Le Plan de Fabrice Rose

Résumé

En cavale à Barcelone, Marc Man monte son prochain coup façon billard à trois bandes, escomptant un bénéfice maximal.
D’abord se venger de ceux qui ont osé s’attaquer à sa fille.
Où qu’ils soient, il les retrouvera. Pas de pitié. Ça va saigner.
Puis kidnapper un fils de dictateur et criminel particulièrement taré, qui prend plaisir à mutiler puis à assassiner ses conquêtes.
Et, cerise sur le gâteau, récupérer une énorme rançon.
Un plan parfait, verrouillé avec de grands pros. Mais deux petits délinquants piquent la Bentley du taré, et c’est le grand dérapage…

L’avis de Cassandre

Le Plan est la suite de Tel père, telle fille et le deuxième tome d’une trilogie (la suite est déjà annoncée !). Vous n’êtes toutefois pas obligés de les lire dans l’ordre, le récit est parfaitement compréhensible mais c’est tout de même préférable pour vivre l’histoire à 100%.

Nous retrouvons Marc Man, un père très très en colère qui a soif de vengeance. Il souhaite faire payer à ceux qui s’en sont pris à sa fille, Alex, dans le tome précédent. En parallèle, il a pour but de kidnapper Théodore Sawatondo, le fils d’un Président africain et d’obtenir une jolie rançon. Pour ce faire, il a un plan. Mais comme tous les plans, il y a toujours une part d’imprévu ! Il faut dire que le fameux Théodore est sacrément timbré !

Fabrice Rose est un ancien braqueur qui a passé de nombreuses années en prison avant de se ranger, pour sa fille. L’ex-taulard est devenu écrivain et s’inspire de la vie qu’il a menée pour écrire ses romans (sans que ceux-ci ne soient autobiographiques). Ce lourd passé se ressent dans son écriture. Fabrice Rose sait de quoi il parle. Ses personnages, bourrés de testostérone, les courses poursuites, les faux-plans et les alliances douteuses, le lecteur ne peut qu’être dans le feu de l’action !

J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de Fabrice Rose qui parvient à nous provoquer de nombreuses montées d’adrénaline. On s’attache à ses personnages et on espère secrètement qu’ils atteindront leur objectif sans se faire attraper ! Il me tarde de lire la suite !

Le Plan de Fabrice Rose, paru en mai 2022 aux éditions Robert Laffont, 336 pages, 19€

Nos âmes au diable de Nathalie Hug et Jérôme Camut

Résumé

Mi-juillet, Sixtine, dix ans, disparaît sur une plage de l’île d’Oléron. Pour Jeanne, sa mère, c’est tout son monde qui s’écroule. Elle s’en veut d’avoir été trop accaparée par son métier. Elle en veut à son mari, qui aurait dû surveiller leur petite brune aux yeux bleus, mais qui a failli, trop occupé à donner un énième coup de canif dans leur contrat de mariage.
Lorsque les recherches conduisent finalement à un multirécidiviste connu par la justice pour le viol de quatre fillettes, Jeanne comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Et son travail de résilience s’annonce d’autant plus long que le corps de Sixtine n’a jamais été retrouvé.
Une absence qui laisse planer comme une incertitude… Et si la vérité s’avérait plus sordide et glaciale encore que la mort d’un enfant ?

L’avis de Cassandre

Si je vous dis « île d’Oléron », vous penserez sûrement aux vacances, à l’Océan, aux huîtres et au pineau des Charentes. Vous ne penserez peut-être pas « enlèvement d’enfant ». Pourtant, c’est ce qui va arriver à Sixtine, la fille de Jeanne, âgée de dix ans. La petite fille passait les vacances d’été chez ses grands-parents paternels en compagnie de son père. Jeanne devait les rejoindre après avoir terminé un gros dossier dans son agence de publicité. Mais un après-midi, Sixtine a tout bonnement disparu, sans laisser de traces.

En lisant le résumé, vous vous direz peut-être « encore une histoire d’enlèvement d’enfant ». Je vous arrête tout de suite, ce thriller, dans la construction de son intrigue n’a rien d’un classique du genre. Le duo d’auteurs Hug et Camut malmène son lectorat. Il nous balade continuellement et nous achève à coup de rebondissements en pagaille. Comme Jeanne, nous subissons sans moufter et rien ne peut nous préparer à la vérité.

