Catégorie : Les avis d’Audrey

La liberté est une île lointaine de Eleanor Shearer

Résumé

Caraïbes, 1834.
L’esclavage vient d’être aboli, mais dans les plantations de la Barbade, rien n’a vraiment changé. Rachel, qui vit dans la même plantation depuis sa naissance, est ainsi contrainte de travailler pour son propriétaire encore six longues années.
Pour elle, la liberté signifierait connaître le sort de ses enfants qui lui ont été arrachés au fil des années, même si la vérité s’avère insoutenable. Aussi, un soir de révolte, poussée par le désir de retrouver ses enfants, elle s’échappe.
Rachel entame alors un long et périlleux voyage qui la mènera de la Barbade à Trinidad en passant par la Guyane britannique, sur les traces de ses enfants disparus.
Eleanor Shearer est une écrivaine britannique, petite-fille d’immigrants caribéens venus au Royaume Uni en 1948.
Issue de la génération Windrush, Eleanor Shearer a toujours été fascinée par l’histoire des Caraïbes et s’est rendue à Sainte Lucie et à la Barbade pour interviewer des militants, des historiens et des membres de sa famille.
La liberté est une île lointaine, son premier roman, est le fruit de ses recherches.

L’avis d’Audrey

L’histoire débute en 1834, dans les Caraïbes. Rachel est une esclave qui travaille dans une plantation de canne à sucre depuis toujours. L’esclavage vient d’être aboli mais cela ne change en réalité strictement rien pour les esclaves. Un soir, Rachel prend son courage à deux mains et décide de fuir. Son objectif est de retrouver tous ses enfants qui lui ont été retirés un à un au fil des années. Nous suivons cette héroïne dans cette épopée incroyable.

La liberté est une île lointaine est un roman bouleversant. Rachel est une femme courageuse qui prend des risques importants. Elle est loin de se douter que son voyage va la mener sur différentes îles caribéennes. Lors de sa quête, elle va rencontrer de nombreuses personnes, bonnes comme mauvaises. J’ai été traversée par un flot d’émotions et j’ai à la fois ressenti la peur, le frisson, l’amour et la haine. Eleanor Shearer s’est inspirée de récits réels sur ces femmes esclaves à la recherche de leurs enfants. J’ai ainsi pu découvrir l’enfer de l’esclavage et des plantations.

Un roman poignant et bien écrit sur la liberté, un mot qui revêt de multiples définitions.

Je remercie Babelio et les éditions Charleston pour cette découverte.

La liberté est une île lointaine de Eleanor Shearer, paru en août 2024 aux éditions Charleston, 400 pages, 22,90€

Kiara tome 2 de Hazel Diaz

Résumé

Kiara a été élevée pour être une machine de guerre à la solde de son père, un chef de gang respecté. Lors d’une mission, elle croise le chemin du dangereux et charismatique Amir Ben Khalif.
Dès le premier regard, c’est l’explosion entre eux, mais elle est obligée de collaborer avec lui autour d’un mystérieux projet impliquant toutes les organisations mafieuses du monde.
Après avoir découvert ce secret, Kiara se rend compte qu’elle ne peut faire confiance à personne. Impossible de se fier à son père, ni à ceux qu’elle considérait comme des alliés.
Trahie, elle décide de faire cavalier seul pour mettre la main sur le dernier élément du puzzle. Elle se retrouve face à Amir, plus déterminé que jamais à devenir le grand gagnant de cette course au pouvoir ultime. Mais l’attirance fusionnelle qu’ils ressentent l’un pour l’autre pourrait remettre en question tous leurs projets…

L’avis d’Audrey

Nous retrouvons Kiara et Amir qui ont appris à se connaître et qui vivent maintenant avec leurs amis, devenus leur famille. 

Kiara découvre qu’Amir lui a caché un secret et qu’elle a été manipulée par tout le monde. Elle décide donc de faire cavalier seul car elle ne peut plus faire confiance à personne. 

Tout comme dans le premier tome, j’ai trouvé certaines répliques ou même certaines scènes un peu redondantes et cela m’a un peu plus dérangée. L’utilisation d’insultes m’a aussi lassée. Je conçois que les personnages de ce livre évoluent dans des gangs, mais lire les mêmes insultes trois fois sur la même page, cela alourdit la lecture.

Malgré ce bémol concernant le langage cru de l’histoire, j’ai aimé l’évolution des sentiments entre nos deux personnages principaux. Ils commencent (enfin) à admettre qu’ils s’apprécient, voire même davantage. J’ai aimé suivre l’évolution des relations qu’entretient Kiara avec ses amis rencontrés dans le premier tome mais aussi rencontrer les nouveaux amis qu’elle se fait dans ce roman.

