Catégorie : Les avis de Cassandre

Shell Shock : Meurtre au Central Gutenberg de Mickaëla Watteaux

Résumé

Jeanne Duluc, jeune journaliste socialiste et féministe, s’est fait embaucher en ce début d’automne 1925 au Central téléphonique Gutenberg afin d’enquêter sur les difficiles conditions de travail des demoiselles du téléphone. L‘une d’entre-elles, Tatiana, est alors sauvagement assassinée. Ce meurtre, qui porte pour signature un masque déposé sur le visage défiguré de la victime, n’est pas sans rappeler celle du « Tueur des Halles », qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois. L’enquête est confiée à Paul Varenne, inspecteur dépendant à la cocaïne et à l’opium à la suite de ses blessures de guerre. Varenne ne croit pas à l’hypothèse du Tueur des Halles, ni même à la culpabilité de Mangrin, le gardien du Central téléphonique, rescapé des tranchées, sur lequel se portent les soupçons. C’est alors que survient un deuxième meurtre.
Dans le Paris des Années folles où se croisent artistes, écrivains, anciens combattants gueules cassées, dans un siècle où les femmes revendiquent l’égalité sociale, Varenne se lance dans une course éperdue pour identifier le tueur en série, alors que d’aucun autour de lui ne semblent finalement pas pressés de voir l’affaire élucidée.

L’avis de Cassandre

Embarquement immédiat pour le Paris des années folles !
Jeanne est une jeune journaliste qui s’est infiltrée au central téléphonique Gutenberg où elle endosse le rôle de demoiselle du téléphone. Son objectif est d’écrire et dénoncer les conditions terribles de travail de ces femmes. Son projet est vite avorté quand l’une de ses collègues est retrouvée sauvagement assassinée. Et ce n’est que le début d’une terrible série…

En parallèle, nous suivons Mathilde, psychiatre et amie de Jeanne et Paul Varenne, enquêteur en charge de l’affaire. L’immersion dans les années 1920 est immédiate. On découvre des Français qui multiplient les excès : fêtes, alcool, opium et cocaïne. On ressent cette fureur de vivre, d’oublier les horreurs de la grande guerre, de rattraper les instants de bonheur perdus. Pourtant, les stigmates de la guerre sont partout : stress post-traumatiques, névroses, cauchemars, violence, sans oublier les « gueules cassées » qui errent dans les rues. J’ai été très agréablement surprise par le volet historique de ce roman. Mickaëla Watteaux dépeint un Paris d’après-guerre réaliste, notamment la psychologie des personnages et les séquelles de 14-18.

Le deuxième point positif, c’est bien sûr l’intrigue. Celle-ci est bien menée et a su me tenir en haleine jusqu’à la fin. J’ai aimé suivre l’enquête de Paul Varenne, un homme abîmé depuis la disparition de sa compagne et en proie à des addictions. Et puis Mathilde, la psychiatre avant-gardiste et féministe que j’ai adorée.

Vous l’aurez compris, Shell Shock est un roman mi-historique mi-policier qui m’a fascinée. En plus du plaisir évident que j’ai pris durant cette lecture, ce titre m’a donné envie d’approfondir mes connaissances sur la première guerre mondiale. Enfin, cette sublime couverture est la cerise sur le gâteau !

Shell Shock : Meurtre au Central Gutenberg de Mickaëla Watteaux, paru en janvier 2025 aux éditions Hachette, 350 pages, 21,90€

Un bout du monde de Célia Garino

Résumé

Kelvin, 15 ans, déteste la vie et le reste.
C’est avec trois t-shirts dans son sac à dos (et parce qu’il a foutu le feu au reste de ses affaires) qu’il part du dernier foyer où il vivait. Lui qui ne voulait qu’une chose, qu’on l’oublie et qu’on lui fiche la paix, le voilà servi… Dans la voiture qui file sur les petites routes de campagne, l’adolescent rumine. Là où on l’envoie, son unique et dernière chance, c’est littéralement le « Bout du Monde », et un foyer qui a un nom d’impasse, ça ne peut rien augurer de bon.

Rien, vraiment ?

L’avis de Cassandre

Kelvin est un adolescent de quinze ans qui connaît l’ASE depuis de nombreuses années déjà. En décrochage scolaire, sans cesse en colère, Kelvin en est à sa dernière chance. Il va partir pour un nouveau foyer, en pleine campagne normande. Sonja a surnommé sa maison le Bout du Monde. Et c’est bien vrai qu’elle vit plutôt à l’écart dans une grande bâtisse où elle accueille différents enfants et adolescents. Kelvin va rencontrer des enfants en situation de handicap, une adolescente jeune maman et une autre qui est mutique.

