Catégorie : Les avis d’Audrey

Les Dieux oubliés tome 2 : Poséidon et Amphitrite de Kalypso Caldin

Résumé

Les dieux oubliés de la mythologie grecque existent. Ils se cachent parmi les humains.

Phita n’est pas comme les autres néréides. Contrairement à ses semblables, elle aspire à mieux que des soirées barbantes de la noblesse.

La possibilité de changer radicalement de vie se présente lorsque Poséidon requiert son aide. Comme elle possède un pouvoir secret qu’elle n’a jamais pu explorer, c’est pour elle l’occasion parfaite de tester ses capacités lors d’une véritable quête. Mais encore aurait-il fallu que le Roi des Océans le lui demande gentiment.

Alors qu’il s’attend à ce qu’elle se comporte comme la plupart des néréides en mal d’hommes riches, Phita compte bien lui prouver le contraire, quitte à devoir supporter sa compagnie.

Faire alliance avec ce dieu détestable et charismatique est un calvaire, mais Phita a bien conscience que de plus grands enjeux pèsent sur ses épaules.

L’avis d’Audrey

Après la lecture du premier volet il y a quelques jours, j’étais très curieuse de lire ce second tome qui parle de Poséidon et d’Amphitrite. Autant, j’adore et connaît très bien le mythe d’Hadès et Perséphone, autant Amphitrite était juste un nom dont je ne pouvais établir le lien si on me demandait qui était la compagne de Poséidon.

Nous apprenons à découvrir Phita, une néréide pas comme les autres. En effet, elle ne sait pas nager et elle ne veut pas passer sa vie dans des soirées ou bien se marier pour faire “un beau mariage” et perpétuer la noblesse. Lors d’une de ses ennuyeuses soirées, elle rencontre le Roi des Océans et découvre rapidement qu’elle va devoir s’allier à lui dans le but de résoudre un problème capital.

J’ai adoré ce second tome. En effet, encore une fois, nous suivons un personnage qui a du caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle montre qu’elle peut être bien plus forte que ce que l’on attend d’une néréide. 

L’histoire se met vite en place, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer et il n’y a pas de temps morts, on passe de rebondissement en rebondissement. 

On apprend également à connaître Poséidon, le célèbre Roi des Océans, on trouve un personnage qui ne peut pas s’empêcher de mentir ou manipuler les gens dans le but d’obtenir ce qu’il souhaite. Ces actes ont des conséquences, mais on sent que cela n’a aucune importance pour lui, il n’a d’yeux que pour Phita. 

Malgré le fait que cela soit un livre classé Romantasy, je suis à nouveau très contente que la romance ne soit pas exagérément trop facile et qu’on ait pas une effusion de moments intimes entre les personnages. J’ai aimé me replonger dans les histoires de la mythologie grecque et ça m’a donné envie de redécouvrir des mythes dont on entend beaucoup moins parler !

Les Dieux oubliés tome 2 : Poséidon et Amphitrite de Kalypso Caldin, paru en février 2025 aux éditions Hugo Publishing, 8,90€

Oh ! Biz’Art de Stéphane De Groodt

Résumé

De l’Antiquité jusqu’au Street Art, cet ouvrage est une traversée de l’histoire de l’art à travers le motif : la chevelure, la porte, le muscle, le baiser, le miroir, le chat, le jaune… autant de courtes histoires pleines d’esprit écrites par Stéphane De Groodt.
Au fil de pages pop et colorées, l’ouvrage décline 60 thématiques, symboles, couleurs, s’arrêtant sur quelques oeuvres phares dans des zooms explicatifs. Il est complété d’une frise chronologique qui montre les œuvres d’art classées par année de création, et révèle des voisinages parfois surprenants.
C’est une histoire de l’art vraiment accessible à tous !

