Catégorie : Jeunesse

Que font les scientifiques ? de Tom Mumbray

Résumé

Astronome ou zoologiste ? Ce livre invite les enfants à découvrir l’incroyable diversité des métiers scientifiques. Au fil des pages, ils se familiariseront avec le travail quotidien de nombreux scientifiques et seront fascinés par des découvertes extraordinaires. Ils apprendront également quels sont les parcours à suivre pour exercer différents métiers scientifiques.

L’avis de Cassandre

Quand on est enfant (et pas que), le mot « scientifique » est un concept un peu flou qui cache une multitude de métiers différents. Dans cet album, on apprend ce que font ces professionnels et leurs domaines d’expertise. Vous découvrirez aussi bien les géologues, les biologistes, les astronomes et des métiers plus ciblés encore : astrobotanistes, virologues ou encore des vulcanologues.

J’ai trouvé cet album ultra complet et inspirant. Il balaie de nombreuses professions et nous explique l’intérêt de leurs travaux et de leurs découvertes. J’ai aimé le parallèle qui est fait entre les expérimentations et le lien avec la vie quotidienne. Ce titre nous parle aussi beaucoup d’écologie, d’environnement et de notre avenir. Ce titre est bien documenté et les illustrations permettent de comprendre plus aisément. Certains chapitres sont plus complexes, par exemple quand on parle du tableau périodique des éléments.

J’ai adoré cet album qui valorise des professions méconnues et pourtant essentielles. Il véhicule de l’espoir, notamment concernant les traitements de certaines maladies graves ou la protection de la faune et de la flore. A la fin, l’auteur explique aux enfants comment devenir scientifique et fournit un petit test pour découvrir le métier qui pourrait lui convenir. Un titre réussi qui donnera, je l’espère, une vocation au plus grand nombre.

Que font les scientifiques ? de Tom Mumbray, paru en août 2023 aux éditions Usborne, 80 pages, 11,95€

Où est mon sapin de Noël ? de Fiona Watt

Résumé

Les tout-petits aimeront observer les beaux sapins de Noël et repérer la petite souris blanche qui se cache sur chaque double page. Au fil des pages cartonnées bien adaptées aux petites mains, ils apprécieront les matières à toucher les invitant à découvrir des sapins aux troncs rugueux, des épines qui piquent, de belles décorations, des cadeaux … jusqu’à la dernière page qui révèle des lumières qui scintillent. Le grand format et la couverture brillante feront de ce livre un joli cadeau pour un premier Noël.

L’avis de Cassandre

Ho, Ho, Ho ! On dirait bien que Noël approche ! Cet album scintillant rejoint la jolie collection des tout-doux Usborne. Sur chaque double-page, l’enfant peut toucher des textures : le tronc bosselé du sapin, ses épines, ses cadeaux brillants et à la fin, des lumières scintillantes que l’on peut actionner à l’aide d’un bouton. Cet album brille de mille feux, il est coloré et ultra festif.

Nous retrouvons la petite souris présente à chaque opus, celle-ci se cache sur chaque double-page. Les illustrations sont simples, en deux dimensions et jolies. Les pages sont épaisses et favorisent la préhension du petit lecteur. Les textures à toucher sont parfaitement adaptées aux petites mains. Où est mon sapin de Noël ? est une première le titre idéal à offrir pour les fêtes, adapté dès l’âge de six mois !

Où est mon sapin de Noël ? de Fiona Watt, paru en octobre 2023 aux éditions Usborne, 10 pages, 14,95€

Pourquoi je dois aller à l’école ? de Katie Daynes

Résumé

Les jeunes enfants sont invités à explorer le monde de l’école en compagnie de personnages de leur âge débordants d’énergie. Au fil des pages, ils les verront apprendre un tas de choses, se faire de nouveaux amis, découvrir à quoi sert l’école et comment bien en profiter. Ce livre aux illustrations pleines de charme et d’humour, avec des rabats ingénieux à soulever, rassurera les enfants avant la rentrée.

