Catégorie : Illustré

Les chroniques de janvier

Bonjour à tous,
Qu’on se le dise, janvier semble toujours durer 1000 ans, il fait froid, gris, humide et on rêve de revoir le beau temps et de sortir à nouveau. Le seul point positif avec ce mois, c’est qu’on peut accorder plein de temps à la lecture en mode cocooning. Et je dois dire que j’ai bien avancé ce mois-ci. Prêts à découvrir ma sélection ?

Glory de Elizabeth Wetmore

Gloria est une jeune fille de quatorze ans qui aime sortir et s’amuser, comme beaucoup d’adolescentes de son âge. Malheureusement pour elle, elle fait une mauvaise rencontre. Violée et laissée pour morte, Gloria qui désormais se fait appeler Glory se relève et survit à ce drame. Au Texas, dans les années 1970, on ne s’émeut que trop peu de cette histoire. A vrai dire, on s’inquiète plus de l’avenir du jeune homme qui est entaché… Glory est un roman polyphonique, où chaque femme ayant un lien direct ou indirect avec l’histoire de la jeune fille. Cela m’a d’ailleurs fait penser à l’excellent Un matin ordinaire de Marjorie Tixier. Un titre qui nous ébranle, nous bouscule, nous fait frémir. Cette histoire est criante d’injustice, elle parle de racisme, d’inégalités, de la brutalité des hommes et du peu de perspectives qu’ont ces femmes dans ce Texas pauvre et aride. Mais au bout de ce tunnel âcre et poussiéreux, il y a l’espoir que les femmes se révoltent.

Glory de Elizabeth Wetmore, paru en août 2021 aux éditions Pocket, 368 pages, 7,60€

Iron Widow de Xiran Jay Zhao

J’ai reçu Iron Widow grâce à Babelio et aux éditions de la Martinière Jeunesse que je remercie pour cet envoi. Je me suis inscrite car ce titre change complètement de mes lectures habituelles et j’en ai beaucoup entendu parler. La couverture avec rabat est magnifique et en dit long sur l’ambiance de ce roman. Nous nous plongeons dans un univers futuriste asiatique. Dans ce monde, les hommes combattent et les femmes se sacrifient. Zetian a vu sa sœur mourir au combat et décide de s’engager pour se venger. Le moins qu’on puisse dire est qu’Iron Widow est un roman plein d’action et de rebondissements. J’ai trouvé la thématique originale mais je n’ai pas su m’attacher à Zetian, il s’agit d’une jeune femme très endurcie que rien ne semble émouvoir. Elle est pleine de hargne, ce qui en fait un personnage redoutable. Pour conclure, j’ai aimé ce titre de science fiction, Xiran Jay Zhao bouleverse les codes, pour notre plus grand plaisir.

Iron Widow de Xiran Jay Zhao, paru en janvier 2022 aux éditions de la Martinière Jeunesse, 464 pages, 20€

Lore Olympus de Rachel Smythe

Comme beaucoup, j’attendais avec impatience la sortie de Lore Olympus. Tout le monde en parle depuis des semaines et il me tardait de découvrir cet univers. Premièrement, la couverture est une petite merveille, elle est reliée, en relief et les couleurs sont superbes. Lore Olympus, c’est un roman graphique mettant en scène les personnages de la mythologie… à notre époque ! Nous découvrons des personnages tels qu’Hadès, Perséphone ou encore Artémis. Ceux-ci, dotés de pouvoirs, vivent dans monde actuel avec Smartphones et réseaux sociaux. J’ai beaucoup aimé l’idée de dépoussiérer les Dieux, les faire vivre en XXIème siècle avec nos problématiques actuelles mêlées à leurs pouvoirs surnaturels. L’ambiance évoque un peu Gossip Girl où tous les coups sont permis. Les illustrations, très modernes et colorées m’ont pleinement convaincue. J’ai passé un excellent moment avec ce premier volume, il me tarde de découvrir la suite !

Lore Olympus de Rachel Smythe, paru en janvier 2022 aux éditions Hugo & Cie, 24,95€

Les Monstres de Maud Mayeras

J’ai découvert Maud Mayeras il y a quelques années avec Reflex puis, Lux. Ces deux titres m’ont énormément plu et je suis ravie de la retrouver avec ce troisième roman. Les Monstres est l’histoire d’un terrier dans lequel vit deux monstres, leur mère et Aleph qui leur dépose de la nourriture, vide leur seau à déjections et participe à leur « éducation ». Il est leur seul lien avec l’extérieur, où vivent les humains. Jusqu’au jour où la porte du terrier s’ouvre… Je ne dévoilerai rien de plus de l’intrigue pour ne pas gâcher votre plaisir. Les Monstres est un véritable page-turner, les chapitres sont courts et addictifs, l’ambiance, elle, est anxiogène, l’air y est vicié. J’ai adoré la thématique des monstres, ceux qui sont une page blanche qu’on façonne intégralement. La plume de l’autrice est acérée et l’histoire, narrée à la manière d’un horrible conte, tout ce que j’aime ! Pour conclure, Les Monstres est un roman parfaitement noir qui ravira les fans du genre.

Les Monstres de Maud Mayeras, paru en janvier 2022 aux éditions Pocket, 336 pages, 7,60€

Tout ira bien de Damian Barr

« Tout ira bien », c’est cette phrase qu’on prononce pour encourager quelqu’un et dont on ne pense pas un mot, au mieux, on essaie d’y croire. Cette phrase, deux protagonistes sud-africains de deux époques différentes vont l’entendre. D’abord, il y a Sarah van der Watt qui, en 1901, se voit contrainte de quitter sa ferme avec son fils Fred, âgé de 6 ans. Son mari est parti se battre. La mère et le fils ainsi que des milliers de personnes sont parqués dans le tout premier camp de concentration de l’Histoire. En 2010, Willem, 16 ans est « différent ». Pour faire de lui un homme, sa mère et son beau-père l’inscrivent à Aube Nouvelle, un camp qui endurcit les garçons. A lui aussi, on dit que « tout ira bien ». Bien évidement, il y a un lien entre ces deux personnages qu’on découvre au fil des chapitres. Je méconnais l’histoire de l’Afrique du Sud et je me suis sentie un peu perdue parmi les histoires de guerre des Boers, les afrikaners et même la situation actuelle de ce pays. J’avoue avoir dû me documenter un peu en parallèle pour pleinement apprécier ma lecture qui, bien que fictive, s’appuie sur de nombreux faits historiques réels. J’ai beaucoup apprécié ce roman qui certes, n’est pas facile à lire. Il y a tant de cruauté et de barbarie dans ces deux histoires. Le temps passe et on commet encore et toujours les mêmes erreurs. Un roman important qui nous permet de faire notre devoir de mémoire.

Tout ira bien de Damian Barr, paru en octobre 2021 aux éditions 10/18, 384 pages, 8,10€

Concrete Rose de Angie Thomas

Concrete Rose est une histoire qui se déroule avant The Hate U Give que je n’ai pas lu et qui peut se lire indépendamment. L’histoire se déroule en 1998. Nous rencontrons Maverick, dix-sept ans. Le jeune lycéen deale pour offrir des beaux cadeaux à sa petite-amie et aider sa mère qui élève seul son fils, son mari étant en prison. Outre le fait d’être membre d’un gang redoutable, Maverick voit le ciel lui tomber sur la tête lorsqu’il découvre qu’il est le père d’un bébé de trois mois via un test de paternité, et pire, lorsque la mère se fait la malle et lui laisse la garde de l’enfant. Il va falloir être fort, devenir adulte et responsable. Je me suis tout de suite attachée à ce jeune homme qui, malgré ses mauvaises fréquentations, met tout en œuvre pour devenir quelqu’un de bien et avoir un avenir. Sa mère est très touchante, elle ne rejette pas son fils mais l’aide à se responsabiliser. Le style d’écriture, très « parlé » et urbain m’a plu et est tout à fait adapté à l’histoire. Je suis ravie d’avoir découvert la plume d’Angie Thomas, je lirai avec grand plaisir The hate U give.