L’avis d’Audrey

Je ne me considère pas comme amatrice d’Art. Parfois, je trouve des œuvres belles, certaines me touchent mais souvent, ça s’arrête là. Ce que j’aime en revanche, c’est l’émission Oh ! Biz’Art présentée par Stéphane De Groodt. Il s’agit d’épisodes de deux minutes seulement qui s’ouvrent sur une thématique : La porte, le rouge, le cheval, le lit, etc.. Ces thématiques permettent d’entrer dans plusieurs œuvres, de l’Antiquité au Street Art. Cette émission est très colorée, dynamique et ce que j’adore, c’est bien sûr la voix et les jeux de mots de Stéphane De Groodt.

Cet ouvrage permet de retracer les thématiques de l’émission dans un beau livre relié. On y retrouve l’identité colorée, l’humour mais aussi le ton de Stéphane De Groodt. L’éditeur a mis en gras certains jeux de mots qui permettent de lire le texte à la manière de son présentateur et écrivain.

Que vous choisissiez l’émission, le livre ou les deux, Oh ! Biz’Art est un excellent moyen de rendre l’Art accessible à tous, quels que soient votre âge et votre degré de familiarité avec les œuvres. Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour cet envoi !

Oh ! Biz’Art de Stéphane De Groodt, paru en septembre 2024 aux éditions Flammarion, 176 pages, 29,90€

More than words de Mia Sheridan

Résumé

Lorsqu’à onze ans, Jessica Creswell rencontra Callen Hayes, elle sut immédiatement qu’il était un prince brisé.

Son prince. Ils étaient devenus un refuge l’un pour l’autre, un havre de paix magique, loin de leur vie respective pertubée. Jusqu’au jour où Callen l’a embrassée – le premier véritable baiser de rêve de Jessica – puis a disparu de sa vie sans un mot.

Des années plus tard, nul n’ignore qui est Callen Hayes. Un compositeur consacré. Un bad boy tristement célèbre. Ce que personne ne sait c’est que sa musique est verrouillée profondément de l’intérieur, comme prisonnière de ses propres démons. Lorsqu’il s’exile en France pour tenter de se sortir de l’obscurité par l’alcool, Callen tombe sur la seule personne capable de redonner vie à sa musique. Jessica. Sa Jessie. Et elle a encore le goût, la fraicheur de la tendre innocence… et elle le rend fou de désir.

Mais ils n’appartiennent plus au même monde. Trop d’erreurs. Trop de secrets. Trop de mensonges. Tout ce qui leur reste, c’est cette attirance instinctive, ce désir, et quelque chose qui ressemble dangereusement à l’amour.

L’avis d’Audrey

Ayant lu la série Léo de Mia Sheridan en 2016, j’étais curieuse de lire More than words qui est sorti récemment. 

Dans ce roman, on rencontre Jessica Creswell et Callen Hayes, deux personnages que l’on suit de l’enfance à l’âge adulte, le destin les ayant séparés.

Adulte, Jessica a déménagé en France, son pays de cœur. Elle enchaine les petits boulots pour arriver à boucler les fins de mois. Et surprise, elle y croise Callen, devenu un célèbre compositeur. Callen ne la reconnaît pas lors de cette rencontre. Mais le destin les amène à se croiser à nouveau. 

J’ai aimé le décor dans lequel évolue nos deux personnages, notamment les châteaux français pleins de charme.

Nos deux personnages principaux ont une histoire touchante, ce livre est porteur de message contre la violence physique ou psychologique. C’était bien parti, mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, je n’avais pas mon engouement habituel pour reprendre la lecture ou je m’étais arrêtée, il m’a manqué un ingrédient pour réellement apprécier l’histoire.

Malgré un début prometteur, j’ai trouvé l’histoire très prévisible et certains passages longuets. J’ai eu du mal à m’attacher aux protagonistes.

More than words de Mia Sheridan, paru en septembre 2024 aux éditions Hugo Publishing, 18,50€

Tous les bateaux ne prennent pas la mer de Germano Zullo et Albertine

Résumé

Quand la prison déchire une famille, les petits bateaux aident à passer le temps et les lettres envoyées pansent les plaies, tout doucement.

