Redécouvrez le monde fantastique des dieux et des mortels, à travers le regard d’Hadès.
Hadès, le dieu des Enfers, est connu pour sa règle inflexible, ses luxueuses boîtes de nuit et ses marchandages impossibles. Habitué à tout contrôler, il n’est pas préparé à découvrir que les Parques ont choisi Perséphone, déesse du Printemps, pour être sa future épouse et reine.
Malgré son attirance pour le dieu, Perséphone, une ambitieuse étudiante en journalisme, est déterminée à dénoncer Hadès pour ses méthodes cruelles et impitoyables. Elle le défie à chaque instant, alors même que l’attraction entre eux explose. Hadès se retrouve face à l’impossible : prouver que sa future épouse a tort. Malgré ses efforts, certaines forces souhaitent les séparer et Hadès se rend compte qu’il est prêt à tout pour son amour interdit, même à défier le destin.
L’avis d’Audrey
Après avoir terminé le dernier tome de la trilogie Hadès & Perséphone, j’étais triste de quitter cet univers. J’ai donc été très heureuse quand j’ai appris qu’il existait les romans écrits du point de vue d’Hadès. Dans l’histoire du point de vue de Perséphone, on découvrait un Dieu des Enfers très énigmatique, mystérieux et très attirant. Ici, on est plongé dans ses pensées et on comprend mieux ses réactions. La vie du Dieu des Enfers n’est pas simple, il doit continuer de « gouverner » sans laisser les autres l’atteindre. J’ai aimé suivre les pensées d’Hadès et comprendre tous les efforts qu’il a dû fournir pour pouvoir protéger son couple et son avenir avec Perséphone. Ce qui est positif, c’est que l’histoire n’est pas redondante. Je n’ai pas eu l’impression de lire un copié collé d’un autre point de vue. Peut-être parce que j’ai lu les 2 versions avec une année d’écart et que certains éléments n’étaient plus frais dans ma tête. Étant fan de la mythologie (en particulier de Perséphone) j’ai vraiment adoré le décor, le mythe revisité. Toutefois, cette version m’a laissée vraiment septique. J’ai trouvé la relation dans ce couple trop superficielle, Hadès semble obsédé par le sexe et ne peut s’empêcher de ne penser qu’à cela en la présence de Perséphone. Il y a peu d’échanges verbaux entre eux, et la moindre dispute se solde par une nouvelle scène érotique. C’est vraiment ce qui m’a déplu, j’ai eu l’impression de ne lire qu’une histoire de sexe. Je reste donc mitigée sur cette version, et je pense en rester là avec l’histoire d’Hadès et ne pas lire le troisième opus.
Hadès tome 1 de Scarlett St Clair, paru en mai 2023 aux éditions Hugo Publishing, 432 pages, 18€ Hadès tome 2 de Scarlett St Clair, paru en juin 2023 aux éditions Hugo Publishing, 432 pages, 18€
Lily Wilder, fille d’un célèbre chasseur de trésors, qui lui racontait enfant, des histoires de trésor enfoui, a grandi sans sa mère, et avec un père aux abonnés absents. À sa mort, Lily fonde une agence de chasses au trésor à partir de fausses cartes laissés par Duke, son père. Mais lorsque Lily réalise que parmi le dernier groupe de touristes récemment arrivés de New York, se trouve son ex : Leo Grady, disparu de sa vie il y a dix ans., elle n’est as peu surprise. Comment éviter l’homme qu’elle a aimé jadis, entouré de son groupe hétéroclite d’amis, alors que dans l’aventure, elle va leur servir de guide ? Franchement, Lily ne rêve que d’une chose: l’emmener dans un coin sauvage — et l’y abandonner. Mais alors que l’excursion vire au cauchemar — aussi catastrophique qu’hilarant — le groupe se demande si la légende du trésor enfoui ne pourrait pas être véridique, après tout ? Un faux pas — au sens propre — peut leur coer la vie. Lily et Leo s’en sortiront-ils indemnes ?
L’avis de Cassandre
J’adore le duo d’écrivaines Christina Lauren et c’est avec impatience que je me suis plongée dans l’histoire.
Lily et Leo s’aiment profondément et sont promis l’amour éternel. Dix ans plus tard, ils ne sont pourtant plus ensemble et ignorent ce que l’autre est devenu. Lily est la fille d’un célèbre chercheur d’or et a fondé sa propre société. Elle propose des excursions dans le désert et une chasse aux trésors grandeur nature pour les citadins. Leo est devenu cadre à New York, une vie bien rangée mais ô combien ennuyeuse. Et si Lily et Leo étaient amenés à se revoir ?
