Big Girl de Mecca Jamilah Sullivan

Résumé

Malaya Clondon, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s’obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu’elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème. À la maison, les femmes de sa famille lui font subir une pression étouffante. Sur les bancs de son école pour riches Blancs de l’Upper East Side ou dans le Harlem tumultueux des années 1990, Malaya endure critiques et discriminations. La petite fille grandit au rythme du hip-hop et devra apprendre à briser les stigmates qui entourent le corps des femmes pour enfin embrasser son propre désir

L’avis de Cassandre

Malaya est une fillette de huit ans que nous rencontrons à Harlem dans les années 1980 et que nous suivrons jusqu’à l’adolescence. Elle est décrite comme une petite fille noire et obèse. Son quotidien est rythmé par les réunions Weight Watchers, le comptage de calories, les visites chez le médecin et les disputes entre ses parents. Le poids de Malaya est l’obsession de son entourage alors même que la fillette n’en a pas conscience. Derrière l’apparence physique, se cache une Malaya qui aime peindre, écouter de la musique, jouer avec ses amis.

La mère et la grand-mère de Malaya ont elles-mêmes des problèmes de poids et ont subi les moqueries. Elles projettent sur Malaya leurs propres craintes et plus elles insistent, plus la petite fille se réfugie dans la nourriture. Mais Big Girl est avant tout un roman social qui parle de différentes formes de discriminations : la grossophobie et le racisme essentiellement. On s’attache à ce personnage principal qui essaie de trouver sa place dans une société étroite d’esprit. J’ai particulièrement aimé son père qui l’aime pour ce qu’elle est et voit en sa fille toute la lumière qu’elle dégage.

Big Girl est un roman immersif dans le Harlem des années 80-90. Mecca Jamilah Sullivan brosse des portraits de femmes étoffés et un personnage principal lumineux et déterminé.

Big Girl de Mecca Jamilah Sullivan, paru en août 2024 aux éditions Pocket, 432 pages, 9€

Cucul de Camille Emmanuelle

Résumé

Le jour, Marie Couston est prof de français contractuelle dans un lycée. La nuit, elle écrit sous pseudo de la romance érotique. Mais lorsque son éditrice exige qu’elle abandonne ses romans cucul pour de la dark romance, Marie voit rouge. En clair, on lui demande de rendre sexy des violences conjugales et sexuelles… Sans regret, et un peu saoule, Marie décide de tuer son personnage principal avant de s’endormir.

Au réveil, elle n’en croit pas ses yeux : un inconnu est assis sur son canapé. L’homme, très beau dans son costume sur mesure hors de prix, lui explique alors le plus sérieusement du monde qu’il est James Cooper, le mâle alpha de sa romance et de ses fantasmes…

L’avis de Cassandre

Marie Couston est prof de français en CDD dans un lycée privé parisien. Elle peine à joindre les deux bouts et accepte d’écrire de la romance sous pseudonyme. Elle se prête facilement au jeu jusqu’à ce son éditrice lui demande d’écrire de la dark romance. Et plus il y a des scènes de violence, de domination voire pire, mieux c’est pour elle. Marie ne se reconnaît plus du tout là dedans et décide de faire mourir son personnage principal masculin. Mais le lendemain matin, celui-ci débarque chez elle, en chair et en os. Dans quels draps Marie s’est-elle fourrée ?

Cucul est un roman que j’ai lu en une seule journée. Je l’ai trouvé très prenant et surtout, très drôle. J’ai adoré Marie, cette trentenaire fauchée et malheureuse en amour. Elle a un sens de la répartie très puissant et envoie régulièrement de délicieuses punchlines. James Cooper, son personnage et sa créature est drôle malgré lui. Il est parfaitement inadapté à la vie réelle et les situations cocasses s’enchaînent. Cucul est une mise en boîte de la Dark Romance qui invite à la réflexion. Qu’est-ce qui pousse les femmes, parfois tout juste adolescentes à aimer cette littérature qui prône la violence ?

Un roman drôle avec lequel je n’ai pas vu le temps passer !