Concrete Rose de Angie Thomas, paru en janvier 2022 aux éditions Nathan, 407 pages, 17,95€

Pouvons-nous aider les ours polaires ? de Katie Daynes

Les ours polaires en ont ras la caquette de voir leur banquise s’amoindrir. Ils partent donc en voyage, rendre visite à des enfants pour leur faire part de leur problème et essayer de trouver des solutions. Effectivement, la fonte des glaces ne concerne pas que les ours mais tous les êtres vivants dont les êtres humaines. Et nous pouvons tous agir à notre échelle. Cet album m’a énormément plu. J’ai apprécié cette introduction avec ces ours qui sensibilisent les enfants aux enjeux climatiques. Le phénomène du réchauffement climatique est bien expliqué et les actions concrètes. Il est crucial de sensibiliser dès le plus jeune âge sur cette thématique qui est notre avenir. Les illustrations sont jolies et j’ai aimé les petites découpes sur certaines pages. Un album indispensable à offrir dès six ans !

Pouvons-nous aider les ours polaires ? de Katie Daynes, paru en novembre 2021 aux éditions Usborne, 48 pages, 11,95€

De la tête aux pieds : ces inventions qui nous rendent plus forts de Florence Pinaud et Arnaud Nebbache

Notre corps humain offre des pouvoirs incroyables. Les inventions, elles, permettent de le réparer, de le protéger, de développer d’autres pouvoirs encore. Cet album propose des doubles-pages thématiques telles que le cerveau, le dos, les yeux ou encore le cœur. Y sont présentées des inventions en rapport avec l’organe ou la partie du corps ainsi que des projets en cours, les inventions du futur. J’ai adoré ce titre qui met en lumière les progrès technologiques qui nous aident au quotidien et surtout, ceux à venir. Cela laisse rêveur sur les avancées de demain. Les illustrations sont très jolies et colorées. Un album passionnant qui captivera les enfants (et leurs parents) dès l’âge de 9 ans.

De la tête aux pieds : ces inventions qui nous rendent plus forts de Florence Pinaud et Arnaud Nebbache, paru en janvier 2022 aux éditions Nathan, 47 pages, 16,90€

Et Audrey a lu la romance suivante :

High School Initiation de Sianna Milano

High School Initiation raconte la romance entre Ambre et Fabio qui débute à leur entrée en terminale. C’est un coup de foudre dès la première rencontre. C’est une romance un peu « type », je m’explique : ils s’aiment à la folie, mais il y a toujours une personne ou un événement qui vient interférer. J’ai tout de même apprécié cette jolie histoire, mais j’ai parfois eu un peu de mal avec le style d’écritures. J’avais parfois l’impression de repartir une dizaine d’année en arrière et de lire une fan fiction sur un blog. Les chapitres sont courts, ce qui permet de lire cette histoire dans les transports assez facilement, il n’a d’ailleurs pas fait long feu malgré ses 436 pages.

High School Initiation de Sianna Milano, paru en février 2022 aux éditions Addictives, 436 pages, 14,90€

Quel a été votre titre préféré de ce mois de janvier ?

Les chroniques de décembre

Bonjour à tous,
Ça y est, l’année 2021 est derrière nous ! Si elle n’a pas été fameuse au niveau crise sanitaire et au niveau météorologique, je dois dire que du côté littéraire, je me suis régalée ! Et heureusement ! Je vous laisse donc découvrir mes lectures variées du mois de décembre :

A la lumière de la nuit d’Ilaria Tutti

A la lumière de la nuit est le deuxième polar d’Ilaria Tutti que je lis, après La nymphe endormie. A la lumière de la nuit est le troisième opus des enquêtes de Teresa Battaglia et son équipe (je n’ai pas lu le tout premier, Sur le toit de l’enfer). J’étais impatiente de me plonger dans ce nouveau polar et de retrouver Teresa. Ce tome, contrairement aux précédents, est très court avec moins de 250 pages contre plus de 600 pour les précédents. Il s’agit d’une petite enquête particulière, presque une parenthèse. Teresa est contactée par les parents de Chiara, atteinte d’une maladie rare, la maladie de la Lune, qui interdit à la fillette de huit ans, tout contacte avec la lumière, la condamnant à vivre dans l’obscurité. Chiara est en proie à des cauchemars dans lesquels elle décrit un enfant mort dont le corps repose au pied d’un arbre. Mue par son intuition, Teresa, avec l’aide de son coéquipier Marini, enquête alors. Ce roman singulier m’a beaucoup plu par son côté ésotérique et historique à la fois. Il ne s’agit pas d’un polar traditionnel et c’est ce qui fait que ce titre se démarque. Pour conclure, j’ai aimé ce roman atypique et j’ai pris plaisir à retrouver le duo Battaglia/Marini. Vivement la suite ! Le plus : les droits d’auteur sont reversés à la recherche sur le sarcome d’Ewing.

A la lumière de la nuit d’Ilaria Tutti, paru en octobre 2021 aux éditions Robert Laffont, 240 pages, 18,90€

Crossroads de Hervé Gagnon

Crossroads ne fait pas partie de mes genres de lectures habituels. Cependant, j’avais envie de sortir des sentiers battus et j’étais très impatiente de me plonger dans cette histoire. L’histoire se déroule de nos jours à Memphis, sur le Mississippi. Nous faisons la rencontre de deux personnages principaux. D’un côté, Donald Kane, historien médiéviste et Virginia Kraft, anthropologue afro-américaine. Ce duo atypique se voit confier par une vieille dame, un coffret ayant vraisemblablement appartenu à Robert Johnson, le célèbre blues-man. Passionnés par la vie de ce chanteur et musicien hors du commun, ils embarquent immédiatement pour une aventure rocambolesque sur les pas de celui qui, dit-on, a vendu son âme au diable. Crossroads est un thriller ésotérique où nous découvrons le hoodoo qui est un genre de vaudou afro-américain. J’ai adoré cet univers où on apprend beaucoup de choses sur la spiritualité du Mississippi. L’action est très présente et on ne s’ennuie pas une seule seconde. J’ai adoré ce voyage au cœur du sud des États-Unis.

Crossroads de Hervé Gagnon, paru en novembre 2021 aux éditions Hugo & Cie, 529 pages, 19,95€

Les chagrins d’amour font de belles chansons de Tamara Balliana

Envie d’une romance à l’italienne ? Les chagrins d’amour font de belles chansons est le livre qu’il vous faut ! Ilaria est répétitrice à l’Opéra de Vérone. Passionnée par la musique mais trop timide pour chanter devant un public, elle travaille malgré tout dans ce milieu qui la fait rêver. Si Ilaria est une romantique dans l’âme, la jeune femme cumule les échecs sentimentaux. Elle s’engage trop vite et se prend trop souvent des râteaux, à peine l’histoire commencée. Alors, quand Cillian McKee, ex-chanteur à succès pour adolescentes rejoint l’opéra, Ilaria prend ses jambes à son cou, échaudée par sa récente rupture. Évidemment, rien ne se passera comme prévu ! Ce titre est une adorable romance, la rencontre entre deux êtres déçus par l’amour et qui peinent à exprimer leurs sentiments. Je les ai trouvés touchants et j’ai apprécié qu’ils prennent le temps de s’apprivoiser. C’est une belle romance, pleine de tendresse et dans un superbe décor musical et italien.

Les chagrins d’amour font de belles chansons de Tamara Balliana, paru en octobre 2021 aux éditions Hugo & Cie, 379 pages, 17€

Son espionne royale et la reine des cœurs de Rhys Bowen

Notre Lady Georgiana revient pour notre plus grand bonheur dans une huitième enquête. Dans cet opus, elle embarque avec sa mère dans un prestigieux paquebot digne du Titanic direction, les États-Unis ! Mais il semblerait qu’un voleur de bijoux sévisse et celui-ci a tout d’un professionnel. Arrivées sur les terres américaines, mère et fille vont intégrer le palpitant monde du cinéma. Ce tome est différent des précédents pour son enquête. Il est plus axé sur les vols de bijoux que sur un crime. De ce fait, il y a moins de péripéties et l’enquête est moins centrale. On s’intéresse davantage à l’histoire personnelle de Georgie et Darcy et au monde du cinéma que j’ai adoré. Ce qui n’est pas pour me déplaire ! Ce tome est drôle, on sent un contraste entre les coutumes de la royauté anglaise et la jeunesse américaine, parfaitement décoincée ! J’ai encore une fois passé un excellent moment, cette série a vraiment tout pour plaire !

