nous emmêler les pinceaux. J’admire sa capacité à nous captiver et à nous livrer des histoires inoubliables. J’ai adoré l’éventail de personnages, des principaux aux secondaires auxquels on s’attache aisément. La Prisonnière du temps est un roman touchant qui confirme une fois de plus le talent de Kate Morton.

La prisonnière du temps de Kate Morton, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 720 pages, 9,50€

Ta main sur ma bouche de Déborah Saïag et Mika Tard

Édouard et Ali sont en couple depuis quelques temps. Lui, travaille dans la publicité. Si son métier ne lui procure aucun plaisir, il lui rapporte néanmoins beaucoup d’argent. Ali, bien plus jeune qu’Édouard, est danseuse et rêve de devenir chanteuse. Pour y parvenir, Ali part un week-end chez Niels et Chloé, un couple d’amis des protagonistes qui est dans le show-biz pendant qu’Édouard travaille sur un projet de dernière minute. Pendant ce fameux week-end, tout dérape lorsque l’ex d’Édouard publie sur les réseaux un #metoo où elle dénonce et accuse Niels de viol. Ta main sur ma bouche est un roman écrit à quatre mains : Déborah Saïag pour Ali et Mika Tard pour Édouard. J’avais très envie de lire cette histoire pour son sujet que je trouve extrêmement important. J’ai trouvé les réactions des différents personnages assez réalistes : les difficultés à croire les faits, à imaginer son ami si gentil en agresseur sexuel, le doute, le malaise mais aussi d’autres qui soutiennent la victime sans hésiter et se battent à ses côtés. En revanche, il y a des aspects du roman qui m’ont déplu : je n’ai pas su m’attacher, ni à Édouard, ni à Ali. Je n’ai pas réussi à vraiment entrer dans l’histoire, je suis restée en surface. Aussi, j’attendais beaucoup de la fin et elle m’a laissée totalement de marbre… Pour conclure, une thématique intéressante, une couverture que je trouve très réussie mais des personnages qui n’ont pas su me convaincre, une histoire dans laquelle je ne suis pas réellement rentrée et une fin plutôt décevante. Je suis passée à côté, dommage !

Ta main sur ma bouche de Déborah Saïag et Mika Tard, paru en janvier 2021 aux éditions Nil, 320 pages, 20€

Rivage de la colère de Caroline Laurent

Comme beaucoup, je pense, je n’avais jamais entendu parler des Chagos. Il s’agit d’un Archipel rattaché à l’île Maurice et dont l’Histoire est révoltante. Comme de nombreuses îles, l’Archipel était colonisé par les Britanniques jusqu’en 1968 avant que ces derniers n’acceptent l’indépendance de Maurice. Seulement, un accord secret a été passé avec les Etats-Unis, les Chagos, dont Diego Garcia leur a été loué par les anglais afin d’y établir une base militaire. Les Chagossiens ont été délogés de leur île, n’ont eu qu’une heure pour rassembler leurs maigres effets personnels et emmenés de force à Maurice où ils n’auront ni toit sur la tête, ni argent, ni travail, ni nourriture. A travers une histoire de fiction, Caroline Laurent nous parle d’un fait historique tristement réel et méconnu du grand public. Elle met en scène Marie-Pierre Ladouceur, une Chagossienne et Gabriel, un Mauricien qui collabore avec l’administrateur de l’île. Le récit est captivant, je me suis énormément attachée aux protagonistes. J’ai été choquée aussi, et révoltée, qu’on ait privé ces habitants de leur île, de leurs attaches, qu’on les ait parqués comme des animaux dans les cales des bateaux et les laisser miséreux à Maurice il y a seulement cinquante ans ! Je remercie Caroline Laurent de faire lumière sur cette injustice mais aussi pour cette histoire qui a su m’ébranler. Un roman à ne pas louper !

Rivage de la colère de Caroline Laurent, paru en janvier 2021 aux éditions Pocket, 432 pages, 7,95€

Et vous, quelles sont vos découvertes de janvier ?

Les chroniques de juin

Nous voici à l’été et si le beau temps n’est pas très présent, la littérature permet heureusement de s’évader et nous donne un bon goût de vacances. Je vous laisse découvrir mes lectures du mois :

Lettres de Washington Square de Anne Icart

L’histoire se déroule dans les années 1980, Zélie, étudiante, se rend au chevet de Tine, sa grand-tante qu’elle considère comme sa grand-mère. Le lien entre les deux femmes est très fort. Et pour cause, la sœur jumelle de Tine, est morte en couches et c’est donc Tine qui a élevé l’enfant, Michel et plus tard, Zélie, la fille de Michel. Peu après le décès de Tine, Zélie met de l’ordre dans sa maison et découvre des centaines de lettres cachetées qui proviennent de son grand-père paternel, celui qui est parti aux États-Unis et que Michel n’a jamais connu. Voici un émouvant roman épistolaire qui met en scène des personnages hauts en couleur. J’ai adoré suivre Zélie en quête de vérité et Baptiste, ce père qui n’a jamais cessé d’écrire à son fils. Un hommage à tous ceux qui ont migré vers l’Amérique dans l’espoir d’une vie meilleure.