J’ai aussi apprécié le fait de découvrir les origines d’Amir, son enfance mais aussi ses secrets qu’il dévoile progressivement à Kiara. 

En bref, c’est une lecture-détente facile à lire et sans prise de tête !

Kiara tome 2 de Hazel Diaz, paru en septembre 2024 aux éditions L’Archipel, 552 pages, 20€

Living with boys de Neavys

Résumé

À l’âge de seize ans, Drew est devenue muette, un mystère que sa famille n’a jamais pu résoudre.
Depuis ce jour, la jeune femme a toujours vécu dans l’ombre de ses parents.
Lorsqu’elle est contrainte d’emménager chez son frère jumeau, Drew s’impose une règle : ne pas attiser la colère de ses nouveaux colocataires. Mais elle enfreint cette règle dès sa première nuit en brisant une mystérieuse fiole appartenant au plus froid et solitaire de ses colocataires : Khaulder.
Drew se retrouve alors pourchassée par des personnes aussi terrifiantes que des démons, tandis que ses colocataires sont traqués par des mercenaires déterminés à découvrir leur secret. Tous ses problèmes s’enchaînent ainsi à une vitesse folle. Drew parviendra-t-elle à survivre dans cette colocation mouvementée ?

L’avis d’Audrey

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Drew, une jeune fille de seize ans, qui n’adresse la parole qu’à sa famille, suite à des évènements survenus dans son passé. Lorsque sa mère et son beau-père décident de faire le tour du monde, Drew est contrainte d’aller vivre quelques mois chez son frère Logan et ses colocataires.  Drew y fait la rencontre de Khaulder, l’énigmatique propriétaire de la maison ainsi que ses mystérieux amis surnommés les sept démons par le reste de la colocation. Ces sept individus ne sont pas des êtres fantastiques, mais ils sont effrayant par leur attitude. Nous nous demandons à plusieurs reprises comment Khaulder peut être ami avec eux, alors qu’ils terrifient tous les habitants de la colocation.  

J’ai aimé l’évolution des sentiments de Drew vis à vis de chacun des personnages. Que cela soit avec son frère, avec Khaulder ou Xercès l’un des démons. On découvre des personnes comme Ernest, qui m’ont fait rire à de très nombreuses reprises, ou bien Chad qui m’a ému. 

Living with boys est un roman que j’ai repéré grâce à sa jolie couverture. En lisant le résumé, j’ai eu l’impression que nous allions avoir à faire à une histoire surnaturelle / fantastique, alors qu’il n’en est rien. Ce livre est idéal pour passer un bon moment sans prise de tête, les pages défilent rapidement. Une bonne surprise ! 

Living with boys de Neavys, paru en octobre 2024 aux éditions L’Archipel, 336 pages, 18€

Le roi de la guerre et du sang tome 1 : Adrian et Isolde de Scarlett St Clair

Résumé

Leur union est sa revanche.

Isolde de Lara considère le jour de son mariage comme celui de sa mort. Pour mettre fin à une guerre qui dure depuis des années, elle doit épouser le roi des vampires, Adrian Aleksandr Vasiliev, et le tuer.

Mais sa tentative d’assassinat est déjouée, et Adrian menace Isolde de l’élever au rang de morte-vivante si elle tente à nouveau de le tuer. Confrontée à la possibilité de devenir ce qu’elle déteste le plus, Isolde cherche d’autres moyens de le défier et de survivre à la brutale cour des vampires.

Mais ce n’est pas le tribunal qu’elle craint le plus, c’est Adrian.

Malgré leur indéniable alchimie, elle se demande pourquoi le roi – féroce, sauvage, sans pitié – l’a choisie comme épouse.

La réponse va bouleverser son monde.

L’avis d’Audrey

Scarlett St. Clair a écrit la saga Hadès et Perséphone que j’ai particulièrement aimé. Je n’ai donc pas hésité à lire cette nouvelle série !

Lorsque le roi du Sang, Adrian arrive dans le royaume d’Isolde de Lara et demande sa main, elle n’hésite pas longtemps pour protéger ses proches et son peuple d’une guerre sanglante. Adrian l’emmène donc dans son royaume malgré le fait qu’elle ait tenté de l’assassiner. 

J’ai apprécié nos deux personnages principaux, même si j’ai parfois été lassée des redondances dans les sentiments d’Isolde vis-à-vis d’Adrian. 