J’ai trouvé Something Wilder différent des autres romances de Christina Lauren. Le côté aventure est très présent, j’ai adoré les énigmes et le voyage sur les traces de Butch Cassidy, le célèbre pilleur de banques de l’Ouest. Dans ce roman, on trouve de l’action et de gros rebondissements, auxquels je ne m’attendais absolument pas. Les personnages sont attachants et leur romance (re)naissante est belle.
Something Wilder est un roman qui se lit rapidement et qui a répondu à mes envies d’amour et d’évasion !
Something Wilder de Christina Lauren, paru en mai 2023 aux éditions Hugo Publishing, 400 pages, 17€
Si vous aviez su ce que la vie vous réservait, auriez-vous fait les mêmes choix ?
Farouchement indépendante, Lisa n’a jamais cru au « grand amour ». Pour elle, un couple est avant tout un partenariat. Et la vie, une succession de décisions à prendre. Pragmatique, elle s’efforce d’oublier la rencontre magique faite lors d’une nuit festive, afin de poursuivre son chemin, sereinement. Mais le destin est têtu : lorsque, quelques années plus tard, elle recroise cet homme, toutes ses certitudes volent en éclats. Lisa doit alors se confronter à ses contradictions, à ses choix et, par la force des choses, à ceux des autres et à leurs conséquences.
Rien n’est plus difficile à décrire qu’un amour qui emporte tout sur son passage. C’est pourtant ce tour de force que réussit Claire Norton en nous entraînant dans l’inoubliable histoire de Lisa et Victor. Une fresque amoureuse et familiale, bouleversante, qui défie le temps.
L’avis de Cassandre
Par la force des choses est le troisième roman que je lis de Claire Norton et il est de loin mon préféré. On y fait la rencontre de Lisa, une jeune femme qui ne croit pas en l’amour (et encore moins en l’Amour). Elle entretient une relation sans engagement avec Charles, une situation qui lui convient mieux à elle qu’à lui. Et lorsqu’elle tombe enceinte de manière inopinée, Lisa fait le choix de la raison en emménageant avec Charles. Quelques années plus tard, les certitudes de la jeune mère volent en éclats quand elle rencontre Victor. Mais dans la vie, rien n’est simple, surtout quand on est marié et qu’on a des enfants.
Si le résumé peut paraître classique, la force de ce roman réside dans la fine analyse de l’écrivaine des sentiments amoureux. Claire Norton nous offre une histoire bouleversante sur l’amour et sur les choix, la difficulté de prendre une décision qui pourrait tout balayer sur son chemin. Un titre qui invite aussi à réfléchir. Cette histoire d’amour serait-elle aussi belle si elle n’était pas jalonnée d’obstacles aussi cruels ? Que j’ai aimé ce roman ! Lisa pour sa ténacité, son renoncement et son dévouement, sa douceur aussi. Et Victor, un homme tellement touchant, épris et meurtri à la fois. Je ne veux pas vous en dire plus mais ce roman a été impossible à lâcher pour moi, je voulais connaître son dénouement et celui-ci a été à la hauteur de mes attentes. La fin m’a bouleversée et conquise.
Par la force des choses est un coup de cœur, un roman délicat qui parle de l’essentiel avec des mots soigneusement choisis.
Par la force des choses de Claire Norton, paru en septembre 2023 aux éditions Robert Laffont, 552 pages, 20,90€
20 septembre, 18 h 13 Deux ans, huit mois, une heure et cinquante-trois minutes. C’est le temps qu’il aura fallu à nos deux étoiles pour se retrouver De retour en région parisienne pour de bon, Milann n’a qu’une hâte : commencer enfin sa nouvelle vie ici. Et qu’importe si elle se trouve si proche de la maison de son père. Elle est déterminée à vivre cette grande aventure à cent pour cent, en dépit des cicatrices du passé. Et les quelques lignes griffonnées sur le bout de papier qui ne la quitte jamais sont la promesse qu’elle ne sera pas seule Aaron a passé les dernières années à remettre de l’ordre dans sa vie. Et c’est grâce à Milann et à ses mots, comme des pansements pour le coeur, qu’il a trouvé le courage de faire son deuil et d’envisager enfin un futur moins nuageux. À l’aube de leurs retrouvailles tant attendues, il n’a plus qu’une idée en tête : l’accueillir et lui offrir la place qu’elle mérite. Dans son quotidien et dans son coeur. Durant près de trois ans, ils ont espéré se retrouver. Mais, tout ce temps, la vie a suivi son cours. Et leur réalité ne sera finalement pas si rose que ce qu’ils espéraient.
L’avis de Cassandre
Je n’avais jamais enchaîné deux tomes d’une duologie avant Le soleil de minuit. Le premier opus était si addictif qu’il ne pouvait en être autrement !
