Catégorie : Les avis de Cassandre

Lore Olympus tome 7 de Rachel Smythe

Résumé

Artémis est de plus en plus confuse et n’arrive pas à se contenter des réponses de son frère Apollon ; Léto, leur mère, se mêle également à l’histoirepour pousser Perséphone à douter d’Hadès en dévoilant le passé de ce dernier avec Héra.
Mais le pire est à venir, car Zeus ne laisse aucun répit à Perséphone. Malgré de multiples stratagèmes pour le retarder, le procès tant redoutéfinit par se tenir. L’audience du siècle ne fait que commencer et les témoins divins ont tous un bon alibi…
La vérité va-t-elle enfin éclater au grand jour ? Qui sortira blanchi de cette cour d’assises ?Une chose est sûre : Perséphone est prête pour la contre-attaque !

L’avis de Cassandre

Encore une fois, je suis très contente d’avoir lu cette suite de Lore Olympus et j’ai déjà hâte de pouvoir suivre nos dieux préférés. 

L’objet livre est à nouveau une pépite à détenir dans sa bibliothèque, un livre avec une couverture épaisse et bien travaillée ainsi que des dessins sublimes avec une belle panoplie de couleurs. 

J’ai adoré les flash-back concernant le passé d’Hadès et l’origine de son arrivée en tant que roi des Enfers. Mais aussi l’attention constante qu’il porte à Perséphone. 

J’ai également apprécié le message que fait passer l’auteur sur le viol mais plus particulièrement sur la dimension traumatique que cela peut provoquer ainsi que sur l’état de sidération qui peut toucher les victimes et la nécessité d’en parler avec un professionnel.

En résumé, j’ai aimé une fois de plus ces personnages et j’ai trouvé lecture trop rapide à mon goût malgré ces 416 pages. J’ai hâte de savoir ce qu’il va advenir d’Apollon ! Réponse au prochain épisode…

Lore Olympus tome 7 de Rachel Smythe, paru en novembre 2024 aux éditions Hugo & Cie, 416 pages, 24,95€

17 ans à jamais de Gaël Aymon

Résumé

1916, Marthe Amelin, 17 ans, tombe éperdument amoureuse d’André. Quand ce dernier part pour le front, Marthe dit à André : « Emporte mon reflet. Tant que tu le garderas, ni la guerre ni la mort ne pourront nous séparer ! ». Quelques temps après, Marthe réalise que les miroirs ne lui renvoient plus son image. André a emporté son reflet et elle a cessé de vieillir : elle aura 17 ans à jamais, tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé.

L’avis de Cassandre

En 1916, Marthe est une jeune fille de dix-sept ans. Elle est issue d’une famille respectable. Mais comme tous les Français pendant la première guerre mondiale, les Amelin ont faim. Le quotidien est morose, les boches envahissent le pays. Le seul petit rayon de soleil pour elle, c’est sa rencontre avec André, un adolescent de son âge. Nos deux protagonistes font un pacte, Marthe lui donne son reflet en échange de sa protection. Rapidement, elle comprend qu’elle a cessé de vieillir…

17 ans à jamais est un mélange surprenant de roman historique avec un élément fantastique. Marthe va traverser un siècle complet, spectatrice de l’Histoire. J’ai beaucoup aimé le pan historique, en particulier la première guerre mondiale qu’on aborde peu en littérature, comparée à la seconde. Il y a un très gros travail de recherche et j’ai apprécié les nombreux détails historiques. Certains faits sont terribles et la vérité y est exposée de manière brute.

J’ai aimé suivre Marthe, une héroïne qui va évoluer au fil des décennies. J’ai été touchée par sa quête amoureuse, un amour de jeunesse pur et fort. L’intrigue est intéressante et le suspense est bien gardé jusqu’à la toute fin du récit.

Pour conclure, un roman singulier passionnant et richement documenté.