L’avis de Cassandre

La collection C’est quoi… ? des éditions Usborne nous plaît beaucoup. Il s’agit d’albums thématiques avec des questions et des rabats qui révèlent des réponses. Pourquoi je dois aller à l’école ? est un ouvrage très réussi. Il explique aux enfants le rôle de l’école, ce qu’on y fait, ce que ça apporte, le déroulé de la journée, les différentes types d’école mais aussi, les écoles pour les animaux !

J’ai trouvé cet album très rassurant et plein de bienveillance. Le fait de tout expliquer permet de mieux appréhender ce grand changement dans la vie de l’enfant. Les illustrations sont très mignonnes et colorées. Un sujet important et bien traité ! Je le conseille aux enfants, à partir de trois ans.

Pourquoi je dois aller à l’école ? de Katie Daynes, paru en août 2023 aux éditions Usborne, 12 pages, 9,95€

Danse avec les girafes de Sam Taplin

Résumé

C’est parti pour la danse des girafes ! Sur chaque page de ce livre original, les jeunes enfants trouveront un enregistrement à écouter et des mouvements de danse à exécuter, expliqués simplement et illustrés par un groupe de licornes. Le dernier enregistrement regroupe tous les mouvements pour une petite chorégraphie. Les tout-petits ne résisteront pas au plaisir de danser au rythme des airs enregistrés.

L’avis de Cassandre

Nous poursuivons notre découverte des albums sonores des éditions Usborne. Nous avions adoré Danse avec les lutins, sur la thématique de Noël. Ce nouvel opus est cette fois-ci, estival. Prêts à vous balancer avec les girafes ? Trotter avec les zèbres ? Ou secouer les pattes avec les lions ? C’est parti pour des mouvements endiablés dans le salon ! Cet album permet aux enfants d’exécuter des mouvements de danse simples avec les animaux et en musique. Les illustrations colorées sont très jolies et l’univers très joyeux. Le niveau sonore est idéal pour danser en rythme et profiter du moment. Une collection idéale pour passer un bon moment en famille !

Danse avec les girafes de Sam Taplin, paru en juillet 2023 aux éditions Usborne, 10 pages, 13,95€

Mon cœur en cendres d’Olivier Adam

Résumé

J’ouvre les yeux. J’ai encore des flammes sous les paupières. Tous les matins c’est pareil. Je me réveille. Et il y a le souvenir du feu dans mon sommeil. Ces temps-ci je ne rêve plus. Plus vraiment. Ou alors je ne m’en souviens pas. Mais au matin il reste ça. Des flammes. Elles dévorent tout. Prennent toute la place. Réduisent tout en cendres. Il faudrait que je parvienne à ne plus y penser. Après tout ce n’est rien. Juste des flashs. Des images incrustées dans la nuit. Mais je ne peux pas. J’ai déjà ignoré trop de signes. Et je l’ai payé cher.

L’avis de Cassandre

Antoine vient de passer le Bac. Alors que ses amis pensent déjà aux vacances et à leur future vie d’adulte, Antoine, lui, est préoccupé. Il a perdu tragiquement l’un de ses meilleurs amis l’an passé. Sa mère cumule les gardes pour pouvoir tout juste payer les factures. Son père a déserté le foyer. Son frère de douze ans est autiste et il s’inquiète sans cesse pour lui. Et puis, sa petite-amie Léa est promise à un avenir brillant, il faut dire qu’elle est issue d’un milieu aisé avec un solide réseau. Difficile pour Antoine de se sentir à la hauteur…

