Bien sous tous rapports de Louise Candlish

Résumé

Qui ne rêverait pas de vivre dans un quartier bon chic bon genre ? Vous savez, celui où le prix du mètre carré vous garantit pelouse au cordeau, voisins polis et entre-soi rassurant.
Pour les habitants de Lowland Way, une banlieue aisée de Londres, ce « rêve » est une réalité. Jusqu’à ce que l’adorable grand-mère du quartier décède en laissant pour seul héritier son neveu, qui s’empresse d’investir la maison inoccupée avec sa compagne.
Un nouvel arrivant non désiré est une chose, mais comment gérer la musique qui résonne jour et nuit, le bruit des marteaux-piqueurs et la vulgarité à peine dissimulée du couple ? Alors, quand un crime horrible ébranle le quartier et que les policiers commencent à enquêter, les voisins sont unanimes : « Ce sont eux les coupables. » Mais est-ce pour autant la vérité ?

L’avis de Cassandre

Bienvenue à Lowland Way, quartier résidentiel de Londres tranquille et huppé. Un beau jour, une résidente âgée décède et sa maison est héritée par Darren Booth, un quinquagénaire et sa compagne. Très vite, Darren apparaît comme un voisin nuisible. Il retape sa maison le jour, tient un garage de réparation automobile à même la rue et écoute du hard rock la nuit. Il est désagréable, n’a que faire des règles et va faire de la vie de ses voisins un enfer. Mais ces derniers ne comptent pas se laisser faire, la guerre est déclarée !

Bien sous tous rapports est un thriller domestique qui se lit rapidement. J’ai aimé l’atmosphère qui s’alourdit, devient oppressante. On suit tour à tour les points de vue des différents voisins. On les voit peu à peu perdre patience, devenir de plus en plus violents. J’ai aimé suivre cette perte de contrôle graduelle. On se demande jusqu’où tout cela va nous mener. On se doute que ce ne peut pas bien se terminer !

J’ai beaucoup aimé le dénouement qui s’avère assez diabolique ! Un bon thriller qui a su me tenir en haleine jusqu’à la fin !

Bien sous tous rapports de Louise Candlish, paru en juin 2024 aux éditions Pocket, 480 pages, 9,20€

Les petites voleuses de Claire Renaud

Résumé

Pauline, alias Popo, n’éblouit personne, à l’inverse de sa cousine Héloïse qui vit dans une banlieue très chic de Paris, fréquente un lycée bourgeois et organise des rallyes. Pauline l’admire et l’envie, et ferait tout, tout, tout pour rentrer dans ses grâces.
Or, le seul truc qu’elles ont en commun, Pauline et Héloïse… c’est la cleptomanie. Incapables de s’arrêter, elles volent dans les grands magasins. Jusqu’au jour où Pauline se fait prendre (et pas Héloïse, bien sûr !). Plutôt que de payer l’amende, le vieux commissaire en retraite qui s’occupe de son cas lui propose alors un marché pour réparer ses torts… piéger sa cousine ! Paniquée, mais secondée par son meilleur ami, l’irrésistible Boubou, qui en pince pour elle, Pauline saura-t-elle se dépêtrer du guêpier dans lequel elle s’est fourrée ?

L’avis de Cassandre

Pauline et Héloïse sont cousines germaines. Si elles ont le même âge et traînent souvent ensemble, les deux adolescentes sont diamétralement opposées. Héloïse a grandi avec une cuillère en argent dans la bouche. Elle n’a jamais manqué de rien sauf de l’attention de ses parents et d’un peu d’amour (ce qui n’est pas rien !). Pauline, quant à elle, vit dans un foyer aimant mais modeste. Il n’y a guère de place pour les extras dans son quotidien. Ces petits plus, elle les obtient en commettant des vols avec Héloïse. Chaque week-end, elles se fixent des objectifs toujours plus hauts mais jusqu’où pourront-elles aller sans se faire prendre ?

Comme toujours, ce roman de la collection Exprim’ se lit d’une traite, presque en une seule soirée. J’ai aimé cette thématique du vol et de la kleptomanie. On s’attache immédiatement à Pauline, une fille simple, naturelle qui subit la mauvaise influence d’Héloïse. Cette dernière est détestable, imbue de sa personne, prête à écraser les siens pour se valoriser. Les personnages secondaires m’ont plu. Il y a Boubou, l’ami de Pauline musicien qui ne la laisse pas insensible. J’ai aussi aimé les parents de Pauline, simples et très attachants. Et puis, il y a le commissaire de police à la retraite dont la répartie a su m’amuser à plusieurs reprises !