Nous retrouvons nos héros, Milann et Aaron, plus de deux ans après. Ils ne se sont jamais recontactés entre-temps et vont reprendre leur histoire là où elle s’est arrêtée, ou presque ! J’ai trouvé que les deux protagonistes avaient vraiment gagné en maturité tout en restant eux-mêmes. Milann emménage à Paris et elle est heureuse de retrouver le bel Aaron et sa bande de copains, drôles et adorables. J
’ai apprécié que Lylyblabla aborde des thématiques difficiles mais hélas réalistes et donne une dimension un peu plus dramatique à son histoire. Bien sûr, la romance occupe une place centrale dans les deux romans. J’ai trouvé ce second tome aussi addictif que le premier voire davantage. J’ai été conquise par les personnages principaux ainsi que les personnages secondaires, Chloé et Chris.
Cette duologie m’a profondément émue, je ne peux que la recommander !
20 janvier, 16h20. Quelque part en région parisienne, deux étoiles filantes entrent en collision Aaron a toujours vécu dans cette petite ville de banlieue. Il y a ses petites habitudes, ses amis, ses secrets Son monde bascule quand il y voit Milann pour la première fois, triste et seule sous la pluie, et qu’il décide d’aller lui parler. Milann a le coeur en miettes, elle est trempée de la tête aux pieds et pétrifiée par le froid. Pourtant, elle ne parvient pas à quitter Aaron du regard, assis à l’arrêt de bus de l’autre côté de la rue depuis une éternité. Ils ne se connaissent pas mais sont inéluctablement attirés l’un par l’autre, comme deux aimants. Leur rencontre était écrite. Le temps d’une soirée, Milann et Aaron sont emportés par un tourbillon d’émotions. Mais qu’adviendra-t-il de leur histoire naissante quand sonnera le dernier coup de minuit ?
L’avis de Cassandre
Voilà une duologie qui me faisait furieusement de l’œil depuis sa sortie et que j’ai enfin la chance de lire. Nous suivons Milann et Aaron, deux jeunes qui ont vingt ans et vont se rencontrer à un arrêt de bus. Milann pleure toutes les larmes de son corps, suite à une immense déception et Aaron attend désespérément son ami censé venir le chercher. Aaron décide d’aborder Milann et leur rencontre provoque rapidement des étincelles.
Ce livre est une vraie romance qui fait du bien. Nos deux protagonistes vont passer une journée ensemble, probablement la plus belle et romantique de leur vie. J’ai adoré cette alchimie qui naît entre eux, cette complémentarité. Ils ne savent presque rien l’un de l’autre et pourtant, c’est comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Au fil des chapitres, on comprend qu’ils portent chacun sur leurs épaules un lourd fardeau. Leur histoire personnelle m’a profondément touchée. J’ai lu ce roman en un après-midi seulement et j’en ressors avec des étoiles dans les yeux.
Quel plaisir de passer un aussi bon moment avec les personnages de Lylyblabla ! Inutile de vous préciser que j’enchaîne immédiatement avec le second tome !
Le soleil de minuit tome 1 de Lylyblabla, paru en février 2023 aux éditions Hugo Publishing, 320 pages, 7,90€
Stella Lane est une jeune femme brillante pour qui les chiffres n’ont aucun secret. Si sa carrière professionnelle est parfaitement épanouie, sa vie personnelle est plutôt un échec. Elle est affectée du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, qui la tient éloignée des autres. Comment se faire des amis lorsqu’on cumule une grande timidité et une franchise un peu brutale ? Quant à sa vie amoureuse Elle est inexistante. Stella comprend mal l’intérêt d’avoir un homme dans sa vie mais, curieuse et poussée par sa mère qui se désespère de la voir célibataire, elle décide de résoudre ce problème comme une équation mathé matique : avec méthode et détermination. Elle sollicite les services d’un escort boy pour qu’il lui apprenne les bases des relations amoureuses. Michael loue son corps, à contrecoeur, aux femmes sensibles à son charme. Quand il fait la connaissance de Stella, il est stupéfait : pourquoi une si jolie jeune femme, tellement brillante, a-t-elle besoin de ses services ? Il va vite découvrir sa timidité, ses craintes. Ensemble, ils vont apprendre à les dompter, à vaincre le mur qui se dresse entre Stella et le bonheur. « Adorable, sexy et intelligent le livre que j’avais envie de lire ! » Christina Lauren
L’avis de Cassandre
Stella est une trentenaire, jolie, brillante mais très solitaire. L’héroïne de ce roman est atteinte du syndrome d’Asperger, ce qui rend ses relations avec les autres assez compliquées. Elle n’a jamais eu de petit-ami, seulement quelques aventures décevantes. Ses parents souhaiteraient qu’elle trouve l’amour et s’épanouisse. Se sentant trop inexpérimentée, elle décide de chercher un escort sur Internet afin d’y remédier. L’application va lui permettre de rencontrer Michael, et ce premier rendez-vous risque de profondément bousculer son quotidien.
