Résumé

Evan et Shosh ont des rêves. Il veut dessiner la faune et la flore en Alaska. Elle veut devenir une star à Hollywood.
Mais Evan doit s’occuper de sa mère malade et de son petit-frère hypersensible. Et Shosh ne sait plus vivre sans alcool depuis l’accident de voiture qui a emporté sa soeur.
Alors que l’avenir semble sombre et incertain, une voix qui ne chante que pour eux les porte irrésistiblement l’un vers l’autre.
Et s’ils étaient destinés à s’aimer par-delà l’espace et le temps, et, ensemble, à tout surmonter ?
Un récit réjouissant et poétique sur la puissance de l’amour sous toutes ses formes.

L’avis de Cassandre

Je ne dis jamais non à une histoire d’amour, surtout celles du genre Young Adult dont je ne me lasse pas. Et si Adam Silvera la recommande, c’est un vrai plus à mes yeux !

Dans ce roman, nous alternons les chapitres et les personnages. Nous suivons Evan dont le père est parti, les laissant seuls sa mère, son jeune frère et lui. Sa mère doit prendre un deuxième job pour nourrir ses fils, et quand une mauvaise nouvelle leur tombe dessus, l’univers d’Evan s’écroule. Il en vient à renoncer à ses rêves. En parallèle, Shosh a aussi laissé un avenir brillant en stand-by suite au décès brutal de sa sœur avec qui elle était fusionnelle. Elle cumule les excès et termine régulièrement au poste de police. Ces deux protagonistes souffrent chacun de leur côté et sombrent de plus en plus. Ils ne se connaissent pas encore et ont un drôle de point commun, ils sont les seuls à entendre des chansons.

Je dois vous avouer ressortir de cette lecture quelque peu mitigée. J’ai aimé l’écriture, le côté poétique et surnaturel (les chansons qu’ils entendent, les entractes entre les parties qui parlent de réincarnation de nos personnages, toujours sur la thématique de l’amour). J’ai apprécié les personnages secondaires, notamment Maya, la psychologue d’Evan ou Will, son petit-frère. Mais les personnages principaux me semblaient trop fades. J’ai surtout peiné à m’attacher à Shosh, peut-être car ce sont des chapitres écrits à la troisième personne et pas à la première comme ceux d’Evan. J’ai aussi trouvé que l’histoire manquait de rebondissements et d’action, j’aurais aimé quelques remous à leur histoire.

Pour conclure, une lecture agréable narrée par la belle plume de David Arnold mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Je t’ai aimé dans une autre vie de David Arnold, paru en mars 2024 aux éditions Robert Laffont, 432 pages, 19€

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