Une mère de famille retrouvée assassinée dans sa baignoire, les seins tranchés, les doigts comme un écrin renfermant deux mèches de cheveux.
Le corps d’une étudiante coréenne abandonné la nuit dans un quartier désert.
Et des jeunes femmes qui témoignent : leurs cheveux coupés net, tandis qu’elles vivent, marchent, respirent dans une petite ville balnéaire d’Angleterre qui ne connait pas les débordements.
Lily Hewitt n’avait jamais fait parler d’elle. Ni Sun Joo-Kim.
Non loin de la salle de bains de Lily Hewitt vit Damiano Solivo. On lui donnerait le bon Dieu sans confession si ce n’étaient ces déviances auxquelles il s’adonne en secret.
Pour Gordon, en charge de l’enquête, l’Italien tient le rôle du coupable idéal. Mais son épouse peut le jurer : Damiano est innocent. Damiano est même victime. Victione, oui : de la complexité d’une machinerie sociale et judiciaire qui sait comment on façonne les monstres.