Détox numérique de Elisabeth Baton-Hervé

Résumé

Le guide indispensable pour les familles souhaitant reprendre le contrôle de leur vie digitale. Ce livre propose 10 défis ludiques et faciles à mettre en place pour changer durablement vos habitudes numériques.
> Découvrez des conseils pratiques pour une meilleure gestion des écrans au quotidien : pas le matin, pas pendant les repas, extinction 2 heures avant le coucher, et bien plus encore. Apprenez à dire STOP et à profiter de moments sans écran en famille.

L’avis de Cassandre

A l’heure de l’hyper connectivité, on n’a jamais été aussi déconnecté de l’autre (famille, amis, etc.). Ce petit guide rassemble des défis afin de réaliser une détox numérique en famille. Il n’est pas question de bannir tous les écrans du foyer mais plutôt de prendre conscience des comportements addictifs et de retrouver un quotidien plus sain. Cet ouvrage permet de prendre de comprendre ce qui nous pousse à consulter les écrans et comment font les réseaux sociaux pour nous rendre accros. Afin d’y remédier, ce sont dix défis simples et accessibles que l’on retrouve. Au programme : pas d’écran au réveil, pas d’écran pendant les repas, on éteint tout deux heures avant de se coucher et autres. Les défis sont graduels et ils ont un sens. Elisabeth Baton-Hervé explique leur intérêt et leur donne du sens ce qui permet de mieux accepter le défi.

Ce qui rend le guide plus ludique, ce sont les nombreuses illustrations et données chiffrées qui attirent le regard. Pour ma part, j’applique déjà plusieurs items : pas d’écran le matin, pas pendant les repas, de vrais moments en famille le soir, pas d’écran avant trois ans. Ce titre nous a donné envie de faire plus, notamment de consacrer moins de temps aux réseaux sociaux et plus à des loisirs et aux activités sportives. Un guide incontournable et d’intérêt public !

Détox numérique de Elisabeth Baton-Hervé, paru en janvier 2025 aux éditions Nathan, 40 pages, 8,90€

Lettres à mes soeurs de Fawzia Koofi

Résumé

Faire entendre la voix des Afghanes et celle des femmes du monde entier.
C’est l’histoire de la femme qui voulait et aurait pu devenir présidente de l’Afghanistan. Celle qui a dû se réfugier au Royaume-Uni lorsque les talibans ont pris le pouvoir, celle qui a refusé d’être réduite au silence malgré deux tentatives d’assassinat.
Diplomate, féministe, auteure et mère, elle est le courage incarné et a jeté toutes ses forces dans son combat pour la liberté. Se dresser pour défendre les plus vulnérables, tel est le but de sa vie.
À l’heure où ses sœurs afghanes, pour lesquelles elle lutte chaque jour, sont muselées par les talibans, elle lance un appel aux filles et aux femmes du monde entier à oser rêver, se révolter et se battre pour le changement.

L’avis de Cassandre

La première image qui me vient quand je pense à l’Afghanistan, c’est celle d’août 2021 quand les Afghans s’accrochaient aux avions, suite au retrait des troupes américaines. Ce sont des images choquantes qui marquent un tournant apocalyptique en Afghanistan. Les Talibans ont pris le contrôle du pays, les femmes perdent peu à peu tous leurs droits…

Chaque actualité afghane n’est qu’une entrave de plus aux droits des femmes et des filles. Elles doivent se vêtir intégralement, n’ont plus le droit d’étudier, de travailler dans de nombreux domaines dont la politique ou la santé et désormais, on ne peut même plus les voir par les fenêtres de leurs maisons. Sans parler de la charia et des traitements immoraux qu’elles subissent. Elles ne peuvent que respirer (ou presque) et comme le dit si bien Fawzia Koofi, respirer, ce n’est pas ça la liberté, c’est insuffisant pour vivre. Il est impensable qu’en vingt ans, on en soit arrivé à une situation aussi catastrophique. Fawzia Koofi est une opposante au régime des Talibans. Elle est aussi une femme politique et activiste, désormais réfugiée en Angleterre où elle continue de mener des actions. Elle a été victime de deux tentatives d’assassinat et n’a jamais cessé de se battre. A travers ce témoignage, elle raconte la dégringolade de son pays, une vie de guerre, d’interdictions, de peur, de souffrance, de pertes et de combat pour les femmes. Si Fawzia Koofi a beaucoup perdu, elle ne cesse de croire et d’espérer à un pays libre.

