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Le chaos dans nos veines de Cécile Cabanac

Résumé

Trois heures du matin, dans une maison isolée à proximité de l’étang de Prigonrieux, Brisseau découvre le cadavre d’une femme. Aussitôt, une hypothèse se dessine : suicide. Pour ce capitaine fatigué du métier, le soulagement est intense, l’enquête devrait être bouclée sans difficulté. Pourtant, très vite, tout se complique.
Une seconde victime est retrouvée à la cave, flottant dans une cuve d’acide. Et le premier corps se révèle être celui d’une ex-flic. Une flic qui ne faisait pas l’unanimité auprès de ses collègues. Une flic dont le sens de la justice surpassait tout, quitte à se mettre en danger pour traquer des assassins. Une flic, surtout, hantée par deux affaires non résolues.
De là à imaginer qu’elle commençait à s’approcher trop près de la vérité, il n’y a qu’un pas. Et Brisseau pourra compter sur l’énergie de la jeune lieutenant Marianne Decointet pour démêler les fils de ce tableau dans lequel le mal semble s’être insinué partout…

L’avis de Cassandre

Cécile Cabanac est une écrivaine de polars que je lis assidûment depuis son tout premier roman. Après un final bouleversant et étourdissant dans La petite ritournelle de l’horreur, j’avais plus que hâte de me plonger dans cette nouvelle lecture. Première surprise, nous ne retrouvons pas l’équipe de la commandant Virginie Sevran mais une nouvelle équipe, celle de Rémy Brisseau et Marianne Decointet. Je me suis immédiatement attachée à eux, je les ai trouvés humains, en particulier Rémy qui peine à jongler entre sa vie professionnelle et sa vie familiale. Notre équipe est appelée dans une maison abandonnée où gît une ex-agent de police, tuée par balle. Dans une autre pièce, une cuve d’acide renferme un corps non-identifié. C’est le début d’une très vaste enquête.

J’ai lu ce roman en moins de 24 heures, tant je l’ai trouvé addictif. Les différents chapitres sont consacrés à différents protagonistes et surtout, à différentes époques. Cette enquête est clairement de grande ampleur !

J’ai été agréablement surprise par la tournure que prenait l’intrigue. Je me suis sentie baladée, comme les enquêteurs, notamment concernant l’identité du corps dans la cuve. Différentes affaires, différentes époques mais un seul lien, dont les contours ne se dessineront qu’au fil des chapitres. Une fois de plus, j’ai aimé les thématiques abordées : le droit pénal, les cold-cases, les agressions sexuelles, les origines du Mal, entre autres !

Pour conclure, Cécile Cabanac monte encore d’un cran avec ce polar très réussi !

Le chaos dans nos veines de Cécile Cabanac, paru en avril 2023 aux éditions Fleuve, 464 pages, 20,90€

Les chroniques de novembre

Bonjour à tous,
Le mois de novembre se termine, il aura été pour moi l’occasion de passer des soirées cocooning au coin du feu ! Voici mes découvertes :

Requiem pour un diamant de Cécile Cabanac

Ayant adoré le premier roman policier de Cécile Cabanac, Des poignards dans les sourires, j’étais impatiente de me plonger dans Requiem pour un diamant. Nous retrouvons d’ailleurs le même duo, le commandant Virginie Sevran et son collègue Pierre Biolet. Cette fois, ils enquêtent sur l’assassinat de Victor Bardier, joaillier parisien de renom. Très vite, les enquêteurs remarquent que beaucoup de choses ne collent pas et que de nombreux protagonistes pourraient être mêlés à une affaire de grande ampleur. Comme pour le premier opus, j’ai adoré l’enquête, très bien ficelée et dont je n’ai pas su deviner le dénouement. J’ai aussi apprécié l’équipe d’enquêteurs mais aussi le style d’écriture. Les chapitres défilent et on ne voit pas le temps passer. L’univers de la joaillerie où la corruption n’est jamais bien loin m’a énormément plu. J’espère retrouver Sevran et Biolet dans une prochaine enquête !

