L’été est enfin là et je compte bien vous aider à choisir vos lectures estivales ! Juin n’a pas été un mois très productif mais je vous laisse découvrir sans plus tarder mes lectures du mois !
Tout ce que je sais sur l’amour de Dolly Alderton
Dolly Alderton est une journaliste anglaise. Tout ce que je sais sur l’amour est son premier livre, dans lequel elle se confie. Dolly Alderton nous parle de son adolescence, des premiers émois à l’époque des balbutiements de MSN, des années d’études où l’alcool coule à flot et du passage à l’âge adulte. A chaque étape de sa vie, elle nous dévoile une facette de l’amour, tel un kaléidoscope. Un titre qui se lit facilement, et qui m’a fait sourire, rire et m’a beaucoup émue. J’ai passé un très bon moment !
Il y a fort longtemps, dans le Royaume du Turkestan, Katerina, âgée de 13 ans, devint la quatre-vingt-dix-neuvième épouse du Sultan. Ce dernier est un vieil homme qui n’a rien d’un prince charmant et Katerina se retrouve enfermée au sérail. Lors d’une soirée organisée par le Sultan, le regard du jeune guitariste croise celui de notre douce héroïne et le coup de foudre se produit. Comment nos jeunes protagonistes vont-ils parvenir à se retrouver ? Ken Follett nous embarque dans ce joli conte oriental aux personnages attachants. J’ai particulièrement aimé l’humour qui plaira aux petits comme aux plus grands !
La Belle et L’Oiseau de Ken Follett, paru en mai 2019 aux éditions Robert Laffont, 80 pages, 8,90€
Retour à Duncan’s creek de Nicolas Zeimet
Retour à Duncan’s creek est l’histoire de trois adolescents unis comme les doigts de la main jusqu’à un drame qui va changer la donne. Des années plus tard, Jake, l’un d’entre eux, décide de revenir dans son Utah natal. Un road-trip dont personne ne sortira indemne… J’avais hâte de découvrir ce titre, hélas, ma lecture fut laborieuse. Je n’ai pas su m’attacher aux personnages et je n’ai pas adhéré à l’intrigue. Une très belle écriture mais je suis passée complètement à côté de ce roman…
Retour à Duncan’s creekde Nicolas Zeimet, paru en avril 2019 aux éditions 10-18, 408 pages, 8,40€
Les détectives du Yorkshire tome 2 : Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman
Dans Rendez-vous avec le mal, nous retrouvons Delilah et Samson dans une nouvelle enquête. Madame Shepherd, une pensionnaire de la maison de retraite de la ville vient trouver Samson et lui dit que quelqu’un veut la tuer. Ce dernier a bien du mal à la prendre au sérieux, tant ses propos sont confus. Et il a bien tort, car on dirait qu’il se passe de drôle de choses à la maison de retraite de Fellside Court ! Cet opus est bien plus captivant que le précédent, j’ai pris grand plaisir à le lire. Les personnages sont plaisants, les décors géniaux et les habitants, tellement attachants ! L’enquête est bien plus complexe qu’il n’y paraît, un vrai régal ! Qu’attendez-vous pour découvrir cette série ?
Bonjour à tous, Je reviens avec un nouvel article jeunesse où je vais vous présenter plusieurs albums pour les jeunes lecteurs, âgés de 3 ans et plus !
De A à Z de Peggy Nille
De A à Z est un abécédaire animalier, accessible dès l’âge de 3 ans. Chaque double-page est dédiée à une lettre et à un animal. Exemple « Sous un baobab bleu et blanc, Bertrand le boa boit une boisson à la banane. ». Cet album est idéal pour apprendre l’alphabet, s’entraîner à prononcer des mots et reconnaître les différents sons. J’adore le ton décalé et les illustrations amusantes et colorées
De A à Z de Peggy Nille, paru en octobre 2017 aux éditions Nathan, 48 pages, 14,95€
Le labyrinthe des histoires de Madalena Matoso
Le labyrinthe des histoires s’adresse aux enfants, dès l’âge de 4 ans. L’objectif est de développer l’imagination des jeunes lecteurs. Le principe est original : l’enfant peut choisir son héros, le lieu de l’histoire et les différentes péripéties. Pour ce faire, il a le choix entre différentes propositions à chaque double-page. Ainsi, il existe de multiples possibilités d’histoires, on ne s’ennuie jamais ! Un album ludique qui plaira au plus grand nombre !
Petit cœur est un album onirique sur la grossesse. Le récit est magique, il nous parle des cellules qui se divisent afin de former un petit être doté d’un cœur qui bat à l’unisson avec sa maman. Les phrases sont courtes, rythmées. Une histoire que l’on peut chantonner ! Les illustrations sont parfaites pour un tel récit, poétiques et délicates. Petit cœur est une ode à la maternité !
Petit cœurde Charlotte Roederer, paru en mars 2019 aux éditions Nathan, 40 pages, 13,90€
Félix le chien de Blanca Lacasa et Ana Gomez
Félix n’est pas un chien comme les autres. Il n’aboie pas, ne joue pas à la balle, ne remue pas la queue. Max, son petit propriétaire, est bien déterminé à comprendre le comportement de Félix. Et ce qu’il va découvrir va réellement le surprendre ! Félix le chien est un album sur la différence, l’identification et le bonheur. Le récit amusera les enfants à coup sûr, tout en faisant passer un message important sur l’acceptation ! Petit plus : les illustrations sont ultra mignonnes !
Félix le chien de Blanca Lacasa et Ana Gomez, paru en janvier 2019 aux éditions Nathan, 32 pages, 11,90€
La vraie vérité sur le secret de la maîtresse de Franck Prévot et Amandine Laprun
La maîtresse Cécile a un super pouvoir : grâce à ses lunettes, elle transforme les mots écrits en mots à dire et raconte des histoires passionnantes à ses élèves. Cet album est une déclaration d’amour à la lecture et à l’enseignement. Les enfants sont captivés par leur maîtresse qui les plonge dans de nombreuses histoires et les rend vivantes. Mais un jour, la maîtresse oublie ses lunettes : que va-t-il se passer ? Un très beau titre sur le pouvoir de la lecture !
