Catégorie : Roman graphique

Les chroniques de décembre

Bonjour à tous,
Ça y est, l’année 2021 est derrière nous ! Si elle n’a pas été fameuse au niveau crise sanitaire et au niveau météorologique, je dois dire que du côté littéraire, je me suis régalée ! Et heureusement ! Je vous laisse donc découvrir mes lectures variées du mois de décembre :

A la lumière de la nuit d’Ilaria Tutti

A la lumière de la nuit est le deuxième polar d’Ilaria Tutti que je lis, après La nymphe endormie. A la lumière de la nuit est le troisième opus des enquêtes de Teresa Battaglia et son équipe (je n’ai pas lu le tout premier, Sur le toit de l’enfer). J’étais impatiente de me plonger dans ce nouveau polar et de retrouver Teresa. Ce tome, contrairement aux précédents, est très court avec moins de 250 pages contre plus de 600 pour les précédents. Il s’agit d’une petite enquête particulière, presque une parenthèse. Teresa est contactée par les parents de Chiara, atteinte d’une maladie rare, la maladie de la Lune, qui interdit à la fillette de huit ans, tout contacte avec la lumière, la condamnant à vivre dans l’obscurité. Chiara est en proie à des cauchemars dans lesquels elle décrit un enfant mort dont le corps repose au pied d’un arbre. Mue par son intuition, Teresa, avec l’aide de son coéquipier Marini, enquête alors. Ce roman singulier m’a beaucoup plu par son côté ésotérique et historique à la fois. Il ne s’agit pas d’un polar traditionnel et c’est ce qui fait que ce titre se démarque. Pour conclure, j’ai aimé ce roman atypique et j’ai pris plaisir à retrouver le duo Battaglia/Marini. Vivement la suite ! Le plus : les droits d’auteur sont reversés à la recherche sur le sarcome d’Ewing.

A la lumière de la nuit d’Ilaria Tutti, paru en octobre 2021 aux éditions Robert Laffont, 240 pages, 18,90€

Crossroads de Hervé Gagnon

Crossroads ne fait pas partie de mes genres de lectures habituels. Cependant, j’avais envie de sortir des sentiers battus et j’étais très impatiente de me plonger dans cette histoire. L’histoire se déroule de nos jours à Memphis, sur le Mississippi. Nous faisons la rencontre de deux personnages principaux. D’un côté, Donald Kane, historien médiéviste et Virginia Kraft, anthropologue afro-américaine. Ce duo atypique se voit confier par une vieille dame, un coffret ayant vraisemblablement appartenu à Robert Johnson, le célèbre blues-man. Passionnés par la vie de ce chanteur et musicien hors du commun, ils embarquent immédiatement pour une aventure rocambolesque sur les pas de celui qui, dit-on, a vendu son âme au diable. Crossroads est un thriller ésotérique où nous découvrons le hoodoo qui est un genre de vaudou afro-américain. J’ai adoré cet univers où on apprend beaucoup de choses sur la spiritualité du Mississippi. L’action est très présente et on ne s’ennuie pas une seule seconde. J’ai adoré ce voyage au cœur du sud des États-Unis.

Crossroads de Hervé Gagnon, paru en novembre 2021 aux éditions Hugo & Cie, 529 pages, 19,95€

Les chagrins d’amour font de belles chansons de Tamara Balliana

Envie d’une romance à l’italienne ? Les chagrins d’amour font de belles chansons est le livre qu’il vous faut ! Ilaria est répétitrice à l’Opéra de Vérone. Passionnée par la musique mais trop timide pour chanter devant un public, elle travaille malgré tout dans ce milieu qui la fait rêver. Si Ilaria est une romantique dans l’âme, la jeune femme cumule les échecs sentimentaux. Elle s’engage trop vite et se prend trop souvent des râteaux, à peine l’histoire commencée. Alors, quand Cillian McKee, ex-chanteur à succès pour adolescentes rejoint l’opéra, Ilaria prend ses jambes à son cou, échaudée par sa récente rupture. Évidemment, rien ne se passera comme prévu ! Ce titre est une adorable romance, la rencontre entre deux êtres déçus par l’amour et qui peinent à exprimer leurs sentiments. Je les ai trouvés touchants et j’ai apprécié qu’ils prennent le temps de s’apprivoiser. C’est une belle romance, pleine de tendresse et dans un superbe décor musical et italien.