Son espionne royale et la reine des cœurs de Rhys Bowen, paru en novembre 2021 aux éditions Robert Laffont, 396 pages, 14,90€

Bons baisers de Limón d’Edo Brenes

Inspiré par sa propre histoire familiale, Edo Brenes nous raconte l’histoire d’un étudiant de retour dans son Costa Rica natal. Chez ses parents, il découvre une boîte contenant des photographies de ses parents, grands-parents, oncles et tantes, etc.. Cela lui donne envie d’en savoir plus sur sa famille, en particulier sur ses grands-parents Rosaria et Virgilio ainsi que l’oncle Osvaldo. Pour retracer l’histoire familial, le narrateur interroge ses parents, proches et lointains qui se replongent à leur tour dans les années 1940 à 1960. Il se pourrait bien que notre personnage principal déterre un secret de famille profondément enfoui. J’ai beaucoup aimé ce roman graphique doux-amer et ce décor de petite station balnéaire où tout le monde se connaît. J’ai apprécié la thématique du secret de famille, équilibre précaire sur lequel reposent plusieurs générations. Les illustrations sont simples, j’ai apprécié les couleurs qui évoquent la nostalgie et le passé. Pour conclure, une belle fresque familiale qui m’a fait voyager au cœur du Costa Rica.

Bons baisers de Limón d’Edo Brenes, paru en septembre 2021 aux éditions Casterman, 280 pages, 23€

Les Ailes d’Ombre tome 1 de Kass Morgan et Danielle Paige

J’ai découvert la plume de Kass Morgan avec la série Les 100 qui m’avait beaucoup plu. J’étais donc impatiente de la retrouver dans une toute autre thématique et en collaboration avec Danielle Paige dans cette toute nouvelle série. Vivian est une adolescente qui vit seule avec sa mère, diseuse de bonne aventure. Elles ne restent jamais bien longtemps dans une ville, sa mère craignant une « menace » envers sa famille. Vivi s’apprête à quitter son cocon pour la fac et espère avoir plus de stabilité dans sa vie. Il s’agit d’une fille très terre à terre qui ne croit absolument pas au surnaturel. Scarlett est une jeune fille de troisième année, très sûre d’elle, extravertie et populaire, tout l’inverse de Vivi. Elle fait partie d’une sororité très élitiste du campus et il se pourrait bien que les membres soient dotés de pouvoirs. Les Ailes d’ombre est un premier tome riche en action et en rebondissements. J’ai adoré cet univers de sorcières et ces deux personnages principaux diamétralement opposés. L’intrigue est bien menée et on ne s’attend pas du tout à ce dénouement. Il me tarde de voir ce que la suite nous réserve !

Les Ailes d’Ombre tome 1 de Kass Morgan et Danielle Paige, paru en octobre 2021 aux éditions Robert Laffont, 408 pages, 18,90€

Les p’tites chauve-souris de Claire Lecoeuvre et Chloé du Colombier

Après la visite d’un célèbre parc animalier dans lequel on peut visiter la crypte des chauves souris, qui s’avère assez effrayante car celles-ci nous frôlent, mon petit cousin avait une appréhension, peut-être même peur de ces petits mammifères.
Lorsque j’ai vu ce petit album dans la sélection Masse Critique, je me suis dit que c’était l’occasion de faire disparaître cette peur. Et c’est gagné !
L’album, d’une trentaine de page environ, se lit très rapidement. Les illustrations sont très jolies et s’adressent parfaitement aux plus petits.
Au fil des pages, les enfants peuvent découvrir le mode de vie, l’alimentation et les caractéristiques physiques de ces petits êtres de manière simple, grâce au vocabulaire adapté.
Je remercie Babelio et les éditions du Ricochet pour cet agréable moment.

Les p’tites chauve-souris de Claire Lecoeuvre et Chloé du Colombier, paru en octobre 2021 aux éditions Ricochet, 9,50€

Le bébé le plus minuscule du monde d’Alia Cardyn et Léa Decan

Charlotte est une petite fille comme les autres. Elle adore les animaux, les câlins avec sa maman, les histoires et les chatouilles avec son papa. Mais ça, c’était avant. Ses parents ne lui accordent plus la même attention qu’avant et sont souvent à l’hôpital. Et pour cause, sa petite sœur, surnommée « Petit Rat » est hospitalisée en néonatalogie suite à sa prématurité. Charlotte lui en veut beaucoup, Petit Rat lui a volé ses parents et plus rien n’est comme avant depuis. Le bébé le plus minuscule du monde est un magnifique album qui s’adresse aux frères et sœurs de bébés prématurés mais aussi aux autres enfants. Il permet de mettre des mots sur un événement difficile à l’issue incertaine. J’ai aimé le vocabulaire et les explications réalistes et transparentes. Les illustrations sont superbes, dans des tons plutôt pastels. Elles véhiculent énormément d’amour, je n’ai pu être que touchée par tant de poésie. Un titre important sur un sujet grave, expliqué avec brio aux enfants.

Le bébé le plus minuscule du monde d’Alia Cardyn et Léa Decan, paru en novembre 2021 aux éditions Robert Laffont, 40 pages, 14,90€

Les amis de Petit Renard de Nicolas Gouny

Petit Renard s’ennuie aujourd’hui. Il décide alors d’essayer d’attraper une araignée. Sa course le mène en plein cœur de la forêt où il se retrouve seul, vraiment seul ? J’ai découvert Petit Renard il y a quelques années, j’en suis ressortie conquise. J’ai pris plaisir à retrouver cet adorable personnage dans de nouvelles aventures. L’univers de Nicolas Gouny est unique. Ses illustrations sont composées uniquement d’éléments naturels : feuilles, tiges, branches, pétales, etc.. Les couleurs sont donc essentiellement automnales, ce qui correspond bien à l’univers de la forêt. Un album humoristique et coloré sur l’amitié qui plaira à tous les amoureux de la nature. J’espère retrouver Petit Renard dans de nouvelles aventures !

Les amis de Petit Renard de Nicolas Gouny, paru en septembre 2021 aux éditions Balivernes, 32 pages, 14€

J’aime mieux les chevals de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet

Un petit garçon aimerait offrir à son père, à l’occasion de son anniversaire. N’étant pas très doué en dessin, il demande à une autre personne (qu’on ne voit pas dans l’album) de lui dessiner ce qu’il préfère : des chevals ! J’ai adoré ce titre, très humoristique qui retranscrit la répartie et la perspicacité des enfants. Leur raisonnement est implacable. J’ai aimé les illustrations, simples et joyeuses ainsi que les choix de polices d’écriture qui évoquent l’impatience et la joie de l’enfant qui attend son dessin. Un album original qui vous rappellera sans doute des mots d’enfants !

J’aime mieux les chevals de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet, paru en octobre 2021 aux éditions Balivernes, 32 pages, 12€

Ma sélection s’achève, je vous souhaite une excellente année 2022, une bonne santé, de la joie et du succès dans tous vos projets !