Les petites voleuses est un roman sympathique avec lequel j’ai passé un très bon moment. J’ai aimé ses personnages et sa thématique originale !

Les petites voleuses de Claire Renaud, paru en mai 2024 aux éditions Sarbacane, 224 pages, 15€

Tes mots la nuit de Claire Daverley

Résumé

Josh et Rosie sont jumeaux. Leur quotidien est calme, bien réglé, ils vont au lycée dans leur petite ville du comté de Norfolk. Mais leur existence va être bouleversé lorsqu’ils rencontrent Will, un jeune garçon à la vie pas toujours facile. Will et Josh passent de plus en plus de temps ensemble – à faire leurs devoirs, à se raconter leurs secrets – et Rosie gravite autour des deux garçons, attirée malgré elle par les yeux et les paroles de l’ami de son frère. Rosie et Will sont opposés en tous points et pourtant ils vont tomber amoureux : musique des années 1990, couchers de soleil, et conversations nocturnes. Ils sont sur le point de commencer quelque chose de merveilleux. Jusqu’au jour où une tragédie les frappe et où toute possibilité d’être ensemble s’effondre.

L’avis de Cassandre

J’en lis peu mais de temps à autre, j’aime me plonger dans une romance. Avec une couverture aussi jolie et un titre énigmatique, il me tardait de me plonger dans celui-ci.

Rosie est une jeune fille de dix-sept ans. Elle a un frère jumeau, Josh avec lequel elle est fusionnelle. Elle est calme, introvertie, passionnée par la musique. Josh est plutôt sensible et travaille dur pour intégrer l’université de ses rêves. Pour y parvenir, son ami Will l’aide à réviser. Will est plutôt bad boy, il fait de la moto, fume, collectionne les relations sans lendemains. Mais quand il rencontre Rosie, ses certitudes vacillent. Nous suivons Rosie et Will sur une quinzaine d’années environ. Sur ce laps de temps, les chemins de nos héros s’entrecroisent sans réellement se percuter. Quand parviendront-ils à laisser éclore leur amour ?

Le style d’écriture de Claire Daverley est assez particulier, il n’y a pas de tirets pour les dialogues, ils s’imbriquent dans les descriptions, de même que les pensées de nos personnages. Cela est un peu déstabilisant au début mais on finit par s’habituer.

Côté intrigue, j’ai trouvé cette romance assez longue, notamment la première partie, quand nos personnages sont adolescents. J’ai préféré l’âge adulte, peut-être car je m’identifiais davantage à eux. De même, j’aurais aimé plus de rebondissements, peut-être plus de dynamisme et de passion. Il s’agit plutôt d’une romance nostalgique où on s’attarde sur le côté psychologique de Rosie et Will. J’ai d’ailleurs été touchée par leurs souffrances respectives, leurs fêlures qui les empêchent d’avancer.

Pour conclure, il s’agit d’une lecture dont je ressors assez déçue, j’aurais souhaité ressentir plus d’émotions, des frissons qui n’étaient pas au rendez-vous.

Tes mots la nuit de Claire Daverley, paru en mai 2024 aux éditions Robert Laffont, 528 pages, 22,50€

La fabuleuse histoire d’Ulysse de Marion Billet

Résumé

À bord de son bateau, Ulysse part pour de folles aventures : il combat à la guerre de Troie, échappe au cyclope, déjoue les mauvais tours de Circé, résiste au chant des sirènes…
Après ce périple extraordinaire, il rentre à la maison retrouver sa femme Pénélope, leur fils, et son fidèle chien Argos !

L’avis de Cassandre

Si vous aimez la collection Kididoc, vous serez conquis par la collection La fabuleuse histoire ! Il s’agit d’albums du même format avec des volets, des tirettes et animations à destination des petites mains. Celui-ci est dédié à la mythologie et met en avant le célèbre Ulysse. Nous suivons notre héros à bord de son bateau qui s’apprête à vivre mille aventures.

J’aime beaucoup la mythologie, je trouve que ces histoires peuvent plaire à toute la famille, elles sont indémodables. Faire découvrir Ulysse aux enfants, dès 3 ans, n’est pas simple. Or Marion Billet y parvient avec brio. Elle a sélectionné les moments-clés de l’histoire d’Ulysse et les illustrations accompagnent parfaitement le texte.