Cucul de Camille Emmanuelle, paru en octobre 2024 aux éditions Seuil, 256 pages, 19,50€

Living with boys de Neavys

Résumé

À l’âge de seize ans, Drew est devenue muette, un mystère que sa famille n’a jamais pu résoudre.
Depuis ce jour, la jeune femme a toujours vécu dans l’ombre de ses parents.
Lorsqu’elle est contrainte d’emménager chez son frère jumeau, Drew s’impose une règle : ne pas attiser la colère de ses nouveaux colocataires. Mais elle enfreint cette règle dès sa première nuit en brisant une mystérieuse fiole appartenant au plus froid et solitaire de ses colocataires : Khaulder.
Drew se retrouve alors pourchassée par des personnes aussi terrifiantes que des démons, tandis que ses colocataires sont traqués par des mercenaires déterminés à découvrir leur secret. Tous ses problèmes s’enchaînent ainsi à une vitesse folle. Drew parviendra-t-elle à survivre dans cette colocation mouvementée ?

L’avis d’Audrey

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Drew, une jeune fille de seize ans, qui n’adresse la parole qu’à sa famille, suite à des évènements survenus dans son passé. Lorsque sa mère et son beau-père décident de faire le tour du monde, Drew est contrainte d’aller vivre quelques mois chez son frère Logan et ses colocataires.  Drew y fait la rencontre de Khaulder, l’énigmatique propriétaire de la maison ainsi que ses mystérieux amis surnommés les sept démons par le reste de la colocation. Ces sept individus ne sont pas des êtres fantastiques, mais ils sont effrayant par leur attitude. Nous nous demandons à plusieurs reprises comment Khaulder peut être ami avec eux, alors qu’ils terrifient tous les habitants de la colocation.  

J’ai aimé l’évolution des sentiments de Drew vis à vis de chacun des personnages. Que cela soit avec son frère, avec Khaulder ou Xercès l’un des démons. On découvre des personnes comme Ernest, qui m’ont fait rire à de très nombreuses reprises, ou bien Chad qui m’a ému. 

Living with boys est un roman que j’ai repéré grâce à sa jolie couverture. En lisant le résumé, j’ai eu l’impression que nous allions avoir à faire à une histoire surnaturelle / fantastique, alors qu’il n’en est rien. Ce livre est idéal pour passer un bon moment sans prise de tête, les pages défilent rapidement. Une bonne surprise ! 

Living with boys de Neavys, paru en octobre 2024 aux éditions L’Archipel, 336 pages, 18€

L’heure bleue de Paula Hawkins

Résumé

Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d’acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d’y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d’art, sur l’île, il est loin de s’imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.

L’avis de Cassandre

Après un excellent premier roman, La fille du train, j’étais ravie de pouvoir découvrir ce nouveau titre de Paula Hawkins. James Becker travaille pour une fondation en charge des œuvres de la défunte Vanessa Chapman. Quand James est contacté car l’une des œuvres artistiques de Vanessa contiendrait un os humain, celui-ci va devoir plonger dans le passé de l’artiste. Celle-ci vivait depuis de nombreuses années sur l’île d’Eris, uniquement accessible à marée basse. Il va rencontrer Grace, l’amie et exécutrice testamentaire de Vanessa. Nous suivons ces deux personnages ainsi que Vanessa, via des extraits de journaux intimes.

Quand j’ai débuté ce roman, je m’attendais à un thriller. Je pensais qu’il y aurait de nombreux rebondissements sur une île à l’atmosphère inquiétante. J’ai été assez déroutée par cette lecture. D’un côté, j’ai trouvé la première partie assez addictive. Je me suis rapidement prise au jeu, j’avais envie d’embarquer sur l’île et découvrir les secrets de cette artiste. Mais la lenteur du récit a finalement alourdi ma lecture. Il y a très peu d’action, l’essentiel se situant dans les tous derniers chapitres. Il s’agit avant tout d’un roman d’ambiance.

Du côté des personnages, j’ai peiné à m’attacher à eux. Je n’ai pas ressenti d’empathie pour leurs histoires personnelles, il m’a manqué quelque chose.

Pour conclure, un roman dont je ressors plutôt déçue. Une ambiance froide, intrigante mais je suis restée en surface, dommage ! Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette lecture.