J’avais envie de romance et de légèreté après plusieurs lectures assez sombres, ce roman a parfaitement répondu à mes attentes. J’ai adoré le côté romance, la relation qui se tisse entre deux personnages qui auraient pu ne jamais se rencontrer. J’ai été touchée par Stella qui manque de confiance en elle, n’arrive pas toujours à décrypter les codes sociaux et à « rentrer dans le moule ». Michael, quant à lui, est un séduisant jeune homme contraint de vendre ses charmes pour se sortir de lourds problèmes financiers.
J’ai trouvé les deux personnages complémentaires et j’ai adoré voir évoluer leur idylle. J’ai aussi apprécié le thème de l’autisme et pouvoir mieux appréhender cette différence. L’autrice et sa fille sont d’ailleurs personnellement touchées par Asperger. En somme, une jolie comédie romantique, des personnages attachants et des scènes à la fois drôles et touchantes !
The kiss quotient de Helen Hoang, paru en février 2023 aux éditions Hugo Publishing, 457 pages, 7,90€
Lily, depuis que sa fille Emerson est née, lui a promis que le cycle de la violence s’arrêterait avec elles. Que jamais plus, les femmes de leur famille n’endureraient des abus. Alors elle a pris la décision de quitter son mari et père de sa petite fille. Elle ne s’attendait pas à croiser Atlas, son amour d’adolescente par hasard, et elle ne sait pas quelle place il pourrait occuper dans sa vie. A-telle seulement envie de le revoir ? D’avoir à nouveau une vie sentimentale ? De recommencer sa vie et de croire à l’amour éternel, elle qui a appris de la plus dure des façons qu’il était bien difficile à trouver. Atlas n’est plus du tout le même que l’adolescent en perdition qu’elle a connu. Il a un restaurant, a passé de longues années loin d’elle. Leur histoire peut-elle recommencer là où elle s’était arrêtée ?
L’avis de Cassandre
Dire que j’ai adoré Jamais plus, le premier opus de la duologie, serait un euphémisme. Cette histoire m’avait profondément touchée et j’étais ravie d’apprendre que Colleen Hoover écrivait une suite.
J’ai retrouvé Lily, aujourd’hui divorcée et maman de la petite Emerson qui a déjà bien grandi. Elle a un accord à l’amiable avec Ryle, son ex-mari pour se partager la garde de l’enfant. Elle reste malgré tout sur ses gardes, elle ne se sent pas à l’abri d’un nouvel accès de colère. En parallèle, nous retrouvons Atlas, l’amour de jeunesse de Lily. Leur histoire reprend là où on l’a laissée dans Jamais plus, pour notre plus grand bonheur.
J’ai adoré les protagonistes de l’histoire et en particulier, de découvrir le point de vue d’Atlas. J’ai été touchée par cet homme qui s’est retrouvé dans le dénuement le plus total et qui a su rebondir et avancer. Le mal que lui a fait sa famille m’a fait froid dans le dos. Lily, quant à elle, a connu la violence sous différentes formes. Aujourd’hui, on espère que ces souffrances sont derrière eux et qu’ils pourront enfin être heureux et vivre sereinement.
Cette duologie n’est pas facile à lire, les thématiques sont dures et peuvent heurter les plus sensibles. Pourtant, Colleen Hoover trouve les mots justes pour nous faire réagir et nous alerter sur les violences conjugales et familiales. Elle retranscrit avec réalisme l’emprise sous laquelle sont les victimes.
Pour conclure, cette duologie m’a émue et ébranlée. J’ai adoré les personnages principaux et la romance, bien entendu. Préparez vos mouchoirs, vous risquez de verser quelques larmes !
A tout jamais de Colleen Hoover, paru en janvier 2023 aux éditions Hugo Publishing, 384 pages, 18,50€
Lorsque Leeds fait la connaissance de Layla lors du mariage de la soeur de la jeune femme, c’est le coup de foudre. L’alchimie est parfaite entre eux. Ils s’aiment tout simplement. Mais leur belle histoire va vite tourner au drame lorsque Layla est grièvement blessée par arme à feu. Elle se remet lentement et lorsqu’elle sort de l’hôpital, Leeds lui propose de séjourner dans le lieu de leur rencontre, là où tout a commencé. Son atmosphère paisible sera parfaite pour la jeune femme encore fragile et leur permettra se retrouver. Car Layla a changé. Sans doute à cause de ce qui s’est passé. Mais loin d’apporter à Leeds la sérénité qu’il attendait, cet endroit le trouble. Il s’y produit des évènements étranges, qui remettent en cause toutes ses certitudes. Sur Layla et sur qui elle est vraiment.
L’avis de Cassandre
Colleen Hoover est une écrivaine qui sait à chaque fois me transporter avec ses histoires d’amour inoubliables et ses personnages hauts en couleurs. Je n’ai pas eu l’occasion de la lire depuis quelques années, j’étais alors impatiente et curieuse de me plonger dans Layla.
