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Bon appétit Petitechérie de Muriel Zürcher et Stéphane Nicolet

Résumé

Youpi ! Il est midi. C’est l’heure de manger. Ça tombe bien, Petitechérie a très faim. Dans l’assiette, une verte purée brocolis-patate. Bon appétit, Petitechérie !
Elle tend la main vers la cuillère, mais… ses parents ne cessent de lui retirer son assiette ! Ils craignent que ce soit trop chaud, trop salé, trop froid…
Petitechérie n’en peut plus. Elle adore les brocolis.
Il faut que ses parents cessent leurs enfantillages ! 

L’avis de Cassandre

Nous avons découvert Petitechérie dans un premier opus sur l’heure du coucher et nous sommes ravis de la retrouver dans une nouvelle histoire. Les parents de Petitechérie lui ont préparé une purée de brocolis-patate. Alors qu’on s’attend à la soupe à la grimaces de sa part, il n’en est rien. Petitechérie a très très envie de déguster sa purée de légumes. En revanche, ses parents rêveraient d’une bonne pizza. Ils font tout pour retarder le moment de manger cette fameuse purée.

Quel bonheur de lire un album où la situation avec les parents est inversée. Ce n’est pas une histoire moralisatrice, bien au contraire. Les parents de Petitechérie mettent en place des stratagèmes loufoques pour ne pas manger tandis que leur fille adorée bave devant la purée de brocolis. Cela donne des scènes très drôles et décalées, pour notre plus grand bonheur !

Une histoire délicieuse et pleine d’humour, à lire avec son enfant, qu’il aime ou non les légumes !

Bon appétit Petitechérie de Muriel Zürcher et Stéphane Nicolet, paru en mai 2024 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,95€

Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser de Charlotte Léman

Résumé

À 13 ans, la jeune Raphaëlle a croisé son modèle dans les pages d’un magazine : Catherine Jourdan.
Aujourd’hui, Raphaëlle a grandi en marchant dans les pas de son idole de papier glacé et mène la vie qu’elle a toujours souhaitée. Un job prenant, une vie sociale riche et des aventures 3.0., c’est une jeune femme bien dans ses escarpins.
Jusqu’au jour où un échec professionnel vient remettre en question ses certitudes.
Perdue, elle décide sur un coup de tête d’aller se réfugier chez sa tante Rachel, en Normandie. Auprès de cette femme qu’elle n’a pas vue depuis plus de vingt ans, Raphaëlle va découvrir ses racines et apprendre à se connaître.
Et si, depuis des années, elle jouait un rôle qui n’était pas le sien ?

L’avis de Cassandre

Ce roman est le troisième que je lis de Charlotte Léman et c’est toujours avec le même engouement que je me suis plongée dans cette nouvelle histoire.

Raphaëlle est une jeune femme dynamique qui vit à travers son poste de cadre, en charge de l’événementiel d’une Start-up. Elle cumule les heures supplémentaires, mange sur le pouce, déterminée à obtenir une promotion. Mais le surmenage la guette et la contraint à s’arrêter. Et si c’était l’occasion de se recentrer sur l’essentiel ?

J’ai lu ce roman d’une traite, il s’agit d’une lecture qui se dévore. Charlotte Léman nous rappelle combien il est important d’être soi-même, de penser à soi et aux gens qu’on aime. J’ai été touchée par Raphaëlle qui est devenue une version qu’elle idéalisait d’elle-même et qui porte un masque en permanence. J’ai adoré les personnages secondaires notamment sa tante et ses amis.

Il s’agit indéniablement d’une belle histoire qui fera écho à de nombreux lecteurs !

Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser de Charlotte Léman, paru en mai 2024 aux éditions L’Archipel, 288 pages, 20€

Les sirènes de Malibu de Taylor Jenkins Reid

Résumé

Malibu, samedi 27 août 1983. La ville entière vibre d’excitation : ce soir, Nina Riva donne sa grande fête annuelle, l’événement le plus notoirement décadent de la côte ouest auquel tout le monde rêve d’être invité, stars du show-biz comme anonymes. La seule personne à ne pas partager cet enthousiasme est peut-être Nina, justement. Après des années à porter sa célèbre famille à bout de bras, elle se passerait bien de jouer une fois de plus les hôtesses parfaites.
Livrés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, les enfants Riva ont réussi à devenir des modèles de succès qui fascinent aujourd’hui l’Amérique. Mais sous cette belle façade, Nina, Jay, Hud et Kit cachent chacun leurs propres secrets. Et si à minuit la fête bat son plein, au matin, leur palais de verre sera en flammes.
Des côtes escarpées de Malibu aux plages de sable fin du Pacifique, en passant par l’emblématique Pacific Coast Highway, le portrait envoûtant d’une fratrie aux prises avec ses rêves et son histoire familiale.

L’avis de Cassandre

Août 1983, Nina Riva, vingt-cinq ans, s’apprête à donner sa fête annuelle, dans sa villa à Malibu. Nina est connue pour ses photos en bikini et calendriers où elle pose en tant que surfeuse. Elle est aussi célèbre car elle est mariée à un tennisman de renom qui vient juste de se faire la malle avec une autre joueuse… En soi, Nina n’est pas impatiente d’accueillir ses convives mais impossible d’annuler, tout le gratin n’attend que ça et viendra coûte que coûte.

Détrompez-vous, il ne s’agit nullement d’un roman léger sur la jet-set ! On y parle avant tout de portraits de femmes, en particulier Nina, l’aînée d’une fratrie de quatre enfants et leur mère, June. Nous les suivons chacune à leur tour, à la manière d’un miroir, tant leurs vies se ressemblent. J’ai été à la fois émue en assistant à leur dévouement sans faille et attristée tant elles s’oublient elles-mêmes.

Les sirènes de Malibu est un roman qui parle du patriarcat, de tromperie, d’engagement, de fuite et de lâcheté, entre autres. Impossible de ne pas être touché par la famille Riva, par ces deux frères et ces deux sœurs qui grandissent tant bien que mal, motivés par une passion commune, le surf. L’histoire se déroule sur 24 heures, le jour de la fameuse fête aux airs de cocote minute, prête à imploser. On se doute que rien ne se passera comme prévu et que la soirée changera le destin de chacun à jamais. Ne vous faites pas avoir par le titre, ici, on ne parle pas de sirènes comme les belles créatures aquatiques mais plutôt comme les sirènes d’alarme qui se déclencheront probablement après une telle soirée.

J’ai eu un coup de cœur pour la plume de Taylor Jenkins Reid qui dissèque la complexité des liens familiaux. Une histoire fascinante qui se conclue par un final jubilatoire !

Les sirènes de Malibu de Taylor Jenkins Reid, paru en mai 2023 aux éditions 10-18, 480 pages, 9,60€