L’heure bleue de Paula Hawkins, paru en octobre 2024 aux éditions Sonatine, 384 pages, 23€

Boris, Babette et tous les squelettes de Lyse Leroy et Tanya Esch

Résumé

Lorsque la voisine de Boris lui demande de s’occuper de son animal de compagnie, Babette, Boris n’hésite pas une seconde. Oui, mais voilà, les parents de Boris sont 100% anti-animal de compagnie…! Boris va alors devoir redoubler d’inventité pour cacher son existence, d’autant que Babette n’est pas un animal comme les autres… Elle est jaune, marche sur deux pattes, adore la télévision et les films d’horreur… mais surtout, Babette est douée de la parole !

L’avis de Cassandre

Boris est un enfant d’une dizaine d’années. Il vit dans un appartement avec ses parents. Un jour, sa voisine du dessus lui confie la garde de Babette car elle doit s’absenter un moment. Boris, certain que ses parents ne seraient pas d’accord, décide de cacher Babette dans sa chambre.

Babette n’est pas un animal de compagnie comme les autres. On ne sait pas trop de quelle espèce elle est issue. Elle ressemble un peu à une belette, un peu à un chat ou à un furet. Sauf qu’elle est jaune, marche sur ses deux pattes, mange des chips devant la télévision et surtout, Babette parle. Et sans parler de ses goûts douteux pour le morbide !

Ce roman graphique est un gros coup de coeur. D’une part, j’ai adoré son personnage central, Babette est très drôle et cela donne des situations hilarantes. Babette a un seveu sur la langue et est très attirée par les shquelettes. Boris fait tout pour la contenter, jusqu’à ce que la situation lui échappe. J’ai trouvé ce titre très original. On embarque volontiers dans cet univers décalé. Si l’humour est très présent, il y a une certaine réflexion sur la différence, l’inclusion et le racisme. Pour conclure, ce titre n’a à mes yeux que des qualités !

Boris, Babette et tous les squelettes de Lyse Leroy et Tanya Esch, paru en septembre 2024 aux éditions Nathan, 160 pages, 20€

Dans la forêt des larmes de Glendy Vanderah

Résumé

Quand Ellis était enfant, c’est ici qu’elle courait se réfugier. Par un passage dans les buissons, elle se faufilait vers la rivière. Ce petit bois, c’était son royaume à elle. Sa Forêt Sauvage.
Aussi est-ce tout naturellement qu’elle y revient se ressourcer, bien des années plus tard, après avoir découvert l’infidélité de son mari. Est-ce sa fébrilité, le tapage des jumeaux, le cri des corbeaux ? Au moment du départ, elle oublie sur le parking la nacelle où dort sa fille. À son retour, Viola a disparu. La forêt s’est refermée sur le bébé, ne laissant, sous les branches, que des larmes. Rongée par la culpabilité, Ellis entame un long exil au coeur du bois pour se reconstruire. Car la nature est le seul remède qu’elle ait jamais connu…

L’avis de Cassandre

Ellis est mariée à un fils de Sénateur. Ils ont trois enfants : des jumeaux de quatre ans et un bébé de deux mois prénommé Viola. Leur vie vole en éclats quand Ellis oublie son bébé sur un parking et que lorsqu’elle fait demi-tour, Viola s’est volatilisée. Ellis sombre dans une profonde dépression et décide de quitter sa famille et de retourner sur les traces de sa propre enfance, à proximité de la forêt. En parallèle, nous suivons Raven, une enfant très proche de la nature, elle aussi. Deux personnages qui évoluent en parallèle, deux histoires aussi captivantes l’une que l’autre.

Quand je débute un pavé (620 pages cette fois), j’ai toujours une appréhension. Celle-ci a vite été balayée quand j’ai lu presque la moitié d’un seul coup. L’écriture de Glendy Vanderah me plaît toujours autant. J’adore sa plume, pleine de sensibilité et de délicatesse. On aborde des sujets complexes tels que la maternité, l’enfance, les adieux mais aussi la beauté et les ressources de la nature. Les descriptions des paysages m’ont fait voyager, cela m’a donné envie de partir aux Etats-Unis et de camper !