Je ressors de ce roman chamboulée et profondément émue. Tout d’abord, j’ai adoré Kelvin. Son histoire est un vrai drame et j’ai eu du mal à retenir mes larmes en découvrant son vécu. On ne peut que ressentir de la compassion et on comprend d’où vient sa rage qui explose à tout instant. Le voir évoluer dans cet univers chaleureux est vraiment passionnant. Il y a aussi Sonja, cette assistante familiale solaire qui adore peindre et qui consacre sa vie à ces enfants en perte de repères. D’ailleurs, j’ai adoré suivre chacun des enfants placés à travers les yeux de Kelvin. Et puis, il y a aussi Florian, le voisin fermier qui va prendre notre héros sous son aile et ça, c’est du bonheur !

Un bout du monde est un roman plein d’espoir. Mais ne vous y méprenez pas, il n’est pas édulcoré. L’histoire des protagonistes est dure, pleine de violence, de maltraitance physique et psychologique. Il y a des scènes difficiles qui reflètent la réalité de trop nombreux enfants. Malgré les casseroles qu’ils traînent derrière eux, Célia Garino nous montre que chacun peut avoir droit à un nouveau départ. Un texte vibrant et émouvant, un cri du cœur !

Un bout du monde de Célia Garino, paru en septembre 2024 aux éditions Sarbacane, 368 pages, 18€

Lettres à mes soeurs de Fawzia Koofi

Résumé

Faire entendre la voix des Afghanes et celle des femmes du monde entier.
C’est l’histoire de la femme qui voulait et aurait pu devenir présidente de l’Afghanistan. Celle qui a dû se réfugier au Royaume-Uni lorsque les talibans ont pris le pouvoir, celle qui a refusé d’être réduite au silence malgré deux tentatives d’assassinat.
Diplomate, féministe, auteure et mère, elle est le courage incarné et a jeté toutes ses forces dans son combat pour la liberté. Se dresser pour défendre les plus vulnérables, tel est le but de sa vie.
À l’heure où ses sœurs afghanes, pour lesquelles elle lutte chaque jour, sont muselées par les talibans, elle lance un appel aux filles et aux femmes du monde entier à oser rêver, se révolter et se battre pour le changement.

L’avis de Cassandre

La première image qui me vient quand je pense à l’Afghanistan, c’est celle d’août 2021 quand les Afghans s’accrochaient aux avions, suite au retrait des troupes américaines. Ce sont des images choquantes qui marquent un tournant apocalyptique en Afghanistan. Les Talibans ont pris le contrôle du pays, les femmes perdent peu à peu tous leurs droits…

Chaque actualité afghane n’est qu’une entrave de plus aux droits des femmes et des filles. Elles doivent se vêtir intégralement, n’ont plus le droit d’étudier, de travailler dans de nombreux domaines dont la politique ou la santé et désormais, on ne peut même plus les voir par les fenêtres de leurs maisons. Sans parler de la charia et des traitements immoraux qu’elles subissent. Elles ne peuvent que respirer (ou presque) et comme le dit si bien Fawzia Koofi, respirer, ce n’est pas ça la liberté, c’est insuffisant pour vivre. Il est impensable qu’en vingt ans, on en soit arrivé à une situation aussi catastrophique. Fawzia Koofi est une opposante au régime des Talibans. Elle est aussi une femme politique et activiste, désormais réfugiée en Angleterre où elle continue de mener des actions. Elle a été victime de deux tentatives d’assassinat et n’a jamais cessé de se battre. A travers ce témoignage, elle raconte la dégringolade de son pays, une vie de guerre, d’interdictions, de peur, de souffrance, de pertes et de combat pour les femmes. Si Fawzia Koofi a beaucoup perdu, elle ne cesse de croire et d’espérer à un pays libre.

Fawzia Koofi est indéniablement une femme importante de l’Histoire qui suscite mon respect et mon admiration. Malgré tout ce qui se passe de terrible et ignoble, on ressent aussi l’amour et son attachement à son pays. Lettres à mes sœurs est une invitation à se rassembler et militer pour nos droits.