Les chagrins d’amour font de belles chansons de Tamara Balliana, paru en octobre 2021 aux éditions Hugo & Cie, 379 pages, 17€

Son espionne royale et la reine des cœurs de Rhys Bowen

Notre Lady Georgiana revient pour notre plus grand bonheur dans une huitième enquête. Dans cet opus, elle embarque avec sa mère dans un prestigieux paquebot digne du Titanic direction, les États-Unis ! Mais il semblerait qu’un voleur de bijoux sévisse et celui-ci a tout d’un professionnel. Arrivées sur les terres américaines, mère et fille vont intégrer le palpitant monde du cinéma. Ce tome est différent des précédents pour son enquête. Il est plus axé sur les vols de bijoux que sur un crime. De ce fait, il y a moins de péripéties et l’enquête est moins centrale. On s’intéresse davantage à l’histoire personnelle de Georgie et Darcy et au monde du cinéma que j’ai adoré. Ce qui n’est pas pour me déplaire ! Ce tome est drôle, on sent un contraste entre les coutumes de la royauté anglaise et la jeunesse américaine, parfaitement décoincée ! J’ai encore une fois passé un excellent moment, cette série a vraiment tout pour plaire !

Son espionne royale et la reine des cœurs de Rhys Bowen, paru en novembre 2021 aux éditions Robert Laffont, 396 pages, 14,90€

Bons baisers de Limón d’Edo Brenes

Inspiré par sa propre histoire familiale, Edo Brenes nous raconte l’histoire d’un étudiant de retour dans son Costa Rica natal. Chez ses parents, il découvre une boîte contenant des photographies de ses parents, grands-parents, oncles et tantes, etc.. Cela lui donne envie d’en savoir plus sur sa famille, en particulier sur ses grands-parents Rosaria et Virgilio ainsi que l’oncle Osvaldo. Pour retracer l’histoire familial, le narrateur interroge ses parents, proches et lointains qui se replongent à leur tour dans les années 1940 à 1960. Il se pourrait bien que notre personnage principal déterre un secret de famille profondément enfoui. J’ai beaucoup aimé ce roman graphique doux-amer et ce décor de petite station balnéaire où tout le monde se connaît. J’ai apprécié la thématique du secret de famille, équilibre précaire sur lequel reposent plusieurs générations. Les illustrations sont simples, j’ai apprécié les couleurs qui évoquent la nostalgie et le passé. Pour conclure, une belle fresque familiale qui m’a fait voyager au cœur du Costa Rica.

Bons baisers de Limón d’Edo Brenes, paru en septembre 2021 aux éditions Casterman, 280 pages, 23€

Les Ailes d’Ombre tome 1 de Kass Morgan et Danielle Paige

J’ai découvert la plume de Kass Morgan avec la série Les 100 qui m’avait beaucoup plu. J’étais donc impatiente de la retrouver dans une toute autre thématique et en collaboration avec Danielle Paige dans cette toute nouvelle série. Vivian est une adolescente qui vit seule avec sa mère, diseuse de bonne aventure. Elles ne restent jamais bien longtemps dans une ville, sa mère craignant une « menace » envers sa famille. Vivi s’apprête à quitter son cocon pour la fac et espère avoir plus de stabilité dans sa vie. Il s’agit d’une fille très terre à terre qui ne croit absolument pas au surnaturel. Scarlett est une jeune fille de troisième année, très sûre d’elle, extravertie et populaire, tout l’inverse de Vivi. Elle fait partie d’une sororité très élitiste du campus et il se pourrait bien que les membres soient dotés de pouvoirs. Les Ailes d’ombre est un premier tome riche en action et en rebondissements. J’ai adoré cet univers de sorcières et ces deux personnages principaux diamétralement opposés. L’intrigue est bien menée et on ne s’attend pas du tout à ce dénouement. Il me tarde de voir ce que la suite nous réserve !