Nous avons lu l’histoire avec mon fils de 3 ans. Si certains passages sont plus complexes (en raison de son jeune âge) et plus abstraits pour lui, il a aimé le personnage d’Ulysse, le cyclope et le fait de pouvoir interagir avec l’album. Nous sommes tous les deux fans des illustrations !

Un album ludique qui permet de découvrir des personnages et partager un agréable moment avec son enfant !

La fabuleuse histoire d’Ulysse de Marion Billet, paru en mai 2024 aux éditions Nathan, 12 pages, 10,90€

Emily a disparu de Catherine Steadman

Résumé

Mia Eliot veut percer à Hollywood. Elle y croit et est prête à tout pour y parvenir. Au cours d’une audition, elle tisse des liens avec une certaine Emily mais celle-ci disparaît peu après. Alors quand, quelques jours plus tard, une autre femme se présente en prétendant être Emily, Mia ne sait plus que croire.
N’écoutant que son instinct, la jeune comédienne se lance dans une enquête désespérée et dangereuse, allant jusqu’à remettre en cause sa propre santé mentale. Entre paillettes et faux-semblants, où trouver la vérité ?

L’avis de Cassandre

Mia est une actrice londonienne qui s’est fait connaître grâce à une série à succès. Mais côté cœur, elle vient de se faire larguer par son compagnon. L’occasion pour elle de se consacrer à sa carrière. Mia va traverser l’Atlantique direction Hollywood, où elle enchaîne les castings. Elle rencontre d’ailleurs Emily lors d’une audition. Le hic, c’est qu’Emily disparaît dès le lendemain.

Je recherchais un thriller addictif pour l’été et j’avoue qu’entre le résumé prometteur et cette couverture estivale, je ne pouvais que succomber. J’étais intriguée par l’univers des acteurs, Hollywood, la saison des pilotes etc.. J’ai trouvé que l’environnement était bien décrit : Los Angeles où il fait toujours beau, les rivalités, le luxe, les faux-semblants…

Côté personnages, j’ai peiné à m’attacher à Mia. J’ai trouvé qu’elle manquait parfois de profondeur, on a du mal à la cerner. J’ai en revanche aimé sa volonté de faire lumière sur ce qui est arrivé à Emily, quitte à se mettre en danger.

Au niveau intrigue, j’ai trouvé que l’action mettait du temps à arriver et que le suspense n’était pas réellement au rendez-vous. J’imaginais plus de rebondissements, un frisson qui n’est pas venu. Malgré des points négatifs, j’ai lu ce roman rapidement et j’ai trouvé le style d’écriture agréable. Une lecture sympathique pour les vacances mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable.

Emily a disparu de Catherine Steadman, paru en juin 2024 aux éditions Pocket, 416 pages, 9€

Full Crush de Maya Orhan

Résumé

Emma n’a jamais eu de chance en amour, et ce n’est pas faute d’essayer. Depuis le berceau, son cœur d’artichaut lui joue des tours. Mais cette année, c’est différent : c’est l’année de ses 20 ans ! Et elle n’a qu’un seul objectif en tête : trouver l’amour, le vrai. Cependant, son cœur balance. Qui choisir parmi ses nombreux crush ? Le ténébreux président du BDE, le mystérieux passager du bus à l’allure d’explorateur, ou son insupportable mais irrésistible ennemi ? 

L’avis de Cassandre

Emma a vingt ans et croque la vie à pleines dents, ou presque. Aujourd’hui, elle est bien décidée à trouver l’amour. Mais parmi tous ses crush, comment choisir le bon ?

Full Crush est un roman graphique plein d’humour. Dans cette quête amoureuse, Emma rêvasse beaucoup et laisse vagabonder son imagination, ce qui donne des scènes assez déjantées ! J’ai bien aimé les différents personnages masculins et la manière dont ils sont mis en avant. Emma, quant à elle, est une jeune femme en réalité pleine de complexes, elle n’a pas beaucoup confiance en elle et a du mal à exprimer ce qu’elle veut réellement.

Les dessins sont rafraîchissants et pleins de jeunesse. D’ailleurs, Maya Orhan est à peine plus âgée que son héroïne et cela se ressent dans son ouvrage pétillant.

Un roman graphique drôle qui se lit d’une traite !

