Bonjour à tous,
Le mois d’août a été un peu calme pour ma part, j’ai privilégié d’autres loisirs à la lecture et j’ai donc un peu moins lu. Cela ne m’a pas empêché de faire de jolies découvertes !
Les imbéciles heureux de Charlye Ménétrier McGrath
Les imbéciles heureux est le deuxième roman que je lis de Charlye Ménétrier McGrath. Le premier, Les sales gosses, m’avait fait forte impression. Nous faisons la rencontre d’une bande de copains d’un lycée lyonnais qui ont choisi pour nom « Les imbéciles heureux ». Vingt ans plus tard, un soir d’hiver, le mari de Florence meurt tragiquement. Les mois passent, Florence et ses deux amies proches (le noyau du groupe), Camille et Marie projettent de reformer le groupe de lycéens insouciants et heureux qu’ils étaient. L’occasion pour eux de faire le bilan de leur vie, ont-ils réalisé leurs rêves ? Loin d’être larmoyant, ce nouveau roman est plein de pep’s, à la fois drôle, émouvant et tendre. J’ai apprécié ce trio d’amies qui ne manque pas de ressources ! Il est aussi plaisant de retrouver des personnages rencontrés dans Les sales gosses. Pour conclure, Les imbéciles heureux est un roman agréable qui se lit très vite.
Les imbéciles heureux de Charlye Ménétrier McGrath, paru en mai 2021 aux éditions Pocket, 272 pages, 6,95€
Son espionne royale et l’héritier Australien de Rhys Bowen
Lady Georgiana revient pour une septième aventure ! La Reine lui a attribué une mission et cette fois, elle est plutôt agréable. Georgiana va se faire inviter par la duchesse douairière à Kingsdowne Place, un luxueux château. Celle-ci n’a qu’un seul héritier, un petit-fils australien dont elle a découvert l’existence il y a peu. Afin que le titre survive, elle décide de le convier au château. Le rôle de Georgie sera de lui apprendre les bonnes manières. Vous vous en doutez, rien ne va se passer comme prévu et la famille royale se retrouvera rapidement avec un cadavre sur les bras. Légèrement déçue par le tome précédent, celui-ci m’a réconciliée avec la série. J’ai retrouvé la Georgie que j’adorais ainsi que le beau Darcy, toujours aussi énigmatique. L’intrigue est très plaisante et m’a permis de passer un très bon moment. Enfin, les éditions Robert Laffont ont changé l’identité visuelle des couvertures de la série. J’aime beaucoup ce nouveau design qui colle bien avec l’ambiance du roman !
Son espionne royale et l’héritier Australien de Rhys Bowen, paru en mai 2021 aux éditions Robert Laffont, 378 pages, 14,90€
Allie Demoiselle d’honneur (tome 9) de Meg Cabot
Meg Cabot est l’autrice de mon enfance et adolescence. J’ai lu énormément de romans d’elle, les séries Miss La Gaffe, Journal d’une princesse ou encore Embrouilles à Manhattan. Lorsque Babelio et les éditions Hachette m’ont proposé de recevoir le dernier opus de la série Allie, j’ai sauté sur l’occasion, désireuse de replonger en enfance. Je ne connaissais pas Allie Punchie, il s’agit ici du 9ème opus de ses aventures mais on peut les lire indépendamment. Allie Punchie est une fille qui fait sa rentrée en CM2. Pour elle, c’est certain, ça sera sa meilleure année du primaire. Elle fera partie des « grands » et sera dans la classe de sa maîtresse préférée avec toutes ses amies. Hélas, rien ne se passe comme prévu, Caroline n’est pas dans sa classe, sa pire ennemie, Cheyenne, est bien décidée à lui gâcher l’année et enfin, Scott, le garçon qu’elle a embrassé cet été se retrouve dans sa classe. Cette année de CM2 risque d’être mouvementée ! Allie est une héroïne adorable, pétillante et qui a beaucoup d’humour. Les jeunes lecteurs peuvent facilement s’identifier à elle et ses amis. Les illustrations sont très jolies, on prend plaisir à les découvrir au fil du roman. Si je devais retenir quelque chose de cette lecture, ça serait que si on doit avaler un éléphant, il faut commencer par la queue. Cela signifie que si on a de nombreux problèmes à résoudre, mieux vaut commencer par les plus simples, ceux qu’on peut résoudre immédiatement. Cela permet de s’alléger l’esprit et se sentir mieux. Un conseil qui peut servir tout au long de la vie. Pour conclure, j’ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans une histoire de Meg Cabot, cela m’a donné très envie d’en lire d’autres !
Allie Demoiselle d’honneur (tome 9) de Meg Cabot, paru en septembre 2021 aux éditions Hachette, 256 pages, 12,90€
La mère d’Eva de Silvia Ferreri
La protagoniste de ce roman est la mère d’Eva. Eva, âgée de dix-huit ans, est actuellement dans un bloc opératoire d’un hôpital serbe. Lorsqu’elle ressortira, elle sera un homme. La mère d’Eva est un récit introspectif dans lequel cette maman revient sur les dix-huit dernières années de sa vie. Si la dysphorie de genre constitue le noyau du roman, il parle surtout de la relation mère-fille et de cet amour indescriptible et incommensurable. Deux sentiments coexistent : l’horreur, le déni, l’incompréhension engendrés par l’opération et l’Amour, celui qui surmonte tellement d’épreuves. Cette thématique, trop rarement abordée, m’a ébranlée. J’ai apprécié cette manière d’aborder le sujet, à travers les yeux d’une mère. Un roman magnifique et poétique à la fois.
La mère d’Eva de Silvia Ferreri, paru en juin 2021 aux éditions Pocket, 256 pages, 6,95€