Fawzia Koofi est indéniablement une femme importante de l’Histoire qui suscite mon respect et mon admiration. Malgré tout ce qui se passe de terrible et ignoble, on ressent aussi l’amour et son attachement à son pays. Lettres à mes sœurs est une invitation à se rassembler et militer pour nos droits.

Lettres à mes sœurs de Fawzia Koofi, paru en janvier 2025 aux éditions Michel Lafon, 349 pages, 20,95€

L’hôtel des oiseaux de Joyce Maynard

Résumé

1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les écologistes apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les tragédies du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman américain foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu’on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L’hôtel des Oiseaux explore le destin d’une femme forte et attachante, dont la soif d’aimer n’a d’égale que celle, vibrante, de survivre.

L’avis de Cassandre

Joyce Maynard fait partie des auteurs que je lis sans consulter la quatrième de couverture au préalable. Je n’ai pas lu tous ses romans mais un certain nombre et je suis admirative de son œuvre. Avec une aussi jolie couverture et un titre onirique, je ne pouvais que succomber.

Joan était une enfant lorsqu’elle a vécu un drame familial. Elle a alors dû vivre avec sa grand-mère et changer d’identité. Elle s’appellera désormais Amélia. Devenue adulte, la jeune femme est confrontée à d’autres drames qui lui donnent envie de mettre fin à ses jours. Finalement, elle se laisse porter et entame un voyage qui la mènera dans un petit pays d’Amérique centrale (fictif), au cœur d’un petit hôtel familial.

J’ai été emballée par la première partie consacrée à l’enfance et la vie aux Etats-Unis de la narratrice. J’ai retrouvé la plume caractéristique de Joyce Maynard et son talent de conteuse. Amelia, comme le lecteur, font la rencontre d’une multitude de personnages, souvent des clients de l’hôtel. Les descriptions des décors, de la faune et de la flore ont su m’émerveiller. Si ce roman a des qualités indéniables, il y a tout de même quelques points négatifs. J’ai trouvé qu’il était assez long et que les péripéties et révélations étaient inégalement réparties. J’ai aussi eu du mal à m’attacher à l’héroïne qui a pourtant vécu de nombreux drames mais que j’ai trouvé trop naïve et effacée. Il m’a manqué un ingrédient pour que je puisse ressentir plus d’empathie à son égard.

Pour conclure, il s’agit d’un bon roman mais j’ai largement préféré Où vivaient les gens heureux, un coup de cœur d’ailleurs !

L’hôtel des oiseaux de Joyce Maynard, paru en août 2024 aux éditions 10-18, 504 pages, 9,60€

Tous les bateaux ne prennent pas la mer de Germano Zullo et Albertine

Résumé

Quand la prison déchire une famille, les petits bateaux aident à passer le temps et les lettres envoyées pansent les plaies, tout doucement.

La vie de Max, sa sœur Florence et leur mère Joëlle est bouleversée le jour où leur père Giorgio est envoyé en prison pour braquage de banque. Des liens se fragilisent jusqu’à se rompre, tandis que d’autres se renforcent. Joëlle choisit de se reconstruire sans son mari et Florence refuse tout contact avec son père. Mais Max continue de répondre aux lettres de Giorgio et d’accepter les maquettes de bateaux qu’il construit en prison. Une promesse rythme leur correspondance, celle de faire le tour du monde en bateau. Seulement voilà, tous les bateaux ne prennent pas la mer… La finesse d’écriture de Germano Zullo et la tendresse des illustrations d’Albertine confèrent grâce et légèreté à un sujet qui est complexe à aborder avec les plus jeunes.

L’avis d’Audrey

Pour les enfants, la prison est un lieu abstrait où on enferme les méchants pour les empêcher de nuire à nouveau. Malheureusement, pour certains enfants, la prison est parfois le lieu où un parent est incarcéré.