Difficile de vous parler de ce thriller hors normes et d’une noirceur sans limite sans en dévoiler. Mais hors de question de vous gâcher le suspense ! Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai adoré la manière dont l’intrigue est traitée. J’ai également aimé l’ambiance, qui s’assombrit au fil du récit, nous rendant captifs à notre tour.

Pour conclure, j’ai adoré ce titre et je me suis pris une grosse claque en découvrant le dénouement. Âmes sensibles s’abstenir !

Nos âmes au diable de Nathalie Hug et Jérôme Camut, paru en janvier 2023 aux éditions Pocket, 400 pages, 8,60€

Brille, brille la nuit ! de Sam Taplin

Résumé

Un monde nocturne magique s’illumine de dix petites lumières au fil du récit de ce bel album. Renard et Blaireau partent à la découverte de la ville et de ses lumières la nuit et se font de nouveaux amis en chemin. Un livre original et plein de charme, à partager avec les tout-petits au moment du coucher.

L’avis de Cassandre

Renard et Blaireau sont deux amis qui décident de se promener afin de profiter des lumières du soir. Le soleil qui décline, les lampadaires, la grande roue, les lumières des bateaux et le ciel étoilé, tant de sources de lumière qui font briller les yeux de nos personnages. L’intérêt de cet album est que les différentes lumières s’allument grâce à un bouton situé à l’arrière du livre. Cela attire le regard du petit lecteur et cela émerveille, bien sûr ! C’est le premier album de ce type que nous ayons et mon enfant a beaucoup aimé.

J’ai trouvé les personnages adorables et très taquins. Le renard ne manque jamais une occasion d’embêter son ami le blaireau. Les illustrations sont superbes et mettent bien en avant la ville dans la pénombre. Les couleurs sont très belles et bien choisies. L’univers est aussi joli que rassurant. Pour conclure, je trouve que cet album est une excellente idée et plaira à de nombreux enfants, en particulier aux 2/3 ans.

Brille, brille la nuit ! de Sam Taplin et Roisin Hahessy, paru en octobre 2022 aux éditions Usborne, 10 pages, 14,95€

Motus et cœurs cousus de Léa Volène

Résumé

Après le décès de ses parents, Marjorie, unique héritière, pose ses valises dans la maison familiale. Dans la rue du cimetière, l’emménagement de cette jeune mère de famille et de sa fille adolescente ne passe pas inaperçu.
D’autant que, dix-sept ans plus tôt, son départ précipité du village suivi de la disparition de sa sœur avaient fait grand bruit. Puis plus rien, le silence absolu. Difficile alors de revenir sans attirer les regards curieux notamment celui de Marcel, leur voisin acariâtre.
Alors que Marjorie imagine une vie paisible, un mystérieux arrangement du passé refait surface. Mais est-il vraiment possible de cacher un trop lourd secret ?

L’avis de Cassandre

Je suis avec attention les parutions de la collection Instants Suspendus des éditions L’Archipel. Jusqu’à présent, toutes mes lectures étaient à la hauteur de mes attentes : de véritables rencontres, des personnages attachants et des romans qui me font du bien, tout simplement. Est-ce que celui-ci m’a plu ? C’est un grand OUI !

On fait la rencontre d’une mère et sa fille, Marjorie et Anouk. Elles s’installent dans la maison des parents de Marjorie, aujourd’hui décédés et dont cette dernière vient d’hériter. Marjorie a quitté son village natal il y a de nombreuses années, en mauvais termes avec sa famille et surtout, très jeune et enceinte, ce qui n’était pas dans ses projets. Malgré sa jeunesse, elle a consacré toute son énergie à Anouk et souhaite leur offrir un nouveau départ. Anouk, quant à elle, est une jeune fille de presque treize ans, assez singulière. Elle est passionnée par l’Art, le dessin et… les cimetières ! J’ai été touchée par leur relation fusionnelle, il y a tant d’amour entre elles !

Mais de quoi parle l’intrigue ? De secrets de famille, surtout. Ceux qui empoisonnent et détruisent les liens entre les membres d’une même famille. Ceux qui durent des dizaines d’années et empêchent d’avancer. Je n’en dirai pas plus à ce sujet, je ne voudrais pas vous gâcher le suspense ! J’ai en tous cas adoré l’intrigue et ses révélations distillées au fil de la lecture. J’ai aussi adoré les personnages, aussi bien Marjorie et Anouk que Marcel, le drôle de voisin acariâtre qui ne cesse de les espionner ou Ruben, le charmant jeune homme qui réside de l’autre côté.

