Résumé

Cayucos, Californie. Dans une villa au bord du Pacifique, un homme désespéré remplit un cahier noir. Dans sa cave, ligotée, une femme obèse, à peine consciente. Avant de la tuer, l’homme veut raconter son histoire.
Quelques mois plus tôt… Un an après la disparition de sa femme, le chroniqueur Bradley Hayden est détruit. Il s’étourdit dans des liaisons sans lendemain via un site de rencontres. Un jour, se présente une femme qui ne correspond en rien à la description qu’elle a faite d’elle. Jenny, 300 livres, QI redoutable, lui montre une vidéo de son épouse. April est en vie. Obéis-moi en tout, et elle le restera.
Dès lors, Bradley est contraint de suivre Jenny dans une épopée meurtrière.
Traqués par la police, ils sillonnent le pays tandis que Ron, le détective privé aux méthodes zen peu conventionnelles, tente de retrouver April.
Pourquoi Jenny tue-t-elle ? A-t-elle choisi April au hasard ? Bradley pourra-t-il retrouver sa femme à temps ?
Entre passé et présent, scandales politiques et cavale meurtrière, déserts brûlants et cités labyrinthiques, un terrible compte à rebours est enclenché, aux portes de la folie.

L’avis de Cassandre

J’apprécie beaucoup les parutions des éditions Sonatine et je dois avouer que Jenny m’attirait : une couverture dérangeante un résumé intrigant, tous les ingrédients étaient là pour me plaire.

Le début de l’histoire est classique, Bradley et April sont mariés depuis 10 ans et leur union part à vau-l’eau. Bradley souhaite malgré tout tenter le tout pour le tout et décide d’emmener April à Las Vegas. Malheureusement, April disparaît et c’est le début de la fin pour Bradley : est-ce une forme de rupture ? Un enlèvement ? Difficile à dire et notre personnage principal déprime sérieusement. Désirant se sentir vivant malgré tout, il surfe sur les sites de rencontres et sa route croise celle de Jenny, et certainement pour le pire…

Jenny est un thriller atypique, on s’attend à un roman de disparition, de suspense, de révélations et il n’en est rien. Je préfère annoncer la couleur, il s’agit d’un roman très spécial qui ne plaira pas à tout le monde. J’ai beaucoup aimé le personnage de Jenny, imprévisible, tantôt bourreau, tantôt victime. On a du mal à se faire une opinion sur elle, tant elle nous surprend au fil des chapitres. Je dirais que c’est la principale chose que j’ai aimée. En effet, je me suis sentie perdue dans les méandres de la folie, à ne plus savoir séparer le vrai du faux ni à me repérer dans le temps et l’espace et j’ai eu l’impression d’avancer dans le plus grand des brouillards. Par ailleurs, j’ignorais qu’il s’agissait de la fin d’une trilogie et j’ai regretté de n’avoir lu que Blue Jay Way et pas Ta mort sera la mienne, ce n’est pas indispensable mais j’aurais aimé comprendre les références.

Pour conclure, je ressors mitigée de cette lecture, je pense que Fabrice Colin a un talent certain et écrit des romans uniques, hélas, je ne me suis pas sentie visée par l’histoire.

Jenny de Fabrice Colin, paru en novembre 2016 aux éditions Sonatine, 300 pages, 20€

8 Comments on Jenny de Fabrice Colin

  1. Je dois avouer qu’au départ, la couverture dérangeante m’a interpellé également mais ton avis m’a quelque peu refroidit… Cet auteur me tente bien mais pas avec cet ouvrage :/

  2. J’adooore les éditions Sonatine ! Mais heureusement que je lis ton avis parce que celui-ci me faisait super envie mais je n’avais pas capté que c’était la fin d’une trilogie. Et du coup après lecture de ta chronique, je pense que ça pourrait me plaire parce que les points qui t’ont déroutée sont généralement le genre de choses que j’aime bien ! Mais il faudrait que je lise les deux autres du coup (surtout que j’ai Blue Jay Way)

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