J’étais impatiente de me plonger dans ce nouveau roman d’Olivier Adam, auteur dont je ne loupe aucune parution dans la Collection R. Si j’ai été conquise par ses autres romans, ce n’est malheureusement pas le cas de Mon cœur en cendres. Le roman est très court, pourtant, j’ai peiné à avancer dans cette lecture. J’ai trouvé les thématiques importantes : le deuil, l’autisme, la pauvreté, la lutte des classes, entre autres. Le roman est très court et j’aurais préféré qu’on parle un peu plus de certains sujets. Nous avons droit à de nombreux monologues : des messages vocaux de Léa, des lettres qu’Antoine n’enverra jamais à son ami disparu, des échanges de SMS aussi. Ce sont ces parties qui ont finalement ralenti ma lecture. Le final, bien que surprenant, n’a pas suffi à me faire changer d’opinion. Malgré des points négatifs, j’aime toujours autant la plume d’Olivier Adam et la manière dont il raconte l’adolescence et le passage à l’âge adulte.

Un rendez-vous manqué pour cette fois mais une certitude, je serai présente pour lire ses prochains romans !

Mon cœur en cendres d’Olivier Adam, paru en septembre 2023 aux éditions Robert Laffont, 264 pages, 18,50€

Six baisers manqués (et une histoire d’amour) de Tess Sharpe

Résumé

Depuis leur enfance, Penny et Tate se détestent. Malheureusement pour elles, leurs mères sont amies à la vie à la mort, à tel point que la mère de Penny est sur le point de subir une dangereuse opération pour sauver celle de Tate. Cerise sur le gâteau, Tate et sa mère viendront habiter chez Penny le temps de la convalescence.
Penny et Tate concluent un pacte : elles feront en sorte de se supporter le temps que la situation revienne à la normale.
Seulement voilà, depuis des années, Penny et Tate ne cessent de « presque s’embrasser ».
Or certains rendez-vous ne peuvent se manquer éternellement.

L’avis de Cassandre

Tate et Penny sont le jour et la nuit. Les deux adolescentes ne pourraient pas être plus différentes. Tate est une nageuse hors pair qui fréquente quotidiennement la piscine pour décrocher une bourse d’études. Elle dispose d’un calme à toute épreuve. Penny, elle, est du genre très stressée et contrôle tout à coup de to-do list et de rétro-planning. Une vraie maniaque qui ne laisse aucune place à l’imprévu ! Les deux filles ne s’entendent pas et vont pourtant devoir vivre sous le même toit. Leurs mères sont meilleures amies et doivent cohabiter pour quelques mois. Que cache réellement la mésentente des adolescentes ?

Six baisers manqués est un roman que j’ai lu presque d’une seule traite. J’ai adoré les héroïnes qui portent chacune des fêlures en elles. Tess Sharpe aborde des sujets complexes : la maladie, le deuil, les relations mères-filles, l’amitié, l’homosexualité et l’amour, bien sûr. Ce roman n’est pas aussi léger qu’on le pense. L’autrice trouve les mots justes et aborde des sujets difficiles avec sensibilité. La romance, quant à elle, prend son temps. Cet aspect m’a plu, cela nous permet de mieux connaître les personnages, leurs personnalités et voir leur relation évoluer progressivement. Une jolie lecture, difficile à reposer et captivante. J’aurais aimé pouvoir passer plus de temps en leur compagnie !

Six baisers manqués (et une histoire d’amour) de Tess Sharpe, paru en juillet 2023 aux éditions Robert Laffont, 432 pages, 19€

Waterbacks de Charles Mazarguil

Résumé

Le Grand Réchauffement climatique a ravagé la Terre. En quelques décennies, l’eau potable est devenue la ressource naturelle la plus rare et la plus précieuse au monde. Pour échapper à la misère,
Pitbull, Larbin, Le Bourge et Sprite – des orphelins de la Seconde Guerre de l’Eau – se sont faits embaucher par la Water Corp., une organisation au pouvoir politique et militaire immense.
Les quatre adolescents sillonnent Paris pour porter de l’eau aux plus riches : ce sont des Waterbacks. Le jour où Larbin perd sa livraison, ils sont en danger de mort. Ils doivent quitter Paris et tenter d’atteindre de nouvelles terres ; vivables cette fois.