Lettres à mes sœurs de Fawzia Koofi, paru en janvier 2025 aux éditions Michel Lafon, 349 pages, 20,95€

L’hôtel des oiseaux de Joyce Maynard

Résumé

1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les écologistes apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les tragédies du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Dans ce roman américain foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu’on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises, L’hôtel des Oiseaux explore le destin d’une femme forte et attachante, dont la soif d’aimer n’a d’égale que celle, vibrante, de survivre.

L’avis de Cassandre

Joyce Maynard fait partie des auteurs que je lis sans consulter la quatrième de couverture au préalable. Je n’ai pas lu tous ses romans mais un certain nombre et je suis admirative de son œuvre. Avec une aussi jolie couverture et un titre onirique, je ne pouvais que succomber.

Joan était une enfant lorsqu’elle a vécu un drame familial. Elle a alors dû vivre avec sa grand-mère et changer d’identité. Elle s’appellera désormais Amélia. Devenue adulte, la jeune femme est confrontée à d’autres drames qui lui donnent envie de mettre fin à ses jours. Finalement, elle se laisse porter et entame un voyage qui la mènera dans un petit pays d’Amérique centrale (fictif), au cœur d’un petit hôtel familial.

J’ai été emballée par la première partie consacrée à l’enfance et la vie aux Etats-Unis de la narratrice. J’ai retrouvé la plume caractéristique de Joyce Maynard et son talent de conteuse. Amelia, comme le lecteur, font la rencontre d’une multitude de personnages, souvent des clients de l’hôtel. Les descriptions des décors, de la faune et de la flore ont su m’émerveiller. Si ce roman a des qualités indéniables, il y a tout de même quelques points négatifs. J’ai trouvé qu’il était assez long et que les péripéties et révélations étaient inégalement réparties. J’ai aussi eu du mal à m’attacher à l’héroïne qui a pourtant vécu de nombreux drames mais que j’ai trouvé trop naïve et effacée. Il m’a manqué un ingrédient pour que je puisse ressentir plus d’empathie à son égard.

Pour conclure, il s’agit d’un bon roman mais j’ai largement préféré Où vivaient les gens heureux, un coup de cœur d’ailleurs !

L’hôtel des oiseaux de Joyce Maynard, paru en août 2024 aux éditions 10-18, 504 pages, 9,60€

Ce qu’il faut de haine de Jacques Saussey

Résumé

Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien dans la campagne environnante. Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse le village de Pierre-Perthuis, une scène terrible lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac : un corps écartelé entre quatre arbres et grouillant de vers. Alors que les enquêteurs chargés de l’affaire font d’étranges découvertes lors de l’autopsie et se confrontent à de nombreux témoignages décrivant la victime comme une femme prétentieuse et impitoyable, Alice, de son côté, est incapable de renouer avec l’insouciance de sa vie étudiante. Hantée par les images de ce cadavre, elle aussi va avoir besoin de réponses pour avancer, au risque de trop attirer l’attention…

L’avis de Cassandre

Alice est étudiante en médecine, à Paris. Le week-end, elle rentre chez ses parents dans le Morvan. Lors de son jogging matinal en compagnie de son chien, la jeune femme découvre un cadavre dans un état qui dépasse l’entendement. Très vite, un lien est fait avec une quinquagénaire DRH spécialisée dans les PSE et pas franchement sympathique… Qui l’a tuée ? Et surtout, pourquoi ?

Ce qu’il faut de haine est un polar noir (même très très noir). Nous suivons Alice qui, profondément ébranlée, a envie d’enquêter de son côté. Nous avons aussi d’autres points de vue : celui de Jacques, son père, celui des enquêteurs mais aussi celui du meurtrier ! Mais il faudra patienter jusqu’à la fin pour connaître son mobile et le lien avec la victime. Heureusement, Jacques Saussey sait nous tenir en haleine et les pages défilent à toute allure.

J’aime beaucoup les polars qui se déroulent à la campagne, dans un petit village tranquille où tout le monde se connaît (ou presque). Vous y ajoutez un meurtre atroce, du mauvais temps, des villageois plutôt taiseux et le tour est joué ! L’ambiance est angoissante, on se sent presque en huis clos. Les chapitres sont courts et percutants. Une très bonne lecture !