Full Crush de Maya Orhan, paru en juin 2024 aux éditions Nathan, 112 pages, 15,95€

Mots d’excuse : les parents écrivent (toujours) aux enseignants de Patrice Romain

Résumé

Retards, absences, indiscipline ou problème de cantine…
Cent fois par an, les parents d’élèves ont à parler pour leur rejeton. Papas poules ou mamans tigres, leur mauvaise foi n’observe aucune limite. La faute au chien, qui est mort, à la pluie ou au beau temps… Leur imagination est sans bornes quand il faut inventer, à leur inexcusable chenapan, les plus improbables excuses.
En voici, réunies par un ancien professeur, un piquant échantillon. Ou quand le plus beau métier du monde devient aussi le plus rigolo…

L’avis d’Audrey

J’aime beaucoup les livres qui se lisent rapidement, ou avec des extraits courts qui permettent de lire dans une salle d’attente, ou lorsqu’on n’a que très peu de temps devant nous. Ce livre était donc idéal entre deux romans plus « imposants ».

L’idée de lire les mots d’excuse que peuvent écrire les parents m’intéresse beaucoup. Le livre est divisé en une trentaine de thèmes d’excuses. 

J’ai souvent ri, mais j’ai aussi été parfois affligée par les mots que peuvent recevoir les enseignants. Certaines excuses sont vraiment étonnantes, comment peut-on écrire des choses pareilles aux professeurs de ses enfants ? Entre les fautes d’orthographes, les dysfonctionnements parentaux et le manque de savoir-vivre et savoir-être, je plains les enseignants !

Mots d’excuse : les parents écrivent (toujours) aux enseignants de Patrice Romain, paru en juin 2024 aux éditions Pocket, 208 pages, 8,30€

Babetta de Nina Wähä

Résumé

Katja et Lou se sont rencontrées à l’école de théâtre de Södra Latin. Meilleures amies du monde, elles rêvent d’un avenir sous les feux des projecteurs. Mais alors que Lou devient une véritable star de cinéma après le succès de la superproduction Babetta, Katja doit abandonner ses propres rêves d’actrice et suivre de loin le succès de son amie. Pourtant, leur amitié reste inchangée : les années passent et, chaque fois que Lou appelle, Katja accourt. Sous un soleil de plomb, dans une somptueuse villa du sud de la France, Katja se laisse cette fois entraîner dans les jeux de Lou et de son compagnon. Une étrange pièce de théâtre semble se mettre en place… Mais que se passera-t-il si le décor s’effondre ?

L’avis de Cassandre

Lou et Katja sont meilleures amies depuis l’enfance. Devenues trentenaires, les deux femmes ont pris des trajectoires différentes mais leur amitié persiste. Lou a eu la chance de percer dans le milieu du cinéma en interprétant le personnage principal de Babetta dans le film éponyme. Depuis, elle mène une vie luxueuse. Katja, la narratrice, est restée une personne « ordinaire » qui s’est inscrite dans un Doctorat (tout de même !). Quand Lou lui propose de quitter la Suède et de passer l’été chez elle, dans sa villa en France.

Dès le départ, nous plongeons dans une ambiance particulière. L’été est chaud, pesant (presque poisseux), les journées sont longues et s’étirent à l’infini. Dans la villa, il ne se passe finalement pas grand chose. Le roman est d’ailleurs assez contemplatif, Katja revient régulièrement sur l’histoire de leur amitié, les moments forts, les divergences, les ambiguïtés. Les chapitres sont entrecoupés par des scènes du film Babetta. Cela donne une histoire très cinématographique.

J’aime la thématique de l’amitié, surtout entre deux femmes. J’ai apprécié la manière dont Nina Wähä traite la complexité des sentiments humains, où l’amitié surfe avec l’amour, l’envie, la jalousie, l’idolâtrie. J’ai été moins convaincue par le personnage de Katja, j’aurais souhaité plus d’action de sa part, notamment face à des comportements inacceptables.

Pour conclure, il s’agit d’un roman qui se dévore sur l’amitié et sur les coulisses de la vie des stars du cinéma, pas bien reluisante ! À lire idéalement sous un soleil de plomb !