Les Ailes d’Ombre tome 1 de Kass Morgan et Danielle Paige, paru en octobre 2021 aux éditions Robert Laffont, 408 pages, 18,90€

Les p’tites chauve-souris de Claire Lecoeuvre et Chloé du Colombier

Après la visite d’un célèbre parc animalier dans lequel on peut visiter la crypte des chauves souris, qui s’avère assez effrayante car celles-ci nous frôlent, mon petit cousin avait une appréhension, peut-être même peur de ces petits mammifères.
Lorsque j’ai vu ce petit album dans la sélection Masse Critique, je me suis dit que c’était l’occasion de faire disparaître cette peur. Et c’est gagné !
L’album, d’une trentaine de page environ, se lit très rapidement. Les illustrations sont très jolies et s’adressent parfaitement aux plus petits.
Au fil des pages, les enfants peuvent découvrir le mode de vie, l’alimentation et les caractéristiques physiques de ces petits êtres de manière simple, grâce au vocabulaire adapté.
Je remercie Babelio et les éditions du Ricochet pour cet agréable moment.

Les p’tites chauve-souris de Claire Lecoeuvre et Chloé du Colombier, paru en octobre 2021 aux éditions Ricochet, 9,50€

Le bébé le plus minuscule du monde d’Alia Cardyn et Léa Decan

Charlotte est une petite fille comme les autres. Elle adore les animaux, les câlins avec sa maman, les histoires et les chatouilles avec son papa. Mais ça, c’était avant. Ses parents ne lui accordent plus la même attention qu’avant et sont souvent à l’hôpital. Et pour cause, sa petite sœur, surnommée « Petit Rat » est hospitalisée en néonatalogie suite à sa prématurité. Charlotte lui en veut beaucoup, Petit Rat lui a volé ses parents et plus rien n’est comme avant depuis. Le bébé le plus minuscule du monde est un magnifique album qui s’adresse aux frères et sœurs de bébés prématurés mais aussi aux autres enfants. Il permet de mettre des mots sur un événement difficile à l’issue incertaine. J’ai aimé le vocabulaire et les explications réalistes et transparentes. Les illustrations sont superbes, dans des tons plutôt pastels. Elles véhiculent énormément d’amour, je n’ai pu être que touchée par tant de poésie. Un titre important sur un sujet grave, expliqué avec brio aux enfants.

Le bébé le plus minuscule du monde d’Alia Cardyn et Léa Decan, paru en novembre 2021 aux éditions Robert Laffont, 40 pages, 14,90€

Les amis de Petit Renard de Nicolas Gouny

Petit Renard s’ennuie aujourd’hui. Il décide alors d’essayer d’attraper une araignée. Sa course le mène en plein cœur de la forêt où il se retrouve seul, vraiment seul ? J’ai découvert Petit Renard il y a quelques années, j’en suis ressortie conquise. J’ai pris plaisir à retrouver cet adorable personnage dans de nouvelles aventures. L’univers de Nicolas Gouny est unique. Ses illustrations sont composées uniquement d’éléments naturels : feuilles, tiges, branches, pétales, etc.. Les couleurs sont donc essentiellement automnales, ce qui correspond bien à l’univers de la forêt. Un album humoristique et coloré sur l’amitié qui plaira à tous les amoureux de la nature. J’espère retrouver Petit Renard dans de nouvelles aventures !