L’écriture de Léa Volène est très jolie. J’ai adoré sa manière de narrer son histoire et la façon dont elle dépeint ses personnages hauts en couleurs. Il m’a été très difficile de quitter les personnages de la rue du cimetière, tant j’étais bien en leur compagnie !

Pour conclure, Motus et cœurs cousus est une belle histoire, de celles qui réconfortent et apaisent.

Motus et cœurs cousus de Léa Volène, paru en janvier 2023 aux éditions L’Archipel, 384 pages, 20€

Le cœur à rire et à pleurer de Maryse Condé

Résumé

La Guadeloupe des années cinquante. Contre des parents qui semblent surtout soudés par le mensonge, contre une mère aussi dure avec les autres qu’avec elle-même, contre un père timoré, la petite Maryse prend le chemin de la rébellion. La soif de connaissance, les rêves d’autonomie et de liberté la guident vers son destin d’écrivain.
Mais peu à peu les épreuves de la vie appellent l’indulgence, la nostalgie de l’âme caraïbe restitue certains bonheurs de l’enfance.
Et Maryse se souvient alors de cet instant qui lui redonna l’amour des siens, de cette ultime nuit où « roulée en boule contre son flanc, dans son odeur d’âge et d’arnica, dans sa chaleur », elle retrouva sa mère en la perdant.

L’avis de Cassandre

Je n’avais jamais eu la chance de lire Maryse Condé et ce n’est pourtant pas l’envie qui me manquait mais l’occasion. La parution de cet ouvrage enrichi a été l’argument convaincant pour me plonger dans ce récit.

Maryse a grandi en Guadeloupe, dans les années 1950. Le cœur à rire et à pleurer est un roman autobiographique. Maryse revient donc sur son enfance, de sa naissance qui n’était pas planifiée, dernière-née d’une tribu de huit enfants jusqu’à la fin de son adolescence et son émancipation. Les parents de Maryse se décrivent avant tout comme Français. Chez eux, on ne parle pas le créole. Ils jouissent d’une bonne situation professionnelle et voyagent régulièrement à Paris. Maryse se sent vite différente de sa famille. Elle a du mal à trouver sa place au sein de la société et ne comprend pas pourquoi il existe des différences selon les couleurs de peau. Il faut dire que ses parents enterrent vite toutes ses tentatives de discussion à ce sujet.

Ce livre porte bien son titre, on a droit à des chapitres assez légers, teintés d’humour mêlés à des textes beaucoup plus sombres. J’ai aimé découvrir l’enfance de la petite Maryse qui deviendra une grande écrivaine à travers ses yeux d’enfant, ainsi que cette Guadeloupe d’après-Guerre.

Enfin, j’ai apprécié le côté enrichi du livre : des textes audio lus par un comédien, des illustrations explicitées, des annotations, des questions qui poussent à aller plus loin dans notre réflexion.

Le cœur à rire et à pleurer de Maryse Condé, paru en août 2022 aux éditions Pocket et Nathan, 160 pages, 5,60€

La Météorite d’Amaia Arrazola

Résumé

« Le mot « météorite » signifie « phénomène du ciel ». Ça vient du terme grec meteoros, et on l’utilise pour décrire l’éclat lumineux qui accompagne la chute de matière sur la Terre. Cet éclat se produit par l’incandescence temporelle que subit le météoroïde dû à la pression de choc. C’est un fragment d’un corps céleste qui tombe à la surface.
Une météorite se caractérise par sa capacité de destruction. Tout peut arriver : interruption de communications télé ou radio, vents violents ou tsunamis dévastateurs.
Quand une météorite entre en collision, ça fait un cratère ou ASTROBLÈME : une dépression à la surface en conséquence de l’impact.
Je ne m’étais jamais sentie concernée par ces astéroïdes. Mais récemment, il y a un an et demi à peu près, une petite météorite de chair, d’os et de pleurs qui a chamboulé toute mon existence est entrée en collision avec ma surface corporelle. Elle a ébranlé toutes mes certitudes, tout ce que j’avais planifié, le 6 octobre 2018. »

L’avis d’Audrey

Difficile voire impossible de passer à côté de cette jolie couverture, découpée et qui révèle un nouveau-né endormi. Mais ne vous fiez pas à cette première illustration, les débuts de la maternité en sont très éloignés !

