Étiquette : fait divers

Bandit de Jean-Charles Chapuzet

ON L’APPELLE BANDIT DEPUIS TOUJOURS. CE SURNOM L’AURAIT-IL PRÉDESTINÉ AU DRAME ?

Bandit vit dans une caravane. Son quotidien s’organise autour de son chien, de la pêche, de ses amis du Central – le bar du coin –, et de son atlas,… Bandit vit dans une caravane. Son quotidien s’organise autour de son chien, de la pêche, de ses amis du Central – le bar du coin –, et de son atlas, avec lequel il aime à agrandir son monde. Une existence de marginalité somme toute bien rangée.
Jusqu’au jour où déboule l’irrésistible… Bandit vit dans une caravane. Son quotidien s’organise autour de son chien, de la pêche, de ses amis du Central – le bar du coin –, et de son atlas, avec lequel il aime à agrandir son monde. Une existence de marginalité somme toute bien rangée.
Jusqu’au jour où déboule l’irrésistible Mimsy.
Mimsy et ses rêves de logis, Mimsy et son yoga, Mimsy et son naturisme, Mimsy et son emprise… Oie blanche ou veuve noire ? La mort s’invite peu à peu dans la vie de Bandit, qui est bientôt soupçonné du pire.

Un roman sombre, inquiétant, tendre, aussi. Car sous certains angles, le noir peut être lumineux.

L’avis de Cassandre

Surnommé Bandit depuis l’enfance, notre protagoniste principal n’en a finalement que le nom. Bandit, c’est presque affectueux, un peu comme un faux méchant. Notre anti-héros est âgé de cinquante ans. Il vit dans deux caravanes, une pour dormir et une pour le coin salon-cuisine. Il travaille de temps en temps, sans jamais conserver un emploi, ni son permis de conduire. Mais surtout, Bandit est incapable de voir le mal, il ne doute pas, pardonne beaucoup (trop). Quand un couple subit un accident de la route et que Bandit lui vient en aide, c’est le début de la fin…

A bord de la voiture accidentée, il y avait Mimsy, une femme envoûtante. Bandit ne verra que par elle, qu’importent les conséquences désastreuses… Jean-Charles Chapuzet s’est très librement inspiré d’un fait divers pour écrire ce roman sombre. Sa force réside surtout en son personnage qui nous touche en plein cœur. On connaît tous un Bandit, et c’est pour cela que ce roman peut résonner en chaque lecteur. Il s’agit de l’histoire d’un drame à travers une plume poétique.

Pour conclure, Bandit est un roman noir teinté de lumière et à l’atmosphère singulière.

Bandit de Jean-Charles Chapuzet, paru en mars 2024 aux éditions Robert Laffont, 336 pages, 20€

Torrents de Christian Carayon

Résumé

1984. Des morceaux de corps humains sont découverts dans une rivière qui dévale vers la ville de Fontmile. On finit par identifier deux victimes, deux femmes portées disparues depuis longtemps. La peur et l’incompréhension s’emparent des habitants, jusqu’à l’arrestation de Pierre Neyrat, un chirurgien à la retraite. Ce dernier connaissait une des victimes, l’amie intime de son fils. Il a les compétences pour démembrer ainsi les cadavres et un passé trouble. Mais surtout, il a été dénoncé par sa propre fille.
Bouleversé par ces évènements qui réveillent la douleur de la perte de la femme de sa vie et font imploser sa famille, son fils François décide alors de remonter le cours de l’histoire. Car derrière les silences, ce sont les violences de l’Occupation que Pierre Neyrat a tenté d’oublier.
Mettant ses pas dans ceux de son père, François va reconstituer ce passé dont il ignorait tout, où se sont noués les fils fragiles de son existence.

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Prendre Lily de Marie Neuser

prendre lilyRésumé

Une mère de famille retrouvée assassinée dans sa baignoire, les seins tranchés, les doigts comme un écrin renfermant deux mèches de cheveux.
Le corps d’une étudiante coréenne abandonné la nuit dans un quartier désert.
Et des jeunes femmes qui témoignent : leurs cheveux coupés net, tandis qu’elles vivent, marchent, respirent dans une petite ville balnéaire d’Angleterre qui ne connait pas les débordements.
Lily Hewitt n’avait jamais fait parler d’elle. Ni Sun Joo-Kim.
Non loin de la salle de bains de Lily Hewitt vit Damiano Solivo. On lui donnerait le bon Dieu sans confession si ce n’étaient ces déviances auxquelles il s’adonne en secret.
Pour Gordon, en charge de l’enquête, l’Italien tient le rôle du coupable idéal. Mais son épouse peut le jurer : Damiano est innocent. Damiano est même victime. Victione, oui : de la complexité d’une machinerie sociale et judiciaire qui sait comment on façonne les monstres.

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