L’avis de Cassandre

Bienvenue dans le Paris du futur ! L’apocalypse a eu lieu : catastrophes naturelles, montée des eaux, submersions des côtes, pollution massive de l’eau et une guerre de l’eau, entre autres. L’eau est d’ailleurs devenue le bien le plus rare et le plus précieux. Celui qui suscite des convoitises, divise, celui pour lequel on tue.

Nos personnages principaux se font appeler Pitbull, Le Bourge, Sprite et Larbin. Une fille et trois garçons orphelins qui n’ont eu d’autre choix que celui de s’enrôler comme Waterbacks. Ils travaillent pour la Watercorp, une organisation mafieuse où la bande d’infortune doit livrer à leurs périls de l’eau à ceux qui peuvent encore s’en payer. Mais une livraison tourne mal et les amis sont contraints de fuir pour survivre. Waterbacks est un roman post-apocalyptique qui sensibilise sur la cause environnementale.

Qu’il fait chaud dans cette capitale de l’Après ! On suffoque, on a soif, on transpire comme nos héros. J’ai aimé l’univers décrit par Charles Mazarguil, qui m’a rappelé celui de Mad Max. L’action est très présente et ne laisse aucune place aux temps morts. J’ai aimé la course-poursuite effrénée et que les personnages se battent pour leur survie. Les dialogues sont acérés, et les répliques ne manquent pas de mordant. Une dystopie très réussie !

Waterbacks de Charles Mazarguil, paru en février 2023 aux éditions Slalom, 288 pages, 16,95€

La porte du non-retour de Kwame Alexander

Résumé

Royaume ashanti, 1860.

Kofi vit et rêve au bord de la rivière. Son frère aîné l’avertit cependant de ne jamais s’y attarder après le coucher du soleil. Tu ne connais pas tous les secrets de la rivière. De quoi veux-tu parler ? demande Kofi. Des bêtes.
Une nuit, le monde du jeune garçon bascule. Son destin se fond alors dans l’histoire collective de ceux qui, arrachés à leur terre, à leur famille, à leur culture, sont jetés en esclavage.

L’avis de Cassandre

Le mois dernier, j’ai eu la chance de recevoir La porte du non-retour en avant-première grâce à Babelio et aux éditions Albin Michel que je remercie chaleureusement. J’adore les opérations Masse Critique privilégiées, c’est l’occasion de découvrir des titres et des genres littéraires que je n’aurais peut-être pas lus de moi-même.

Ce titre est le premier d’une trilogie. Sa particularité ? Il est écrit en vers libres. L’histoire débute en 1860, au Royaume d’Ashanti (aujourd’hui, le Ghana). Kofi, le personnage principal, est un enfant comme les autres. Il n’aime pas trop l’école (ou plutôt son professeur qui oblige les élèves à parler anglais). Il préfère la compagnie de son meilleur ami, Ebo. Il rêve de se marier plus tard avec la douce Ama. Il adore nager et écouter son grand-père, un homme qui parle peu mais tout ce qu’il dit est crucial et plein de sagesse.

Il y a un Avant et un Après, dans ce récit. L’Avant parle de l’enfance, la famille, les rites, le passage à l’âge Adulte, les croyances aussi. Puis, tout bascule. La porte du non-retour est un roman qui aborde les origines de l’esclavage. Qui étaient ces hommes, ces femmes, ces enfants avant qu’on ne les enlève, qu’on les déracine de leurs pays afin de les asservir ? Ce titre est bouleversant, d’autant plus quand le narrateur est aussi jeune.

La plume de Kwame Alexander est sublime, ses mots nous transpercent, les pages défilent et la fin arrive rapidement. Je serai au rendez-vous pour découvrir la suite de son périple !