17 ans à jamais de Gaël Aymon, paru en septembre 2024 aux éditions Nathan, 496 pages, 17,95€

La maison aux sortilèges d’Emilia Hart

Résumé

2019. Kate fuit Londres pour se réfugier dans une maison délabrée dont elle a hérité. Avec son lierre et son jardin envahi par les mauvaises herbes, ce havre de paix la protège de son compagnon violent. Kate sent toutefois qu’un secret s’y tapit… 1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet est cloîtrée dans le domaine familial, étouffée par les conventions sociales. Elle vit avec le souvenir de sa mère, dont il ne lui reste qu’un médaillon et une inscription étrange sur le mur de sa chambre. 1619. Altha connaît les secrets des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille. Nombreux sont les villageois à venir lui demander de l’aide. Pourtant, quand un fermier meurt piétiné par son troupeau, tous la pointent du doigt et l’accusent de sorcellerie. Trois femmes extraordinaires séparées par quatre siècles, qui puisent leurs forces dans le pouvoir de la nature.

L’avis de Cassandre

La Maison aux Sortilèges est un roman polyphonique qui met en scène trois femmes à trois époques différentes. En 2019, Kate est une jeune femme qui vit à Londres avec Simon, son conjoint violent. Elle décide de fuir et de se réfugier dans la petite maison léguée par sa grand-tante Violet, dans la campagne anglaise. En 1942, la fameuse Violet est une enfant qui ne sait rien de sa mère, décédée quand elle était bébé. Elle est bien décidée à découvrir quels secrets lui cache son père à son sujet. Enfin, en 1619, Altha est une femme qui attend son jugement, accusée de sorcellerie…

Je suis une grande fan de ce genre de récit où on suit les destins croisés de plusieurs protagonistes, à différentes époques. Emilia Hart aborde de nombreuses thématiques, en particulier celle des violences faites aux femmes. On se rend compte qu’à chaque époque, on retrouve ce même fléau sous différentes formes. Mais l’autrice ne compte pas faire de ses personnages de simples victimes mais au contraire, des héroïnes.

La nature et le vivant prennent une place prépondérante dans le récit. Les insectes et les corneilles jouent un rôle important. Il y a d’ailleurs une petite part de fantastique dans l’histoire, j’ai beaucoup apprécié.

Le style d’écriture est fluide, le roman se lit facilement et rapidement. Les chapitres sont bien équilibrés et on s’attache à ces trois femmes. Le suspense est bien entretenu jusqu’aux révélations finales. Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture et j’espère retrouver Emilia Hart dans un prochain roman.

La maison aux sortilèges d’Emilia Hart, paru en septembre 2024 aux éditions Pocket, 504 pages, 9,50€

Pas si mâle de Fabien Fernandez et Line Hachem

Résumé

Mathis est en terminale et un peu perdu : une mère presque absente, un beau-père viril qui le pousse sans cesse au conflit, une fin d’année difficile entre réussir son bac et entrer dans cette école d’animation qui lui importe tant. Mais surtout, Mathis souffre de la disparition de son père, un militaire de carrière. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour cet adolescent en quête d’identité qui passe son temps à jouer au plus malin avec les filles pour amuser la galerie. Et un jour, poussé par ses amis, pour être un « vrai mec », il fait le pari de « pécho » Léa. Léa, dont il est secrètement amoureux. Elle le rembarre sèchement. Peu fier de ce qu’il a fait, il tente maladroitement de se racheter, mais cela ne fait qu’envenimer les choses. Alors, quand son dossier pour l’école de ses rêves est détruit par une fuite d’eau, ça n’arrange pas sa situation. Que faire ? Qui devenir et aux yeux de qui doit-il exister pour devenir un homme ? Comment se faire pardonner par Léa ? Comment réagir quand une lettre de son père lui parvient enfin après des mois d’absence et d’inquiétude ? 

L’avis de Cassandre

Poéstrip est une collection récente des éditions Nathan. Sa particularité est que chaque titre est une adaptation libre et moderne d’un poème en roman graphique. L’objectif est de donner envie aux adolescents et jeunes adultes de s’intéresser à la poésie avec une approche originale. Pas si mâle est une variation graphique autour du poème Tu seras un homme, mon fils de Kipling. Je ne l’avais jamais lu et c’était l’occasion pour moi de le découvrir.