Ce qu’il faut de haine de Jacques Saussey, paru en octobre 2024 aux éditions 10-18, 432 pages, 9,20€

Jojo le terrible de Didier Lévy et Caroline Hué

Résumé

Jojo est un monstre. Mais Jojo a un problème : il ne fait pas peur.
Il est même plutôt mignon, le pauvre. Pire encore : plus il tente d’être effrayant, plus on a envie de lui faire des câlins ! C’est agaçant !
Que pourrait-il bien inventer pour terrifier son monde ? Un jour, il lui vient une idée…

L’avis de Cassandre

Jojo est un petit monstre, pas du tout effrayant. Au contraire, il est petit, rose et tout en rondeur comme une petite barbe à papa. Il essaie de faire peur aux autres à coup de grimaces et de cris mais rien ne fonctionne. Pire, les autres monstres (qui sont eux effrayants) ont même pitié de lui. Il vint alors une idée à Jojo, celle de raconter des histoires qui font peur !

Jojo le terrible est un album drôle qui parle de la différence, de la confiance en soi et d’être accepté au sein d’un groupe. Jojo essaie de ressembler aux autres et se rend bien compte qu’il n’est pas possible d’aller contre sa propre nature. Cette quête lui fera prendre conscience qu’on peut être aimé en étant simplement soi-même.

Nous avons adoré ce titre qui présente un personnage principal très attachant et auquel on peut facilement s’identifier. L’histoire se dévore et elle est complétée par les belles illustrations de Caroline Hué. Je remercie les éditions Gründ et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération Masse Critique.

Jojo le terrible de Didier Lévy et Caroline Hué, paru en septembre 2024 aux éditions Gründ, 32 pages, 14,95€

Îles du monde de Mia Cassany et Diane Hernandez

Résumé

Un magnifique voyage autour du globe pour s’émerveiller des beautés de notre monde, et découvrir ces terres qui nous fascinent et nous font rêver : les îles.

Des mystérieux plateaux de l’île de Pâques, aux atolls colorés des Maldives, en passant par les pics escarpés des volcans du Galàpago et les villages à flanc de falaise de Corse, l’enfant observe et découvre la diversité des milieux naturels, des animaux, des cultures et des modes de vie. 
Chacune des 16 îles est présentée en double-page magnifiquement illustrée et propice à la découverte et l’émerveillement.

Une fenêtre ouverte qui sensibilise les enfants en douceur à l’écologie, à la géographie et à la magie de la lecture.

L’avis de Cassandre

Îles du monde est un sublime beau-livre qui nous invite au voyage. Nous partons aux quatre coins du monde pour découvrir des trésors de la nature. Au programme, pas moins de seize îles sont présentées : Les Maldives, Bali, La Corse, l’île de Pâques ou encore Lanzarote et Zanzibar.

Chaque double-page est une présentation d’une île grâce à de grandes illustrations colorées et de nombreuses informations. On y trouve son emplacement, sa population, les langues parlées, les espèces (faune et flore) endémiques ainsi que des éléments sur ce qui la caractérise.

Une chose est sûre, c’est que vous allez en prendre plein les mirettes ! Les illustrations sont incroyables, très réalistes et à couper le souffle. On a l’impression de partir en voyage et cela fait un bien fou. Les îles ne se ressemblent pas, chacune a ses particularités, ses espèces, ses reliefs et un nuancier incroyable de couleurs. J’ai aimé le fait qu’il n’y ait pas de photographies mais des illustrations qui rendent un bel hommage aux paysages. Les informations choisies sont pertinentes, il n’y en a ni trop ni trop peu. Elles permettent d’apprendre l’essentiel sur chacune des îles. Enfin, cet album permet aussi de sensibiliser à la protection de l’environnement.

Pour conclure, une très belle découverte qui donne envie de préparer ses valises !

Îles du monde de Mia Cassany et Diane Hernandez, paru en octobre 2024 aux éditions Nathan, 48 pages, 21,90€

Les petites souris préparent Noël de Melisande Luthringer

Résumé

Rejoignez la famille des petites souris dans leurs préparatifs de Noël ! Un livre animé plein de surprises et de cachettes à découvrir pour les tout-petits.

Préparons Noël avec la famille des petites souris ! Du jardin au grenier, derrière le four ou le rideau, partez à la recherche de ces adorables rongeurs et de leurs trésors cachés. ·
Un grand livre à flaps dans un univers charmant et rétro
10 grands rabats en feutrine à soulever pour un jeu de coucou/caché captivant

L’avis de Cassandre

Ho Ho Ho ! Noël approche et nous adorons choisir nos lectures en fonction des saisons et des événements de l’année. Les petites souris reviennent pour célébrer Noël. Au programme : feu de cheminée, chocolats chauds, bataille de boules de neige, réveillon sans oublier l’ouverture des cadeaux distribués par le Père Noël ! Cet album fait partie de la collection Cache-Cache mais il s’agit cette fois d’un grand format. Il s’adresse aux tout-petits dès 6 mois et est adapté aux petites mains. De nombreux rabats en feutrine révèlent des surprises à chaque page. Les rabats sont colorés et épais et capte immédiatement l’attention des bébés. Côté illustrations, les petites souris sont très mignonnes et cet album ne peut qu’émerveiller les petits.

