RevivalRésumé

La foudre est-elle plus puissante que Dieu ?
Il a suffi de quelques jours au charismatique Révérend Charles Jacobs pour ensorceler les habitants de Harlow dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l’homme et l’enfant ont une passion commune : l’électricité.
Trente ans plus tard, Jamie, guitariste de rock rongé par l’alcool et la drogue, est devenu une épave. Jusqu’à ce qu’il croise à nouveau le chemin de Jacobs et découvre que le mot « Revival » a plus d’un sens… Et qu’il y a bien des façons de renaître !
Addiction, fanatisme, religion, expérimentations scientifiques… un roman électrique sur ce qui se cache de l’autre côté du miroir. Hommage à Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne et Lovecraft, un King d’anthologie.

L’avis de Cassandre

Avant toute chose, je vais me confesser : je n’ai jamais lu de Stephen King avant Revival. Ne me huez pas, j’en ai envie depuis très longtemps et j’ai aussi vu des adaptations comme Christine, Dolores Claiborne ou encore Under The Dome !

Dans Revival on suit Jamie de l’enfant jusqu’à l’homme d’âge mûr. Au début de l’histoire, Jamie a six ans. C’est le petit dernier de la fratrie et il est aimé au possible. Un jour, un jeune homme vient jouer aux petits soldats avec lui, il s’agit du nouveau révérend, Charles. Une rencontre qui va sceller son destin à jamais. Charles a quelque chose de fascinant, on l’imagine attractif et on comprend que la petite ville soit sous le charme. Charles est dévoué et a des astuces pour transmettre sa foi et captiver les plus petits, il illustre tout par des petits tours avec de l’électricité, sa deuxième passion. Mais celle-ci va prendre le dessus jusqu’à devenir plus qu’une obsession…

La première partie du roman m’a plu, on découvre Jamie et sa famille ainsi que le révérend et quelques autres personnages secondaires. On les apprécie naturellement et on a l’impression de suivre une belle histoire. Et bien sûr, tout se fissure et nos sentiments changent. Jamie m’a fait de plus en plus de peine : sa chute dans la drogue, le malheur qui l’entoure, j’avais le bourdon. Charles, quant à lui, devient franchement bizarre et notre sympathie envers lui se réduit comme peau de chagrin. Sa fascination pour l’électricité et surtout ses pouvoirs devient de plus en plus dangereuse et malsaine. On ne sait pas quelle direction va prendre l’histoire mais on espère que tout finira bien.

La seconde partie du roman contient plus de fantastique et fait franchement frissonner. La thématique principale, à savoir l’existence ou non d’une force supérieure à celle de Dieu (et qui remet d’ailleurs en question la religion) m’a beaucoup plu. Ce sont des sujets sensibles mais qui attisent la curiosité. Les thématiques secondaires sont intéressantes aussi : l’addiction, le deuil, la fatalité, la vie après la mort. Ce sont des sujets captivants.

J’ai trouvé la fin un peu brutale et elle m’a plutôt refroidi. Elle n’est certainement pas mauvaise, je m’attendais juste à autre chose. Pour conclure, j’ai passé un moment glaçant et divertissant avec Revival et il me tarde de découvrir d’autres œuvres du maître de l’épouvante !

Revival de Stephen King, paru en octobre 2015 aux éditions Albin Michel, 448 pages, 23,50€

13 Comments on Revival de Stephen King

  1. Contente qu’il t’ai plu ! Bizaremment, je suis toujours fière quand quelqu’un aime un Stephen King, vu que c’est mon auteur préféré ^^ Mais je te rejoins sur la fin, elle est un peu brusque…

    J’espère que tu vas pouvoir continuer sur ta lancée :p

  2. Je dois le lire en Janvier. Dur d’attendre mais les finances sont dures avec moi côté budget culturel ! J’ai hâte, je n’en lis que du bien !!
    Pour les filles de L’Ouragan, tu as raison, si tu penses que cela peut te plaire laisse toi tenter, pour moi ce fût une très belle lecture !
    Bonne journée 🙂

  3. Il est à mon boulot !!!! Je meurs d’envie de le prendre, mais j’en ai tellement à lire qu’il va attendre encore un peu… Mais Stephen King est vraiment le maître de la terreur, il faut le dire 🙂

  4. J’ai trouvé le début un peu longuet alors que j’ai littéralement dévoré les 100 dernières pages.
    La religion n’étant pas mon dada, j’ai été à la limite de m’ennuyer lors de certains passages…
    Pas vraiment déçue (sa plume est toujours au top), mais Stephen King a, selon moi, écrit de meilleurs livres par le passé.

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