L’univers développé par l’auteure Scarlett St. Clair est très intéressant, intriguant. J’ai aimé découvrir ces différents décors, lieux mais aussi personnages au fil des pages. 

J’ai juste trouvé un peu dommage que la relation entre nos deux personnages principaux tourne autant sur des scènes osées. Ça a parfois pris trop de place face à la peur, à la domination qu’aurait dû ressentir Isolde. 

Et enfin, j’ai trouvé intéressant ce développement sur le pouvoir, le sacrifice pour sa famille, que nos croyances peuvent influencer notre vision des choses. 

En bref, j’ai bien apprécié cette histoire et j’ai hâte d’avoir l’occasion de lire les suites de l’aventure d’Adrian & Isolde !

Le roi de la guerre et du sang tome 1 de Scarlett St. Clair, paru en septembre 2024 aux éditions Hugo Publishing, 480 pages, 19,95€

Mots d’excuse : les parents écrivent (toujours) aux enseignants de Patrice Romain

Résumé

Retards, absences, indiscipline ou problème de cantine…
Cent fois par an, les parents d’élèves ont à parler pour leur rejeton. Papas poules ou mamans tigres, leur mauvaise foi n’observe aucune limite. La faute au chien, qui est mort, à la pluie ou au beau temps… Leur imagination est sans bornes quand il faut inventer, à leur inexcusable chenapan, les plus improbables excuses.
En voici, réunies par un ancien professeur, un piquant échantillon. Ou quand le plus beau métier du monde devient aussi le plus rigolo…

L’avis d’Audrey

J’aime beaucoup les livres qui se lisent rapidement, ou avec des extraits courts qui permettent de lire dans une salle d’attente, ou lorsqu’on n’a que très peu de temps devant nous. Ce livre était donc idéal entre deux romans plus « imposants ».

L’idée de lire les mots d’excuse que peuvent écrire les parents m’intéresse beaucoup. Le livre est divisé en une trentaine de thèmes d’excuses. 

J’ai souvent ri, mais j’ai aussi été parfois affligée par les mots que peuvent recevoir les enseignants. Certaines excuses sont vraiment étonnantes, comment peut-on écrire des choses pareilles aux professeurs de ses enfants ? Entre les fautes d’orthographes, les dysfonctionnements parentaux et le manque de savoir-vivre et savoir-être, je plains les enseignants !

Mots d’excuse : les parents écrivent (toujours) aux enseignants de Patrice Romain, paru en juin 2024 aux éditions Pocket, 208 pages, 8,30€

Kiara tome 1 de Hazel Diaz

Résumé

« Chaque jour, je dois récupérer des armes, de la drogue, commettre des assassinats pour le compte de mon père, Ahmed, et de son gang. Mon géniteur est mon pire bourreau. Il m’a élevée dans l’optique d‘être une tueuse. Son but : faire de moi son petit soldat. Malgré ce qu’il m’a fait endurer, je lui reste dévouée. Même lorsqu’il m’envoie dans une prison où est détenu l’un des plus grands criminels du pays, afin de découvrir ce qu’il dissimule… »
Kiara doit connaître les intentions d’Amir Ben Khalif, un caïd qui inspire respect et crainte à tous les gangs. Mais, lorsqu’Amir croise la jeune femme, c’est l’explosion : deux machines de guerre psychotiques qui se détestent autant qu’elles s’attirent.
Amir est lancé dans une quête qui mettrait à mal toutes les organisations criminelles internationales. Kiara est malgré elle impliquée dans cette quête périlleuse. Leur avenir commun est à présent scellé même s’ils ne le savent pas…

L’avis d’Audrey

Quand j’ai lu le résumé, j’ai eu peur de ne pas aimer cette lecture, qui me paraissait assez stéréotypée avec une histoire d’amour qui survient en un claquement de doigts. Mais il faut dire que je me suis trompée et j’ai adoré lire ce livre. Les pages ont défilé à une allure folle, c’est très addictif. Ça m’a ramené quelques années en arrière lorsque je lisais des fan-fictions sur les blogs, j’avais toujours hâte de rentrer le soir et me poser pour lire la suite. 

Kiara fait partie d’un gang, mais pas par choix, son père Ahmed est le chef de celui-ci. Elle a grandi à la dure, elle a subi énormément de souffrance, d’entraînement extrême pour prouver qu’elle est capable, qu’elle est l’égale d’un homme. Mais ça n’a jamais suffit à son père. J’ai aimé son obstination, même si, ça en devient vraiment surréaliste par moments. J’ai également vraiment apprécié le message qu’essaye de faire passer l’auteure : une femme peut être aussi forte qu’un homme ! 