Les petites souris préparent Noël de Melisande Luthringer, paru en octobre 2024 aux éditions Nathan, 8 pages, 11,90€

True Colors tome 2 de Lylyblabla et Morgane Moncomble

Résumé

Dix ans après l’incident qui a séparé June et Eliott, les voilà enfin réunis. Comme la première fois, impossible pour eux de ne pas succomber l’un à l’autre. Mais les secrets de June continuent de menacer leur douce tranquillité.

Alors quand la vérité éclate au grand jour, leur couple doit faire face aux conséquences de ses mensonges. Eliott est d’avis qu’en vengeance, tous les coups sont permis, mais l’idée de faire souffrir June remet tout en question.

Arriveront-ils à pardonner… quitte à s’allier pour mieux diviser ?

L’avis de Cassandre

Quel plaisir de retrouver Lylyblabla et Morgane Moncomble dans le second tome de la duologie True Colors ! Nous nous étions arrêtés sur une grosse révélation et j’attendais impatiemment cette suite. Dès le début, nous obtenons certaines réponses à nos questions et l’intrigue se met rapidement en place.

June et Eliott dissimulent chacun des secrets qui les font profondément souffrir. Vaut-il mieux s’ouvrir l’un à l’autre et le blesser ou mentir quitte à tout perdre ? J’ai été touchée par nos deux héros. On parvient parfaitement à se mettre à leur place et à comprendre leurs choix. Notre duo se complète à merveille et on espère qu’une seule chose : qu’ils puissent avancer main dans la main.

J’ai aimé les thématiques abordées : les secrets, la vengeance, la culpabilité, le pardon et bien sûr, l’amour. Les ingrédients sont bien dosés, ce qui fait une intrigue qui matche à merveille.

L’univers visuel est un bonbon. J’ai adoré l’esthétique des personnages, les décors mais aussi le choix des couleurs.

Ce second opus se lit d’une seule traite, il est captivant et difficile à reposer. Une duologie que je recommande chaudement aux fans de romance !

True Colors tome 2 de Lylyblabla et Morgane Moncomble, paru en novembre 2024 aux éditions Hugo Publishing, 156 pages, 19,95€

Noël Bif Bof de Marie Spénale

Résumé

Réinventez la façon de célébrer Noël avec Millie et Catsou, dans cette aventure colorée et pleine de sens signée Marie Spénale ! 

La folie de Noël est bien là ! Cadeaux en cascade, stress en coulisses dans les cuisines, giga sapin à décorer… Millie et Catsou ne savent plus où donner de la tête ! Trop c’est trop ! Ni une ni deux, ils plient bagage. Cette année, Noël se fera à leur manière, loin de la frénésie festive, aux côtés de ceux qu’ils aiment vraiment.
Objectif : se reconnecter au plaisir sincère de fêter Noël ensemble

L’avis de Cassandre

Millie et son chat Catsou prennent du bon temps à la maison. Quand soudain, ils s’aperçoivent qu’on est déjà le 24 décembre. A vrai dire, Millie trouve Noël « bif bof », ce qui explique qu’elle soit passée à côté. Mais trêves de plaisanteries, nos deux comparses ont une to do-list à faire. Au programme : tenues de fêtes, cadeaux à acheter, repas à planifier !

Le début de cette bande dessinée est assez classique jusqu’à ce qu’il y ait une illustration qui s’étend sur une double-page. Plusieurs éléments renvoient à un chapitre et donc à une petite histoire thématique. Le lecteur est libre de lire sa bande dessinée dans l’ordre qu’il le souhaite, ce qui le rend acteur de sa lecture. J’ai aimé ce principe qui rappelle les livres dont on est le héros.

Millie et Catsou sont très drôles et j’ai aimé ce duo cocasse. En plus de nous amuser, cette bande dessinée nous reconnecte à l’essentiel de cette fête : partager et être ensemble. Enfin, les illustrations ultra colorées ont su me convaincre, un vrai bonheur pour les yeux. Et le bonus ? Un petit cherche et trouve est proposé à la fin !

Noël Bif Bof de Marie Spénale, paru en octobre 2024 aux éditions Nathan, 48 pages, 12,95€