Tous les bateaux ne prennent pas la mer est un titre où Giorgio le père est un bandit qui a pris vingt ans d’emprisonnement. Sa femme s’appelle Joëlle et ils ont deux enfants, Florence et Max. On suivra cette famille jusqu’à la fin de sa peine. En attendant, il y a le parloir, les lettres et les maquettes de bateaux que Giorgio fabrique et envoie à ses enfants. D’un côté il y a Max, le fils qui aime toujours autant son papa et rêve de naviguer avec lui. De l’autre, il y a Florence qui n’arrive pas à pardonner et avec qui le dialogue est rompu.

Cet album est difficile. Il aborde des thématiques complexes : les erreurs que commettent les adultes, l’incarcération, la séparation, la rancune mais aussi l’acceptation, le pardon et puis l’espoir. Ce titre s’adresse à des grands enfants, et d’ailleurs pas à tous les enfants car il peut être perturbant. Mais ce n’est pas une critique négative, bien au contraire. Ce titre est bien construit, intelligent et beau aussi car derrière les barreaux, il y a aussi l’amour. Enfin, les illustrations sont superbes, colorées, géométriques et immersives. Un album que je n’oublierai pas de sitôt.

Tous les bateaux ne prennent pas la mer de Germano Zullo et Albertine, paru en 2024 aux éditions La joie de lire, 88 pages, 24,90€

Ce qu’il faut de haine de Jacques Saussey

Résumé

Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien dans la campagne environnante. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse le village de Pierre-Perthuis, une scène terrible lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac : un corps écartelé entre quatre arbres et grouillant de vers. Alors que les enquêteurs chargés de l’affaire font d’étranges découvertes lors de l’autopsie et se confrontent à de nombreux témoignages décrivant la victime comme une femme prétentieuse et impitoyable, Alice, de son côté, est incapable de renouer avec l’insouciance de sa vie étudiante. Hantée par les images de ce cadavre, elle aussi va avoir besoin de réponses pour avancer, au risque de trop attirer l’attention…

L’avis de Cassandre

Alice est étudiante en médecine, à Paris. Le week-end, elle rentre chez ses parents dans le Morvan. Lors de son jogging matinal en compagnie de son chien, la jeune femme découvre un cadavre dans un état qui dépasse l’entendement. Très vite, un lien est fait avec une quinquagénaire DRH spécialisée dans les PSE et pas franchement sympathique… Qui l’a tuée ? Et surtout, pourquoi ?

Ce qu’il faut de haine est un polar noir (même très très noir). Nous suivons Alice qui, profondément ébranlée, a envie d’enquêter de son côté. Nous avons aussi d’autres points de vue : celui de Jacques, son père, celui des enquêteurs mais aussi celui du meurtrier ! Mais il faudra patienter jusqu’à la fin pour connaître son mobile et le lien avec la victime. Heureusement, Jacques Saussey sait nous tenir en haleine et les pages défilent à toute allure.

J’aime beaucoup les polars qui se déroulent à la campagne, dans un petit village tranquille où tout le monde se connaît (ou presque). Vous y ajoutez un meurtre atroce, du mauvais temps, des villageois plutôt taiseux et le tour est joué ! L’ambiance est angoissante, on se sent presque en huis clos. Les chapitres sont courts et percutants. Une très bonne lecture !

Ce qu’il faut de haine de Jacques Saussey, paru en octobre 2024 aux éditions 10-18, 432 pages, 9,20€

Le grand festin d’Emiri Hayashi

Résumé

Dans une clairière enchantée, une effervescence joyeuse s’empare des animaux qui s’affairent pour organiser une soirée magique. On décore, on cuisine, on s’habille… Votre tout-petit est transporté au cœur de cette fête pleine de vie et accompagne les animaux à chaque étape de la préparation de la fête !


L’avis de Cassandre

On dirait bien que quelque chose se trame, dans la clairière peuplée d’animaux. Effectivement, une fête se prépare. Les lapins balaient les aiguilles de pins, les hérissons gonflent les ballons et les oiseaux répètent le concert. C’est sûr, ce soir il y aura un beau moment de retrouvailles !

Je suis toujours aussi émerveillée par le travail d’Emiri Hayashi. On reconnaît immédiatement ses illustrations et son univers onirique. Ses personnages sont joyeux, mignons et on fond devant leurs regards attendrissants. Cet album est rempli de joie et d’amitié. On aimerait participer nous aussi aux festivités.