Dans ce roman, nous suivons un seul point de vue, celui de Leeds. Le jeune homme est bassiste dans un groupe assez peu connu. Un soir, il joue pour un mariage lorsqu’il rencontre Layla, la sœur de la mariée. Le coup de foudre est immédiat et réciproque. Si bien que Layla décide d’accompagner Leeds dans le cadre de ses tournées et de ne plus le quitter ! Si c’est le début d’une belle histoire, on comprend rapidement que quelque chose a mal tourné. Dans le prologue, Layla est attachée dans leur chambre à l’étage et Leeds est au rez-de-chaussée avec un homme qui lui demande d’expliquer tous les « problèmes » survenus dans leur maison. On sent qu’il y a un sérieux malaise entre eux et on se demande comment ils ont pu en arriver là.
Layla est un roman très différent de ce que je peux lire habituellement. L’intrigue est très originale et Colleen Hoover a su m’emmener là où je ne m’y attendais absolument pas. J’ai adoré les révélations distillées au fil du récit et encore plus le final qui est une vraie et bonne surprise. L’autrice se renouvelle clairement avec ce type de récit.
Concernant les personnages, j’ai été très touchée par Layla qui subit des événements difficiles et marquants. J’ai moins accroché avec Leeds, je l’ai trouvé opportuniste et je n’ai pas adhéré à ses (mauvais) choix.
Pour conclure, j’ai moins aimé le personnage masculin de cette histoire mais j’ai adoré l’intrigue et les rebondissements. Colleen Hoover se renouvelle, pour notre plus grand plaisir !
Layla de Colleen Hoover, paru en novembre 2022 aux éditions Hugo & Cie, 395 pages, 7,90€
Bonjour à tous, Ça y est, les vacances sont terminées, place à la rentrée ! J’ai passé un très bel été, visité des librairies et craqué (un peu trop). J’ai adoré mes lectures du mois d’août que je vous laisse découvrir :
Lore Olympus tome 2 de Rachel Smythe
On ne présente plus la très célèbre série Lore Olympus, qui est une réécriture contemporaine de la mythologie grecque. Dans cet opus, nous retrouvons Hadès et Perséphone. Ils sont attirés l’un par l’autre mais de nombreux personnages ne l’entendent pas de cette oreille et vont tout faire pour les séparer. J’ai adoré cette suite et surtout, voir l’évolution entre les personnages principaux. Les dessins et l’univers me plaisent énormément, en particulier les scènes qui se déroulent dans les Enfers. Le choix des couleurs est un vrai plus. Au sujet du rythme, je l’ai trouvé assez lent. Ce second tome ne se déroule que sur quelques jours seulement. Certains passages sont donc un peu plus longs, notamment les scènes et dialogues qui durent. Pour conclure, j’ai apprécié cette suite mais j’espère trouver un peu plus d’action dans le troisième opus !
Lore Olympus tome 2 de Rachel Smythe, paru en juillet 2022 aux éditions Hugo Publishing, 24,95€
Freshkills de Lucie Taïeb
Tout d’abord, je tiens à remercier Lecteurs.com et les éditions Pocket pour l’envoi de ce titre. Il s’agit d’un essai ayant pour inspiration, la décharge de Fresh Kills, située dans l’arrondissement de Staten Island, dans la ville de New York. Cette décharge à ciel ouvert a été active de 1947 à 2001 et dont la superficie était de près de 900 hectares et sa taille, en 2001, dépassait celle de la Statue de la Liberté. Je vous laisse imaginer ce tas d’immondices, cette pollution visuelle et olfactive pour les habitants… Aujourd’hui, les États-Unis ont lancé le projet de recréer un immense parc au-dessus de toutes ces ordures. Les déchets, eux, ne vont pas disparaître mais seront transférés dans un autre État… Lucie Taïeb nous offre un documentaire fourni qui nous ouvre les yeux et nous force à réfléchir sur la notion même du déchet. Vous vous dîtes certainement que vous triez vos déchets et faites un geste pour la planète mais, savez-vous ce qui est réellement recyclé et ce qu’il advient de ce qui ne l’est pas ? Peut-on faire quelque chose pour diminuer le contenu de nos poubelles ? Un récit coup de poing actuel à lire urgemment !