Les chroniques de mai

Bonjour à tous,
Pour ce mois de mai, j’ai choisi des romans courts qui se lisent facilement et aux couvertures plutôt colorées. Je vous laisse découvrir ma sélection sur des thématiques très différentes :

Luna de Serena Giuliano

Après Ciao Bella et Mamma Maria, il était hors de question de passer à côté de Luna, le troisième roman de Serena Giualiano. Nous faisons la rencontre de Luna, une jeune femme contrainte de retourner à Naples, la ville de son enfance, au chevet de son père malade. Elle, qui a tout quitté pour Milan il y a des années, va devoir affronter ses vieux démons et renouer avec Naples. A nouveau, j’ai adoré ce voyage près du Vésuve et de la mer, les Napolitains et leurs expressions, la gastronomie, les romans de Serena Giualiano sont de véritables guides touristiques. L’histoire est captivante et se lit très facilement. J’ai aimé suivre Luna mais aussi sa cousine Gina, ses amies ainsi que les personnages secondaires. On passe un moment délicieux, on est touché, ému et on rit, beaucoup. Un joli voyage à Naples.

Luna de Serena Giuliano, paru en mars 2021 aux éditions Robert Laffont, 224 pages, 17,50€

Un matin ordinaire de Marjorie Tixier

Laurence a une vie bien rangée : épouse d’un mari qu’elle aime profondément, mère de deux filles bien élevée, un quotidien bien cadré. Chaque vendredi, elle s’accorde une heure à elle, une seule où elle court. Chaque vendredi, c’est le même itinéraire, sur un chemin de forêt isolé. Mais ce vendredi, Laurence est en retard, et cela ne lui ressemble pas… Un matin ordinaire est un roman choral où nous suivons Laurence et son entourage : son mari, ses filles, la voisine qui espionne à la fenêtre, etc.. J’ai beaucoup aimé cette construction qui nous permet de suivre un drame à travers différents prismes. J’ai trouvé ce titre très percutant et bouleversant. Il est court et intense à la fois. Le sujet n’est pas facile mais parfaitement maîtrisé. Un titre à découvrir !

Un matin ordinaire de Marjorie Tixier, paru en avril 2021 aux éditions Pocket, 272 pages, 6,95€

Le spectateur de Théo Grosjean

Samuel n’est pas un garçon comme les autres. Dès sa naissance, ses parents se rendent compte que « quelque chose ne va pas » chez lui. Samuel grandit et ne parle pas, il passe son temps à dessiner. S’il n’est pas muet, il semblerait qu’il soit atteint d’un trouble du spectre autistique et cela va gravement impacter sa vie. Dans cette bande dessinée, Théo Grosjean positionne son lectorat à la place de Samuel. Nous suivons toute l’histoire à travers ses yeux, spectateurs, comme lui, d’une vie où il ne peut être que passif. Le spectateur est une histoire dramatique qui bouscule son lectorat. Impossible de ne pas être touché par tout ce qui arrive à Samuel. Le thème est original et j’ai adoré les choix graphiques, notamment l’utilisation de deux nuances de couleurs : le bleu et le noir. Les dessins sont très beaux, j’ai beaucoup apprécié cet univers. Théo Grosjean maîtrise parfaitement son sujet et parvient à nous mettre dans la peau de Samuel. Un roman graphique que je n’oublierai pas.

Le spectateur de Théo Grosjean, paru en avril 2021 aux éditions Soleil, 168 pages, 18,95€

Les nouvelles vagues de Arnaud Cathrine

Les nouvelles vagues est la suite de Romance que je n’ai pas lu. J’ai donc fait la rencontre de Vince, un adolescent qui a le cœur brisé depuis la fin de sa relation avec Octave qui est tout d’abord un ami proche. Afin de l’aider à tourner la page, il va travailler dans la librairie de sa mère durant l’été. Il y fera la connaissance de Micha, un mystérieux jeune homme, plus âgé et dont il n’est pas insensible à son charme. Enfin, il y a Maryline, une lycéenne qui passe de drôles de vacances et qui dont le chemin va croiser celui d’Octave. J’ai été conquise par ce roman, très court mais intense sur les relations amoureuses et humaines. Arnaud Cathrine dresse un portrait réaliste des « jeunes d’aujourd’hui », leurs amours, leurs doutes et leurs contradictions, aussi. Je me suis attachée aux différents personnages et j’ai apprécié les thématiques très actuelles, l’identité et orientation sexuelle, notamment. Un très bon roman qui me donne très envie de lire Romance !

Les nouvelles vagues de Arnaud Cathrine, paru en avril 2021 aux éditions Robert Laffont, 320 pages, 16,50€

Positive de Camryn Garrett

On parle moins du VIH, pourtant, le nombre de contaminations ne fléchit pas. Où en est la recherche dans ce domaine ? Comment vivent les personnes séropositives aujourd’hui ? C’est la thématique principale de ce roman. Il met en scène Simone, une adolescente atteinte du VIH depuis sa naissance et adoptée par un couple homosexuel. Simone vient d’arriver dans un nouveau lycée car, dans le précédent, les élèves ont découvert sa séropositivité et lui ont fait vivre un enfer. Elle prend un nouveau départ, se fait des amies et rêve d’être en couple et d’avoir sa première relation sexuelle. Camryn Garrett aborde une thématique très importante et nous fait prendre conscience de ce que c’est que de vivre avec le VIH aujourd’hui. J’ai entendu parler de la charge virale indétectable qui rend le virus intransmissible mais j’avoue ne pas avoir approfondi le sujet. Positive nous apprend de nombreuses choses et fait tomber les préjugés. Combattre l’ignorance est primordial et avec un titre aussi documenté, cela ne peut être que bénéfique. Si j’ai trouvé que les personnages manquaient un peu de maturité pour leur âge dans leurs discours, j’ai été très touchée par l’histoire de Simone et son combat. Un titre à découvrir !

Positive de Camryn Garrett, paru en mars 2021 aux éditions Robert Laffont, 414 pages, 17,90€

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna de Mitali Perkins

Ce roman est l’histoire de cinq femmes de la même famille. Nous avons Ranee, la grand-mère Bengali qui a immigré aux États-Unis avec son mari et ses deux filles, Sonia et Tara puis, Chantal et Anna, leurs deux filles respectives. L’histoire se déroule des années 1960 à 2000. On y traite de nombreux sujets : l’intégration, l’héritage, la tradition, la nationalité mais aussi le féminisme. J’ai beaucoup aimé le partie consacrée aux deux sœurs, Tara et Sonia qui ont grandi dans les années 1960/1970. Ce sont deux personnages au caractère fort qui vont bousculer leurs parents et leurs idées. J’ai trouvé ce livre très bien écrit et j’y ai appris de nombreuses choses sur la culture indienne. Cette saga familiale est très prenante et les pages défilent rapidement. J’aurais peut-être souhaité plus de passages sur Ranee et mieux comprendre certains moments de sa vie. Pour conclure, sous cette couverture colorée se cache une histoire palpitante qui peut plaire aux adolescents comme aux adultes.

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna de Mitali Perkins, paru en juin 2020 aux éditions Bayard, 352 pages, 14,90€

Les chroniques d’avril

Bonjour à tous,
Avril 2021 ressemble fortement à avril 2020 avec toutes ces restrictions, le beau temps en moins ! Afin que ce mois passe plus vite, j’ai dévoré de nombreux romans et j’ai fait de très belles découvertes que voici :

Mamma Maria de Serena Giuliano

Après Ciao Bella que j’ai adoré, Serena Giuliano revient avec Mamma Maria. L’autrice nous emmène dans un petit village du sud de l’Italie où il n’y a pas beaucoup de travail mais énormément de bonne humeur, de soleil et un lien fort entre les villageois. Nous suivons deux protagonistes : Maria qui tient le café du coin où tout le monde se réunit quotidiennement ou presque, le temps d’un petit-déjeuner, d’un apéro ou d’un dernier verre. C’est clairement un point de rencontre incontournable. Et puis, il y a Sofia, une jeune femme qui se remet difficilement d’une rupture amoureuse et qui se cherche. Mamma Maria est un titre qui se lit comme on boit une limonade fraîche en plein été, avec délectation ! Les personnages sont drôles, touchants et adorables, on s’attache énormément à eux. Serena Giuliano nous fait rêver, entre les paysages idylliques, la gastronomie et ce village pittoresque, on ne peut que voyager. Le roman parfait pour passer un bon moment et s’évader !