Nino est un petit garçon qui découvre un ours sur la plage. Il décide de le ramener chez lui. Rapidement, Nino découvre que le ventre de l’ourson renferme de drôles de choses : de l’argent, des papiers d’identité et la photo d’une petite fille. Dans le ventre de l’ours est un bel album sur le thème de l’immigration. Les personnages sont attachants et le récit captivant. Le plus ? Un CD qui accompagne le récit avec des musiques et bruitages permettant de prolonger l’expérience.
Dans le ventre de l’ours de Sylvie Robe, paru en décembre 2018 aux éditions Fais-moi signe, 18€
« En mai, fais ce qu’il te plaît », me concernant, j’ai pu lire pas moins de 7 titres qui me faisaient de l’oeil, depuis leur étagère. Et je vous les présente, sans plus tarder !
La maison des oubliés de Peter James
Peter James est un auteur très connu pour ses thrillers, dont j’ai dévoré un grand nombre. La maison des oubliés est plutôt un livre mêlant horreur et fantastique, j’étais particulièrement impatiente de retrouver Peter James dans un tout autre genre. Dans ce titre, nous rencontrons Ollie, sa femme et leur fille, qui s’apprêtent à emménager à Cold Hill House, un manoir à l’abandon avec fort potentiel. Très vite, des événements étranges s’y produisent : apparitions, dégâts matériels, cauchemars,… L’ambiance prend une tournure inquiétante et on se demande bien quelle en sera l’issue ! Si l’histoire a su m’entraîner dès les premières pages, j’ai, hélas, vite déchanté. Les péripéties sont prévisibles et on retrouve un bon nombre de clichés sur la maison hantée. Les personnages sont assez plats et manquent de profondeur. La fin n’apporte pas suffisamment de réponses et nous laisse sur notre faim. Enfin, je n’ai pas été convaincue par le style d’écriture, j’ai souvent eu l’impression de lire un roman jeunesse. Dommage !
La maison des oubliés de Peter James, paru en mars 2019 aux éditions Fleuve, 352 pages, 19,90€
L’ivresse des libellules de Laure Manel
Quatre couples d’amis partent chaque année ensemble en vacances. Cet été, ils louent une superbe villa en Ardèche, sans les enfants. Tout se passe à merveille (ou presque), jusqu’à l’arrivée de Valentine, une libraire célibataire que l’une des amie a voulu convier. L’ivresse des libellules est un roman frais, divertissant, qui parle de l’amour, de l’amitié, de nos petits et grands défauts, des relations humaines, tout simplement. On se reconnaît en ces personnages qui nous touchent, qui nous agacent et qui nous ressemblent finalement ! J’ai passé un très bon moment de lecture qui me donne envie de découvrir les précédents romans de Laure Manel !
L’ivresse des libellules de Laure Manel, paru en avril 2019 aux éditions Michel Lafon, 381 pages, 18,95€
Le bel avenir de Robin Kirman
Harvard, en 1997, nous découvrons trois étudiants très différents : Alice, Georgia et Charlie. Ils n’ont rien en commun, sauf peut-être leur ambition et leurs rêves de gloire. Un tragique événement (le meurtre d’une élève de leur promo) va changer leur vie à jamais. Le bel avenir n’est pas un thriller mais un roman profond qui parle de relations humaines, d’amour et d’apprentissage. Les protagonistes sont travaillés en profondeur, impossible de ne pas se laisser captiver par leur histoire ! L’écriture de Robin Kirman et la construction de son roman ont su me convaincre. Un roman obsédant et difficile à reposer !
Le bel avenirde Robin Kirman, paru en novembre 2018 aux éditions 10-18, 456 pages, 8,80€
Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima
Mattie est agent de police. Sa particularité ? Elle ne sort jamais sans Robo, son berger allemand et coéquipier. Lors d’une patrouille, elle découvre le corps d’une adolescente dans les bois, à proximité de Belle, son chien blessé par balle. L’enquête est rapidement ouverte et Mattie est bien décidée à la résoudre ! Si le sujet n’est pas particulièrement novateur, j’ai pris plaisir à suivre Mattie et Robo dans leur quotidien. Il faut dire que tous deux sont attachants ! J’ai aussi apprécié le cadre de l’histoire, en plein coeur d’un petit village du Colorado où la drogue et la violence sévissent. Le premier tome d’une série qui s’annonce très plaisante !
Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima, paru en mars 2019 aux éditions Belfond, 336 pages, 20,00€
Illusion tragique de Gilda Piersanti
Mario est un garçon âgé de dix ans qui s’amuse à épier son voisin, Monsieur Ruper, par la fenêtre de sa salle de bain. Mais la curiosité est un vilain défaut et il se pourrait qu’elle ait de dramatiques conséquences. Je n’en dirais pas plus au sujet de l’histoire car, dès le deuxième chapitre, Gilda Piersanti nous prépare un rebondissement qui change la donne ! Illusion tragique est un roman bien construit et étonnant qui mêle fiction et réalité. Notre auteure italienne nous réserve de nombreuses surprises et nous mène par le bout du nez, j’adore !
Illusion tragiquede Gilda Piersanti, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 272 pages, 7,20€
Le chant des revenants de Jesmyn Ward
Jojo a treize ans et vit chez ses grands-parents noirs, dans une ville pauvre du Sud des États-Unis. Il s’occupe de sa petite sœur, tel un parent de substitution. Leur mère, Léonie, est une jeune toxico, instable, incapable de s’occuper d’eux. Le père, Michael, lui, est un homme blanc qui purge une peine de prison. Un jour, le téléphone sonne, Michael va être libéré. Leonie décide de prendre ses deux enfants avec elle, ainsi qu’une amie peu recommandable pour aller chercher Michael. Commence alors un road-trip inquiétant… Le chant des revenants est un puissant roman à trois voix aux thématiques poignantes : le racisme, l’Amérique profonde, la drogue, l’amour et le pardon. L’écriture de Jesmyn Ward nous emporte, plus rien n’existe autour de nous. Un titre puissant et inoubliable.
