Catégorie : Jeunesse

Waterbacks de Charles Mazarguil

Résumé

Le Grand Réchauffement climatique a ravagé la Terre. En quelques décennies, l’eau potable est devenue la ressource naturelle la plus rare et la plus précieuse au monde. Pour échapper à la misère,
Pitbull, Larbin, Le Bourge et Sprite – des orphelins de la Seconde Guerre de l’Eau – se sont faits embaucher par la Water Corp., une organisation au pouvoir politique et militaire immense.
Les quatre adolescents sillonnent Paris pour porter de l’eau aux plus riches : ce sont des Waterbacks. Le jour où Larbin perd sa livraison, ils sont en danger de mort. Ils doivent quitter Paris et tenter d’atteindre de nouvelles terres ; vivables cette fois.

L’avis de Cassandre

Bienvenue dans le Paris du futur ! L’apocalypse a eu lieu : catastrophes naturelles, montée des eaux, submersions des côtes, pollution massive de l’eau et une guerre de l’eau, entre autres. L’eau est d’ailleurs devenue le bien le plus rare et le plus précieux. Celui qui suscite des convoitises, divise, celui pour lequel on tue.

Nos personnages principaux se font appeler Pitbull, Le Bourge, Sprite et Larbin. Une fille et trois garçons orphelins qui n’ont eu d’autre choix que celui de s’enrôler comme Waterbacks. Ils travaillent pour la Watercorp, une organisation mafieuse où la bande d’infortune doit livrer à leurs périls de l’eau à ceux qui peuvent encore s’en payer. Mais une livraison tourne mal et les amis sont contraints de fuir pour survivre. Waterbacks est un roman post-apocalyptique qui sensibilise sur la cause environnementale.

Qu’il fait chaud dans cette capitale de l’Après ! On suffoque, on a soif, on transpire comme nos héros. J’ai aimé l’univers décrit par Charles Mazarguil, qui m’a rappelé celui de Mad Max. L’action est très présente et ne laisse aucune place aux temps morts. J’ai aimé la course-poursuite effrénée et que les personnages se battent pour leur survie. Les dialogues sont acérés, et les répliques ne manquent pas de mordant. Une dystopie très réussie !

Waterbacks de Charles Mazarguil, paru en février 2023 aux éditions Slalom, 288 pages, 16,95€

La porte du non-retour de Kwame Alexander

Résumé

Royaume ashanti, 1860.

Kofi vit et rêve au bord de la rivière. Son frère aîné l’avertit cependant de ne jamais s’y attarder après le coucher du soleil. Tu ne connais pas tous les secrets de la rivière. De quoi veux-tu parler ? demande Kofi. Des bêtes.
Une nuit, le monde du jeune garçon bascule. Son destin se fond alors dans l’histoire collective de ceux qui, arrachés à leur terre, à leur famille, à leur culture, sont jetés en esclavage.

L’avis de Cassandre

Le mois dernier, j’ai eu la chance de recevoir La porte du non-retour en avant-première grâce à Babelio et aux éditions Albin Michel que je remercie chaleureusement. J’adore les opérations Masse Critique privilégiées, c’est l’occasion de découvrir des titres et des genres littéraires que je n’aurais peut-être pas lus de moi-même.

Ce titre est le premier d’une trilogie. Sa particularité ? Il est écrit en vers libres. L’histoire débute en 1860, au Royaume d’Ashanti (aujourd’hui, le Ghana). Kofi, le personnage principal, est un enfant comme les autres. Il n’aime pas trop l’école (ou plutôt son professeur qui oblige les élèves à parler anglais). Il préfère la compagnie de son meilleur ami, Ebo. Il rêve de se marier plus tard avec la douce Ama. Il adore nager et écouter son grand-père, un homme qui parle peu mais tout ce qu’il dit est crucial et plein de sagesse.

