couv8907358Résumé

A la faculté, Lauren, Paul et Ian ont beaucoup rêvé leur vie. Dix ans plus tard, la réalité les a rattrapés : Paul a écrit un roman à grand succès mais vit aux crochets de Sarah et souhaite la quitter, Ian a raté sa carrière de comédien et travaille dans un centre d’appels, Lauren est très solitaire. Un jour elle retrouve un vieil échange de mails et se met à la recherche de ses anciens amis.

L’avis de Cassandre

Tant qu’on rêve encore est un roman dans lequel on rencontre trois trentenaires que l’on suit à la fois en 2004 et en 2014. Il y a d’abord Paul, qui s’est fait quitter par Lauren en 2004 et qui aujourd’hui est un écrivain dégarni, en proie à la page blanche et en plein doute vis-à-vis de sa relation avec Sarah. Lauren, quant à elle, s’occupe d’un magasin caritatif. Enfin, Ian a perdu son boulot, est complètement fauché et contraint de vivre quelques temps avec sa sœur durant sa recherche d’emploi. Tous trois se sont connus et n’ont plus aucun contact les uns avec les autres.

En regardant la couverture, je m’attendais à un « feel-good book », une sorte de livre-doudou qui met du baume au cœur. Et ça n’a pas été le cas. Pas que j’en sois déçue, mais juste surprise par le contenu. J’ai adoré suivre les personnages, surtout Ian que j’ai trouvé très émouvant et qui me faisait beaucoup de peine. Lauren est plaisante également, on la sent torturée par les mauvais choix qu’elle a pu faire. En revanche, j’ai trouvé Paul abominable, il est le stéréotype du raté qui donne des cours qui n’intéressent personne à l’université, qui lorgne sur les petites minettes, délaisse sa compagne et ne se prend pas du tout en main. Il se lamente beaucoup sur sa condition, ment à tel point qu’il se met dans des bourbiers et n’a pas du tout de morale à mes yeux.

Le roman est à mes yeux captivant, il m’a fait réfléchir sur les choix que l’on fait. Nos personnages avaient plein de rêves à 20 ans, qu’en est-t-il dix ans plus tard ? Est-il trop tard pour changer de vie à 30 ans ? Chris Killen nous enjoint de passer à l’acte, de ne pas avoir peur d’être ambitieux, d’avouer ses sentiments et de profiter de notre vie avant que le temps passe et qu’il ne soit trop tard. Tant qu’on rêve encore n’est pas un roman plein de bons sentiments et encore moins surfait, il ose nous parler d’échec et d’erreurs sans fioritures.

Tant qu’on rêve encore de Chris Killen, paru le 14 avril 2016 aux éditions Fleuve, 352 pages, 19,90€

17 Comments on Tant qu’on rêve encore de Chris Killen

  1. J’ai hâte de m’y plonger ! Ca m’intrigue… J’espère ne pas trouver le troisième personnage trop antipathique… Ca me fait un peu peur.

    • Ce n’est pas trop grave, enfin certes, je ne l’aimais pas du tout mais il y a d’autres choses plus intéressantes dans ce titre 🙂

  2. Ils sont marrants ces petits babybels! C’est vrai qu’on dirait un livre fées good avec cette couverture. Tu m’as donné envie de le lire pour les questionnements qu’il pose…

  3. C’est vrai qu’à première vue on dirait un roman léger, mais apparemment ce n’est pas le cas. En tout cas ça donne quand même envie. =)

  4. Tu m’as vraiment donné envie de découvrir ce roman. Ayant eu trente ans il y a quelques mois, je crois que je pourrais facilement m’identifier aux personnages et à leurs questionnements. Merci pour la découverte 🙂

  5. Ce que tu en dis me donne envie de le découvrir et ça tombe bien vu qu’il est dans ma PAL lol. Par contre je m’attendais aussi à un roman feel good, à voir..

  6. Je trouve la couverture très jolie et comme toi je pensais qu’il s’agissait d’un feel good book. Merci pour ta chronique qui me donne envie de découvrir ce roman !

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