Amaia Arrazola est illustratrice. Quand elle est tombée enceinte et quand elle a mis au monde sa fille, Ane, toutes ces certitudes ont volé en éclats. Rien ne ressemblait aux images véhiculées autour d’elle : dans les médias, sur les réseaux sociaux, ce que ses proches ont pu lui dire… Elle a vécu la matrescence comme une météorite qui lui serait tombée dessus en détruisant tout sur son passage. Ce roman graphique aborde différents sujets en toute franchise, ce que j’ai apprécié. L’autrice nous présente son vécu sans tabous et déconstruit les mythes dont on nous abreuve. Elle parle notamment de Kate Middleton qui apparaît absolument parfaite quelques heures seulement après son accouchement.

J’ai aimé le côté « déculpabilisant » et rassurant de cet ouvrage à travers lequel de nombreuses femmes se reconnaîtront. L’humour et le second degré dont bien présents. Je vous rassure, il n’y a pas que des passages sanglants, des cris et des pleurs, on y trouve également beaucoup d’amour.

Ce que j’ai moins apprécié dans ma lecture, c’est l’aspect déconstruit et non chronologique qui peut parfois nous plaire. De même, j’aurais aimé des illustrations un peu moins « simplistes ».

Pour conclure, un roman graphique idéal pour les femmes enceintes et les jeunes mamans ! Je remercie les éditions First et Babelio pour cet envoi lors d’une opération Masse Critique.

La Météorite d’Amaia Arrazola, paru en novembre 2022 aux éditions First, 168 pages, 23,95€

La véritable histoire de Gaya Sharpe d’Anne Steiger

Résumé

« Deux années se sont écoulées depuis l’extraordinaire coup de massue que le monde a reçu sur la tête. Ce fameux jour, l’irréversible et terrible processus s’est enclenché sur toute la surface du globe. Pendant un temps, la Terre a semblé continuer de tourner comme si de rien n’était, et puis, neuf mois plus tard, le dernier enfant naissait dans une banlieue du Caire, le tout dernier humain. À fleur de peau, l’humanité est impatiente d’entendre la véritable histoire de celle qu’elle considère comme l’unique responsable de cette extinction de masse : ma fille. […]
Les faits sont incroyables, surnaturels et fantastiques, mais ils font partie de notre réalité désormais. Puisse l’histoire de Gaya nous aider à briller. Puisse l’espoir qu’elle a placé en nous se concrétiser. Puisse l’Homme renaître un jour. »

L’avis de Cassandre

C’est sur les réseaux sociaux que j’ai entendu parler de ce roman pour la première fois. Les avis, très élogieux, m’ont donné envie de le découvrir. Je remercie Anne Steiger et les éditions Exergue pour cet envoi.

Dès les premières pages, on comprend que Gaya Sharpe n’est pas une enfant ordinaire et qu’elle a provoqué un véritable cataclysme dans le monde entier. Le récit est narré par Louis Sharpe, le père de Gaya. Il revient sur sa naissance, qui a été un véritable tsunami d’émotions. Gaya est déclarée morte quelques instants après sa naissance. Pourtant, plus d’une heure après l’insoutenable, Gaya revient à la vie. La jeune mère, quant à elle, décède subitement. S’ensuivent les nombreuses semaines en réanimation, soins intensifs et rendez-vous avec des spécialistes. Si sa survie est un miracle, Gaya n’en est pas moins lourdement handicapée. Louis, ne parvient ni à accepter le décès brutal de son épouse, ni à s’attacher à Gaya, pour qui il ne ressent rien. Ses premiers pas dans la vie sont chaotiques. Louis est ramené à la réalité lorsque Gaya est autorisée à quitter l’hôpital et à rejoindre leur maison. J’ai trouvé ces passages difficiles, on se projette à la place de Louis et on souffre avec lui de la perte de sa femme et des handicaps physiques, mentaux, moteurs de Gaya et les rendez-vous médicaux où on redoute toujours le pire.

A l’occasion de son premier anniversaire et contre toute attente, l’état de santé de la petite s’améliore, on parle alors de miracle. Au fil des années, Gaya est une enfant qui surprend. Elle acquiert une intelligence hors normes et fait le bien autour d’elle. Elle protège les animaux et insectes, veille sur tous, notamment les personnages âgées du village qu’elle visite régulièrement. Il est difficile de dire si j’ai apprécié Gaya, ses facultés sont telles qu’elle impressionne autant qu’elle inquiète. On se demande jusqu’où elle ira.