Freshkills de Lucie Taïeb, paru en avril 2022 aux éditions Pocket, 128 pages, 5,95€
Les cinq règles du mensonge de Ruth Ware
J’ai lu tous ces romans traduits en France de Ruth Ware et j’étais impatiente de découvrir Les cinq règles du mensonge. Le jeu du mensonge est l’activité préférée d’Isa et de sa bande : Kate, Fatima et Thea. Les adolescentes sont lycéennes dans un pensionnat et mentent comme elles respirent. Seize ans ont passé et les amies se sont perdues de vue, jusqu’au jour où Kate les appelle, elle a besoin d’elles. Isa, l’héroïne du roman, n’hésite pas une seconde avant de prendre le premier train. Que réservent ces retrouvailles ? Qu’arrive-t-il à Kate ? Et surtout, que s’est-il réellement passé seize ans plus tôt pour que les amies s’éloignent ? J’ai trouvé ce roman addictif et j’ai adoré l’atmosphère. Kate réside dans un vieux moulin en décrépitude, en marge d’un petit village anglais. On sent que les habitants ne voient pas la bande d’un bon œil et on s’interroge sur leurs (affreux) petits secrets. Malgré son gros volume, ce roman se dévore et a occupé mes soirées d’été. Lire Ruth Ware est l’assurance de passer un excellent moment, rempli de suspense !
Valentin Lemonnier est un élève de quatorze ans. Comme tous les jeunes Français de son âge, il doit effectuer un Service Public Obligatoire (SPO). La demande se fait un peu comme sur Parcours Sup, on renseigne ses vœux sur une plateforme et on obtient son affectation, quelques mois plus tard. Valentin va avoir la (mauvaise) surprise d’être affecté dans une unité Alzheimer atypique à Boulogne-sur-mer, loin de chez lui. Comme le dit si bien le dicton « Dans le Nord, on pleure deux fois, quand on arrive et quand on repart ! ». Que vous dire si ce n’est que j’ai tout aimé dans ce roman ? Valentin est un personnage singulier, sensible, consciencieux et malicieux à la fois. J’ai adoré sa répartie, son grand cœur et sa candeur de jeune adolescent. L’univers m’a mis du baume au cœur. Notre héros intègre un drôle de centre. Les pensionnaires, atteints de la maladie d’Alzheimer, évoluent dans un village reconstitué qui les rassurent car il leur rappelle leur enfance. Valentin rejoint l’unité des années 1960-1970. Il ne restera pas longtemps insensible à Françoise Hardy et à cette belle époque. Enfin, j’ai adoré la forme du récit : un rapport de stage où Valentin confie ses émotions et prend du recul, analyse certains moments-clés de cette expérience qui le changera à jamais. Un roman très bien écrit, addictif et une magnifique histoire de partage et de transmission. Pour ma part, c’est un coup de cœur !
Âge tendre de Clémentine Beauvais, paru en juin 2022 aux éditions J’ai lu, 416 pages, 8,40€
Doucement renaît le jour de Delphine Giraud
Connie est fleuriste. Depuis quelques temps, elle fait son jogging. Mais ce matin, un cycliste manque la percuter et cet incident fait remonter des bribes de souvenirs datant de sa petite enfance. Connie sent qu’il y a quelque chose et qu’il va falloir creuser. Elle va rapidement découvrir qu’elle n’est pas fille unique mais qu’elle a un frère, plus jeune, qu’un accident a laissé lourdement handicapé. Ce frère retrouvé s’appelle Mat et vit dans un institut. Comment ses parents ont-ils pu lui cacher dissimuler une chose pareille ? Connie va réapprendre à connaître Mat, celui qu’elle avait oublié. Doucement renaît le jour est une très belle histoire qui parle des secrets de famille qui nous rongent, du pardon, de la reconstruction et de l’acceptation. J’ai été très touchée par cette histoire lumineuse qui parle du handicap avec pudeur et délicatesse. Je suis ravie d’avoir pu découvrir la jolie plume de Delphine Giraud.
Doucement renaît le jour de Delphine Giraud, paru en mai 2022 aux éditions Pocket, 416 pages, 7,95€
La théorie des étoiles filantes de Maxence Fermine
En cette rentrée littéraire, j’ai eu le plaisir de lire La théorie des étoiles filantes de Maxence Fermine. On y rencontre Alexandre Dreamsen, un astronome en pleine mission. Avec une poignée d’autres scientifiques, une infirmière, une cuisinière et un conducteur de dameuse surnommé Shogun, la petite équipe vit dans une station d’observation alpine, a plus de 2000 mètres d’altitude. Problème : les conditions météorologiques sont catastrophiques et il se pourrait que l’équipe ne puisse pas redescendre à la date prévue. J’ai aimé l’univers de l’astronomie, des étoiles et l’environnement du roman : les personnages sont isolés, en haute montagne et sous une neige des plus abondantes. Je m’imaginais dans cette espèce de capsule, coupée du monde et où le temps y est suspendu. En revanche, j’ai moins aimé le personnage principal, j’ai peiné à éprouver de l’empathie pour lui. Alexandre est âgé de 50 ans, il vient de divorcer après avoir commis un adultère et ne semble éprouver aucun regret. Il se remet peu en question et se lamente beaucoup. Il va heureusement tirer certains enseignements de Shogun, que j’ai adoré pour son franc parler. Enfin, j’ai aimé l’écriture de Maxence Fermine, toujours poétique et l’intérêt suscité pour l’astronomie, en particulier un événement rare, le vortex polaire, très bien explicité. Pour conclure, un roman qui sort des sentiers battus et qui m’a offert une parenthèse lactée.