Il y a un Avant et un Après, dans ce récit. L’Avant parle de l’enfance, la famille, les rites, le passage à l’âge Adulte, les croyances aussi. Puis, tout bascule. La porte du non-retour est un roman qui aborde les origines de l’esclavage. Qui étaient ces hommes, ces femmes, ces enfants avant qu’on ne les enlève, qu’on les déracine de leurs pays afin de les asservir ? Ce titre est bouleversant, d’autant plus quand le narrateur est aussi jeune.

La plume de Kwame Alexander est sublime, ses mots nous transpercent, les pages défilent et la fin arrive rapidement. Je serai au rendez-vous pour découvrir la suite de son périple !

La porte du non-retour de Kwame Alexander, paru en septembre 2023 aux éditions Albin Michel, 456 pages, 19,90€

Il y a un hippopotame dans mes toilettes ! de Sam Taplin

Résumé

Attention aux rabats, des animaux sauvages pourraient surgir ! Les enfants iront de surprise en surprise en soulevant les rabats de ce livre pop-up drôle et original, qui ne manquera pas de les faire rire. Susan Batori signe avec talent les illustrations pleines d’humour, avec à la dernière page un pop-up spectaculaire faisant surgir tous les animaux.

L’avis de Cassandre

Les albums pop-up me ramènent immédiatement en enfance et me font penser aux séances de lecture à l’école où à chaque page, ce type d’album révélait des surprises. J’adorais ces moments ! Cet album correspond totalement à mes attentes en la matière. Le lecteur est invité à entrer dans Le Grand Hôtel, décrit comme l’endroit le plus calme au monde. Mais, dès le début, le lecteur se doute bien que ce n’est pas vrai, et que ce lieu semble habité par de drôles de personnages. A chaque double-page, l’enfant peut soulever un rabat qui dévoile un pop-up (ouvrir une porte, regarder sous la table ou derrière un rideau, par exemple). Derrière ces rabats, vous trouverez de drôles de surprises, assez loufoques. En-dehors des pop-up, j’ai adoré l’univers et les illustrations déjantées. Pas certaine que les enfants aimeraient séjourner au Grand Hôtel mais une chose est sûre, ils vont adorer cet album !

Il y a un hippopotame dans mes toilettes ! de Sam Taplin, paru en mai 2023 aux éditions Usborne, 10 pages, 13,95€

Oola : En avant les élections ! d’Esther Duflo et Cheyenne Olivier

Résumé

Pourquoi y a-t-il si peu de femmes en politique ? Que font vraiment les maires dans les petits villages ? Esther Duflo est économiste du développement. Coauteur de Repenser la pauvreté, elle adapte aujourd’hui cet ouvrage et s’adresse aux enfants pour briser les préjugés liés aux élections locales dans les pays pauvres.

L’avis de Cassandre

Esther Duflo, économiste ayant reçu le Prix Nobel et Cheyenne Olivier illustratrice, se sont associées et ont écrit et illustré dix albums autour de la pauvreté, à destination des enfants de 6 à 9 ans. Oola est un personnage qui vit dans un petit village fictif. Sa mère est l’actuelle cheffe du village et son mandat prend fin. Bientôt, des élections auront lieu. La mère d’Oola ne souhaite pas se représenter, d’autant plus que son mari, le père d’Oola, est le précédent chef du village et compte bien « récupérer son poste ». Cette situation n’enchante pas Oola et ses amis qui réfléchissent beaucoup sur le sujet, les femmes sont-elles vraiment moins capables que les hommes ? Pourquoi craignent-elles de s’engager ? Cet album est très différent de ceux qu’on lit actuellement, et c’est une excellente chose. Esther Duflo amène son lectorat à réfléchir et donne des exemples concrets. Elle apporte aussi un regard réaliste sur ce qu’est réellement la pauvreté dans le monde, sans caricature. A la fin de l’histoire, Esther Duflo apporte des explications et des réflexions sur la thématique des femmes dans la politique, ce qui permet aux parents d’aller plus loin dans l’échange avec leurs enfants. Côté illustrations, j’ai apprécié les dessins, des personnages assez simples et plutôt futuristes à la fois. Cela permet de transposer l’histoire partout dans le monde, sans cibler un pays en particulier. Pour conclure, cet album est une très bonne surprise et contribue à éveiller les consciences et faire bouger le cours des choses, bravo !