J’ai trouvé ce roman merveilleusement bien écrit, je suis allée jusqu’au bout presque d’une seule traite. Ce n’est pas le genre de récit que je lis habituellement et je suis heureuse de l’avoir découverte. Anne Steiger nous parle d’écologie, de protection de la planète, de notre rapport aux autres, aux animaux, aux insectes, à la Nature mais aussi à la consommation. Ce genre d’histoire nous fait réfléchir à notre propre condition et nous fait nous interroger sur ce qui est réellement important. Je ne peux que vous recommander cette histoire singulière qui ne vous laissera pas indemne ! 

La véritable histoire de Gaya Sharpe d’Anne Steiger, paru en septembre 2022 aux éditions Exergue, 332 pages, 18€

Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : Le grand tournoi de Nicolas Wouters et Mathilde Van Gheluwe

Résumé

Magda, 12 ans, est née sur Azuki, une lune minuscule à la biodiversité exceptionnelle, peuplée de créatures légendaires. « Miss Catastrophe » en puissance et excellente cuisinière malgré elle, elle a le don pour inventer accidentellement des recettes uniques et exquises, comme les sœurs Tatin avant elle. Par un coup de génie (ou du hasard…), elle est ainsi sélectionnée pour participer au fameux concours de cuisine végétarien intergalactique au cours duquel des enfants, représentant chacun une planète, s’affrontent depuis cent ans. L’enjeu est grand : gagner le « Nectar », convoité par tous pour ses propriétés miraculeuses. Mais alors que le tournoi bat son plein, Magda découvre que les dirigeants de certaines planètes se réunissent avec de sombres desseins : voler le Nectar et s’en servir pour étendre leur pouvoir sur toute la galaxie.

L’avis de Cassandre

Plus le temps passe et plus j’aime me plonger dans les bandes dessinées et romans graphiques. J’ai totalement craqué sur le titre et sur sa jolie couverture colorée lors de la dernière Masse Critique organisée par Babelio. Je remercie donc le site ainsi que les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Magda a douze ans et c’est une jeune fille extrêmement maladroite. Si elle multiplie les bourdes, elle a toutefois un grand talent pour la cuisine. Son père et sa grand-mère la poussent à s’inscrire à un concours intergalactique qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans. Elle accepte, davantage pour leur faire plaisir que le concours en lui-même. L’histoire se passe dans un univers totalement futuriste, comme son nom l’indique. Les personnages voyagent à travers les planètes à l’aide de vaisseaux. Le concours de cuisine est aussi avant-gardiste. Magda et ses concurrents vont devoir cuisiner de drôles d’ingrédients qui n’existent pas (encore ?) dans notre monde. J’ai adoré suivre Magda dans ses épreuves qui rappellent de célèbres émissions culinaires. Jusque dans les dernières minutes avant la fin, elle arrive toujours à nous épater !

Ce titre est rempli d’humour et j’ai passé un agréable moment en compagnie des personnages. J’ai aimé la thématique écologique et la préservation des ressources qui est très présente. On y trouve aussi de nombreux rebondissements et on ne s’ennuie pas une seule seconde dans cette course effrénée ! Les illustrations sont plaisantes, très actuelles, elles m’ont rappelé l’univers du manga.

Pour conclure, un premier tome très réussi et prometteur. J’ai hâte de me plonger dans la suite pour savoir ce qui va arriver à notre héroïne et son entourage !

Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : Le grand tournoi de Nicolas Wouters et Mathilde Van Gheluwe, paru en septembre 2022 aux éditions Sarbacane, 160 pages, 21€

Layla de Colleen Hoover

Résumé

Lorsque Leeds fait la connaissance de Layla lors du mariage de la soeur de la jeune femme, c’est le coup de foudre. L’alchimie est parfaite entre eux. Ils s’aiment tout simplement.
Mais leur belle histoire va vite tourner au drame lorsque Layla est grièvement blessée par arme à feu.
Elle se remet lentement et lorsqu’elle sort de l’hôpital, Leeds lui propose de séjourner dans le lieu de leur rencontre, là où tout a commencé. Son atmosphère paisible sera parfaite pour la jeune femme encore fragile et leur permettra se retrouver.
Car Layla a changé. Sans doute à cause de ce qui s’est passé.
Mais loin d’apporter à Leeds la sérénité qu’il attendait, cet endroit le trouble. Il s’y produit des évènements étranges, qui remettent en cause toutes ses certitudes.
Sur Layla et sur qui elle est vraiment.