La seule retenue que j’ai pu avoir, c’est pour son dénouement un peu trop convenu qui contraste avec la dureté de la première partie.

En définitive, Dans la forêt des larmes est un beau roman qui a su me captiver du début à la fin !

Dans la forêt des larmes de Glendy Vanderah, paru en août 2024 aux éditions Pocket, 624 pages, 10,30€

Dix minutes à perdre de Jean-Christophe Tixier et Terkel Risbjerg

Résumé

Pour la première fois de sa vie, Tim va passer deux jours tout seul. Seul dans la très vieille maison où il vient d’emménager avec ses parents. « Si tu as dix minutes à perdre, commence à détapisser les murs de ta chambre », ironise son père. Tim le prend au mot. Dix minutes, pas une de plus. Mais en arrachant de l’affreux papier peint fleuri, Tim fait apparaître un mystérieux message. Ceci est mon histoire…

L’avis de Cassandre

Dix minutes à perdre est l’adaptation en bande dessinée du roman éponyme de Jean-Christophe Tixier. J’avoue que je ne connaissais pas le roman qui a raflé de nombreux prix. On fait la rencontre de Timothé (Tim, pour les intimes). C’est un adolescent qui reste seul chez lui tout un week-end, ses parents devant s’absenter. Il s’ennuie ferme dans cette maison de campagne dans laquelle ils viennent d’emménager. Quand son père lui suggère de commencer à détapisser sa chambre pour s’occuper, Tim accepte. Mais sous le papier peint, se cache un mystérieux récit de l’ancien propriétaire, aujourd’hui décédé.

Dix minutes à perdre est une bande dessinée captivante. Il s’agit d’une chasse au trésor pour retrouver un butin caché dans la maison. J’ai aimé suivre Tim accompagné de sa voisine Léa. Il y a un réel suspense et des scènes bien angoissantes, pour notre plus grand plaisir ! Les dessins m’ont beaucoup plu, en particulier l’atmosphère parfois très sombre qui est bien retranscrite.

Une bande dessinée qui se lit en apnée, on est tenu en haleine jusqu’au dénouement. Je me suis régalée !

Dix minutes à perdre de Jean-Christophe Tixier et Terkel Risbjerg, paru en septembre 2024 aux éditions Nathan, 96 pages, 14,95€

Reine de l’Ouest de H. Lenoir

Résumé

Boston, 1892. Vous incarnez Miss Jones, une jeune fille de bonne famille, curieuse et large d’esprit. Le mariage ? Non merci ! D’ailleurs, le Grand Ouest – et l’indépendance – et l’aventure – vous attendent… Entre les faussaires charmeurs, les hors-la-loi rugueux, les Madames de lupanar, les majors poivre et sel, les héritières en fleur et autres rencontres fascinantes, vous aurez joyeusement l’occasion de vous fourrer dans le pétrin. Finirez-vous institutrice ? Chercheuse d’or ? Infirmière ? Trappeuse ? Épouse respectable ? Ou même… reine de l’Ouest ?
Dans tous les cas, vous resterez vous-même : brillante, drôle et libre, l’inimitable Miss Jones !

L’avis de Cassandre

Quand j’étais enfant, j’adorais les livres où j’étais l’héroïne. Retrouver ce genre d’ouvrage destiné aux (jeunes) adultes, ce n’est que du bonheur !

Nous sommes en 1892 et nous incarnons une jeune femme nommée Miss Jones. Son oncle et sa tante rêvent de la marier mais l’institution du mariage, très peu pour elle ! Quand une opportunité de devenir institutrice dans l’Ouest se présente à elle, notre héroïne la saisit. Une fois à bord du train, le lecteur est amené à faire un choix entre deux propositions. Chaque choix renvoie à un chapitre différent et mène à d’autres choix, et ainsi de suite. Entre vos mains, vous avez l’avenir professionnel et amoureux de Miss Jones.

Ce roman est un vrai régal, j’ai adoré retrouver ce côté ludique. Ce qui est appréciable, c’est qu’il y a vraiment plein d’issues possibles et des destinées très différentes. Pour ma part, j’ai réalisé deux parcours complets et j’ai beaucoup aimé les deux histoires. Reine de l’Ouest est le genre d’ouvrage qu’on peut reprendre plus tard pour tester une autre destinée.