Le chant des revenants de Jesmyn Ward, paru en février 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 21,00€
Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras
Machisme et sexisme sont omniprésents dans notre société. Cette bande dessinée reprend des saynètes du quotidien : en famille, dans la rue, au travail, etc., un ensemble de situations comiques où les femmes prennent le pouvoir et clouent le bec des hommes ! Un titre qui fait du bien et qui, je l’espère, fera avancer les choses dans le bon sens !
Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi !
Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras, paru en février 2019 aux éditions Marabout, 10,00€
La sélection est à présent terminée. Quels sont les titres que vous aimeriez découvrir ? Quels sont vos coups de cœur de mai ?
Bonjour à tous, je vous retrouve avec grand plaisir pour vous présenter mes lectures d’avril. Je suis ravie d’avoir pu découvrir autant de titres et d’avoir (un peu) réussi à baisser ma PAL. Voici donc mes lectures du mois :
We are young de Cat Clarke
Evan est une adolescente que nous rencontrons au mariage de sa mère et de son beau-père, Tim. Ce même jour, Lewis, le fils de Tim, est victime d’un grave accident de la route dont il est le seul survivant. Les médias s’emparent de l’affaire et accusent rapidement Lewis. Evan pressent que cette histoire est bien plus complexe qu’il n’y paraît et décide d’enquêter avec un objectif : rétablir la vérité. We are young est un roman que j’ai dévoré, j’ai adoré les personnages, surtout Evan et son petit-frère, très attachants tous les deux. Les thématiques sont percutantes et très justes, comme toujours avec les romans de l’écrivaine. Cat Clarke écrit de très beaux titres et sait toujours s’adresser aux adolescents. Un très bon titre que je vous invite à découvrir !
We are young de Cat Clarke, paru en janvier 2019 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 18,00€
La maison de Vanessa Savage
En tant que fan du genre littéraire, La Maison est un thriller que j’avais hâte de découvrir. On y fait la rencontre d’une famille quelque peu dysfonctionnelle dont le personnage principal est Sarah, la mère de famille. Elle est mariée à Patrick, qui n’a qu’une obsession : racheter la maison de ses parents qui leur a été retirée des années plus tôt. Ce qui refroidit Sarah et leurs enfants, c’est que cette maison a entre-temps appartenu à une famille qui s’est fait sauvagement assassiner. Ils emménagent à contrecœur et le cauchemar ne fait que commencer… La Maison est un roman psychologique à l’ambiance angoissante, on se sent épié en permanence, et également étouffé dans cette grinçante demeure. le point négatif est pour moi le personnage de Sarah qui manque de réalisme, se laisse sans cesse marcher sur les pieds, on aimerait tellement qu’elle réagisse davantage ! L’intrigue, quant à elle, n’est pas des plus originales mais le roman se lit très vite !
La maison de Vanessa Savage, paru en février 2019 aux éditions de la Martinière, 432 pages, 22,90€
L’île au ciel noir de Lara Dearman
La griffe du diable, premier roman de Lara Dearman s’est révélé très prometteur. Quel plaisir de retrouver Jenny, la journaliste et Michaël, l’inspecteur-chef dans ce nouvel opus ! Tous deux vont partir pour l’île de Sercq que l’on surnomme L’île au ciel noir, où des restes humains ont été découverts et un meurtre a été commis. L’ambiance est parfaite pour un roman policier : une petite île méconnue, des habitants qui cachent de nombreux secrets, le ciel qui se noircit… Tous les ingrédients sont là pour nous plonger dans l’histoire. J’ai aimé l’alternance des points de vue : celui de Jenny, de Michaël et de personnages-clés de l’enquête. Un policier qui se dévore et que je n’ai pas pu reposer, vivement la suite !
L’île au ciel noir de Lara Dearman, paru en novembre 2018 aux éditions Robert Laffont, 400 pages, 20,00€
Annabelle de Lina Bengtsdotter
Annabelle, une jeune fille de 17 ans, est portée disparue. La brigade criminelle de Stockholm est dépêchée sur les lieux. Parmi elle, Charlie Lager, une solitaire ambitieuse, amenée à retourner à Gullspang, la ville de son enfance qu’elle a fui à 14 ans. Il s’agit donc d’une enquête pour disparition, mêlée à celle de Charlie qui se bat contre ses démons. Annabelle est un thriller psychologique qui nous parle de la fin de l’innocence, des réseaux sociaux et des laissés pour compte dans cette ville oubliée de la Suède. J’ai particulièrement aimé l’écriture de Lina Bengtsdotter qui sait rendre son histoire captivante. Un titre qui me rappelle l’excellent Qui je suis de Mindy Mejia. Je recommande Annabelle à tous les fans de thrillers !
Annabelle de Lina Bengtsdotter, paru en mars 2019 aux éditions Marabout, 320 pages, 19,90€
Le goût sucré des souvenirs de Beate Teresa Hanika
Vienne, de nos jours, Elisabetta Shapiro, âgée de 80 ans, vit seule dans sa grande maison. Alors, elle loue une chambre à Pola, une jeune danseuse, dont elle ne sait rien. Elisabetta cohabite avec ses souvenirs, en particulier ceux avec ses grandes sœurs, ainsi que les confitures d’abricot qu’elle confectionnait par centaines dans sa jeunesse. Et puis, la guerre est arrivé et toute sa famille fut déportée… Ce roman mêle le passé, le présent, et la voix d’Elisabetta à celle de Pola. Sans qu’elle le sache, la vie de Pola et la sienne sont liées. Un titre doux-amer sur l’indicible, le pardon, l’acceptation. Il faut souvent lire entre les lignes pour comprendre l’intégralité de l’histoire mais ce texte en vaut la peine, il est puissant et beau. Je salue Beate Teresa Hanika et son écriture si belle, si riche !