Le personnage d’Amir Ben Khalif, le chef d’un autre gang m’a bien plu, même si ses réactions sont excessives et qu’on a parfois envie de le secouer. Son intelligence et son esprit d’anticipation sont très appréciables. 

J’ai trouvé parfois les répliques ou même certaines scènes un peu redondantes mais finalement ça ne m’a pas tellement dérangée. C’est un livre qui se lit facilement et qui permet de passer un bon moment, j’ai hâte de me plonger dans la suite !

Kiara tome 1 de Hazel Diaz, paru en mai 2024 aux éditions l’Archipel, 624 pages, 20€

Ca se dit comme ça dans le Nord et la Picardie

Résumé

Le français comme on le parle VRAIMENT dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie… mais comme on ne l’a jamais lu, avec des cartes, des illustrations, des infos insolites et un mont de carabistoules surprises à découvrir.
Asteure, ça drache, biloute… Ces mots du Nord chantent son histoire et nous invitent à un voyage sentimental et linguistique. Partez à la rencontre du vrai français du Nord et délectez-vous de cette langue haute en couleur.
Alors vas-y, saque d’dans !

L’avis d’Audrey

Je suis née et je vis dans le Nord. Depuis mon enfance, j’ai toujours entendu parler Ch’ti et j’emploie moi-même certains mots et expression en patois local. Je suis ravie d’avoir reçu ce guide illustré de la part des éditions Le Robert et Babelio dans le cadre d’une opération Masse critique, merci !

Ce petit ouvrage de poche regroupe 150 mots et expressions incontournables de notre belle et pluvieuse région. Elles sont classées par ordre alphabétique, expliquées et illustrées. J’ai aimé la présence de photographies, illustrations crayonnées et le choix des couleurs. Cela donne un ouvrage agréable à lire et à regarder.

Sans tomber dans la caricature, j’ai trouvé que ce livre rendait vraiment hommage à notre région. On y parle estaminets, spécialités culinaires, carnaval et ducasse, entre autres ! C’est un vrai plaisir de se plonger dans ce titre qui fait remonter d’agréables souvenirs.

Cet ouvrage fait partie d’une très chouette collection qui met en valeur les langues françaises régionales !

Ça se dit comme ça dans le Nord et la Picardie, paru en mai 2024 aux éditions Le Robert, 144 pages, 12,90€

Et si Nono ? de Inbar Heller Algazi

Résumé

Mince alors, on dirait bien que Nono a le doigt coincé dans la pliure de votre livre ! Et si l’affaire devenait sérieuse et que Nono devait rester bloqué dans cet album toute sa vie ?

Zut… Pauvre Nono, obligé de rester debout au beau milieu de nulle part, ici sur la page. Il va falloir trouver des astuces pour passer le temps. Et si… Et si son doigt restait coincé là toute la nuit ? Et si Nono passait toute sa vie, bloqué dans le livre ? Et Nono enfant deviendrait papa, puis papi, puis quoi encore ? Crescendo, les idées s’emballent et nous avec. Jusqu’au moment où une voix hors champs appelle Nono et nous ramène tous à la réalité et au présent : « Nono, dépêche-toi, on va être en retard ! »

L’avis d’Audrey

Nono est un garçon qui vient de se coincer le doigt dans la pliure du livre. Impossible de le sortir de là. Le narrateur qui est un lapin laisse son imagination vagabonder. Et si Nono restait coincé plus longtemps, il lui faudrait à manger, un jeu pour s’occuper, une tente pour dormir. Et s’il restait des jours, des semaines, des années ? Nono grandirait, deviendrait adulte puis vieillard… Cela va créer des situations très cocasses !

J’ai trouvé cet album à la fois doux et drôle. Il parle finalement du temps qui passe à travers une situation de départ loufoque. Il s’agit d’une parenthèse pleine de rêverie qui rend hommage à l’imagination débordante des enfants. Les illustrations au crayon sont simples et douces, j’ai aimé les couleurs pastel et l’univers qui se centre sur l’essentiel.

Un bel album relié à lire en duo avec un enfant ! Je remercie les éditions Les fourmis rouges et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération masse critique.

Et si Nono ? de Inbar Heller Algazi, paru en avril 2024 aux éditions Les fourmis rouges, 32 pages, 13,50€

La Reine des Enfers de Bea Fitzgerald

Résumé

Les Dieux ont menti : Perséphone n’a jamais été kidnappée ni retenue aux Enfers par Hadès. Elle s’y est précipitée.