Lettres de Washington Square de Anne Icart, paru en février 2020 aux éditions Robert Laffont, 312 pages, 19,00€

Cette fois peut-être de Kasie West

Sophie est une adolescente qui rêve d’intégrer une école de stylisme à New York. Afin de réaliser ce rêve, elle travaille les week-end chez une fleuriste spécialisée dans l’événementiel. Lors de l’une des festivités de la ville, elle rencontre Andrew, récemment arrivé dans la région. Et immédiatement, elle le déteste. Mais Andrew n’a pas dit son dernier mot ! Ce roman s’écoule sur une année et se divise en chapitres, chacun mettant en scène un événement. J’ai eu un peu de mal à m’attacher à Sophie, je l’ai trouvée souvent trop dure envers les autres dont sa mère. J’aurais également souhaité trouver un peu plus de romance dans ce titre. Si j’ai énoncé quelques points négatifs, j’ai passé un très bon moment de lecture, à la fois divertissante et rafraîchissante !

Cette fois peut-être de Kasie West, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 333 pages, 17,00€

Son espionne royale et la partie de chasse (tome 3) de Rhys Bowen

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Dans ce nouvel opus des aventures de Georgiana, nous suivons notre héroïne en Écosse pour des vacances explosives. Et pour cause, la famille Royale est menacée. Par qui et pour quelle raison ? Georgie va mener l’enquête ! J’ai aimé découvrir l’Ecosse et le fameux château de Rannoch. J’ai adoré beaucoup de choses : les personnages en premier lieu : celui de Georgie, drôle et perspicace, le séduisant et énigmatique Darcy, le grand-père de Georgie toujours aussi attachant et attentionné. Les scènes sont souvent humoristiques, notamment l’association de Georgie et sa désagréable belle-soeur qui préparent un plan pour que les invités américains quittent rapidement le château de Rannoch ! Plus j’avance dans la série et plus j’adhère. Laissez-vous tenter !

Son espionne royale et la partie de chasse (tome 3) de Rhys Bowen, paru en janvier 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 14,90€

Holiday de T. M. Logan

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Que se passe-t-il quand quatre amies de longue date se retrouvent dans une luxueuse villa française pour passer une semaine et célébrer leur quarante ans avec leurs familles ? Indice : les vacances de rêve vont virer au cauchemar ! Nous suivons Kate, l’une des quatre femmes qui, le premier jour, découvre que son mari entretien une liaison avec l’une de ses trois amies, mais laquelle ? Il faut dire que chacun semble avoir des petits secrets. Entre mensonges, cachotteries et paranoïa, on ne risque pas de s’ennuyer ! Impossible pour moi de découvrir la fin, l’intrigue est très bien ficelée et on soupçonne, tour à tour, tous les personnages. Holiday est le thriller addictif de l’été !

Holiday de T. M. Logan, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 459 pages, 19,95€

Ma chérie de Laurence Peyrin

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Je suis amoureuse des histoires de Laurence Peyrin, qui mettent en avant des femmes incroyables à des époques différentes. Ma chérie est l’histoire de Gloria, qui a quitté sa ville natale et sa famille modeste pour une vie dorée à Miami. Dix ans plus tard, Gloria vient de souffler sa trentième bougie lorsqu’elle perd tout ce qu’elle a et est contrainte de retourner vivre chez ses parents. Nous sommes en plein cœur des années 1960. Dans le bus du retour, Gloria rencontre Marcus, un afro-américain qui lui demande l’autorisation de s’assoir à côté d’elle. Ma chérie est un très beau roman sur la ségrégation, la différence, l’amour, l’amitié, les apparences mais aussi sur la famille ou sur l’après-guerre. La plume de Laurence Peyrin est sublime, elle nous emmène avec elle pour un beau voyage.

Ma chérie de Laurence Peyrin, paru en mai 2020 aux éditions Pocket, 288 pages, 6,95€

Et du côté de la littérature jeunesse :

Bébé Loup : Les objets de la maison

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Finis les albums encombrants, découvrez les imagiers de la série Bébé Loup dans un petit format léger à emmener partout ! En effet, l’album est relié à une attache en tissu épais que l’on peut accrocher à la poussette grâce à un scratch. Un système pratique qui permettra d’occuper les bébés, dès l’âge de 6 mois en balade. Vous apprécierez également les jolies couleurs vives et l’adorable Bébé Loup !