Le goût sucré des souvenirs de Beate Teresa Hanika, paru en février 2019 aux éditions Pocket, 256 pages, 6,95€
Ce que votre peau dit de vous de Yael Adler
Quoi de plus incroyable que le corps humain ? Yael Adler, dermatologue, vous propose de découvrir tous les secrets de la peau ! Cet organe nous permet de toucher, de ressentir, il nous protège des agressions en tous genres bref, un être on ne peut plus vivant ! Grâce à différents chapitres thématiques, Yael Adler nous présente la peau sous différents jours, nous livre des anecdotes et des recommandations pour en prendre le plus soin possible. Un titre très intéressant et complet, qui comprend des conseils pertinents et faciles à appliquer !
Bonjour à tous ! J’ai le plaisir de vous retrouver pour ce petit bilan de mars, vous verrez que mes lectures sont plutôt diversifiées. Au programme, belles découvertes et déceptions, je vous laisse les découvrir ci-dessous.
Mrs Caliban
Dorothy est une jeune femme au foyer dont le quotidien est morose. Elle a vécu de nombreux drames et s’ennuie profondément. Un jour, elle entend à la radio qu’une créature mi-homme mi-grenouille s’est échappée d’un laboratoire et que celle-ci est dangereuse. Cette créature, prénommée Larry, apparaît dans la cuisine de Dorothy et nos deux personnages tissent une relation ensemble. Mrs Caliban est un roman très court et percutant. Il parle de la libération de la femme, de différence et d’humanité avec une grande justesse. Un roman à ne pas manquer !
Mrs Caliban de Rachel Ingalls, paru en mars 2019 aux éditions Belfond, 144 pages, 16,00€
Culpafuck !
Culpafuck ! est un manifeste pour en finir avec la culpabilité. La culpabilité, celle que l’on peut ressentir dans presque toutes les situations du quotidien : en amour, en amitié, au boulot, en famille, impossible d’y échapper ! Olivia Moore nous parle de ce sujet avec beaucoup d’humour et n’hésite pas à nous lister des réparties qui font du bien. Un texte punchy qui vous remontera le moral à coup sûr !
Culpafuck ! de Olivia Moore, paru en octobre 2018 aux éditions Fleuve, 144 pages, 13,90€
L’Erreur de Susi Fox
Sasha est mariée depuis des années, elle a toujours rêvé d’avoir un enfant. Après d’infructueuses années d’essai, Sasha tombe enfin enceinte. Opérée d’urgence par césarienne, la jeune femme se réveille et fait la connaissance de son nouveau-né. Immédiatement, Sasha est sûre d’elle : ce bébé n’est pas le sien. Si les pages se tournent facilement, paradoxalement, il ne s’y passe pas grand chose. L’action est peu présente, les personnages peu attachants et le final, totalement tiré par les cheveux. Je n’ai pas accroché malgré une thématique intéressante, dommage !
L’Erreurde Susi Fox, paru en janvier 2019 aux éditions Fleuve, 360 pages, 19,90€
Conversations avec mon chat d’Eduardo Jauregui
Dans la vie de Sara, rien ne va plus : un travail qui ne lui plaît plus, une envie d’enfant inassouvie, une vie de couple inexistante… Un beau matin, une chatte est installée sur le rebord de sa fenêtre. La première surprise est qu’elle parle, la seconde, qu’elle est bien décidée à aider Sara à avancer dans la vie ! Conversations avec mon chat est un roman optimiste et plaisant, doté de conseils réalistes pour voir la vie en rose. J’ai passé un agréable moment !
Il y a cinq ans, Ben était au supermarché avec son petit-frère Eric. C’est la dernière fois que Ben a vu Eric. Aujourd’hui âgé de vingt ans, Ben décide de postuler au supermarché où a eu lieu la disparition, l’occasion pour lui d’en apprendre plus sur ce qui s’est passé. Bad Man est définitivement un roman noir. L’ambiance du supermarché où Ben travaille de nuit, la forêt environnante, j’ai adoré cette atmosphère oppressante ! Le seul hic est la fin, que j’ai l’impression de ne pas avoir comprise. Il manque beaucoup de réponses à nos questions, rien n’est écrit noir sur blanc, c’est plutôt au lecteur de se faire sa propre opinion. Un roman prometteur terni par une fin trop ambigüe.
Bad Man de Dathan Auerbach, paru en février 2019 aux éditions Belfond, 448 pages, 21,90€
Yoga à faire chez soi de Christine Villiers
Comme son nom l’indique, cet ouvrage est une initiation au yoga et chacun peut le faire chez soi ! En premier lieu, on en apprend plus sur l’histoire du yoga et ses bienfaits. La suite est découpée en chapitres : contrôler sa respiration, s’étirer, s’échauffer, etc.. Le tout est illustré de manière très explicite. Yoga à faire chez soi est une belle surprise, un ouvrage complet qui donne envie de découvrir cette belle discipline !
Yoga à faire chez soi de Christine Villiers, paru en juin 2015 aux éditions Ellebore, 176 pages, 18,00€
Comment s’est passé votre mois de mars ? Quels sont les lectures qui vous ont marquées ?
Ça y est, le mois le plus court de l’année est terminé ! Si je n’ai pas lu beaucoup de romans, je suis très satisfaite de mes lectures. Je vous laisse découvrir ma petite sélection, vous verrez, il y en a pour tous les goûts ! C’est parti !