Les amis de Petit Renard de Nicolas Gouny, paru en septembre 2021 aux éditions Balivernes, 32 pages, 14€

J’aime mieux les chevals de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet

Un petit garçon aimerait offrir à son père, à l’occasion de son anniversaire. N’étant pas très doué en dessin, il demande à une autre personne (qu’on ne voit pas dans l’album) de lui dessiner ce qu’il préfère : des chevals ! J’ai adoré ce titre, très humoristique qui retranscrit la répartie et la perspicacité des enfants. Leur raisonnement est implacable. J’ai aimé les illustrations, simples et joyeuses ainsi que les choix de polices d’écriture qui évoquent l’impatience et la joie de l’enfant qui attend son dessin. Un album original qui vous rappellera sans doute des mots d’enfants !

J’aime mieux les chevals de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet, paru en octobre 2021 aux éditions Balivernes, 32 pages, 12€

Ma sélection s’achève, je vous souhaite une excellente année 2022, une bonne santé, de la joie et du succès dans tous vos projets !

Les chroniques de mai

Bonjour à tous,
Pour ce mois de mai, j’ai choisi des romans courts qui se lisent facilement et aux couvertures plutôt colorées. Je vous laisse découvrir ma sélection sur des thématiques très différentes :

Luna de Serena Giuliano

Après Ciao Bella et Mamma Maria, il était hors de question de passer à côté de Luna, le troisième roman de Serena Giualiano. Nous faisons la rencontre de Luna, une jeune femme contrainte de retourner à Naples, la ville de son enfance, au chevet de son père malade. Elle, qui a tout quitté pour Milan il y a des années, va devoir affronter ses vieux démons et renouer avec Naples. A nouveau, j’ai adoré ce voyage près du Vésuve et de la mer, les Napolitains et leurs expressions, la gastronomie, les romans de Serena Giualiano sont de véritables guides touristiques. L’histoire est captivante et se lit très facilement. J’ai aimé suivre Luna mais aussi sa cousine Gina, ses amies ainsi que les personnages secondaires. On passe un moment délicieux, on est touché, ému et on rit, beaucoup. Un joli voyage à Naples.

Luna de Serena Giuliano, paru en mars 2021 aux éditions Robert Laffont, 224 pages, 17,50€

Un matin ordinaire de Marjorie Tixier

Laurence a une vie bien rangée : épouse d’un mari qu’elle aime profondément, mère de deux filles bien élevée, un quotidien bien cadré. Chaque vendredi, elle s’accorde une heure à elle, une seule où elle court. Chaque vendredi, c’est le même itinéraire, sur un chemin de forêt isolé. Mais ce vendredi, Laurence est en retard, et cela ne lui ressemble pas… Un matin ordinaire est un roman choral où nous suivons Laurence et son entourage : son mari, ses filles, la voisine qui espionne à la fenêtre, etc.. J’ai beaucoup aimé cette construction qui nous permet de suivre un drame à travers différents prismes. J’ai trouvé ce titre très percutant et bouleversant. Il est court et intense à la fois. Le sujet n’est pas facile mais parfaitement maîtrisé. Un titre à découvrir !

Un matin ordinaire de Marjorie Tixier, paru en avril 2021 aux éditions Pocket, 272 pages, 6,95€

Le spectateur de Théo Grosjean

Samuel n’est pas un garçon comme les autres. Dès sa naissance, ses parents se rendent compte que « quelque chose ne va pas » chez lui. Samuel grandit et ne parle pas, il passe son temps à dessiner. S’il n’est pas muet, il semblerait qu’il soit atteint d’un trouble du spectre autistique et cela va gravement impacter sa vie. Dans cette bande dessinée, Théo Grosjean positionne son lectorat à la place de Samuel. Nous suivons toute l’histoire à travers ses yeux, spectateurs, comme lui, d’une vie où il ne peut être que passif. Le spectateur est une histoire dramatique qui bouscule son lectorat. Impossible de ne pas être touché par tout ce qui arrive à Samuel. Le thème est original et j’ai adoré les choix graphiques, notamment l’utilisation de deux nuances de couleurs : le bleu et le noir. Les dessins sont très beaux, j’ai beaucoup apprécié cet univers. Théo Grosjean maîtrise parfaitement son sujet et parvient à nous mettre dans la peau de Samuel. Un roman graphique que je n’oublierai pas.