Babetta de Nina Wähä, paru en mai 2024 aux éditions Robert Laffont, 304 pages, 21€

Kiara tome 1 de Hazel Diaz

Résumé

« Chaque jour, je dois récupérer des armes, de la drogue, commettre des assassinats pour le compte de mon père, Ahmed, et de son gang. Mon géniteur est mon pire bourreau. Il m’a élevée dans l’optique d‘être une tueuse. Son but : faire de moi son petit soldat. Malgré ce qu’il m’a fait endurer, je lui reste dévouée. Même lorsqu’il m’envoie dans une prison où est détenu l’un des plus grands criminels du pays, afin de découvrir ce qu’il dissimule… »
Kiara doit connaître les intentions d’Amir Ben Khalif, un caïd qui inspire respect et crainte à tous les gangs. Mais, lorsqu’Amir croise la jeune femme, c’est l’explosion : deux machines de guerre psychotiques qui se détestent autant qu’elles s’attirent.
Amir est lancé dans une quête qui mettrait à mal toutes les organisations criminelles internationales. Kiara est malgré elle impliquée dans cette quête périlleuse. Leur avenir commun est à présent scellé même s’ils ne le savent pas…

L’avis d’Audrey

Quand j’ai lu le résumé, j’ai eu peur de ne pas aimer cette lecture, qui me paraissait assez stéréotypée avec une histoire d’amour qui survient en un claquement de doigts. Mais il faut dire que je me suis trompée et j’ai adoré lire ce livre. Les pages ont défilé à une allure folle, c’est très addictif. Ça m’a ramené quelques années en arrière lorsque je lisais des fan-fictions sur les blogs, j’avais toujours hâte de rentrer le soir et me poser pour lire la suite. 

Kiara fait partie d’un gang, mais pas par choix, son père Ahmed est le chef de celui-ci. Elle a grandi à la dure, elle a subi énormément de souffrance, d’entraînement extrême pour prouver qu’elle est capable, qu’elle est l’égale d’un homme. Mais ça n’a jamais suffit à son père. J’ai aimé son obstination, même si, ça en devient vraiment surréaliste par moments. J’ai également vraiment apprécié le message qu’essaye de faire passer l’auteure : une femme peut être aussi forte qu’un homme ! 

Le personnage d’Amir Ben Khalif, le chef d’un autre gang m’a bien plu, même si ses réactions sont excessives et qu’on a parfois envie de le secouer. Son intelligence et son esprit d’anticipation sont très appréciables. 

J’ai trouvé parfois les répliques ou même certaines scènes un peu redondantes mais finalement ça ne m’a pas tellement dérangée. C’est un livre qui se lit facilement et qui permet de passer un bon moment, j’ai hâte de me plonger dans la suite !

Kiara tome 1 de Hazel Diaz, paru en mai 2024 aux éditions l’Archipel, 624 pages, 20€

Ca se dit comme ça dans le Nord et la Picardie

Résumé

Le français comme on le parle VRAIMENT dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie… mais comme on ne l’a jamais lu, avec des cartes, des illustrations, des infos insolites et un mont de carabistoules surprises à découvrir.
Asteure, ça drache, biloute… Ces mots du Nord chantent son histoire et nous invitent à un voyage sentimental et linguistique. Partez à la rencontre du vrai français du Nord et délectez-vous de cette langue haute en couleur.
Alors vas-y, saque d’dans !

L’avis d’Audrey

Je suis née et je vis dans le Nord. Depuis mon enfance, j’ai toujours entendu parler Ch’ti et j’emploie moi-même certains mots et expression en patois local. Je suis ravie d’avoir reçu ce guide illustré de la part des éditions Le Robert et Babelio dans le cadre d’une opération Masse critique, merci !

Ce petit ouvrage de poche regroupe 150 mots et expressions incontournables de notre belle et pluvieuse région. Elles sont classées par ordre alphabétique, expliquées et illustrées. J’ai aimé la présence de photographies, illustrations crayonnées et le choix des couleurs. Cela donne un ouvrage agréable à lire et à regarder.

Sans tomber dans la caricature, j’ai trouvé que ce livre rendait vraiment hommage à notre région. On y parle estaminets, spécialités culinaires, carnaval et ducasse, entre autres ! C’est un vrai plaisir de se plonger dans ce titre qui fait remonter d’agréables souvenirs.

Cet ouvrage fait partie d’une très chouette collection qui met en valeur les langues françaises régionales !

Ça se dit comme ça dans le Nord et la Picardie, paru en mai 2024 aux éditions Le Robert, 144 pages, 12,90€