Mamma Maria de Serena Giuliano, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 240 pages, 6,95€

Persona de Maxime Girardeau

L’histoire se déroule à Paris et débute avec la découverte d’un homme mutilé, qui a subi des sévices, tant, que sa survie (si on peut la qualifier ainsi) tient du miracle. Franck Somerset, commissaire à la Crim’ va enquêter sur cette affaire qui n’est que le début d’une série d’agressions similaires. Et il faut dire que l’équipe chargée de l’enquête est assez inhabituelle puisque Franck va recevoir une aide extérieure, celle d’Elga et de son amie Ariane, spécialistes des réseaux sociaux. Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce thriller, c’est l’univers des GAFAM, ces géants du Web auxquels nous laissons de trop nombreuses données personnelles et comment ils s’en servent à notre insu. L’enquête est très bien ficelée et réellement captivante. Il m’a été difficile de reposer le livre, je voulais absolument découvrir le final ! Je suis sincèrement bluffée par ce premier roman et j’espère que Maxime Girardeau continuera de nous régaler !

Persona de Maxime Girardeau, paru en février 2021 aux éditions Pocket, 480 pages, 8,20€

Le craquant de la nougatine de Laure Manel

Cela fait quelques années que je dévore les romans de Laure Manel et avec un titre aussi gourmand, je ne pouvais que craquer ! Dans ce nouveau roman, nous faisons la rencontre de Romain, un quadragénaire qui élève seul ses deux jeunes enfants depuis qu’un drame a frappé leur famille. Le chef cuistot mène une vie triste et sans saveur. Jusqu’à ce que sa route croise celle d’Alba, une femme solaire qui, rapidement, accapare ses pensées alors qu’il ne lui a jamais adressé la parole ! Et si c’était un signe du destin ? Une occasion de prendre un nouveau départ et d’être enfin heureux ? Dans ce roman, nous alternons les points de vue avec des chapitres très courts et dynamiques. J’ai aimé suivre cette romance et ses péripéties du côté masculin et féminin. Je me suis davantage attachée à Alba, éternelle gaffeuse qu’à Romain, parfois difficile à cerner. Comme un bon dessert, j’ai pris le temps de savourer cette belle histoire et j’en suis sortie très satisfaite !

Le craquant de la nougatine de Laure Manel, paru en avril 2021 aux éditions Michel Lafon, 364 pages, 18,95€

La possibilité du jour d’Emilie Houssa

J’apprécie beaucoup les romans féministes, en particulier sur l’émancipation, c’est ce qui m’attirait dans ce titre. Aurore Félix est une jeune Niçoise qui, à la fin de la guerre, rencontre un GI américain qui lui demande sa main. Elle accepte et traverse l’Atlantique pour le rejoindre et l’épouser. Mais le mariage n’aura finalement pas lieu et Aurore se retrouve seule dans ce pays dont elle ne connaît rien. Elle décide malgré tout de rester, d’apprendre l’anglais, trouver un emploi et devenir quelqu’un. Aurore va connaître bien des désillusions mais refuse de se laisser abattre. Ses idées à elle sont progressistes. Elle rêve que les femmes partagent les mêmes droits que les hommes, qu’elles aient le droit d’être coquettes sans qu’on les importune, qu’elles puissent vivre seules, élever un enfant non reconnu ou encore, qu’il n’y ait plus de discrimination envers les minorités. Cette thématique me tient à cœur. Pourtant, je n’ai pas trouvé mon compte dans ce roman. J’ai trouvé Aurore très détachée des drames de sa vie, comme si rien ne la touchait ou presque. Cette froideur quasi permanente m’a mise mal à l’aise, notamment le rapport qu’elle entretient avec son fils et sa propre mère. Le fait de ne pas réussir à éprouver d’empathie pour le personnage principal a constitué un véritable frein durant cette lecture. Pour conclure, malgré une thématique qui me plaisait et un synopsis alléchant, je n’ai pas su rentrer dans l’histoire.

La possibilité du jour d’Emilie Houssa, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 304 pages, 7,30€

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker

Dans ce nouveau roman d’Alexis Laipsker, Elisabeth Guardiano, commandant de police et Franck De Rolan, capitaine de gendarmerie s’associent dans une double-enquête, en pleine montagne. L’une est envoyée sur les lieux d’un double-meurtre particulièrement violent. L’autre, essaie de résoudre une enquête sur des disparitions d’enfants. La plume d’Alexis Laipsker est addictive, les pages se tournent à une vitesse effrénée. J’ai totalement accroché aux personnages qui se complètent parfaitement et qui nous touchent de par leur histoire personnelle. L’histoire semble surnaturelle, le lecteur a beau se creuser les méninges, il est impossible d’assembler les pièces du puzzle. Notre auteur, maître du poker, arrive à nous bluffer jusque dans les toutes dernières lignes de son roman ! J’avais adoré Et avec votre esprit, ce second roman est une nouvelle réussite. Bref, un auteur à suivre !

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker, paru en mars 2021 aux éditions Michel Lafon, 349 pages, 18,95€

Oh Happy Day de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Baudoux

J’ai découvert notre duo d’écrivains dans Et je danse aussi, que j’avais adoré à l’époque. Nous retrouvons Adeline et Pierre-Marie, pour de nouveaux échanges épistolaires. Quatre ans ont passé depuis que le couple s’est formé puis séparé. Pierre-Marie décide de reprendre contact avec Adeline, prétextant un carnet oublié chez elle et dont il a absolument besoin. Sauf qu’Adeline est désormais mariée et s’apprête à traverser l’Atlantique pour s’installer au Canada. Je garde un excellent souvenir du précédent roman que j’avais lu à sa sortie aux éditions Fleuve. Mais les années ont passé et j’ai donc oublié une grande partie de l’histoire. Des rappels sont bien entendu faits dans cette suite mais il aurait été préférable que je relise Et je danse aussi avant de me plonger dans celui-là. Si j’ai apprécié les retrouvailles avec nos personnages principaux, je dois avouer ressortir de ma lecture un peu déçue. J’ai trouvé l’histoire un peu trop rocambolesque voire improbable. Dans l’ensemble, ce roman est sympathique mais n’a pas su me transporter comme Et je danse aussi.

Oh Happy Day de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Baudoux, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 368 pages, 7,60€

La rumeur de Lesley Kara

Joanna est une Londonienne qui élève presque seule son fils, Alfie. Elle décide de changer de cadre de vie et emménage à Flinstead, une petite station balnéaire paisible où réside sa propre mère. En allant chercher son fils à l’école, Joanna surprend une conversation émanant d’un groupe de mères où il est question de Sally McGowan qui, dans les années 1960 et seulement âgée de 10 ans, a tué un enfant de 5 ans. La rumeur dit que Sally résiderait désormais à Flinstead sous une autre identité et sous protection judiciaire. Ces petits ragots sont le début d’une véritable bombe à retardement. Cette histoire tourne rapidement à l’obsession pour Joanna mais aussi d’autres mères, inquiètes pour leurs enfants. J’ai énormément aimé la thématique de la rumeur et de ses conséquences, un sujet audacieux et novateur dans le monde du thriller. Sa seconde thématique, la devenir des enfants meurtriers m’a beaucoup fait réfléchir sur le sujet du droit à l’oubli et à la prescription. J’ai trouvé l’intrigue bien ficelée et réellement captivante. J’ai beaucoup apprécié le final, à la hauteur de l’intrigue globale. Pour conclure, j’ai passé un excellent moment de lecture, il me tarde de découvrir son second roman, Qui le sait ?. Je remercie les éditions 10-18 et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération Masse Critique.