Mathis est un élève de terminale qui rêve d’intégrer une école d’animation. Si sa mère le soutient, son beau-père préfère le rabaisser et lui recommander de « trouver un vrai métier ». Le père de Mathis est un militaire porté disparu depuis des mois. Enfin, une fille du lycée lui plaît mais le jeune homme ne sait pas du tout comment s’y prendre. Bref, il se sent seul et totalement perdu.

A l’heure de #Metoo, Pas si mâle est une réflexion sur la masculinité, la virilité et sur la place qu’occupent les hommes dans la société actuelle. Plus généralement, on parle d’adolescence, de cette période charnière où on doit choisir une orientation professionnelle. Et indirectement, on choisit quelle personne on souhaite devenir et qui prendre pour modèle. Mathis est un adolescent qui sonne vrai. Il commet des erreurs, s’emporte contre les mauvaises personnes mais il est avant tout un humain en quête de repères.

Enfin, j’ai aimé les illustrations bicolores, en nuances de jaune et de bleu. Les dessins sont modernes et actuels et plairont au plus grand nombre. Un bonus qui apporte un vrai plus : on trouve bien sûr le poème à la fin mais aussi les coulisses d’écriture et d’illustration de ce titre. Une collection à suivre !

Pas si mâle de Fabien Fernandez et Line Hachem, paru en septembre 2024 aux éditions Nathan, 96 pages, 23,95€

Promenade dans l’arbre d’Emiri Hayashi

Résumé

Une nouvelle promenade poétique à animer du bout des doigts.
A la découverte d’un arbre majestueux et de ses habitants, des racines à la cime.

Depuis les insectes sous ses racines, en passant par les lapins qui jouent à son pied, le hibou dans son tronc, jusqu’aux oiseaux dans ses branches…

Une promenade bucolique à la rencontre de tous les habitants de l’arbre, comme une grande maison ! 

L’avis de Cassandre

Si vous aimez la littérature jeunesse, je suis certaine que vous connaissez l’illustratrice japonaise Emiri Hayashi. Elle a illustré de très nombreux albums et on reconnaît immédiatement son univers coloré et ses personnages tout en rondeurs. Promenade dans l’arbre s’adresse aux tout-petits, à partir de 6 mois. Le format carré est idéal, ni trop petit ni trop grand, il peut être emporté partout. Il s’agit d’un album à tirettes où on peut déplacer et faire coulisser des éléments du décor. Dans ce titre, nous explorons un arbre majestueux et découvrons les insectes et animaux qui l’habitent. Il y a la vie souterraine, ceux qui escaladent le tronc, le hibou qui se niche, les oiseaux dans les branches… Les décors sont ultra colorés et attirent immédiatement l’attention. Les détails sont en reliefs grâce à des nervures argentées et des éléments métallisés. Un univers doux et chatoyant, succès garanti chez les bébés !

Promenade dans l’arbre d’Emiri Hayashi, paru en juillet 2024 aux éditions Nathan, 10,99€

Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy

Résumé

Été 1998. Parce que sa mère est malade, Aurélien, un adolescent de 16 ans, passe l’été chez son oncle Andrea qu’il n’a pas vu depuis des années. Alors qu’Andrea est en plein chagrin d’amour, le jeune garçon part à la découverte de la ville balnéaire et rencontre William, un jeune Anglais en vacances qui ne le laisse pas indifférent.

L’avis de Cassandre

L’histoire se déroule en 1998. Nous rencontrons Aurélien, un adolescent dont la mère vient d’être hospitalisée. Son oncle, Andrea, la petite trentaine, le prend tout l’été sous son aile, en Bretagne.

Aurélien ne connaît que trop peu son oncle. Cet été, c’est aussi l’occasion d’apprendre à se découvrir, à s’apprivoiser. Notre adolescent a vécu des choses très difficiles, en particulier les problèmes d’addiction dont souffre sa mère. On suit son triste parcours, sa lente dégringolade. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Aurélien, un adolescent qui doit ruser, mentir pour dissimuler ce qu’ils traversent à la maison. J’ai également aimé Andrea, un oncle assez taiseux qui dissimule les cicatrices d’une récente rupture amoureuse.