D’où viennent les vagues de Fabio Genovesi
Départ imminent pour la Toscane où vous ferez la rencontre d’une famille : Serena, la mère fantasque, Luca, son fils surfeur et charmeur et Luna, sa fille albinos. Ces personnages sont entourés de Zot, orphelin de Tchernobyl et son drôle de grand-père sans oublier les trois copains quadragénaires complétement frappés ! Si ce roman laisser penser à une histoire simple et estivale, il n’en est rien. D’où viennent les vagues est un roman doux-amer sur la vie en général, avec ses moments de bonheur, ses moments simples mais aussi ses drames qu’il faut surmonter tant bien que mal. En quelques mots, j’ai trouvé ce roman touchant et captivant.
D’où viennent les vagues de Fabio Genovesi, paru en mai 2018 aux éditions 10/18, 552 pages, 8,80€
A nos amours manquées de Kate Erbelen
A nos amours manquées est l’histoire de Tree et de Gus, deux personnages qui, durant 16 ans, ne cessent de se croiser sans se rencontrer. Nous les suivons par le biais de chapitres alternés, nous les regardons grandir, nous assistons à leurs premiers émois, leurs joies et leurs déceptions. On s’attache très rapidement à eux, on espère, chapitre après chapitre, qu’ils se rencontrent enfin ! On est très loin du roman à l’eau de rose, bien au contraire. A nos amours manquées est un roman profond qui aborde des thématiques parfois difficiles : la maladie, le deuil, la différence, le handicap. Une véritable réussite !
A nos amours manquées de Kate Erbelen, paru en juin 2018 aux éditions Pocket, 576 pages, 8,60€
C’est lundi aujourd’hui de Sytske Van Koeveringe
Julia a 29 ans. Après un roman raté et un échec sentimental, elle accepte quelques missions de ménages chez des particuliers et puis, le provisoire devient presque définitif. Julia entretient les maisons de ses clients tous les matins et, jour après jour, elle sombre. C’est lundi aujourd’hui est un roman particulier mettant en scène un personnage qui devient de plus en plus invisible. Julia disparaît, progressivement. Pour ses clients et son employeur, elle n’est « qu’une femme de ménage », pour ses parents, elle est en situation d’échec et n’a pas de « vrai métier ». Le burn-out la guette. Un roman très intéressant de par sa construction et son style littéraire mais un personnage auquel on a du mal à s’accrocher. Pour conclure, il s’agit d’un titre à la fois surprenant et dérangeant !
C’est lundi aujourd’hui de Sytske Van Koeveringe, paru en janvier 2019 aux éditions Nil, 342 pages, 20,00€
Nos plus belles étincelles de Jamie McGuire
Elliott passe tous ses étés chez sa tante. Il n’a que onze ans lorsqu’il aperçoit la belle Catherine, qu’il prend plaisir à photographier en douce. Elliott grandit et c’est seulement à 15 ans qu’il rencontre Catherine. Ils se rapprochent, sympathisent et deviennent vite inséparables. Mais l’été touche à sa fin, Elliott ne pourra revenir que deux ans plus tard. Et les choses ont bien changé depuis sont départ… Nos plus belles étincelles est un roman addictif mettant en scène deux personnages que j’ai adorés. Il ne s’agit pas d’une classique amourette entre adolescents mais d’une véritable histoire d’amour qui soulève des thématiques tragiques. Même si j’ai rapidement deviné un point-clé du roman, j’ai passé un excellent moment en compagnie d’Elliott et Catherine et je n’ai pas vu les pages défiler. Il ne me reste plus qu’à découvrir les autres romans de Jamie McGuire !
Nos plus belles étincellesde Jamie McGuire, paru en février 2019 aux éditions Michel Lafon, 462 pages, 16,95€
La sélection du mois s’achève ici ! Quels sont les titres qui vous tentent le plus ? Et quels sont ceux que vous avez adoré en février et que vous me conseillez ?
Le mois de janvier me semble, année après année, interminable. Pour contrer le froid, la neige, le manque de soleil, rien de tel que de bons romans. Sans plus tarder, je vous présente les livres que j’ai lus !
La face cachée de Ruth Malone d’Emma Flint
1965, dans la banlieue de New York, deux enfants disparaissent. La dernière personne à les avoir vus, c’est Ruth Malone, leur mère. Ruth Malone est une jeune femme peu conventionnelle à cette époque. Elle est séparée de son mari, elle occupe un poste de serveuse, est très coquette et a un succès fou auprès des hommes avec lesquels elle aime prendre du bon temps. Fatalement, la police et les médias la tiennent pour responsable. Ce roman noir se classe plutôt parmi les polars journalistiques. En effet, on suit Pete Wonicke, un jeune journaliste qui se passionne pour l’affaire et voit en Ruth Malone, une autre personne que celle dépeinte par les médias. Un récit captivant sur le poids des apparences, inspirée d’une histoire vraie, celle d’Alice Crimmins, accusée d’avoir tué ses enfants.
La libraire de la place aux herbes d’Eric de Kermel
Voilà un très bel ouvrage paru chez France Loisirs dans une jolie couverture rigide et colorée. On y découvre Nathalie qui décide de reprendre une librairie à Uzès, sur la Place aux Herbes. Cette nouvelle profession va lui permettre de rencontrer des personnages hauts en couleur et émouvants. Chaque chapitre est une rencontre entre Nathalie et l’un de ses clients. Chacun de ces personnages est unique et à travers la littérature, un échange se crée avec notre libraire. Celle-ci a toujours des ouvrages personnellement ciblés à leur proposer et une véritable relation se crée entre eux. Ce titre est très touchant et nous met du baume au cœur. Et, en prime, j’ai noté quelques titres d’ouvrages dont Eric de Kermel fait référence !
Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et Horne
Elle s’appelait Sarah (adaptation en bande dessinée) de Tatiana de Rosnay, Pascal Bresson et HorneElle s’appelait Sarah est une oeuvre contemporaine incontournable. J’ai été très touchée par l’adaptation cinématographique. Cette nouvelle adaptation en bande dessinée est à mes yeux une excellente idée. Cet ouvrage est très fidèle au texte d’origine. L’histoire de Sarah, en 1942 se mêle à celle de Julia, 60 ans plus tard. On y parle du Véld’hiv et du devoir de mémoire, à mes yeux extrêmement importants. Les illustrations sont recherchées et les couleurs sont très travaillées. Que ce soit le roman, le film ou la bande dessinée, Elle s’appelait Sarah est un récit à ne pas manquer !
Je n’ai jamais eu la chance de visiter Lyon alors, j’ai eu envie de me rattraper grâce à cette visite « vue du ciel ». Patrice Blot nous présente Lyon sous toutes ses coutures. On peut y voir des monuments historiques, les parcs et les quartiers de la métropole. J’ai aimé découvrir la ville de façon aérienne, les photographies sont vraiment superbes et accompagnées d’informations très intéressantes. Il ne me reste plus qu’à découvrir Lyon de mes propres yeux !
Lyon vu du ciel de Patrice Blot paru en mai 2018 chez HC Editions, 144 pages, 28,50€
Marlena de Julie Buntin
Les éditions La Belle Colère ont pour réputation de publier des récits d’exception et très « adultes » en mettant en scène des adolescents. Dans Marlena, nous découvrons Cat, une trentenaire en couple qui occupe un travail dans une bibliothèque mais qui, clairement, a ses démons. Elle a beaucoup de mal à sortir de l’alcoolisme et ne cesse de regarder en arrière. Un appel téléphonique va la replonger dans le passé. Nous suivons Cat, alors âgée de 15 ans lorsqu’elle emménage à Silver Lake. Elle y rencontre Marlena. Marlena est parfaite aux yeux de Cat. Elle est belle, désirable, entourée, tellement plus adulte que notre héroïne. Mais cette amitié naissance devient rapidement malsaine, sans que Cat s’en rende compte. Marlena est aussi hypnotique que toxique. Un roman sur l’adolescence, ce moment si particulier de la vie où on se sent seul et incompris et l’impact sur notre vie d’adulte. Un chef d’oeuvre à ne pas manquer !
Marlena de Julie Buntin, paru en octobre 2018 aux éditions La Belle Colère, 250 pages, 19,00€
Mrs. Fletcher ou les tribulations d’une MILF de Tom Perrotta
Ce nouveau roman de Tom Perrotta va certainement diviser son public. En effet, on y parle de sexe sans retenue mais l’auteur ne tombe jamais dans le graveleux. Il bouscule son lectorat, nous livre des scènes qui brisent certains tabous, en prenant du recul, sans jamais juger ses personnages. Et c’est clairement ce que j’ai apprécié. Les thématiques sont finalement beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît : la question du genre et de l’identité, le consentement, l’âge et la maturité, et bien d’autres encore. Moi qui craignais de ne pas accrocher, j’ai en réalité lu ce roman d’une seule traite. Tom Perrotta est un auteur très talentueux qui offre une critique de la société captivante.
Sunshine est à la tête de la chaîne Youtube culinaire A Little Sunshine. Elle vit de ce succès et est adulée par des millions de fans. Le jour de ses 35 ans, Sunshine perd tout : quelqu’un sabote sa carrière, elle se retrouve sans travail, sans mari et même sans logement ! Hello, Sunshine est un titre très actuel sur l’emprise des réseaux sociaux, l’accès rapide à la popularité et encore plus rapide à l’impopularité. C’est un roman divertissant et agréable mettant en scène une héroïne en quête de rédemption.
Hello, Sunshine de Laura Dave, paru en janvier 2019 aux éditions Belfond, 368 pages, 20€
Et du côté des séries, j’ai adoré YOU, où nous rencontrons Joe, un libraire qui s’éprend d’une clientèle, Beck et qui va rapidement nourrir une obsession pour elle. Une série délicieusement malsaine qui fait réfléchir aux dangers des réseaux sociaux, en particulier aux informations que nous laissons publiquement. Même si j’ai très mal dormi après le dernier épisode, il me tarde de voir la saison 2 !
Pour changer de registre, j’ai aussi regardé Plan Cœur, une série française drôle et émouvante où deux amies, Charlotte et Émilie décident d’aider à son insu, Elsa, leur autre amie célibataire à reprendre confiance en elle. Mais ce coup fourré va vite prendre une grande ampleur et donner lieu à de drôles de quiproquos. Les personnages sont drôles et attachants, cette série a su me détendre et j’espère qu’il y aura une suite, Elsa me manque déjà !
Avez-vous passé un bon mois de janvier ? Quels sont les livres et séries que vous me recommanderiez ?
Bonjour à tous, Aujourd’hui, je vous propose une sélection d’albums colorés à lire au coin du feu !
La grande famille
Simon est un adorable petit chat gris qui pense être un félin. Mais les autres félins : le lion, le tigre, la panthère et le guépard lui rient au nez. Lui, un félin ? Simon n’a pas de crinière, il ne court pas vite, n’est pas le roi des animaux. Ils se moquent même de lui en soulignant leurs différences. Et pourtant, Simon ne se laisse pas démonter et va mettre en avant ses points communs pour se faire accepter. La grande famille est une jolie histoire qui montre que malgré des différences qui sautent aux yeux, nos points communs peuvent toujours nous rapprocher !
La grande famille de Galia Bernstein, paru en août 2018 aux éditions Nathan, 32 pages, 11,50€
Graou n’a pas sommeil
L’automne touche à sa fin, le moment pour les ours de rentrer dans la tanière et d’hiberner. Mais Graou, une jeune ourse, n’est pas de cet avis. Elle n’a pas sommeil et même quand elle essaie de toutes ses forces, elle ne parvient pas à s’endormir. A vrai dire, elle rêve du monde extérieur et de voir la neige tomber. Un album onirique sur la différence assumée de notre adorable personnage. Les illustrations sont très belles, texturées et colorées. Et le petit plus, c’est l’application pour Smartphones et tablettes qui permet de suivre l’histoire en trois dimensions ! J’ai particulièrement aimé me retrouver dans la tanière de Graou grâce à la réalité augmentée !