La porte du non-retour de Kwame Alexander, paru en septembre 2023 aux éditions Albin Michel, 456 pages, 19,90€

Il y a un hippopotame dans mes toilettes ! de Sam Taplin

Résumé

Attention aux rabats, des animaux sauvages pourraient surgir ! Les enfants iront de surprise en surprise en soulevant les rabats de ce livre pop-up drôle et original, qui ne manquera pas de les faire rire. Susan Batori signe avec talent les illustrations pleines d’humour, avec à la dernière page un pop-up spectaculaire faisant surgir tous les animaux.

L’avis de Cassandre

Les albums pop-up me ramènent immédiatement en enfance et me font penser aux séances de lecture à l’école où à chaque page, ce type d’album révélait des surprises. J’adorais ces moments ! Cet album correspond totalement à mes attentes en la matière. Le lecteur est invité à entrer dans Le Grand Hôtel, décrit comme l’endroit le plus calme au monde. Mais, dès le début, le lecteur se doute bien que ce n’est pas vrai, et que ce lieu semble habité par de drôles de personnages. A chaque double-page, l’enfant peut soulever un rabat qui dévoile un pop-up (ouvrir une porte, regarder sous la table ou derrière un rideau, par exemple). Derrière ces rabats, vous trouverez de drôles de surprises, assez loufoques. En-dehors des pop-up, j’ai adoré l’univers et les illustrations déjantées. Pas certaine que les enfants aimeraient séjourner au Grand Hôtel mais une chose est sûre, ils vont adorer cet album !

Il y a un hippopotame dans mes toilettes ! de Sam Taplin, paru en mai 2023 aux éditions Usborne, 10 pages, 13,95€

Oola : En avant les élections ! d’Esther Duflo et Cheyenne Olivier

Résumé

Pourquoi y a-t-il si peu de femmes en politique ? Que font vraiment les maires dans les petits villages ? Esther Duflo est économiste du développement. Coauteur de Repenser la pauvreté, elle adapte aujourd’hui cet ouvrage et s’adresse aux enfants pour briser les préjugés liés aux élections locales dans les pays pauvres.

L’avis de Cassandre

Esther Duflo, économiste ayant reçu le Prix Nobel et Cheyenne Olivier illustratrice, se sont associées et ont écrit et illustré dix albums autour de la pauvreté, à destination des enfants de 6 à 9 ans. Oola est un personnage qui vit dans un petit village fictif. Sa mère est l’actuelle cheffe du village et son mandat prend fin. Bientôt, des élections auront lieu. La mère d’Oola ne souhaite pas se représenter, d’autant plus que son mari, le père d’Oola, est le précédent chef du village et compte bien « récupérer son poste ». Cette situation n’enchante pas Oola et ses amis qui réfléchissent beaucoup sur le sujet, les femmes sont-elles vraiment moins capables que les hommes ? Pourquoi craignent-elles de s’engager ? Cet album est très différent de ceux qu’on lit actuellement, et c’est une excellente chose. Esther Duflo amène son lectorat à réfléchir et donne des exemples concrets. Elle apporte aussi un regard réaliste sur ce qu’est réellement la pauvreté dans le monde, sans caricature. A la fin de l’histoire, Esther Duflo apporte des explications et des réflexions sur la thématique des femmes dans la politique, ce qui permet aux parents d’aller plus loin dans l’échange avec leurs enfants. Côté illustrations, j’ai apprécié les dessins, des personnages assez simples et plutôt futuristes à la fois. Cela permet de transposer l’histoire partout dans le monde, sans cibler un pays en particulier. Pour conclure, cet album est une très bonne surprise et contribue à éveiller les consciences et faire bouger le cours des choses, bravo !

Merci à Lecteurs.com pour la découverte !

Oola : En avant les élections ! d’Esther Duflo et Cheyenne Olivier, paru en septembre 2022 aux éditions Seuil Jeunesse, 48 pages, 9,90€