Le goût des mochis au Kouign Amann de Mary Ann P. Mikael
Voilà un roman que j’avais hâte de débuter et que j’ai décidé d’emporter avec moi… en Bretagne ! J’y ai rencontré deux personnages. Louisa, une trentenaire proche du burn-out et qui décide de profiter de ses congés imposés par son patron pour rejoindre sa soeur qui a émigré au Japon. Emmanuel, lui, a vécu un drame et se retrouve embarqué de force par sa nièce, au Japon. J’ai beaucoup aimé les personnages qui vivent chacun un moment difficile et ont besoin de se ressourcer. Leurs nièces (Française pour Emmanuel et Japonaise pour Louisa), sont adorables et lumineuses. Ce roman est un joli voyage japonisant qui permet aussi de prendre du recul face à certains problèmes de la vie courante. J’ai adoré les rencontres que font les personnages au fil des chapitres et imaginer la beauté des paysages. Un roman court et addictif qui m’a fait beaucoup de bien.
Bonjour à tous, Le mois de juillet a été écrasant et je reconnais avoir moins lu durant ces dernières semaines. Voici donc mon petit bilan :
La délicieuse imposture du chant des sirènes de Charlotte Leman
Claire, l’héroïne de ce roman, est une trentenaire qui vit une éternelle routine avec son compagnon, Julien. Ce dernier ne semble pas beaucoup l’écouter ni prendre ses besoins en considération. C’est en lisant un roman, acheté par hasard en librairie, qu’elle décide, comme l’héroïne du livre, de partir seule, en Bretagne, quelques temps. L’occasion pour elle de prendre du recul sur sa vie et de faire le point. J’ai beaucoup aimé Claire, une jeune femme qui se cherche, qui commet des erreurs et prend des décisions intéressantes. J’ai bien aimé l’humour qui se dégage de ce roman. Les chapitres défilent rapidement, j’ai apprécié la plume de Charlotte Leman. Cette histoire traite de différents sujets comme le non-désir de maternité, la pression sociale, l’idée du couple parfait et l’éternelle question : l’herbe est-elle plus verte ailleurs ? J’ai passé un très bon moment en compagnie des personnages et j’ai beaucoup aimé le dénouement !
Miss Sharpe Détective : Meurtre à Sunset Hall de Léonie Swann
Le cosy mystery est un sous-genre du roman policier que j’affectionne. La jolie couverture et le résumé ont achevé de me convaincre de lire ce roman. Sunset Hall est une petite résidence privée pour seniors. Agnes Sharpe en est l’instigatrice. Elle partage cette maison avec d’autres personnes âgées qui sont donc, ses colocataires. Mais voilà que deux décès surviennent et que ceux-ci deviennent rapidement suspect. La police n’est pas efficace pour un sou. Agnès et sa bande vont devoir mener l’enquête, malgré leur âge avancé et leurs ennuis de santé. L’idée de mettre des octogénaires comme personnages principaux et enquêteurs est une idée originale. Chacun a ses particularités et cela crée des situations assez cocasses. Hélas, je n’ai pas su m’attacher aux personnages, Léonie Swann met une certaine distance entre le lecteur et eux, ce qui a freiné ma lecture. Côté intrigue, je dois avouer qu’on peut assez aisément deviner l’identité du coupable. Pour conclure, une bonne idée de départ mais j’aurais souhaité me sentir plus proche des personnages principaux et une intrigue un peu plus complexe.
Charity Quinn est une très célèbre avocate qui fait régulièrement la une des magazines. Alors qu’elle se trouvait dans sa chambre, un lourd miroir, suspendu, se décroche et lui tombe dessus. Mais est-ce vraiment un accident ? Afin de s’en assurer, Ethan et Helena, deux jeunes recrues des forces de l’ordre vont enquêter. Je me suis rapidement attachée aux personnages qui viennent de deux classes sociales distinctes mais qui ont bien plus de points communs qu’ils ne le pensent. Ils sont perspicaces et trouvent des indices là où leur hiérarchie ne s’attarde pas. L’enquête reste assez simple et se déroule plutôt en huis clos. J’ai aimé découvrir le passé de Charity et son ascension fulgurante. C’est un personnage complexe avec sa part d’ombre. J’ai trouvé que les chapitres défilaient très rapidement et j’étais impatiente de découvrir le dénouement. L’intrigue est bien menée et captivante. Le final a parfaitement répondu à mes attentes. J’espère sincèrement retrouver Ethan et Helena dans une prochaine enquête !