La rumeur de Lesley Kara, paru en janvier 2021 aux éditions 10-18, 408 pages, 8,40€

N.E.O, tome 1 (bande dessinée) : La chute du Soleil de Fer de L’Hermenier et Djet, d’après Michel Bussi

L’histoire se déroule dans un Paris post-apocalyptique. Les adultes ont tous succombé et il ne reste plus que des enfants qui survivent en tribu. D’un côté, le Tipi, une bande qui vit dans la Tour Eiffel, chasse pour se nourrir. De l’autre côté, les enfants du Château, qui vivent dans le Louvre, cultivent la Terre pour se nourrir, sont végétariens et vivent en communauté bien organisée. Lorsque les animaux sauvages sont empoisonnés et que la nourriture vient à manquer, la bande du Tipi soupçonne la bande du Château d’être responsable. Pour en avoir le coeur nette, une solution : envoyer Zyzo en tant qu’espion. Je ne connaissais pas cette série écrite par Michel Bussi, je la découvre donc avec cette adaptation en bande dessinée. J’ai bien aimé l’univers, ce Paris futuriste et ce duo de personnages, Zyzo d’un côté, Alixe, la reine du Château, de l’autre. L’histoire est pleine de rebondissements, j’ai beaucoup aimé ce côté aventure. Les dessins m’ont plu, ils sont bien détaillés et rappellent un peu l’univers du Manga. Enfin, j’ai apprécié le découpage des vignettes qui apporte une certaine dynamique. Un premier opus très réussi qui plaira aux adolescents et pré-adolescents !

N.E.O, tome 1 (bande dessinée) : La chute du Soleil de Fer de L’Hermenier et Djet, d’après Michel Bussi, paru en avril 2021 aux éditions Jungle, 72 pages, 14,95€

Les chroniques de novembre

Bonjour à tous,
Le mois de novembre se termine, il aura été pour moi l’occasion de passer des soirées cocooning au coin du feu ! Voici mes découvertes :

Requiem pour un diamant de Cécile Cabanac

Ayant adoré le premier roman policier de Cécile Cabanac, Des poignards dans les sourires, j’étais impatiente de me plonger dans Requiem pour un diamant. Nous retrouvons d’ailleurs le même duo, le commandant Virginie Sevran et son collègue Pierre Biolet. Cette fois, ils enquêtent sur l’assassinat de Victor Bardier, joaillier parisien de renom. Très vite, les enquêteurs remarquent que beaucoup de choses ne collent pas et que de nombreux protagonistes pourraient être mêlés à une affaire de grande ampleur. Comme pour le premier opus, j’ai adoré l’enquête, très bien ficelée et dont je n’ai pas su deviner le dénouement. J’ai aussi apprécié l’équipe d’enquêteurs mais aussi le style d’écriture. Les chapitres défilent et on ne voit pas le temps passer. L’univers de la joaillerie où la corruption n’est jamais bien loin m’a énormément plu. J’espère retrouver Sevran et Biolet dans une prochaine enquête !

Requiem pour un diamant de Cécile Cabanac, paru en septembre 2020 aux éditions Fleuve, 468 pages, 19,90€

Celles qui restent de Samuelle Barbier

Celles qui restent est l’histoire de trois sœurs. Il y a Clara, l’aînée, enseignante, parfaitement soignée et ordonnée, Constance, très discrète et qui joue souvent les « tampons » entre Clara et Lucy, la dernière et véritable tornade. Devenues adultes, le temps les a éloignées et elles ne se voient que trop rarement. Jusqu’au jour où Constance décide de se suicider. Clara et Lucy se retrouvent seules. Samuelle Barbier, à travers les différentes étapes du deuil, nous parle d’un sujet grave, tabou et inexplicable. Je trouve cette thématique audacieuse et importante. Samuelle Barbier l’aborde avec brio, sans larmoiements et avec espoir, lucidité et quelques touches d’humour. Celles qui restent est un roman bouleversant dont je ne suis pas prête d’oublier les personnages.

Celles qui restent de Samuelle Barbier, paru en septembre 2020 aux éditions Hugo & Cie, 227 pages, 16,95€

Une Histoire d’Amour de Lorraine Sorlet et Les Amours d’Agathe Sorlet

Lorraine et Agathe Sorlet sont deux sœurs jumelles qui dessinent depuis leur plus jeune âge. Aujourd’hui, elles ont fait de leur passion leur métier et nous livrent simultanément deux romans graphiques sur l’amour. Les Amours d’Agathe Sorlet est centré sur les différents types d’amours : la tendresse, la passion, l’amour charnel mais aussi l’amour que l’on porte aux animaux, à ses amis et surtout à soi. A travers des dessins simples, Agathe Sorlet nous fait

ressentir des émotions fortes. Parfois, il ne s’agit presque que de suggestion et pourtant, immédiatement, on s’imagine à la place des protagonistes. J’ai particulièrement aimé les scènes d’amitiés, avec des couleurs très pop et des personnages féminins aux courbes généreuses. Une Histoire d’Amour de Lorraine Sorlet, lui, parle de l’amour entre deux individus : les premiers émois, la séduction, l’attachement, la passion. Les illustrations, ici aussi très simples, nous font passer des messages forts. J’ai aimé les couleurs, les courbes, les références littéraires, les décors et la rêverie. Ces deux titres, en temps de pandémie, me rappellent d’autant plus combien les relations humaines sont essentielles à notre quotidien. Deux titres semblables et différents à la fois et qui, sans texte, nous font passer mille émotions. Deux petits bijoux !

Une histoire d’Amour de Lorraine Sorlet, paru en octobre 2020 aux éditions Robert Laffont, 120 pages, 20,00€
Les Amours d’Agathe Sorlet, paru en octobre 2020 aux éditions Robert Laffont, 120 pages, 20,00€

Les amis de mon amie Carla de Stéphane Kiehl

L’héroïne de cet album est une petite fille dont on ne connaît pas le prénom. Sa meilleure amie, c’est Carla, un adorable chien-saucisse. Et les amis de Carla, ce sont des chiens de toutes races , il y a Elton, le berger suisse que Carla admire, Rocky le chihuahua qui veut faire la course ou Pako et Nao les deux carlins aux manteaux colorés. Si vous aimez les chiens, vous allez être servis ! Il y a les grands, les petits, les unis et les bicolores, ceux à poils courts et à poils longs, les gentils et les hargneux. Un album aux illustrations colorées, aux jolis décors et surtout, l’amour d’une petite fille à sa chienne (et vice-versa !). C’est beau, tendre et plein d’humour !

Les amis de mon amie Carla de Stéphane Kiehl, paru en octobre 2020 aux éditions Grasset jeunesse, 64 pages, 16,00€

Quelles ont été vos découvertes du mois ?

Les chroniques de juin

Bonjour à tous,

L’été est enfin là et je compte bien vous aider à choisir vos lectures estivales ! Juin n’a pas été un mois très productif mais je vous laisse découvrir sans plus tarder mes lectures du mois !

Tout ce que je sais sur l’amour de Dolly Alderton

Dolly Alderton est une journaliste anglaise. Tout ce que je sais sur l’amour est son premier livre, dans lequel elle se confie. Dolly Alderton nous parle de son adolescence, des premiers émois à l’époque des balbutiements de MSN, des années d’études où l’alcool coule à flot et du passage à l’âge adulte. A chaque étape de sa vie, elle nous dévoile une facette de l’amour, tel un kaléidoscope. Un titre qui se lit facilement, et qui m’a fait sourire, rire et m’a beaucoup émue. J’ai passé un très bon moment !

Tout ce que je sais sur l’amour de Dolly Alderton, paru en janvier 2019 aux éditions Mazarine, 432 pages, 20,00€

La Belle et L’Oiseau de Ken Follett

Il y a fort longtemps, dans le Royaume du Turkestan, Katerina, âgée de 13 ans, devint la quatre-vingt-dix-neuvième épouse du Sultan. Ce dernier est un vieil homme qui n’a rien d’un prince charmant et Katerina se retrouve enfermée au sérail. Lors d’une soirée organisée par le Sultan, le regard du jeune guitariste croise celui de notre douce héroïne et le coup de foudre se produit. Comment nos jeunes protagonistes vont-ils parvenir à se retrouver ? Ken Follett nous embarque dans ce joli conte oriental aux personnages attachants. J’ai particulièrement aimé l’humour qui plaira aux petits comme aux plus grands !