Merci à Lecteurs.com pour la découverte !

Oola : En avant les élections ! d’Esther Duflo et Cheyenne Olivier, paru en septembre 2022 aux éditions Seuil Jeunesse, 48 pages, 9,90€

Les fêtes du monde de Jane Bingham

L’avis de Cassandre

Les fêtes du monde est un album en grand format qui compile les célébrations et festivités du monde entier. Chaque double-page présente les réjouissances de manière thématiques : les festins, les fêtes déguisées, les fêtes où on danse, les défilés, les courses, les lumières et autres. On retrouve à la fois des fêtes très connues comme Halloween, Thanksgiving ou La fête des morts mexicaines et des célébrations moins connues comme le défilé des vaches suisses, le jet de tomates espagnoles (Tomatina) ou bien, le Gumboot Day en Nouvelle-Zélande où les gens lancent des bottes en caoutchouc ! Les illustrations sont très colorées, à l’image de cette joyeuse thématique. On apprend des choses sur les autres pays et cela donne envie de festoyer !

Les fêtes du monde de Jane Bingham, paru en mai 2023 aux éditions Usborne, 32 pages, 11,95€

Vamps de Nicole Arend

Résumé

Bienvenue à VAMPS l’académie d’élite pour les filles et fils des plus riches et puissantes familles de vampires au monde.
Pas de chance pour Dillon, c’est un outsider.
Plus précisément, un dhampire : mi-vampire, mi-humain.
S’il veut survivre plus d’un trimestre dans cette école high-tech nichée au coeur des Alpes, il lui faudra apprendre à dégainer ses canines.
Mais le sang ne ment pas, et bientôt il est évident qu’un fluide aussi extraordinaire que dangereux coule dans ses veines.

L’avis de Cassandre

Dillon n’est pas un adolescent comme les autres. Il y a une semaine, son père lui a révélé qu’il est un dhampire et que sa mère, qui est partie à sa naissance, est une vampire. Comme si cela ne suffisait pas, son père l’a inscrit à la VAMPS Academy où il est le seul être de son espèce. Les autres sont tous des vampires aguerris. Il faut bien se l’avouer, cela fait beaucoup de choses à assimiler. Au programme, Dillon devra goûter le sang de l’une de ses professeurs, dormir dans un cercueil, apprendre à voler, combattre, apprendre à se contrôler en présence d’humains et bien d’autres encore. L’année scolaire sera mouvementée !

Les livres fantastiques, en particulier ceux avec des vampires me rappellent ma propre adolescence peuplée de Twilight, Vampire Academy et Mercy Thompson. J’ai adoré replonger dans cet univers nocturne habité par les buveurs de sang. Vamps se lit facilement, c’est une lecture assez légère qui aborde aussi la thématique de la différence. Dillon peine à se faire une place et est souvent moqué. On le sent aussi assez jeune dans sa tête et plutôt naïf, il n’a pas toujours conscience des dangers. L’action et les rebondissements sont relativement prévisibles mais ce n’est pas quelque chose de bien gênant.

J’ai aimé suivre Dillon et les autres élèves dans cette école particulière. Plusieurs intrigues s’entremêlent et il nous reste de nombreuses réponses à obtenir dans la suite de la saga. Je serai au rendez-vous pour le deuxième tome qui promet d’être explosif !