La vie de Max, sa sœur Florence et leur mère Joëlle est bouleversée le jour où leur père Giorgio est envoyé en prison pour braquage de banque. Des liens se fragilisent jusqu’à se rompre, tandis que d’autres se renforcent. Joëlle choisit de se reconstruire sans son mari et Florence refuse tout contact avec son père. Mais Max continue de répondre aux lettres de Giorgio et d’accepter les maquettes de bateaux qu’il construit en prison. Une promesse rythme leur correspondance, celle de faire le tour du monde en bateau. Seulement voilà, tous les bateaux ne prennent pas la mer… La finesse d’écriture de Germano Zullo et la tendresse des illustrations d’Albertine confèrent grâce et légèreté à un sujet qui est complexe à aborder avec les plus jeunes.

L’avis d’Audrey

Pour les enfants, la prison est un lieu abstrait où on enferme les méchants pour les empêcher de nuire à nouveau. Malheureusement, pour certains enfants, la prison est parfois le lieu où un parent est incarcéré.

Tous les bateaux ne prennent pas la mer est un titre où Giorgio le père est un bandit qui a pris vingt ans d’emprisonnement. Sa femme s’appelle Joëlle et ils ont deux enfants, Florence et Max. On suivra cette famille jusqu’à la fin de sa peine. En attendant, il y a le parloir, les lettres et les maquettes de bateaux que Giorgio fabrique et envoie à ses enfants. D’un côté il y a Max, le fils qui aime toujours autant son papa et rêve de naviguer avec lui. De l’autre, il y a Florence qui n’arrive pas à pardonner et avec qui le dialogue est rompu.

Cet album est difficile. Il aborde des thématiques complexes : les erreurs que commettent les adultes, l’incarcération, la séparation, la rancune mais aussi l’acceptation, le pardon et puis l’espoir. Ce titre s’adresse à des grands enfants, et d’ailleurs pas à tous les enfants car il peut être perturbant. Mais ce n’est pas une critique négative, bien au contraire. Ce titre est bien construit, intelligent et beau aussi car derrière les barreaux, il y a aussi l’amour. Enfin, les illustrations sont superbes, colorées, géométriques et immersives. Un album que je n’oublierai pas de sitôt.

Tous les bateaux ne prennent pas la mer de Germano Zullo et Albertine, paru en 2024 aux éditions La joie de lire, 88 pages, 24,90€

La liberté est une île lointaine de Eleanor Shearer

Résumé

Caraïbes, 1834.
L’esclavage vient d’être aboli, mais dans les plantations de la Barbade, rien n’a vraiment changé. Rachel, qui vit dans la même plantation depuis sa naissance, est ainsi contrainte de travailler pour son propriétaire encore six longues années.
Pour elle, la liberté signifierait connaître le sort de ses enfants qui lui ont été arrachés au fil des années, même si la vérité s’avère insoutenable. Aussi, un soir de révolte, poussée par le désir de retrouver ses enfants, elle s’échappe.
Rachel entame alors un long et périlleux voyage qui la mènera de la Barbade à Trinidad en passant par la Guyane britannique, sur les traces de ses enfants disparus.
Eleanor Shearer est une écrivaine britannique, petite-fille d’immigrants caribéens venus au Royaume Uni en 1948.
Issue de la génération Windrush, Eleanor Shearer a toujours été fascinée par l’histoire des Caraïbes et s’est rendue à Sainte Lucie et à la Barbade pour interviewer des militants, des historiens et des membres de sa famille.
La liberté est une île lointaine, son premier roman, est le fruit de ses recherches.

L’avis d’Audrey

L’histoire débute en 1834, dans les Caraïbes. Rachel est une esclave qui travaille dans une plantation de canne à sucre depuis toujours. L’esclavage vient d’être aboli mais cela ne change en réalité strictement rien pour les esclaves. Un soir, Rachel prend son courage à deux mains et décide de fuir. Son objectif est de retrouver tous ses enfants qui lui ont été retirés un à un au fil des années. Nous suivons cette héroïne dans cette épopée incroyable.

La liberté est une île lointaine est un roman bouleversant. Rachel est une femme courageuse qui prend des risques importants. Elle est loin de se douter que son voyage va la mener sur différentes îles caribéennes. Lors de sa quête, elle va rencontrer de nombreuses personnes, bonnes comme mauvaises. J’ai été traversée par un flot d’émotions et j’ai à la fois ressenti la peur, le frisson, l’amour et la haine. Eleanor Shearer s’est inspirée de récits réels sur ces femmes esclaves à la recherche de leurs enfants. J’ai ainsi pu découvrir l’enfer de l’esclavage et des plantations.