Vous pensez que Perséphone a été kidnappée par Hadès et retenue aux Enfers ? Détrompez-vous : elle s’y est précipitée. Hors de question pour la jeune déesse d’accepter le mariage arrangé auquel ses parents la destinent ! 
Maintenant, elle doit convaincre Hadès de l’aider. Ce n’est pas une mince affaire : le dieu des Enfers est à la fois arrogant, franchement hostile – et horriblement sexy.
Mais pour gagner sa liberté et conquérir son pouvoir, Perséphone est prête à prendre tous les risques…

L’avis d’Audrey

Fan de l’histoire de Perséphone et Hadès, moi ? Oh que oui, je ne me lasse jamais de cette histoire et de ses réécritures ! Le petit plus esthétique dans ce roman, c’est la couverture cartonnée dont le décor est bien travaillé et représente vraiment l’histoire qu’on retrouve à l’intérieur.

Nous découvrons une histoire revisitée d’une manière assez différente de ce qu’on peut lire habituellement. J’ai d’ailleurs été déstabilisée par cet Hadès créatif, mais trop doux, parfois un peu trop fleur bleue à mon goût. Quant à Coré, je l’ai trouvé détestable à de nombreux moments, il ne pense qu’à son envie de pouvoir, et sa petite personne. 

Il y a peu de dieux que j’ai apprécié lors de cette lecture, ils m’ont tous parus « vilains ». Mais j’ai tout de même adoré Styx et ses échanges avec Hadès et Perséphone. 

Contrairement au mythe qu’on connaît habituellement, Perséphone n’a pas été enlevée par Hadès mais elle s’y est rendue volontairement dans le but d’éviter un mariage arrangé par ses parents. J’ai aimé cette lecture pour ce qu’elle évoque tel que l’égalité homme / femme, l’abus des parents (en jouant sur la culpabilité par exemple), etc.. Mais globalement, j’ai eu du mal à accrocher avec l’ensemble des personnages. 

La Reine des Enfers de Bea Fitzgerald, paru en mai 2024 aux éditions Nathan, 448 pages, 18,95€

Hadès et Perséphone tome 4 : A touch of chaos de Scarlett St. Clair

Résumé

Les dieux sont en guerre, les Titans ont été libérés et Hadès et Perséphone doivent se battre bec et ongles pour obtenir une fin heureuse.

Perséphone, déesse du Printemps, n’aurait jamais imaginé qu’une rencontre fortuite avec Hadès, dieu des Enfers, changerait sa vie à jamais – mais elle l’a fait. Désormais mêlés à un combat pour l’humanité et à des batailles entre les dieux, Perséphone et Hadès sont entrés dans un monde qu’ils ne pensaient pas voir un jour. Pour mettre fin au chaos, Perséphone doit puiser dans ses ténèbres et accepter ce qu’elle est devenue : déesse, épouse, reine des Enfers.

Autrefois, Perséphone négociait pour sauver ceux qu’elle aimait.

Aujourd’hui, elle partira en guerre pour eux.

L’avis d’Audrey

Ayant adoré les trois premiers tomes, j’étais très impatiente de lire le dernier livre de la saga Hadès et Perséphone. 

Nous reprenons là où nous nous sommes arrêtés dans A touch of malice lorsque Perséphone et Hadès sont séparés. Perséphone doit de son côté prendre son rôle de Reine des Enfers qui en l’absence d’Hadès, la déstabilise. 

J’ai toujours aimé la mythologie, et j’ai tenté de chercher des ressemblances avec ce que je connaissais déjà des récits originaux. J’ai adoré suivre les différents personnages principaux au cours de cette saga, mais aussi les personnages secondaires comme Hermès ou Hécate qui m’ont bien fait rire. 

Ce qui m’a moins plu, ce sont les scènes érotiques qui sont un peu trop nombreuses à mon goût. Hadès et Perséphone ne peuvent se retrouver seuls sans se sauter dessus. Ces scènes deviennent redondantes à ce stade de la série.

L’épilogue m’a laissé légèrement sur ma faim car cela se termine rapidement et j’aurais aimé connaitre plus de détails concernant certains personnages secondaires tels que Dionysos par exemple. Malgré quelques points négatifs, j’ai aimé, comme les opus précédents, le style d’écriture et je suis triste d’avoir tourné la dernière page de cette saga qui est passée bien trop vite ! 

Hadès et Perséphone tome 4 : A touch of chaos de Scarlett St. Clair, paru en mai 2024 aux éditions Hugo Publishing, 480 pages, 18€