Vamps de Nicole Arend, paru en mars 2023 aux éditions Robert Laffont, 480 pages, 19€

C’est quoi… la boue ? de Katie Daynes

Résumé

La boue n’est pas qu’une matière salissante. Les milliards d’organismes vivants qu’elle contient font la richesse de nos sols, indispensables à nos cultures et à nos forêts ainsi qu’à la filtration de l’air et de l’eau. Ce livre attrayant, qui invite les enfants et leurs parents à découvrir et à apprécier les qualités de la boue, les sensibilisera à l’importance de protéger les sols.

L’avis de Cassandre

La boue, c’est sale, ça colle et les parents ne supportent pas que leurs enfants sautent dedans. Mais, dans le fond, qu’est-ce que c’est, la boue ? Pour y répondre, ce petit album cartonné propose des questions thématiques et des rabats à soulever, afin d’y dévoiler les réponses.

J’ai trouvé cet album ludique et les thématiques, bien traitées. Enfants comme adultes, on peut apprendre des choses intéressantes. Saviez-vous que la boue permet de filtrer l’eau ? Qu’elle permet de stocker le carbone dans le sol ? Ou encore, que les antibiotiques sont créées à partir des micro-organismes présents dans les sols ? Ce titre permet d’éveiller les consciences et de sensibiliser à la cause environnementale. Il permet aux enfants de mieux appréhender le monde qui les entoure et d’en prendre soin. Les illustrations sont douces et les questions claires et précises. Un titre à partager !

C’est quoi… la boue ? de Katie Daynes, paru en juin 2023 aux éditions Usborne, 12 pages, 9,95€

Une nuit de mon enfance de Gaël Aymon

Résumé

Lorsqu’elle avait 6 ans, Aurore a provoqué un horrible accident. À 17 ans, incapable de dépasser sa culpabilité et d’affronter la vie, elle décide de retrouver Trevor, lié comme elle à ce drame et au lac de son enfance. Mais elle découvre de terribles secrets. Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?

L’avis de Cassandre

Ce roman est le deuxième que je lis de Gaël Aymon, le premier étant Ma réputation, sur la thématique du harcèlement scolaire.

Dans Une nuit de mon enfance, le lecteur rencontre Aurore, une adolescente de dix-sept ans, émancipée et qui occupe un poste de surveillante dans une école. Dès les premières lignes, on découvre qu’elle a vécu un événement tragique dans son enfance, dont elle ne s’est jamais remise. Elle s’est éloignée de sa famille, a arrêté les études, s’est totalement coupée de son ancienne vie. Si Aurore souhaite avancer, elle n’aura d’autre choix que celui d’affronter ses vieux démons.

Pour commencer, elle va retrouver Trevor, un jeune anglais qui a séjourné avec ses parents dans le gite de la famille d’Aurore, pour les vacances. C’est durant ces vacances que le monde d’Aurore s’est écroulé. Revoir le jeune homme est l’occasion pour elle de pouvoir parler, obtenir des réponses et se délester de la culpabilité qui habite l’héroïne. Mais rien ne se passera comme prévu et Aurore n’est pas au bout de ses surprises.

J’ai profondément été touchée par le personnage principal du récit. Aurore est mal dans sa peau, en échec et devenue presque marginale. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, sans plaisirs dans la vie ni projets d’avenir. J’ai moins été convaincue par les personnages secondaires, Trevor qui est un jeune homme complexe, torturé et dont on ne sait finalement pas grand chose en refermant le roman. De même pour Célia, la sœur aînée d’Aurore, comment a-t-elle vécu l’événement ? Ce roman est trop court pour que ces deux personnages soient suffisamment développés. De ce fait, l’intrigue en pâti car le déroulé est trop rapide. Malgré quelques points négatifs, j’ai été conquise par le style d’écriture et par l’univers marin, très présent.

Un roman à la fois thriller, conte contemporain et roman pour adolescents que je conseille de lire à partir de 14 ans. Je remercie Babelio et les éditions Nathan pour cet envoi, dans le cadre d’une opération Masse Critique privilégiée.