Un roman poignant et bien écrit sur la liberté, un mot qui revêt de multiples définitions.

Je remercie Babelio et les éditions Charleston pour cette découverte.

La liberté est une île lointaine de Eleanor Shearer, paru en août 2024 aux éditions Charleston, 400 pages, 22,90€

Kiara tome 2 de Hazel Diaz

Résumé

Kiara a été élevée pour être une machine de guerre à la solde de son père, un chef de gang respecté. Lors d’une mission, elle croise le chemin du dangereux et charismatique Amir Ben Khalif.
Dès le premier regard, c’est l’explosion entre eux, mais elle est obligée de collaborer avec lui autour d’un mystérieux projet impliquant toutes les organisations mafieuses du monde.
Après avoir découvert ce secret, Kiara se rend compte qu’elle ne peut faire confiance à personne. Impossible de se fier à son père, ni à ceux qu’elle considérait comme des alliés.
Trahie, elle décide de faire cavalier seul pour mettre la main sur le dernier élément du puzzle. Elle se retrouve face à Amir, plus déterminé que jamais à devenir le grand gagnant de cette course au pouvoir ultime. Mais l’attirance fusionnelle qu’ils ressentent l’un pour l’autre pourrait remettre en question tous leurs projets…

L’avis d’Audrey

Nous retrouvons Kiara et Amir qui ont appris à se connaître et qui vivent maintenant avec leurs amis, devenus leur famille. 

Kiara découvre qu’Amir lui a caché un secret et qu’elle a été manipulée par tout le monde. Elle décide donc de faire cavalier seul car elle ne peut plus faire confiance à personne. 

Tout comme dans le premier tome, j’ai trouvé certaines répliques ou même certaines scènes un peu redondantes et cela m’a un peu plus dérangée. L’utilisation d’insultes m’a aussi lassée. Je conçois que les personnages de ce livre évoluent dans des gangs, mais lire les mêmes insultes trois fois sur la même page, cela alourdit la lecture.

Malgré ce bémol concernant le langage cru de l’histoire, j’ai aimé l’évolution des sentiments entre nos deux personnages principaux. Ils commencent (enfin) à admettre qu’ils s’apprécient, voire même davantage. J’ai aimé suivre l’évolution des relations qu’entretient Kiara avec ses amis rencontrés dans le premier tome mais aussi rencontrer les nouveaux amis qu’elle se fait dans ce roman.

J’ai aussi apprécié le fait de découvrir les origines d’Amir, son enfance mais aussi ses secrets qu’il dévoile progressivement à Kiara. 

En bref, c’est une lecture-détente facile à lire et sans prise de tête !

Kiara tome 2 de Hazel Diaz, paru en septembre 2024 aux éditions L’Archipel, 552 pages, 20€

Living with boys de Neavys

Résumé

À l’âge de seize ans, Drew est devenue muette, un mystère que sa famille n’a jamais pu résoudre.
Depuis ce jour, la jeune femme a toujours vécu dans l’ombre de ses parents.
Lorsqu’elle est contrainte d’emménager chez son frère jumeau, Drew s’impose une règle : ne pas attiser la colère de ses nouveaux colocataires. Mais elle enfreint cette règle dès sa première nuit en brisant une mystérieuse fiole appartenant au plus froid et solitaire de ses colocataires : Khaulder.
Drew se retrouve alors pourchassée par des personnes aussi terrifiantes que des démons, tandis que ses colocataires sont traqués par des mercenaires déterminés à découvrir leur secret. Tous ses problèmes s’enchaînent ainsi à une vitesse folle. Drew parviendra-t-elle à survivre dans cette colocation mouvementée ?