Au cours de cet été, Aurélien rencontre William, un Anglais en vacances à Saint Malo. Il éprouve très vite des sentiments à son égard mais seront-ils réciproques ?

Ce roman parle d’adolescence, d’alcoolisme, d’homosexualité, de coming-out mais aussi d’amour et d’amitié. J’ai aimé l’immersion dans les années 1990, les Walkman, la coupe du monde 1998, la playlist de l’époque qui me ramène immédiatement en enfance. Une belle lecture sous les timides rayons du soleil breton.

Deux mois chez Andréa de Julien Dufresne-Lamy, paru en août 2024 aux éditions Nathan, 304 pages, 15,95€

Au dodo les petits dinos de Charlotte Roederer

L’avis de Cassandre

A la maison, nous adorons la collection Au dodo des éditions Nathan. Les albums aux pages cartonnées épaisses ont tous une couverture bleu nuit. Il s’agit de livres accessibles aux tout-petits à partir de six mois. Le principe est le même pour chaque titre. Les animaux sont présentés en famille et par espèces sur chaque double-page. L’enfant peut faire coulisser avec son doigt les yeux des animaux pour les faire dormir. Un petit texte accompagne les images. Dans cet opus, au dodo les diplodocus, les tricératops, les stégosaures etc. ! A la fin, tout ce beau monde s’est endormi, Bébé peut aller se coucher à son tour ! Comme les autres tomes, celui-ci est très joli. Les dinosaures sont colorés et on adore leurs grands yeux ronds. Un album adapté aux toutes petites mains et qui capte l’attention des bébés !

Au dodo les petits dinos de Charlotte Roederer, paru en juillet 2024 aux éditions Nathan, 8,95€

Big Girl de Mecca Jamilah Sullivan

Résumé

Malaya Clondon, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s’obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu’elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème. À la maison, les femmes de sa famille lui font subir une pression étouffante. Sur les bancs de son école pour riches Blancs de l’Upper East Side ou dans le Harlem tumultueux des années 1990, Malaya endure critiques et discriminations. La petite fille grandit au rythme du hip-hop et devra apprendre à briser les stigmates qui entourent le corps des femmes pour enfin embrasser son propre désir

L’avis de Cassandre

Malaya est une fillette de huit ans que nous rencontrons à Harlem dans les années 1980 et que nous suivrons jusqu’à l’adolescence. Elle est décrite comme une petite fille noire et obèse. Son quotidien est rythmé par les réunions Weight Watchers, le comptage de calories, les visites chez le médecin et les disputes entre ses parents. Le poids de Malaya est l’obsession de son entourage alors même que la fillette n’en a pas conscience. Derrière l’apparence physique, se cache une Malaya qui aime peindre, écouter de la musique, jouer avec ses amis.

La mère et la grand-mère de Malaya ont elles-mêmes des problèmes de poids et ont subi les moqueries. Elles projettent sur Malaya leurs propres craintes et plus elles insistent, plus la petite fille se réfugie dans la nourriture. Mais Big Girl est avant tout un roman social qui parle de différentes formes de discriminations : la grossophobie et le racisme essentiellement. On s’attache à ce personnage principal qui essaie de trouver sa place dans une société étroite d’esprit. J’ai particulièrement aimé son père qui l’aime pour ce qu’elle est et voit en sa fille toute la lumière qu’elle dégage.

Big Girl est un roman immersif dans le Harlem des années 80-90. Mecca Jamilah Sullivan brosse des portraits de femmes étoffés et un personnage principal lumineux et déterminé.

Big Girl de Mecca Jamilah Sullivan, paru en août 2024 aux éditions Pocket, 432 pages, 9€

Cucul de Camille Emmanuelle

Résumé

Le jour, Marie Couston est prof de français contractuelle dans un lycée. La nuit, elle écrit sous pseudo de la romance érotique. Mais lorsque son éditrice exige qu’elle abandonne ses romans cucul pour de la dark romance, Marie voit rouge. En clair, on lui demande de rendre sexy des violences conjugales et sexuelles… Sans regret, et un peu saoule, Marie décide de tuer son personnage principal avant de s’endormir.