Une nuit de mon enfance de Gaël Aymon, paru en juillet 2023 aux éditions Nathan, 224 pages, 15,95€

L’été de tous les possibles de Jennifer Niven

Résumé

Ce devait être un été inoubliable: un road-trip dans l’Ohio avec sa meilleure amie, quelques flirts et sa première fois. Claudine avait tout prévu… sauf le divorce de ses parents. Traînée par sa mère sur une île minuscule du Sud, elle s’apprête à passer un mois de juillet déprimant. C’est alors qu’elle rencontre Jeremiah Crew.

L’avis de Cassandre

Claudine a dix-huit ans, une meilleure amie Saz, des vues sur un charmant garçon et une vie plutôt agréable en somme. Quand ses parents lui annoncent qu’ils se séparent (et qu’en plus, elle ne doit en parler à personne pendant quelques temps), le sol se dérobe sous ses pieds. Pour couronner le tout, son road-trip avec Saz est annulé. A la place, elle va devoir passer plus d’un mois avec sa mère, sur une île de Géorgie, où ne vivent qu’une poignée de personnes. Et si ce quotidien (presque en autarcie) était l’occasion de découvrir qui elle est vraiment ?

J’ai adoré Claudine, une jeune fille qui se cherche et qui va devenir une adulte lors de cet été magique. Elle rencontrera Jeremiah, un garçon de son âge qui n’a pas la vie facile. Sous ses airs de bad boy (mais pas trop), se cache une très belle personne. Les thématiques principales : le divorce, la perte de la virginité, le premier amour, l’amitié, sont abordées avec justesse.

Jennifer Niven décrit parfaitement les premiers émois, l’ascenseur émotionnel, la découverte de l’autre. J’ai été charmée par cette romance estivale (qui est en réalité bien plus que cela !). L’été de tous les possibles est un beau roman, de ceux que j’aurais aimé pouvoir lire à l’adolescence. A mettre d’urgence dans sa valise !

L’été de tous les possibles de Jennifer Niven, paru en mai 2023 aux éditions Gallimard jeunesse, 496 pages, 8,90€

Rendez-vous à la piscine de Jean-Baptiste Drouot

Résumé

Le jour, Kapok est un chien sage, alangui dans la chaleur de l’été qui observe du coin de l’oeil les enfants s’éclabousser dans la piscine du jardin. Et personne ne soupçonne que la nuit, quand la famille est endormie, c’est au tour de Kapok de s’amuser !

Page après page, tous ses amis débarquent un à un : Marius le renard, Albert le sanglier, Étienne le canard et sa ribambelle de frères et soeurs… Conversations, plongeons, musique, blagues et gaffes : quand les humains ne sont pas là, les animaux dansent !

Même Adélaïde, la nouvelle chienne de berger, rejoint la fête. On dirait que Kapok et elle s’aiment bien…

Mais les heures filent, et avant que les maîtres ne se réveillent, vite, vite, rideau !

L’avis d’Audrey

C’est les vacances et les enfants sont chez leurs grands-parents. Ils profitent pleinement de la piscine. Il est tard, il est l’heure de rentrer. Les lumières s’éteignent et Kapok, le chien de la famille, décide de piquer une tête. Il est rapidement rejoint par ses amis du quartier. Que la fête commence !

Voilà un album original qui m’a beaucoup plu. A droite, on retrouve des illustrations et à gauche, les répliques accompagnées de la vignette représentant le personnage qui parle. Au fil des pages, le lecteur va découvrir de nouveaux personnages, à la fois drôles et loufoques.

Rendez-vous à la piscine est un album désopilant qui a tout pour plaire. Les personnages sont amusants et attachants. J’ai trouvé les illustrations jolies et douces. Le monde nocturne est bien dépeint et se veut rassurant. Je remercie Babelio et les éditions Hélium pour cette découverte, une vraie réussite !

Rendez-vous à la piscine de Jean-Baptiste Drouot, paru en mai 2023 aux éditions Hélium, 56 pages, 14,90€