« En mai, fais ce qu’il te plaît », me concernant, j’ai pu lire pas moins de 7 titres qui me faisaient de l’oeil, depuis leur étagère. Et je vous les présente, sans plus tarder !
La maison des oubliés de Peter James
Peter James est un auteur très connu pour ses thrillers, dont j’ai dévoré un grand nombre. La maison des oubliés est plutôt un livre mêlant horreur et fantastique, j’étais particulièrement impatiente de retrouver Peter James dans un tout autre genre. Dans ce titre, nous rencontrons Ollie, sa femme et leur fille, qui s’apprêtent à emménager à Cold Hill House, un manoir à l’abandon avec fort potentiel. Très vite, des événements étranges s’y produisent : apparitions, dégâts matériels, cauchemars,… L’ambiance prend une tournure inquiétante et on se demande bien quelle en sera l’issue ! Si l’histoire a su m’entraîner dès les premières pages, j’ai, hélas, vite déchanté. Les péripéties sont prévisibles et on retrouve un bon nombre de clichés sur la maison hantée. Les personnages sont assez plats et manquent de profondeur. La fin n’apporte pas suffisamment de réponses et nous laisse sur notre faim. Enfin, je n’ai pas été convaincue par le style d’écriture, j’ai souvent eu l’impression de lire un roman jeunesse. Dommage !
La maison des oubliés de Peter James, paru en mars 2019 aux éditions Fleuve, 352 pages, 19,90€
L’ivresse des libellules de Laure Manel
Quatre couples d’amis partent chaque année ensemble en vacances. Cet été, ils louent une superbe villa en Ardèche, sans les enfants. Tout se passe à merveille (ou presque), jusqu’à l’arrivée de Valentine, une libraire célibataire que l’une des amie a voulu convier. L’ivresse des libellules est un roman frais, divertissant, qui parle de l’amour, de l’amitié, de nos petits et grands défauts, des relations humaines, tout simplement. On se reconnaît en ces personnages qui nous touchent, qui nous agacent et qui nous ressemblent finalement ! J’ai passé un très bon moment de lecture qui me donne envie de découvrir les précédents romans de Laure Manel !
L’ivresse des libellules de Laure Manel, paru en avril 2019 aux éditions Michel Lafon, 381 pages, 18,95€
Le bel avenir de Robin Kirman
Harvard, en 1997, nous découvrons trois étudiants très différents : Alice, Georgia et Charlie. Ils n’ont rien en commun, sauf peut-être leur ambition et leurs rêves de gloire. Un tragique événement (le meurtre d’une élève de leur promo) va changer leur vie à jamais. Le bel avenir n’est pas un thriller mais un roman profond qui parle de relations humaines, d’amour et d’apprentissage. Les protagonistes sont travaillés en profondeur, impossible de ne pas se laisser captiver par leur histoire ! L’écriture de Robin Kirman et la construction de son roman ont su me convaincre. Un roman obsédant et difficile à reposer !
Le bel avenir de Robin Kirman, paru en novembre 2018 aux éditions 10-18, 456 pages, 8,80€
Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima
Mattie est agent de police. Sa particularité ? Elle ne sort jamais sans Robo, son berger allemand et coéquipier. Lors d’une patrouille, elle découvre le corps d’une adolescente dans les bois, à proximité de Belle, son chien blessé par balle. L’enquête est rapidement ouverte et Mattie est bien décidée à la résoudre ! Si le sujet n’est pas particulièrement novateur, j’ai pris plaisir à suivre Mattie et Robo dans leur quotidien. Il faut dire que tous deux sont attachants ! J’ai aussi apprécié le cadre de l’histoire, en plein coeur d’un petit village du Colorado où la drogue et la violence sévissent. Le premier tome d’une série qui s’annonce très plaisante !
Les sentiers de l’oubli de Margaret Mizushima, paru en mars 2019 aux éditions Belfond, 336 pages, 20,00€
Illusion tragique de Gilda Piersanti
Mario est un garçon âgé de dix ans qui s’amuse à épier son voisin, Monsieur Ruper, par la fenêtre de sa salle de bain. Mais la curiosité est un vilain défaut et il se pourrait qu’elle ait de dramatiques conséquences. Je n’en dirais pas plus au sujet de l’histoire car, dès le deuxième chapitre, Gilda Piersanti nous prépare un rebondissement qui change la donne ! Illusion tragique est un roman bien construit et étonnant qui mêle fiction et réalité. Notre auteure italienne nous réserve de nombreuses surprises et nous mène par le bout du nez, j’adore !
Illusion tragique de Gilda Piersanti, paru en mars 2019 aux éditions Pocket, 272 pages, 7,20€
Le chant des revenants de Jesmyn Ward
Jojo a treize ans et vit chez ses grands-parents noirs, dans une ville pauvre du Sud des États-Unis. Il s’occupe de sa petite sœur, tel un parent de substitution. Leur mère, Léonie, est une jeune toxico, instable, incapable de s’occuper d’eux. Le père, Michael, lui, est un homme blanc qui purge une peine de prison. Un jour, le téléphone sonne, Michael va être libéré. Leonie décide de prendre ses deux enfants avec elle, ainsi qu’une amie peu recommandable pour aller chercher Michael. Commence alors un road-trip inquiétant…
Le chant des revenants est un puissant roman à trois voix aux thématiques poignantes : le racisme, l’Amérique profonde, la drogue, l’amour et le pardon. L’écriture de Jesmyn Ward nous emporte, plus rien n’existe autour de nous. Un titre puissant et inoubliable.
Le chant des revenants de Jesmyn Ward, paru en février 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 21,00€
Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras
Machisme et sexisme sont omniprésents dans notre société. Cette bande dessinée reprend des saynètes du quotidien : en famille, dans la rue, au travail, etc., un ensemble de situations comiques où les femmes prennent le pouvoir et clouent le bec des hommes ! Un titre qui fait du bien et qui, je l’espère, fera avancer les choses dans le bon sens !
Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi !
Un clou dans le bec de Maxime Poisot et Emmanuelle Teyras, paru en février 2019 aux éditions Marabout, 10,00€
La sélection est à présent terminée. Quels sont les titres que vous aimeriez découvrir ? Quels sont vos coups de cœur de mai ?
Beau bilan de mai ! 🙂
J’avais aussi énormément aimé « Le chant des revenants » par contre j’ai eu beaucoup plus de mal avec « Un clou dans le bec ». Je ne sais même pas si je vais le chroniquer. ^^’ Mais je comprends aussi qu’on l’ait aimée. 😉
Le chant des revenants m’a légèrement déçu.