Élevées dans une famille bourgeoise périgourdine figée dans ses certitudes, la petite Lou et sa soeur aînée Pauline grandissent à l’ombre d’un père despote et d’une mère indifférente. Dans ce climat peu propice au bonheur, où éducation rime avec frustration, seule la grand-mère Justine leur dispense des trésors d’affection. Entre escapades interdites et rendez-vous volés, Lou, devenue une jeune et jolie femme, aspire en ces années 1960 à une véritable émancipation.
Fougueuse tout autant qu’ingénue, le destin ne sera pas toujours tendre avec elle, mais d’amours contrariées en faux-semblants, elle se lancera dans l’écriture qui se révélera pour elle la plus belle des aventures.
Un roman sans concession au réalisme intimiste, où l’auteur conjugue non sans humour le verbe aimer à tous les temps.
L’avis de Cassandre
Une jolie couverture qui sent bon l’été, une histoire féminine qui se déroule en France, voilà un roman qui me semblait prometteur et qu’il me tardait de débuter.
Louise, dit Lou, est une petite fille qui aime la vie mais qui est oppressée par un père violent qui dirige les membres de la famille à la baguette. Sa mère ne dit rien et n’est plus que l’ombre d’elle-même à cause de médicaments qui rendent amorphes et insensibles au monde extérieur. Seul rayon de soleil : sa mamie qui l’aime de tout cœur et qui est prête à se battre pour lui offrir un bel avenir.
Dès les premières pages, j’ai détesté le père de Lou, personnage méprisant, incapable de donner un peu de tendresse et qui brime sans cesse sa fille. Son comportement est révoltant et j’ai eu de la peine pour sa fille qui a grandi sans amour et avec pour seul but la réussite scolaire, les loisirs étant prohibés… Heureusement que sa grand-mère était là, leur relation est très touchante.
On suit Louise des années 1950 à aujourd’hui. Si je l’ai trouvée attachante au début, j’ai vite été consternée par ses choix. Ses proches ne cesse de la mettre en garde contre certaines personnes, et cela ne change rien à ses choix. Elle tend le bâton pour se faire battre et tombe grossièrement dans les pièges de personnes malavisées. J’étais très agacée durant ma lecture, j’avais l’impression que Louise recherchait le malheur et qu’elle ne récoltait que ce qu’elle semait au final. En parallèle, certains choix étaient judicieux mais pas assez selon moi. J’ai eu trop de difficultés à la comprendre.
Malheureusement, je ressors très mitigée par ce roman. Il m’a fait penser au dicton anglais « fool me once, shame on you, fool me twice, shame on me » qui signifie que ce n’est pas de notre faute si on se fait avoir une première fois mais c’est le cas si la situation se reproduit. Cela est vraiment le gros point négatif du roman, surtout le dernier chapitre où je n’ai pas du tout compris l’acharnement de Louise… Cependant j’ai tout de même apprécié les personnages secondaires : l’adorable grand-mère, les amies fidèles de Lou, et certains personnages masculins qui ne désiraient que son bien. J’ai aussi apprécié le contexte géopolitique français : les différentes guerres, la marche sur la Lune, le mur de Berlin, etc. qui apporte une touche très réaliste au roman. En bref, une petite déception malgré de bons points.
Les amours de Lou de Marie-Claude Gay, paru en mai 2015 aux éditions Presses de la Cité, 446 pages, 21,50€
Je ne l’avais pas repéré, mais je pense que je vais passer mon chemin :/
J’espère que ta prochaine lecture te plaira plus 🙂
Je ne connaissais pas, le résumé est intriguant, j’aime bien les histoires dans les années nous précédant mais je pense qu’il me manque quelque chose pour vraiment craquer!
Si Louise agace, alors je passe mon tour pour cette lecture…
C’est vraiment dommage que la lecture soit mitigée parce que le résumé avait l’air super ! :/
J’avoue que ton avis ne m’intrigue pas plus que cela, j’ai un peu peur de ton avis mitigé :/
J’avoue que ton avis ne m’intrigue pas plus que cela, j’ai un peu peur de ton avis mitigé :/
ça ne me tente pas spécialement ^^