L’avis de Cassandre

Colleen Hoover est une écrivaine qui sait à chaque fois me transporter avec ses histoires d’amour inoubliables et ses personnages hauts en couleurs. Je n’ai pas eu l’occasion de la lire depuis quelques années, j’étais alors impatiente et curieuse de me plonger dans Layla.

Dans ce roman, nous suivons un seul point de vue, celui de Leeds. Le jeune homme est bassiste dans un groupe assez peu connu. Un soir, il joue pour un mariage lorsqu’il rencontre Layla, la sœur de la mariée. Le coup de foudre est immédiat et réciproque. Si bien que Layla décide d’accompagner Leeds dans le cadre de ses tournées et de ne plus le quitter ! Si c’est le début d’une belle histoire, on comprend rapidement que quelque chose a mal tourné. Dans le prologue, Layla est attachée dans leur chambre à l’étage et Leeds est au rez-de-chaussée avec un homme qui lui demande d’expliquer tous les « problèmes » survenus dans leur maison. On sent qu’il y a un sérieux malaise entre eux et on se demande comment ils ont pu en arriver là.

Layla est un roman très différent de ce que je peux lire habituellement. L’intrigue est très originale et Colleen Hoover a su m’emmener là où je ne m’y attendais absolument pas. J’ai adoré les révélations distillées au fil du récit et encore plus le final qui est une vraie et bonne surprise. L’autrice se renouvelle clairement avec ce type de récit.

Concernant les personnages, j’ai été très touchée par Layla qui subit des événements difficiles et marquants. J’ai moins accroché avec Leeds, je l’ai trouvé opportuniste et je n’ai pas adhéré à ses (mauvais) choix.

Pour conclure, j’ai moins aimé le personnage masculin de cette histoire mais j’ai adoré l’intrigue et les rebondissements. Colleen Hoover se renouvelle, pour notre plus grand plaisir !

Layla de Colleen Hoover, paru en novembre 2022 aux éditions Hugo & Cie, 395 pages, 7,90€

Rendez-vous avec le diable de Julia Chapman

Résumé

LA MORT FAIT SON INTÉRESSANTE
​Le huitième tome de la série best-seller Les Détectives du Yorkshire.

Un vent de panique souffle sur Bruncliffe : plusieurs vols sont recensés et un terrible incendie provoque l’explosion d’une caravane.
Pour couronner le tout, Mme Lister débarque à l’Agence de recherche des Vallons pour déclarer la disparition de son fils Stuart.
Incendie criminel, vols, disparition inexpliquée : tous ces incidents convergent vers un dangereux multirécidiviste. Samson et Delilah,
les deux détectives les plus respectés des Vallons, mènent l’enquête…

L’avis de Cassandre

Je ne suis pas une grande adepte des séries, mais il y en a deux pour lesquelles je ne manque aucune parution et l’une d’entre elles est la série de Julia Chapman.

Samson et Delilah forment mon duo de détectives préféré. J’adore retrouver Bruncliffe et ses habitants pour qui j’ai une réelle sympathie. Difficile de vous indiquer mes préférés mais je dirais qu’Ida, la femme de ménage qui joue les détectives par intérim m’amuse toujours autant, entre son franc-parler et ses bourdes, impossible de ne pas rire ! J’ai aussi un petit coup de cœur pour la bande de retraités, toujours prête à donner un petit ou grand coup de pouce. Et je n’oublie pas Samson et Delilah qui me font fondre davantage au fil des tomes. Leur histoire commune avance à grands pas, pour notre plus grand plaisir.

Ce roman est différent des précédents et ne contient pas réellement une intrigue majeure avec un ou plusieurs meurtres. Dans les tomes précédents, Julia Chapman nous offrait différents éléments concernant une enquête de grande ampleur sans que cela aille plus loin. Ce huitième opus compile toutes les pièces du puzzle et nous apporte tous les éléments de réponses que nous attendions. Sans vous gâcher le suspense, cela marque un réel tournant dans la série !

Si le tome précédent, Rendez-vous avec la menace est indéniablement mon préféré, Rendez-vous avec le diable m’a beaucoup plu. Le rythme ne s’essouffle pas et j’ai, encore une fois, dévoré ce roman. Il me tarde de découvrir ce que Julia Chapman nous réservera dans le neuvième opus !

Les Détectives du Yorkshire tome 8 : Rendez-vous avec le diable de Julia Chapman, paru en novembre 2022 aux éditions Robert Laffont, 456 pages, 14,90€