A première vue, la couverture de ce roman pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’une lecture légère, divertissante, drôle, peut-être. Pourtant, il n’en est rien. Amy Ashton est une femme « à part ». Elle a vécu un événement difficile il y a onze ans et sa vie a complètement basculé. Elle vit, recluse, dans une petite maison et exerce le même emploi administratif depuis toujours. Sa particularité ? Elle souffre du syndrome de Diogène et cumule tant d’objets que sa maison en devient dangereuse pour elle. Ses objets lui procurent un sentiment de sécurité et la rassurent. Elle voit tant de beauté dans un simple vase, un pot ou un oiseau en porcelaine. Lorsqu’une famille s’installe dans la maison voisine, le quotidien d’Amy en est ébranlé, surtout à cause des deux petits garçons qui ne désirent qu’une chose, nouer des liens avec elle. J’ai ressenti énormément de choses durant cette lecture. La principale est l’empathie envers Amy, cette envie de l’aider, de la rassurer. On sait qu’elle a vécu quelque chose de tragique et on espère qu’elle parviendra à faire lumière sur le passé pour se tourner vers l’avenir. J’ai trouvé ce personnage à la fois complexe et hyper bien façonné par Eleanor Ray. J’ai aussi adoré les deux jeunes voisins et leur logique d’enfant implacable. Derrière cette couverture colorée, se cache un roman poignant et émouvant que j’ai eu tant de mal à reposer. Je ressens rarement cela, mais j’ai eu l’impression qu’Amy faisait partie de mon entourage, tant j’étais en immersion durant ma lecture. Ce roman est le premier d’Eleanor Ray et il est tout bonnement brillant. Je vous invite à rencontrer Amy Ashton qui voit la beauté derrière un simple objet du quotidien.
Les trésors perdusd’Amy Ashton d’Eleanor Ray, paru en juin 2022 aux éditions Nil, 416 pages, 21€
L’intelligence intime de Margot Fried-Filliozat
La sexualité est un sujet très complexe que chacun vit différemment. A tout moment de la vie, il se peut que tout cela « fonctionne moins bien » sans que l’on en comprenne forcément la raison. Margot Fried-Filliozat parle « d’intelligence intime ». Elle nous apprend à écouter notre corps et, plus précisément, nos sens. Elle aborde le sujet différemment et j’y ai appris des choses pertinentes. Et si on écoutait davantage notre « Moi » intérieur ? Vous êtes-vous déjà demandé ce dont vous aviez réellement envie ? La sexothérapeute illustre ses propos à travers des expériences différentes dans lesquels on peut se reconnaître. Un livre pratique captivant pour enfin, écouter son corps.
L’intelligence intime de Margot Fried-Filliozat, paru en avril 2022 aux éditions Robert Laffont, 306 pages, 19,90€
Comme le titre l’indique, ce guide traite de la santé des femmes, sujet très peu abordé habituellement et que j’ai eu envie d’approfondir lorsque je l’ai découvert sur Babelio. Cet ouvrage m’a ouvert les yeux sur les nombreux facteurs / liens qui influent la santé des femmes, que cela soit le sport, le tabac, ou bien le marketing par exemple. J’ai apprécié le format du livre, il est divisé en chapitres traitant de sujets spécifiques et thématiques, ce qui permet de facilement retrouver un point qui nous intéresse plus précisément. A la fin des parties, se trouvent des petits résumés/ récapitulatifs des choses essentielles à retenir. J’ai également apprécié la présente des points de vue d’autres professionnels de santé (gynécologique, neurobiologiste, etc.) ainsi que les références à d’autres ouvrages ou études qui permet d’approfondir les arguments. Je tiens à remercier Babelio et les éditions Mango pour cette découverte qui me permettra de prendre soin de moi ainsi que de mon entourage.
Partage : 70 recettes simples et conviviales de Grégory Cohen et Ali Rebeihi
Je suis une inconditionnelle des livres de recettes de cuisine et je remercie Babelio et les éditions de la Martinière pour l’envoi de cet ouvrage. Les recettes sont divisées en dix parties thématiques : l’enfance, dîner entre amis, dimanche en famille, le brunch, les dîners pour épater la galerie, etc.. On y trouve aussi bien des classiques que des recettes plus élaborées. Nous avons testé le Risotto de coquillettes, jambon, dés de comté et parmesan flambé ainsi que les cannellonis à la Ricotta et nous nous sommes régalés. Les plats et desserts sont plutôt riches et ultra réconfortants. Nous avons trouvé les recettes assez faciles et accessibles. Les illustrations nous mettent instantanément l’eau à la bouche ! Un joli livre de recettes que je compte bien utiliser régulièrement !