L’album s’adresse aux tout-petits à partir de 6 mois. A cet âge, les bébés seront attirés par les couleurs vives et les reliefs argentés et texturés que l’on retrouve un peu partout. L’enfant plus grand s’intéressera davantage aux personnages et pourra s’amuser à les retrouver sur les illustrations qui s’étendent sur les doubles-pages. Un titre joyeux et onirique.

Le grand festin d’Emiri Hayashi, paru en octobre 2024 aux éditions Nathan, 14,99€

Jojo le terrible de Didier Lévy et Caroline Hué

Résumé

Jojo est un monstre. Mais Jojo a un problème : il ne fait pas peur.
Il est même plutôt mignon, le pauvre. Pire encore : plus il tente d’être effrayant, plus on a envie de lui faire des câlins ! C’est agaçant !
Que pourrait-il bien inventer pour terrifier son monde ? Un jour, il lui vient une idée…

L’avis de Cassandre

Jojo est un petit monstre, pas du tout effrayant. Au contraire, il est petit, rose et tout en rondeur comme une petite barbe à papa. Il essaie de faire peur aux autres à coup de grimaces et de cris mais rien ne fonctionne. Pire, les autres monstres (qui sont eux effrayants) ont même pitié de lui. Il vint alors une idée à Jojo, celle de raconter des histoires qui font peur !

Jojo le terrible est un album drôle qui parle de la différence, de la confiance en soi et d’être accepté au sein d’un groupe. Jojo essaie de ressembler aux autres et se rend bien compte qu’il n’est pas possible d’aller contre sa propre nature. Cette quête lui fera prendre conscience qu’on peut être aimé en étant simplement soi-même.

Nous avons adoré ce titre qui présente un personnage principal très attachant et auquel on peut facilement s’identifier. L’histoire se dévore et elle est complétée par les belles illustrations de Caroline Hué. Je remercie les éditions Gründ et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération Masse Critique.

Jojo le terrible de Didier Lévy et Caroline Hué, paru en septembre 2024 aux éditions Gründ, 32 pages, 14,95€

Îles du monde de Mia Cassany et Diane Hernandez

Résumé

Un magnifique voyage autour du globe pour s’émerveiller des beautés de notre monde, et découvrir ces terres qui nous fascinent et nous font rêver : les îles.

Des mystérieux plateaux de l’île de Pâques, aux atolls colorés des Maldives, en passant par les pics escarpés des volcans du Galàpago et les villages à flanc de falaise de Corse, l’enfant observe et découvre la diversité des milieux naturels, des animaux, des cultures et des modes de vie. 
Chacune des 16 îles est présentée en double-page magnifiquement illustrée et propice à la découverte et l’émerveillement.

Une fenêtre ouverte qui sensibilise les enfants en douceur à l’écologie, à la géographie et à la magie de la lecture.

L’avis de Cassandre

Îles du monde est un sublime beau-livre qui nous invite au voyage. Nous partons aux quatre coins du monde pour découvrir des trésors de la nature. Au programme, pas moins de seize îles sont présentées : Les Maldives, Bali, La Corse, l’île de Pâques ou encore Lanzarote et Zanzibar.

Chaque double-page est une présentation d’une île grâce à de grandes illustrations colorées et de nombreuses informations. On y trouve son emplacement, sa population, les langues parlées, les espèces (faune et flore) endémiques ainsi que des éléments sur ce qui la caractérise.

Une chose est sûre, c’est que vous allez en prendre plein les mirettes ! Les illustrations sont incroyables, très réalistes et à couper le souffle. On a l’impression de partir en voyage et cela fait un bien fou. Les îles ne se ressemblent pas, chacune a ses particularités, ses espèces, ses reliefs et un nuancier incroyable de couleurs. J’ai aimé le fait qu’il n’y ait pas de photographies mais des illustrations qui rendent un bel hommage aux paysages. Les informations choisies sont pertinentes, il n’y en a ni trop ni trop peu. Elles permettent d’apprendre l’essentiel sur chacune des îles. Enfin, cet album permet aussi de sensibiliser à la protection de l’environnement.