L’avis d’Audrey

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Drew, une jeune fille de seize ans, qui n’adresse la parole qu’à sa famille, suite à des évènements survenus dans son passé. Lorsque sa mère et son beau-père décident de faire le tour du monde, Drew est contrainte d’aller vivre quelques mois chez son frère Logan et ses colocataires.  Drew y fait la rencontre de Khaulder, l’énigmatique propriétaire de la maison ainsi que ses mystérieux amis surnommés les sept démons par le reste de la colocation. Ces sept individus ne sont pas des êtres fantastiques, mais ils sont effrayant par leur attitude. Nous nous demandons à plusieurs reprises comment Khaulder peut être ami avec eux, alors qu’ils terrifient tous les habitants de la colocation.  

J’ai aimé l’évolution des sentiments de Drew vis à vis de chacun des personnages. Que cela soit avec son frère, avec Khaulder ou Xercès l’un des démons. On découvre des personnes comme Ernest, qui m’ont fait rire à de très nombreuses reprises, ou bien Chad qui m’a ému. 

Living with boys est un roman que j’ai repéré grâce à sa jolie couverture. En lisant le résumé, j’ai eu l’impression que nous allions avoir à faire à une histoire surnaturelle / fantastique, alors qu’il n’en est rien. Ce livre est idéal pour passer un bon moment sans prise de tête, les pages défilent rapidement. Une bonne surprise ! 

Living with boys de Neavys, paru en octobre 2024 aux éditions L’Archipel, 336 pages, 18€

Le roi de la guerre et du sang tome 1 : Adrian et Isolde de Scarlett St Clair

Résumé

Leur union est sa revanche.

Isolde de Lara considère le jour de son mariage comme celui de sa mort. Pour mettre fin à une guerre qui dure depuis des années, elle doit épouser le roi des vampires, Adrian Aleksandr Vasiliev, et le tuer.

Mais sa tentative d’assassinat est déjouée, et Adrian menace Isolde de l’élever au rang de morte-vivante si elle tente à nouveau de le tuer. Confrontée à la possibilité de devenir ce qu’elle déteste le plus, Isolde cherche d’autres moyens de le défier et de survivre à la brutale cour des vampires.

Mais ce n’est pas le tribunal qu’elle craint le plus, c’est Adrian.

Malgré leur indéniable alchimie, elle se demande pourquoi le roi – féroce, sauvage, sans pitié – l’a choisie comme épouse.

La réponse va bouleverser son monde.

L’avis d’Audrey

Scarlett St. Clair a écrit la saga Hadès et Perséphone que j’ai particulièrement aimé. Je n’ai donc pas hésité à lire cette nouvelle série !

Lorsque le roi du Sang, Adrian arrive dans le royaume d’Isolde de Lara et demande sa main, elle n’hésite pas longtemps pour protéger ses proches et son peuple d’une guerre sanglante. Adrian l’emmène donc dans son royaume malgré le fait qu’elle ait tenté de l’assassiner. 

J’ai apprécié nos deux personnages principaux, même si j’ai parfois été lassée des redondances dans les sentiments d’Isolde vis-à-vis d’Adrian. 

L’univers développé par l’auteure Scarlett St. Clair est très intéressant, intriguant. J’ai aimé découvrir ces différents décors, lieux mais aussi personnages au fil des pages. 

J’ai juste trouvé un peu dommage que la relation entre nos deux personnages principaux tourne autant sur des scènes osées. Ça a parfois pris trop de place face à la peur, à la domination qu’aurait dû ressentir Isolde. 

Et enfin, j’ai trouvé intéressant ce développement sur le pouvoir, le sacrifice pour sa famille, que nos croyances peuvent influencer notre vision des choses. 

En bref, j’ai bien apprécié cette histoire et j’ai hâte d’avoir l’occasion de lire les suites de l’aventure d’Adrian & Isolde !