La Belle et L’Oiseau de Ken Follett, paru en mai 2019 aux éditions Robert Laffont, 80 pages, 8,90€

Retour à Duncan’s creek de Nicolas Zeimet

Retour à Duncan’s creek est l’histoire de trois adolescents unis comme les doigts de la main jusqu’à un drame qui va changer la donne. Des années plus tard, Jake, l’un d’entre eux, décide de revenir dans son Utah natal. Un road-trip dont personne ne sortira indemne… J’avais hâte de découvrir ce titre, hélas, ma lecture fut laborieuse. Je n’ai pas su m’attacher aux personnages et je n’ai pas adhéré à l’intrigue. Une très belle écriture mais je suis passée complètement à côté de ce roman…

Retour à Duncan’s creek de Nicolas Zeimet, paru en avril 2019 aux éditions 10-18, 408 pages, 8,40€

Les détectives du Yorkshire tome 2 : Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman

Dans Rendez-vous avec le mal, nous retrouvons Delilah et Samson dans une nouvelle enquête. Madame Shepherd, une pensionnaire de la maison de retraite de la ville vient trouver Samson et lui dit que quelqu’un veut la tuer. Ce dernier a bien du mal à la prendre au sérieux, tant ses propos sont confus. Et il a bien tort, car on dirait qu’il se passe de drôle de choses à la maison de retraite de Fellside Court ! Cet opus est bien plus captivant que le précédent, j’ai pris grand plaisir à le lire. Les personnages sont plaisants, les décors géniaux et les habitants, tellement attachants ! L’enquête est bien plus complexe qu’il n’y paraît, un vrai régal ! Qu’attendez-vous pour découvrir cette série ?

Les détectives du Yorkshire tome 2 : Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman, paru en juin 2018 aux éditions Robert Laffont, 408 pages, 14,90€

Quels sont les romans que vous me recommandez pour passer un bel été ?

Les chroniques de mai

« En mai, fais ce qu’il te plaît », me concernant, j’ai pu lire pas moins de 7 titres qui me faisaient de l’oeil, depuis leur étagère. Et je vous les présente, sans plus tarder !

La maison des oubliés de Peter James

Peter James est un auteur très connu pour ses thrillers, dont j’ai dévoré un grand nombre. La maison des oubliés est plutôt un livre mêlant horreur et fantastique, j’étais particulièrement impatiente de retrouver Peter James dans un tout autre genre. Dans ce titre, nous rencontrons Ollie, sa femme et leur fille, qui s’apprêtent à emménager à Cold Hill House, un manoir à l’abandon avec fort potentiel. Très vite, des événements étranges s’y produisent : apparitions, dégâts matériels, cauchemars,… L’ambiance prend une tournure inquiétante et on se demande bien quelle en sera l’issue ! Si l’histoire a su m’entraîner dès les premières pages, j’ai, hélas, vite déchanté. Les péripéties sont prévisibles et on retrouve un bon nombre de clichés sur la maison hantée. Les personnages sont assez plats et manquent de profondeur. La fin n’apporte pas suffisamment de réponses et nous laisse sur notre faim. Enfin, je n’ai pas été convaincue par le style d’écriture, j’ai souvent eu l’impression de lire un roman jeunesse. Dommage !

La maison des oubliés de Peter James, paru en mars 2019 aux éditions Fleuve, 352 pages, 19,90€

L’ivresse des libellules de Laure Manel

Quatre couples d’amis partent chaque année ensemble en vacances. Cet été, ils louent une superbe villa en Ardèche, sans les enfants. Tout se passe à merveille (ou presque), jusqu’à l’arrivée de Valentine, une libraire célibataire que l’une des amie a voulu convier. L’ivresse des libellules est un roman frais, divertissant, qui parle de l’amour, de l’amitié, de nos petits et grands défauts, des relations humaines, tout simplement. On se reconnaît en ces personnages qui nous touchent, qui nous agacent et qui nous ressemblent finalement ! J’ai passé un très bon moment de lecture qui me donne envie de découvrir les précédents romans de Laure Manel !

L’ivresse des libellules de Laure Manel, paru en avril 2019 aux éditions Michel Lafon, 381 pages, 18,95€

Le bel avenir de Robin Kirman

Harvard, en 1997, nous découvrons trois étudiants très différents : Alice, Georgia et Charlie. Ils n’ont rien en commun, sauf peut-être leur ambition et leurs rêves de gloire. Un tragique événement (le meurtre d’une élève de leur promo) va changer leur vie à jamais. Le bel avenir n’est pas un thriller mais un roman profond qui parle de relations humaines, d’amour et d’apprentissage. Les protagonistes sont travaillés en profondeur, impossible de ne pas se laisser captiver par leur histoire ! L’écriture de Robin Kirman et la construction de son roman ont su me convaincre. Un roman obsédant et difficile à reposer !

Le bel avenir de Robin Kirman, paru en novembre 2018 aux éditions 10-18, 456 pages, 8,80€

Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima

Mattie est agent de police. Sa particularité ? Elle ne sort jamais sans Robo, son berger allemand et coéquipier. Lors d’une patrouille, elle découvre le corps d’une adolescente dans les bois, à proximité de Belle, son chien blessé par balle. L’enquête est rapidement ouverte et Mattie est bien décidée à la résoudre ! Si le sujet n’est pas particulièrement novateur, j’ai pris plaisir à suivre Mattie et Robo dans leur quotidien. Il faut dire que tous deux sont attachants ! J’ai aussi apprécié le cadre de l’histoire, en plein coeur d’un petit village du Colorado où la drogue et la violence sévissent. Le premier tome d’une série qui s’annonce très plaisante !

Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima, paru en mars 2019 aux éditions Belfond, 336 pages, 20,00€

Illusion tragique de Gilda Piersanti

Mario est un garçon âgé de dix ans qui s’amuse à épier son voisin, Monsieur Ruper, par la fenêtre de sa salle de bain. Mais la curiosité est un vilain défaut et il se pourrait qu’elle ait de dramatiques conséquences. Je n’en dirais pas plus au sujet de l’histoire car, dès le deuxième chapitre, Gilda Piersanti nous prépare un rebondissement qui change la donne ! Illusion tragique est un roman bien construit et étonnant qui mêle fiction et réalité. Notre auteure italienne nous réserve de nombreuses surprises et nous mène par le bout du nez, j’adore !

Illusion tragique de Gilda Piersanti, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 272 pages, 7,20€

Le chant des revenants de Jesmyn Ward

Jojo a treize ans et vit chez ses grands-parents noirs, dans une ville pauvre du Sud des États-Unis. Il s’occupe de sa petite sœur, tel un parent de substitution. Leur mère, Léonie, est une jeune toxico, instable, incapable de s’occuper d’eux. Le père, Michael, lui, est un homme blanc qui purge une peine de prison. Un jour, le téléphone sonne, Michael va être libéré. Leonie décide de prendre ses deux enfants avec elle, ainsi qu’une amie peu recommandable pour aller chercher Michael. Commence alors un road-trip inquiétant…
Le chant des revenants est un puissant roman à trois voix aux thématiques poignantes : le racisme, l’Amérique profonde, la drogue, l’amour et le pardon. L’écriture de Jesmyn Ward nous emporte, plus rien n’existe autour de nous. Un titre puissant et inoubliable.

Le chant des revenants de Jesmyn Ward, paru en février 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 21,00€

Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras

Machisme et sexisme sont omniprésents dans notre société. Cette bande dessinée reprend des saynètes du quotidien : en famille, dans la rue, au travail, etc., un ensemble de situations comiques où les femmes prennent le pouvoir et clouent le bec des hommes ! Un titre qui fait du bien et qui, je l’espère, fera avancer les choses dans le bon sens !

Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi !

Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras, paru en février 2019 aux éditions Marabout, 10,00€

La sélection est à présent terminée. Quels sont les titres que vous aimeriez découvrir ? Quels sont vos coups de cœur de mai ?


Les chroniques de janvier

Le mois de janvier me semble, année après année, interminable. Pour contrer le froid, la neige, le manque de soleil, rien de tel que de bons romans. Sans plus tarder, je vous présente les livres que j’ai lus !