Bébé Loup : les objets de la maison de Emiri Hayashi, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 10 pages, 6,95€

Ma magie à moi

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Dans cet album, on rencontre un petit garçon magicien. Sa magie, c’est le soleil qui se lève, la vache qui produit du lait, le chat qui ronronne sur le tapis. Dans ce titre, nous visualisons le monde à travers les yeux d’un tout-petit et nous ressentons ses émotions. Les illustrations sont belles et douces. Une histoire pleine de poésie !

Ma magie à moi de Gaia Guasti et Simona Mulazzani, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,95€

Papa attend bébé

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Papa attend bébé est, comme son nom l’indique, un titre sur la grossesse à travers les yeux d’un futur papa. Si son ventre à lui reste évidemment plat et sans aucun bruit, il vit aussi la grossesse à sa façon. Notre narrateur fait du sport pour rester en forme, imagine tout un tas d’histoires à raconter à son enfant, essaye d’imaginer les traits de son enfant et prépare son arrivée. Il est à la fois angoissé et impatient à la perspective de ce grand chamboulement. Les illustrations sont belles, parfois abstraites et surtout, colorées. Un très bel album sur un événement qui change la vie !

Papa attend bébé de Frédérique Loew et Barroux, paru en avril 2020 aux éditions Mango, 64 pages, 14,50€

La faim blanche de Aki Ollikainen

Résumé

Hiver 1867, la famine frappe la Finlande. Marja abandonne ferme et mari avec Mataleena et Juho, ses deux enfants, pour tenter de rejoindre Saint-Pétersbourg et ses promesses de vivres. Mais la route est longue jusqu’à la capitale de l’Empire russe et nombreux sont ceux qui, poussés par la faim, se dirigent vers le sud. Le froid mordant, la fatigue et la peur tentent d’avoir raison de l’humanité de ceux qui se battent pour leur survie, réduits à des spectres faméliques parmi les ombres. Alors que partager revient à se condamner, Marja mendie et se prive pour nourrir ses enfants. La limite qui séparait les morts des vivants s’amenuise à mesure que les affamés progressent au cœur de l’implacable hiver.

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Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon

Résumé

Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris,
vivez les funérailles de l’Immortel.

Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux obsèques nationales qui mèneront l’Immortel au Panthéon. Deux millions de personnes se presseront sur le parcours du corbillard en ce jour de funérailles intense et inoubliable.
D’un événement historique et en tout point exceptionnel naît un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.

Cet ouvrage a reçu le prix Révélation de la SGDL et le prix Tour Montparnasse

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L’invention des ailes de Sue Monk Kidd

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Caroline du Sud, 1803. Fille d’une riche famille de Charleston, Sarah Grimké sait dès le plus jeune âge qu’elle veut faire de grandes choses dans sa vie. Lorsque pour ses onze ans sa mère lui offre la petite Handful comme esclave personnelle, Sarah se dresse contre les horribles pratiques de telles servilité et inégalité, convictions qu’elle va nourrir tout au long de sa vie. Mais les limites imposées aux femmes écrasent ses ambitions.
Une belle amitié nait entre les deux fillettes, Sarah et Handful, qui aspirent toutes deux à s’échapper de l’enceinte étouffante de la maison Grimké. À travers les années, à travers de nombreux obstacles, elles deviennent des jeunes femmes avides de liberté et d’indépendance, qui se battent pour affirmer leur droit de vivre et se faire une place dans le monde.

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Un assassinat de qualité de Ann Granger

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Londres, 1867. Un soir d’octobre, alors que l’inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui, le fog tourbillonne et l’enveloppe telle une créature vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain, une femme gît assassiné dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d’un marchand d’art de Piccadilly. Qu’avait-elle été faire à Londres cet après-midi ? Pourquoi avait-elle vendu sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben poursuit son enquête, son épouse Lizzie se penche sur la vie privée d’Allegra et découvre plus d’une raison pour laquelle quelqu’un aurait voulu sa mort.

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A la grâce des hommes de Hannah Kent

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Dans le nord de l’Islande, en 1829, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour l’assassinat de son amant, Natan Ketilsson. En attendant que la sentence soit exécutée, Agnes Magnúsdóttir est placée en résidence surveillée à Kornsá, dans la ferme de l’agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiées à l’idée d’héberger une criminelle, les membres de la famille évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Totti, le jeune révérend que la meurtrière a choisi comme guide spirituel pour la préparer à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Alors que les mois passent, contraints de partager le quotidien, de travailler côte à côte cette terre gelée et hostile, le fermier et les siens se laissent peu à peu apprivoiser par la condamnée. Encouragée par le pasteur, Agnes livre le récit de sa vie, de son amour pour Natan, et des semaines qui ont conduit au drame, laissant entrevoir une vérité qui n’est pas forcément celle que tous pensaient connaître. Inspiré de la véritable histoire d’Agnes Magnúsdóttir, la dernière femme condamnée à mort en Islande, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous croyons savoir et celle à laquelle nous voulons croire.

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