Le roi de la guerre et du sang tome 1 de Scarlett St. Clair, paru en septembre 2024 aux éditions Hugo Publishing, 480 pages, 19,95€

Mots d’excuse : les parents écrivent (toujours) aux enseignants de Patrice Romain

Résumé

Retards, absences, indiscipline ou problème de cantine…
Cent fois par an, les parents d’élèves ont à parler pour leur rejeton. Papas poules ou mamans tigres, leur mauvaise foi n’observe aucune limite. La faute au chien, qui est mort, à la pluie ou au beau temps… Leur imagination est sans bornes quand il faut inventer, à leur inexcusable chenapan, les plus improbables excuses.
En voici, réunies par un ancien professeur, un piquant échantillon. Ou quand le plus beau métier du monde devient aussi le plus rigolo…

L’avis d’Audrey

J’aime beaucoup les livres qui se lisent rapidement, ou avec des extraits courts qui permettent de lire dans une salle d’attente, ou lorsqu’on n’a que très peu de temps devant nous. Ce livre était donc idéal entre deux romans plus « imposants ».

L’idée de lire les mots d’excuse que peuvent écrire les parents m’intéresse beaucoup. Le livre est divisé en une trentaine de thèmes d’excuses. 

J’ai souvent ri, mais j’ai aussi été parfois affligée par les mots que peuvent recevoir les enseignants. Certaines excuses sont vraiment étonnantes, comment peut-on écrire des choses pareilles aux professeurs de ses enfants ? Entre les fautes d’orthographes, les dysfonctionnements parentaux et le manque de savoir-vivre et savoir-être, je plains les enseignants !

Mots d’excuse : les parents écrivent (toujours) aux enseignants de Patrice Romain, paru en juin 2024 aux éditions Pocket, 208 pages, 8,30€

Kiara tome 1 de Hazel Diaz

Résumé

« Chaque jour, je dois récupérer des armes, de la drogue, commettre des assassinats pour le compte de mon père, Ahmed, et de son gang. Mon géniteur est mon pire bourreau. Il m’a élevée dans l’optique d‘être une tueuse. Son but : faire de moi son petit soldat. Malgré ce qu’il m’a fait endurer, je lui reste dévouée. Même lorsqu’il m’envoie dans une prison où est détenu l’un des plus grands criminels du pays, afin de découvrir ce qu’il dissimule… »
Kiara doit connaître les intentions d’Amir Ben Khalif, un caïd qui inspire respect et crainte à tous les gangs. Mais, lorsqu’Amir croise la jeune femme, c’est l’explosion : deux machines de guerre psychotiques qui se détestent autant qu’elles s’attirent.
Amir est lancé dans une quête qui mettrait à mal toutes les organisations criminelles internationales. Kiara est malgré elle impliquée dans cette quête périlleuse. Leur avenir commun est à présent scellé même s’ils ne le savent pas…

L’avis d’Audrey

Quand j’ai lu le résumé, j’ai eu peur de ne pas aimer cette lecture, qui me paraissait assez stéréotypée avec une histoire d’amour qui survient en un claquement de doigts. Mais il faut dire que je me suis trompée et j’ai adoré lire ce livre. Les pages ont défilé à une allure folle, c’est très addictif. Ça m’a ramené quelques années en arrière lorsque je lisais des fan-fictions sur les blogs, j’avais toujours hâte de rentrer le soir et me poser pour lire la suite. 

Kiara fait partie d’un gang, mais pas par choix, son père Ahmed est le chef de celui-ci. Elle a grandi à la dure, elle a subi énormément de souffrance, d’entraînement extrême pour prouver qu’elle est capable, qu’elle est l’égale d’un homme. Mais ça n’a jamais suffit à son père. J’ai aimé son obstination, même si, ça en devient vraiment surréaliste par moments. J’ai également vraiment apprécié le message qu’essaye de faire passer l’auteure : une femme peut être aussi forte qu’un homme ! 

Le personnage d’Amir Ben Khalif, le chef d’un autre gang m’a bien plu, même si ses réactions sont excessives et qu’on a parfois envie de le secouer. Son intelligence et son esprit d’anticipation sont très appréciables. 

J’ai trouvé parfois les répliques ou même certaines scènes un peu redondantes mais finalement ça ne m’a pas tellement dérangée. C’est un livre qui se lit facilement et qui permet de passer un bon moment, j’ai hâte de me plonger dans la suite !

Kiara tome 1 de Hazel Diaz, paru en mai 2024 aux éditions l’Archipel, 624 pages, 20€