Au réveil, elle n’en croit pas ses yeux : un inconnu est assis sur son canapé. L’homme, très beau dans son costume sur mesure hors de prix, lui explique alors le plus sérieusement du monde qu’il est James Cooper, le mâle alpha de sa romance et de ses fantasmes…

L’avis de Cassandre

Marie Couston est prof de français en CDD dans un lycée privé parisien. Elle peine à joindre les deux bouts et accepte d’écrire de la romance sous pseudonyme. Elle se prête facilement au jeu jusqu’à ce son éditrice lui demande d’écrire de la dark romance. Et plus il y a des scènes de violence, de domination voire pire, mieux c’est pour elle. Marie ne se reconnaît plus du tout là dedans et décide de faire mourir son personnage principal masculin. Mais le lendemain matin, celui-ci débarque chez elle, en chair et en os. Dans quels draps Marie s’est-elle fourrée ?

Cucul est un roman que j’ai lu en une seule journée. Je l’ai trouvé très prenant et surtout, très drôle. J’ai adoré Marie, cette trentenaire fauchée et malheureuse en amour. Elle a un sens de la répartie très puissant et envoie régulièrement de délicieuses punchlines. James Cooper, son personnage et sa créature est drôle malgré lui. Il est parfaitement inadapté à la vie réelle et les situations cocasses s’enchaînent. Cucul est une mise en boîte de la Dark Romance qui invite à la réflexion. Qu’est-ce qui pousse les femmes, parfois tout juste adolescentes à aimer cette littérature qui prône la violence ?

Un roman drôle avec lequel je n’ai pas vu le temps passer !

Cucul de Camille Emmanuelle, paru en octobre 2024 aux éditions Seuil, 256 pages, 19,50€

L’heure bleue de Paula Hawkins

Résumé

Après son décès, Vanessa Chapman, artiste à la renommée mondiale, laisse à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions. Pour quelle raison avait-elle décidé d’acheter Eris, une île écossaise accessible uniquement à marée basse, et d’y vivre recluse dans sa grande demeure ? Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’une étrange découverte conduit James Becker, un expert en œuvres d’art, sur l’île, il est loin de s’imaginer tous les secrets auxquels il va être confronté.

L’avis de Cassandre

Après un excellent premier roman, La fille du train, j’étais ravie de pouvoir découvrir ce nouveau titre de Paula Hawkins. James Becker travaille pour une fondation en charge des œuvres de la défunte Vanessa Chapman. Quand James est contacté car l’une des œuvres artistiques de Vanessa contiendrait un os humain, celui-ci va devoir plonger dans le passé de l’artiste. Celle-ci vivait depuis de nombreuses années sur l’île d’Eris, uniquement accessible à marée basse. Il va rencontrer Grace, l’amie et exécutrice testamentaire de Vanessa. Nous suivons ces deux personnages ainsi que Vanessa, via des extraits de journaux intimes.

Quand j’ai débuté ce roman, je m’attendais à un thriller. Je pensais qu’il y aurait de nombreux rebondissements sur une île à l’atmosphère inquiétante. J’ai été assez déroutée par cette lecture. D’un côté, j’ai trouvé la première partie assez addictive. Je me suis rapidement prise au jeu, j’avais envie d’embarquer sur l’île et découvrir les secrets de cette artiste. Mais la lenteur du récit a finalement alourdi ma lecture. Il y a très peu d’action, l’essentiel se situant dans les tous derniers chapitres. Il s’agit avant tout d’un roman d’ambiance.

Du côté des personnages, j’ai peiné à m’attacher à eux. Je n’ai pas ressenti d’empathie pour leurs histoires personnelles, il m’a manqué quelque chose.

Pour conclure, un roman dont je ressors plutôt déçue. Une ambiance froide, intrigante mais je suis restée en surface, dommage ! Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette lecture.

L’heure bleue de Paula Hawkins, paru en octobre 2024 aux éditions Sonatine, 384 pages, 23€