Le spectateur de Théo Grosjean, paru en avril 2021 aux éditions Soleil, 168 pages, 18,95€

Les nouvelles vagues de Arnaud Cathrine

Les nouvelles vagues est la suite de Romance que je n’ai pas lu. J’ai donc fait la rencontre de Vince, un adolescent qui a le cœur brisé depuis la fin de sa relation avec Octave qui est tout d’abord un ami proche. Afin de l’aider à tourner la page, il va travailler dans la librairie de sa mère durant l’été. Il y fera la connaissance de Micha, un mystérieux jeune homme, plus âgé et dont il n’est pas insensible à son charme. Enfin, il y a Maryline, une lycéenne qui passe de drôles de vacances et qui dont le chemin va croiser celui d’Octave. J’ai été conquise par ce roman, très court mais intense sur les relations amoureuses et humaines. Arnaud Cathrine dresse un portrait réaliste des « jeunes d’aujourd’hui », leurs amours, leurs doutes et leurs contradictions, aussi. Je me suis attachée aux différents personnages et j’ai apprécié les thématiques très actuelles, l’identité et orientation sexuelle, notamment. Un très bon roman qui me donne très envie de lire Romance !

Les nouvelles vagues de Arnaud Cathrine, paru en avril 2021 aux éditions Robert Laffont, 320 pages, 16,50€

Positive de Camryn Garrett

On parle moins du VIH, pourtant, le nombre de contaminations ne fléchit pas. Où en est la recherche dans ce domaine ? Comment vivent les personnes séropositives aujourd’hui ? C’est la thématique principale de ce roman. Il met en scène Simone, une adolescente atteinte du VIH depuis sa naissance et adoptée par un couple homosexuel. Simone vient d’arriver dans un nouveau lycée car, dans le précédent, les élèves ont découvert sa séropositivité et lui ont fait vivre un enfer. Elle prend un nouveau départ, se fait des amies et rêve d’être en couple et d’avoir sa première relation sexuelle. Camryn Garrett aborde une thématique très importante et nous fait prendre conscience de ce que c’est que de vivre avec le VIH aujourd’hui. J’ai entendu parler de la charge virale indétectable qui rend le virus intransmissible mais j’avoue ne pas avoir approfondi le sujet. Positive nous apprend de nombreuses choses et fait tomber les préjugés. Combattre l’ignorance est primordial et avec un titre aussi documenté, cela ne peut être que bénéfique. Si j’ai trouvé que les personnages manquaient un peu de maturité pour leur âge dans leurs discours, j’ai été très touchée par l’histoire de Simone et son combat. Un titre à découvrir !

Positive de Camryn Garrett, paru en mars 2021 aux éditions Robert Laffont, 414 pages, 17,90€

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna de Mitali Perkins

Ce roman est l’histoire de cinq femmes de la même famille. Nous avons Ranee, la grand-mère Bengali qui a immigré aux États-Unis avec son mari et ses deux filles, Sonia et Tara puis, Chantal et Anna, leurs deux filles respectives. L’histoire se déroule des années 1960 à 2000. On y traite de nombreux sujets : l’intégration, l’héritage, la tradition, la nationalité mais aussi le féminisme. J’ai beaucoup aimé le partie consacrée aux deux sœurs, Tara et Sonia qui ont grandi dans les années 1960/1970. Ce sont deux personnages au caractère fort qui vont bousculer leurs parents et leurs idées. J’ai trouvé ce livre très bien écrit et j’y ai appris de nombreuses choses sur la culture indienne. Cette saga familiale est très prenante et les pages défilent rapidement. J’aurais peut-être souhaité plus de passages sur Ranee et mieux comprendre certains moments de sa vie. Pour conclure, sous cette couverture colorée se cache une histoire palpitante qui peut plaire aux adolescents comme aux adultes.

Ranee, Tara, Sonia, Chantal, Anna de Mitali Perkins, paru en juin 2020 aux éditions Bayard, 352 pages, 14,90€