Graou n’a pas sommeil de Kaisa Happonen et Anne Vasko, paru en octobre 2017 aux éditions Nathan, 40 pages, 13,90€
Le moulin à paroles
Dans cet album, le moulin à paroles est littéral. Il s’agit d’un véritable moulin qui, du haut de sa colline, distribue des mots, des expressions, des verbes, des onomatopées et bien d’autres encore. Chaque matin, le meunier remplit son sac et part en distribuer aux villageois. Des « je t’aime » aux amoureux, des mots rigolos pour les enfants, des mots-valises laissés dans les gares, il y en a pour tout le monde. Jusqu’à ce qu’un distributeur automatique de mots s’implante en ville et face de l’ombre à notre cher moulin… Le moulin à paroles est un immense coup de cœur. D’une part, pour son histoire qui nous parle avec tendresse de tradition, du pouvoir du savoir-faire que la modernité ne peut pas toujours remplacer. Et en parallèle, il rend hommage au pouvoir et à la richesse des mots et du langage. Sans oublier les illustrations dont on a du mal à se détacher. Julie Ricossé a réalisé un beau travail avec un style bien à elle. Entre les formes recherchées et le jeu de couleurs, on ne peut qu’être absorbé par ce que l’on voit ! Un excellent travail et une très belle collaboration !
Le moulin à paroles de Christos et Julie Ricossé, paru en février 2018 aux éditions Balivernes, 32 pages, 13€
La maison de Célia
La petite Célia adore sa maison. Dans sa maison, il y a son tapis vert pour jouer avec la ferme, le grand escalier où son Doudou fait la sieste, et plein d’autres détails qui font que sa maison lui est si chère. Ce lieu est réconfortant, elle se sent en sécurité. Mais un jour, ses parents veulent déménager et Célia n’accepte pas tous ces changements. Un album touchant et rassurant qui permet de préparer les jeunes enfants à l’épreuve du déménagement. J’ai particulièrement apprécié les couleurs de cet album et la personnification de la maison !
La maison de Célia de Javier Martinez et Mariana Ruiz Johnson, paru en juin 2018 aux éditions Nathan, 40 pages, 11,50€
Le Yéti et l’oiseau
Le Yéti de la forêt est immense et effrayant, tous les animaux en ont peur et il vit donc seul, reclus. Jusqu’à ce qu’un oiseau atterrisse sur la tête du Yéti ! Et cet oiseau perdu n’a pas du tout peur du Yéti. Une amitié se crée et la réputation de cet impressionnant Yéti change : les autres animaux comprennent qu’il est inoffensif malgré sa taille imposante. Une belle histoire sur l’amitié, les apparences et la différence. Les illustrations sont très jolies !
Le Yéti et l’oiseau de Nadia Shireen, paru en janvier 2018 aux éditions Nathan, 32 pages, 11,50€
Arthur et les gens très pressés
Arthur est un petit garçon, sans cesse bousculé par le temps. Il doit se dépêcher de prendre son petit-déjeuner, se dépêcher d’aller à l’école, il n’a pas le temps de jouer ni de finir son repas à la cantine. Mais un matin, les parents d’Arthur l’oublient à la maison. Alors Arthur, prend le temps de petit-déjeuner, d’aller à l’école en marchant doucement, comme il le souhaite. Un album sur la notion du temps et du rythme de vie de chacun. On prend conscience, en tant qu’adultes, qu’on est toujours pressé et qu’on en oublie parfois l’essentiel. Une très belle histoire avec de grandes leçons à en tirer.
Arthur et les gens très pressés de Nadine Brun-Cosma et Aurélie Guillerey, paru en octobre 2018 aux éditions Nathan, 32 pages, 11,50€
Monsieur Fée
Dans la forêt, on rencontre, La Fée du Matin, La Fée du courage ou la Fée du logis. Et puis, il y a Monsieur Fée, un éléphant ailé qui n’est pas pris au sérieux par ses pairs. Ce drôle de personnage ne semble pas doué comme les autres Fées et celles-ci rient beaucoup de lui. Las et avec un sentiment d’inutilité, Monsieur Fée part en direction d’une drôle de forêt : la ville. Là-bas, il va découvrir quel est son don et ressortir grandi de cette expérience. Comme j’ai aimé cet album et ses divines illustrations. Monsieur Fée nous fait rire et nous touche à la fois. Un album qui nous fait comprendre qu’on est tous différents et qu’on a tous un don qui nous rend unique.
Monsieur Fée de Morgane de Cadier et Florian Pigé, paru en avril 2018 aux éditions Balivernes, 40 pages, 13€
Avez-vous aimé cette sélection ? Quels sont les titres qui vous tentent le plus ?
Avez-vous passé de belles fêtes de fin d’année ? Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai eu énormément de mal à me mettre à jour dans mes lectures et mes articles ! Alors j’ai longuement réfléchi et aujourd’hui, je vais vous proposer des articles regroupant plusieurs chroniques condensées qui seront complétées par des posts sur Instagram et Facebook. D’ailleurs, est-ce que vous nous suivez ?
C’est parti pour mes chroniques de décembre, un petit mois mais je suis satisfaite de mes lectures, surtout que j’ai eu beaucoup moins de temps libre avec, entre autres, plusieurs déplacements professionnels !
