Résumé
Un mariage heureux, un petit garçon en pleine santé, une petite fille en route, un film en préparation : tout sourit à Églantine, jeune réalisatrice ambitieuse. Alors qu’elle
maîtrise son quotidien au millimètre près pour tout concilier, une jaunisse nécessite son hospitalisation. Les spécialistes se succèdent à son chevet sans pouvoir identifier ce dont elle souffre, laissant planer des doutes sur sa santé et celle de son bébé.
La vie entière de la jeune femme se trouve chamboulée par cette mystérieuse maladie qui vient révéler des secrets familiaux inattendus. Églantine découvre que, trente ans auparavant, sa mère a perdu un bébé à sept mois de grossesse.
Y-aurait-il une funeste malédiction qui pèse sur les femmes de sa famille ? Si tel est le cas, comment peut-elle y mettre fin ?
L’avis de Cassandre
Églantine, maman d’un petit Léo, a tout d’une business woman. Elle a toujours rêvé de réaliser son premier long métrage et on dirait bien que la chance de sa vie se présente. Et quand elle découvre sa seconde grossesse, elle accepte la nouvelle avec joie. Églantine est sur tous le fronts et travaille dur, peu importe si elle dort peu et s’oublie. Jusqu’à ce que son corps tire la sonnette d’alarme et qu’elle se retrouve hospitalisée pour grossesse à risque.
La cadette de mes soucis est un roman à différentes temporalités. Nous suivons la mère et la grand-mère d’Églantine également, chacune porte un lourd secret. Et vous vous en doutez, les non-dits ont des répercussions d’une génération à l’autre. J’ai aimé suivre ces trois générations de femmes autour de thématiques qui résonnent en moi. On y parle de grossesse, de maternité, de deuil. J’ai été bouleversée par le poids du secret que chacune porte sur ses épaules. On les pousse à taire la douleur, la mettre sous un tapis et contenir leurs émotions.
A l’image des autres romans de la collection Instants suspendus, j’ai dévoré cette histoire. Il y a une part d’intrigue bien dosée qui a rendu le roman captivant. Une belle découverte !
La cadette de mes soucis de Marjolaine Solaro, paru en janvier 2025 aux éditions L’Archipel, 352 pages, 19,90€
C’est une belle collection.
Merci pour la découverte de ce titre qui a l’air très touchant.