Pour conclure, une très belle découverte qui donne envie de préparer ses valises !

Îles du monde de Mia Cassany et Diane Hernandez, paru en octobre 2024 aux éditions Nathan, 48 pages, 21,90€

Les petites souris préparent Noël de Melisande Luthringer

Résumé

Rejoignez la famille des petites souris dans leurs préparatifs de Noël ! Un livre animé plein de surprises et de cachettes à découvrir pour les tout-petits.

Préparons Noël avec la famille des petites souris ! Du jardin au grenier, derrière le four ou le rideau, partez à la recherche de ces adorables rongeurs et de leurs trésors cachés. ·
Un grand livre à flaps dans un univers charmant et rétro
10 grands rabats en feutrine à soulever pour un jeu de coucou/caché captivant

L’avis de Cassandre

Ho Ho Ho ! Noël approche et nous adorons choisir nos lectures en fonction des saisons et des événements de l’année. Les petites souris reviennent pour célébrer Noël. Au programme : feu de cheminée, chocolats chauds, bataille de boules de neige, réveillon sans oublier l’ouverture des cadeaux distribués par le Père Noël ! Cet album fait partie de la collection Cache-Cache mais il s’agit cette fois d’un grand format. Il s’adresse aux tout-petits dès 6 mois et est adapté aux petites mains. De nombreux rabats en feutrine révèlent des surprises à chaque page. Les rabats sont colorés et épais et capte immédiatement l’attention des bébés. Côté illustrations, les petites souris sont très mignonnes et cet album ne peut qu’émerveiller les petits.

Les petites souris préparent Noël de Melisande Luthringer, paru en octobre 2024 aux éditions Nathan, 8 pages, 11,90€

Figurante de Sophie Adriansen et Mathou

Résumé

Amoureux avec enfant.
Belle-mère avant d’être maman.
Garde alternée et manque de temps.
Belle-fille avec qui ça se tend.
Dispute et grands bouleversements.

Rien de tout cela prévu au programme, évidemment.

Impression de faire de la figuration, souvent.
Pas envie de rester au second plan.

Ce n’est pas de la poésie, c’est la vraie vie.

On m’avait dit que les princes charmants n’avaient pas d’enfant,
Et je ne peux plus changer le casting à présent.

Mais peut-être que je peux choisir mon rôle
Et inventer mon film ?

L’avis de Cassandre

Quand Anne-Laure est arrivée à cette soirée, elle n’avait pas prévu de rencontrer Dan et de tomber amoureuse. Et ce qu’elle avait encore moins prévu, c’est que son amoureux serait accompagné d’une bambinette de deux ans prénommée Myrtille. Anne-Laure devient alors une belle-mère, une semaine sur deux. Un rôle qu’elle n’a pas choisi. Et pourtant, elles s’attachent rapidement l’une à l’autre. Notre héroïne se découvre une fibre maternelle qu’elle ne soupçonnait pas. Plusieurs années plus tard, Myrtille devient adolescence et leur relation s’étiole jusqu’au point de rupture.

Je ne me suis jamais penchée sur la place des belles-mères, n’étant pas concernée par le sujet. J’ai été très émue et bouleversée par ce titre, écrit avec sensibilité. Il nous permet de comprendre le rôle de la belle-mère mais aussi celui de la belle-fille. Des rôles qui sont imposés d’un côté comme de l’autre et avec lesquels il faut savoir composer. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Anne-Laure qui donne beaucoup de sa personne et qui est victime de bien des injustices. Et pourtant, on comprend aussi le comportement de Myrtille, une adolescente tiraillée entre ses parents séparés.

Figurante est un roman graphique qui mêle extraits de journaux intimes et planches de bandes dessinées. Je l’ai lu d’une seule traite, impossible pour moi de le lâcher. J’avoue avoir eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises !

Pour conclure, il s’agit d’une excellente découverte. Le duo formé par Sophie Adriansen et Mathou matche à 200%. Elles se sont d’ailleurs inspirées de leurs histoires personnelles afin de nous offrir Figurante. Un roman graphique réaliste et émouvant, préparez vos mouchoirs !

Figurante de Sophie Adriansen et Mathou, paru en novembre 2024 aux éditions Robert Laffont, 224 pages, 19€