Un manoir en Cornouailles d’Eve Chase
Qu’on se le dise, la version Web de la couverture fait clairement grise mine par rapport à la couverture physique qui est sublime, et que je vous conseille d’aller voir de ce pas en librairie ! Un manoir en Cornouailles est l’histoire de deux femmes, séparées par plusieurs décennies. D’un côté, Amber, adolescente qui va passer un été 1968 des plus tragiques dans le manoir familial, Pencraw. De l’autre, Lorna, en 2018, est une trentenaire qui s’apprête à se marier et qui cherche un lieu de réception idyllique, en Cornouailles. Son choix va vite se porter sur Pencraw, un manoir en ruines qui l’attire inexorablement. On se doute que Pencraw cache bien des secrets et que les destins des deux femmes se croise quelque part. J’ai adoré cette lecture, l’histoire est sombre, parfois difficile mais tellement captivante ! Cela fait longtemps que je n’avais pas lu de roman se déroulant à huis-clos et cela m’a fait le plus grand bien. Un roman difficile à reposer et que je recommande pour vos longues soirées d’hiver !
Nell, Francie, Winnie et Colette se sont rencontrées sur le forum des futures mamans du mois de mai de leur ville. Elles se donnent des conseils, organisent des piques-niques et forment un véritable groupe. Les bébés naissent et grandissent, les Mères de Mai décident de se faire une petite soirée pour profiter des beaux jours et décompresser. Hélas, le bébé de Winnie disparaît. Les enquêteurs n’avancent pas, Nell, Francie et Colette décident de résoudre elles-mêmes cette affaire. On alterne les points de vue, le présent et le passé ainsi que des extraits du forum, rendant le récit assez dynamique. Mais l’intrigue n’est pas hyper originale et la fin est un peu too much à mon goût. En revanche, j’ai bien aimé la thématique de la maternité et de ce concept de « mère parfaite ». En clair, un thriller plutôt sympathique, qui se lit rapidement mais qui ne me marquera pas en raison de son manque d’originalité.
La mère parfaited’Aimee Molloy, paru en octobre 2018 aux éditions Les Escales, 400 pages, 21,90€
I am not your negro de James Baldwin et Raoul Peck
James Baldwin est un auteur qui ne vous dit peut-être rien. Pourtant, il fait partie des grands auteurs américains contemporains. Ses textes ont majoritairement concerné la condition noire et l’homosexualité. James Baldwin a voulu rendre hommage à trois amis qui ont marqué l’Histoire : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King. Baldwin s’est éteint avant de pouvoir publier son ouvrage. Raoul Peck a alors décidé de reprendre les notes de Baldwin pour en faire un documentaire. Par la suite, il l’a adapté en livre, éponyme, rendant un ultime hommage à Baldwin. Un ouvrage fort et marquant, illustré de nombreuses photographies et de citations. Cette lecture m’a donné envie de voir le fameux documentaire et de découvrir un auteur talentueux. Un titre à ne pas manquer !
I am not your negro de James Baldwin et Raoul Peck, paru en octobre 2018 aux éditions 10-18, 6,60€
L’autre côté du pont de Mary Lawson
Si j’ai souhaité lire ce roman, c’est parce que j’ai adoré Le choix des Morrison, un livre très beau et marquant. Dans L’autre côté du pont, nous faisons la rencontre d’Arthur Dunn, en plein cœur du Canada. D’une part, on le suit dans les années 1930 et on découvre sa relation compliquée avec son petit-frère, Jack, qui devient de plus en plus diabolique en grandissant. D’autre part, nous suivons Arthur, devenu adulte, dans les années 1950, à travers les yeux de Ian, le fils du médecin qui décide de travailler dans la ferme des Dunn. Si cette dualité entre frères et les prémices d’un drame m’intéressaient, je dois dire que je ressors assez déçue de ma lecture. Il ne se passe presque rien et le fameux drame n’arrive que dans les toutes dernières pages du récit. Si vous souhaitez découvrir la plume de Mary Lawson, je vous recommande plutôt Le choix des Morrison !
L’autre côté du pont de Mary Lawson, paru en octobre 2018 aux éditions 10-18, 384 pages, 8,10€
Le journal d’Aurélie Laflamme tome 9 : Voler de ses propres ailes d’India Desjardins
Cinq années ont passé depuis le tome précédent. Nous retrouvons une Aurélie Laflamme, âgée de 22 ans et journaliste au Miss Magazine. Pour célébrer son entrée dans la vie adulte, elle décide d’emménager avec Kat, sa meilleure amie. Si Aurélie est heureuse de goûter à l’indépendance et à la liberté, elle va vite s’apercevoir que rien n’est facile ! Quel bonheur de retrouver l’héroïne de mon adolescence ! Comme moi, elle a grandi et India Desjardins a réussi à la rendre plus adulte sans dénaturer ce personnage drôle et émouvant. J’ai lu ce journal avec autant de plaisir que dans ma jeunesse. J’espère sincèrement que nous aurons droit à un tome 10 !
Comment pardonner l’impardonnable ? Le frère de Sydney, beau et charismatique, domine depuis toujours sa petite famille : Peyton monopolise toute l’attention de leurs parents et se taille la part du lion quel que soit le domaine. Mais quand il atterrit en prison après avoir provoqué un accident grave, la jeune fille, au lieu de retrouver un peu d’air, se sent au contraire de plus en plus invisible, comme si elle errait à la dérive dans sa propre vie, perdue, sans attaches.
Elle s’inquiète surtout du désintérêt des siens pour la véritable victime, le garçon que Peyton a condamné à vivre dans un fauteuil roulant. Après avoir changé de lycée, elle se lie d’amitié avec un frère et une sœur dont elle ne tarde pas à rencontrer la famille. Excentriques et accueillants, blessés par la vie mais infiniment joyeux, les Chatham vont l’aider à se trouver une place dans son nouvel environnement. Rompre définitivement ou pardonner, forcer ses parents à la regarder en face au moins une fois, choisir son chemin et parvenir à s’avouer les sentiments qu’elle sent naître en elle… Autant de défis qu’ils vont l’aider à relever à leur manière.