Requiem pour un diamant de Cécile Cabanac, paru en septembre 2020 aux éditions Fleuve, 468 pages, 19,90€

Celles qui restent de Samuelle Barbier

Celles qui restent est l’histoire de trois sœurs. Il y a Clara, l’aînée, enseignante, parfaitement soignée et ordonnée, Constance, très discrète et qui joue souvent les « tampons » entre Clara et Lucy, la dernière et véritable tornade. Devenues adultes, le temps les a éloignées et elles ne se voient que trop rarement. Jusqu’au jour où Constance décide de se suicider. Clara et Lucy se retrouvent seules. Samuelle Barbier, à travers les différentes étapes du deuil, nous parle d’un sujet grave, tabou et inexplicable. Je trouve cette thématique audacieuse et importante. Samuelle Barbier l’aborde avec brio, sans larmoiements et avec espoir, lucidité et quelques touches d’humour. Celles qui restent est un roman bouleversant dont je ne suis pas prête d’oublier les personnages.

Celles qui restent de Samuelle Barbier, paru en septembre 2020 aux éditions Hugo & Cie, 227 pages, 16,95€

Une Histoire d’Amour de Lorraine Sorlet et Les Amours d’Agathe Sorlet

Lorraine et Agathe Sorlet sont deux sœurs jumelles qui dessinent depuis leur plus jeune âge. Aujourd’hui, elles ont fait de leur passion leur métier et nous livrent simultanément deux romans graphiques sur l’amour. Les Amours d’Agathe Sorlet est centré sur les différents types d’amours : la tendresse, la passion, l’amour charnel mais aussi l’amour que l’on porte aux animaux, à ses amis et surtout à soi. A travers des dessins simples, Agathe Sorlet nous fait

ressentir des émotions fortes. Parfois, il ne s’agit presque que de suggestion et pourtant, immédiatement, on s’imagine à la place des protagonistes. J’ai particulièrement aimé les scènes d’amitiés, avec des couleurs très pop et des personnages féminins aux courbes généreuses. Une Histoire d’Amour de Lorraine Sorlet, lui, parle de l’amour entre deux individus : les premiers émois, la séduction, l’attachement, la passion. Les illustrations, ici aussi très simples, nous font passer des messages forts. J’ai aimé les couleurs, les courbes, les références littéraires, les décors et la rêverie. Ces deux titres, en temps de pandémie, me rappellent d’autant plus combien les relations humaines sont essentielles à notre quotidien. Deux titres semblables et différents à la fois et qui, sans texte, nous font passer mille émotions. Deux petits bijoux !

Une histoire d’Amour de Lorraine Sorlet, paru en octobre 2020 aux éditions Robert Laffont, 120 pages, 20,00€
Les Amours d’Agathe Sorlet, paru en octobre 2020 aux éditions Robert Laffont, 120 pages, 20,00€

Les amis de mon amie Carla de Stéphane Kiehl

L’héroïne de cet album est une petite fille dont on ne connaît pas le prénom. Sa meilleure amie, c’est Carla, un adorable chien-saucisse. Et les amis de Carla, ce sont des chiens de toutes races , il y a Elton, le berger suisse que Carla admire, Rocky le chihuahua qui veut faire la course ou Pako et Nao les deux carlins aux manteaux colorés. Si vous aimez les chiens, vous allez être servis ! Il y a les grands, les petits, les unis et les bicolores, ceux à poils courts et à poils longs, les gentils et les hargneux. Un album aux illustrations colorées, aux jolis décors et surtout, l’amour d’une petite fille à sa chienne (et vice-versa !). C’est beau, tendre et plein d’humour !

Les amis de mon amie Carla de Stéphane Kiehl, paru en octobre 2020 aux éditions Grasset jeunesse, 64 pages, 16,00€

Quelles ont été vos découvertes du mois ?