L’écriture est fluide, on embarque immédiatement dans l’Ouest américain. J’ai apprécié les touches d’humour et le côté un peu spicy des scènes romantiques. Enfin, il s’agit d’un bel objet-livre, la couverture est sublime !

Reine de l’Ouest de H. Lenoir, paru en août 2024 aux éditions Sarbacane, 672 pages, 19,90€

Chats perchés d’Antoine Guilloppé

Résumé

Une BD tout en noir et blanc pour voir la vie autrement ! 

La nuit est noire, la lune se lève. Sur les toits, deux chats complices s’apprêtent à vivre une aventure entre frissons et douceur… Même pas peur ! 

L’avis de Cassandre

Dans la collection Mini Bulles, on retrouve Antoine Guilloppé pour un nouvel album intitulé Chats Perchés. Il s’agit d’une bande dessinée sans texte qui s’adresse aux enfants dès 3 ans. Comme pour les autres ouvrages de la collection, le lecteur lit l’histoire grâce aux images. Cela laisse une marge de manœuvre pour se créer sa propre histoire et interpréter librement les vignettes.

Nous rencontrons deux chats en pleine sortie nocturne. L’album est uniquement en noir et blanc et l’auteur s’est amusé avec les contrastes. Cela donne des visuels pétillants et élégants à la fois. J’ai aimé l’univers de la nuit et les personnages félins en pleine exploration. Les expressions et attitudes des félins sont explicites, on comprend parfaitement ce qu’il se passe, les illustrations se suffisent à elles-mêmes.

Nous avons adoré suivre ces deux comparses dans leurs aventures. Ce qui est intéressant avec ce type d’album, c’est de pouvoir échanger avec son enfant. Le jeune lecteur est aussi acteur et non pas spectateur grâce à ces mini bulles sans texte !

Chats perchés d’Antoine Guilloppé, paru en juillet 2024 aux éditions Nathan, 32 pages, 8,50€

La mort dans l’âme de Mathieu Lecerf

Résumé

Le corps d’une femme est découvert sur une péniche à proximité du pont d’Iéna. Le légiste est formel : la dépouille présente des blessures similaires à celles d’autres victimes, des cold cases qui remontent au début des années 1990. Meurtre sauvage et mise en scène macabre : Urizen, le tueur en série qui a terrorisé Paris pendant des années, semble signer son grand retour.
Le capitaine Manuel de Almeida sait que, pour mettre fin une bonne fois pour toutes à la trajectoire sanglante d’Urizen, il doit s’entourer des meilleurs : sa partenaire Esperanza qui a rendu son badge à la suite de la mort de sa fille, et son frère Cristian, ancien journaliste devenu romancier. Mais répondre à l’appel, c’est accepter de se confronter à leurs propres démons. Y parviendront-ils ?

L’avis de Cassandre

La mort dans l’âme est le dernier tome de la trilogie de Mathieu Lecerf. Je me suis régalée avec les deux précédents opus, il me tardait de lire ce petit dernier !

Nous retrouvons nos personnages principaux : Manny, le capitaine de police, sa collègue Esperanza et Cristian, le frère journaliste de Manny. Dans ce tome, le trio traque Urizen, un tueur en série qui sévit depuis de nombreuses années. Celui-ci vient de tuer une femme et de la mutiler. Le mode opératoire est toujours le même et une chose est sûre, il va récidiver.

Une fois encore, ce tome est très addictif. J’ai aimé son rythme, ses chapitres qui se dévorent. On alterne les points de vue et cela crée une bonne dynamique. Ce polar est aussi plus personnel, on en apprend davantage sur nos héros. L’intrigue est captivante, on a hâte de découvrir l’identité du serial killer et Mathieu Lecerf joue avec nos nerfs ! Le final est une claque, je ne l’avais pas vu venir. Quel dommage de devoir déjà quitter ces protagonistes auxquels je m’étais fortement attachée !

La mort dans l’âme de Mathieu Lecerf, paru en juin 2024 aux éditions Pocket, 368 pages, 8,60€