La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint

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1965, dans la banlieue de New York, deux enfants disparaissent. La dernière personne à les avoir vus, c’est Ruth Malone, leur mère. Ruth Malone est une jeune femme peu conventionnelle à cette époque. Elle est séparée de son mari, elle occupe un poste de serveuse, est très coquette et a un succès fou auprès des hommes avec lesquels elle aime prendre du bon temps. Fatalement, la police et les médias la tiennent pour responsable. Ce roman noir se classe plutôt parmi les polars journalistiques. En effet, on suit Pete Wonicke, un jeune journaliste qui se passionne pour l’affaire et voit en Ruth Malone, une autre personne que celle dépeinte par les médias. Un récit captivant sur le poids des apparences, inspirée d’une histoire vraie, celle d’Alice Crimmins, accusée d’avoir tué ses enfants.

La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint, paru en octobre 2018, 432 pages, 8,40€

La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel

Voilà un très bel ouvrage paru chez France Loisirs dans une jolie couverture rigide et colorée. On y découvre Nathalie qui décide de reprendre une librairie à Uzès, sur la Place aux Herbes. Cette nouvelle profession va lui permettre de rencontrer des personnages hauts en couleur et émouvants. Chaque chapitre est une rencontre entre Nathalie et l’un de ses clients. Chacun de ces personnages est unique et à travers la littérature, un échange se crée avec notre libraire. Celle-ci a toujours des ouvrages personnellement ciblés à leur proposer et une véritable relation se crée entre eux. Ce titre est très touchant et nous met du baume au cœur. Et, en prime, j’ai noté quelques titres d’ouvrages dont Eric de Kermel fait référence !

La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel, paru chez France Loisirs, 224 pages, 11,90€ (prix club)

Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne

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Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et HorneElle s’appelait Sarah est une oeuvre contemporaine incontournable. J’ai été très touchée par l’adaptation cinématographique. Cette nouvelle adaptation en bande dessinée est à mes yeux une excellente idée. Cet ouvrage est très fidèle au texte d’origine. L’histoire de Sarah, en 1942 se mêle à celle de Julia, 60 ans plus tard. On y parle du Véld’hiv et du devoir de mémoire, à mes yeux extrêmement importants. Les illustrations sont recherchées et les couleurs sont très travaillées. Que ce soit le roman, le film ou la bande dessinée, Elle s’appelait Sarah est un récit à ne pas manquer !

Elle s’appelait Sarah (adaptation en band5e dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne, paru en novembre 2018 aux éditions Marabout, 208 pages, 19,90€

Lyon vu du ciel de Patrice Blot

Je n’ai jamais eu la chance de visiter Lyon alors, j’ai eu envie de me rattraper grâce à cette visite « vue du ciel ». Patrice Blot nous présente Lyon sous toutes ses coutures. On peut y voir des monuments historiques, les parcs et les quartiers de la métropole. J’ai aimé découvrir la ville de façon aérienne, les photographies sont vraiment superbes et accompagnées d’informations très intéressantes. Il ne me reste plus qu’à découvrir Lyon de mes propres yeux !

Lyon vu du ciel de Patrice Blot paru en mai 2018 chez HC Editions, 144 pages, 28,50€

Marlena de Julie Buntin

Les éditions La Belle Colère ont pour réputation de publier des récits d’exception et très « adultes » en mettant en scène des adolescents. Dans Marlena, nous découvrons Cat, une trentenaire en couple qui occupe un travail dans une bibliothèque mais qui, clairement, a ses démons. Elle a beaucoup de mal à sortir de l’alcoolisme et ne cesse de regarder en arrière. Un appel téléphonique va la replonger dans le passé. Nous suivons Cat, alors âgée de 15 ans lorsqu’elle emménage à Silver Lake. Elle y rencontre Marlena. Marlena est parfaite aux yeux de Cat. Elle est belle, désirable, entourée, tellement plus adulte que notre héroïne. Mais cette amitié naissance devient rapidement malsaine, sans que Cat s’en rende compte. Marlena est aussi hypnotique que toxique. Un roman sur l’adolescence, ce moment si particulier de la vie où on se sent seul et incompris et l’impact sur notre vie d’adulte. Un chef d’oeuvre à ne pas manquer !

Marlena de Julie Buntin, paru en octobre 2018 aux éditions La Belle Colère, 250 pages, 19,00€

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta

Ce nouveau roman de Tom Perrotta va certainement diviser son public. En effet, on y parle de sexe sans retenue mais l’auteur ne tombe jamais dans le graveleux. Il bouscule son lectorat, nous livre des scènes qui brisent certains tabous, en prenant du recul, sans jamais juger ses personnages. Et c’est clairement ce que j’ai apprécié. Les thématiques sont finalement beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît : la question du genre et de l’identité, le consentement, l’âge et la maturité, et bien d’autres encore. Moi qui craignais de ne pas accrocher, j’ai en réalité lu ce roman d’une seule traite. Tom Perrotta est un auteur très talentueux qui offre une critique de la société captivante.

Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta, paru en janvier 2019 aux éditions Fleuve, 400 pages, 20,90€

Hello, Sunshine de Laura Dave

Sunshine est à la tête de la chaîne Youtube culinaire A Little Sunshine. Elle vit de ce succès et est adulée par des millions de fans. Le jour de ses 35 ans, Sunshine perd tout : quelqu’un sabote sa carrière, elle se retrouve sans travail, sans mari et même sans logement ! Hello, Sunshine est un titre très actuel sur l’emprise des réseaux sociaux, l’accès rapide à la popularité et encore plus rapide à l’impopularité. C’est un roman divertissant et agréable mettant en scène une héroïne en quête de rédemption.

Hello, Sunshine de Laura Dave, paru en janvier 2019 aux éditions Belfond, 368 pages, 20€

YOU saison 1, disponible sur Netflix

Et du côté des séries, j’ai adoré YOU, où nous rencontrons Joe, un libraire qui s’éprend d’une clientèle, Beck et qui va rapidement nourrir une obsession pour elle. Une série délicieusement malsaine qui fait réfléchir aux dangers des réseaux sociaux, en particulier aux informations que nous laissons publiquement. Même si j’ai très mal dormi après le dernier épisode, il me tarde de voir la saison 2 !

Plan Cœur saison 1, disponible sur Netflix

Pour changer de registre, j’ai aussi regardé Plan Cœur, une série française drôle et émouvante où deux amies, Charlotte et Émilie décident d’aider à son insu, Elsa, leur autre amie célibataire à reprendre confiance en elle. Mais ce coup fourré va vite prendre une grande ampleur et donner lieu à de drôles de quiproquos. Les personnages sont drôles et attachants, cette série a su me détendre et j’espère qu’il y aura une suite, Elsa me manque déjà !

Avez-vous passé un bon mois de janvier ? Quels sont les livres et séries que vous me recommanderiez ?


Les douze râteaux d’Hercule de Louison

Résumé

Une jeune femme pétillante et amoureuse est lâchement quittée le soir du réveillon du nouvel an, par son homme qui, au bout de cinq ans de relation, lui assène : « c’est quoi l’amour ?».

Commencer l’année en se faisant larguer dans une robe à paillettes, c’est rude. Boire un aquarium de vodka pour oublier est une bonne solution. Mais Philae, la déesse des cœurs brisés a une autre idée : lui proposer douze travaux, autant d’épreuves à surmonter, avec la certitude de trouver l’amour au bout du chemin.

(suite…)

La tortue qui respirait par les fesses de Brooke Baker

Résumé

Saviez-vous que…
les rhinocéros urinent pour séduire leurs partenaires?
les zèbres ne peuvent pas dormir seuls?
les vers de terre ont 5 cœurs (et les limaces, 32 cerveaux)?
les éléphants sont incapables de sauter?
le guacamole est un poison mortel pour les hamsters?

Des histoires d’animaux incroyables mais vraies, aussi mignonnes que drôles et 100 % authentiques, à découvrir sous le trait exquis de Brooke Barker.

(suite…)