couv1501413Résumé

Au lycée, Greg est transparent. Il ne fait partie ni des sportifs, ni des gothiques, ni des intellos, ni des camés, ni des théâtreux, et encore moins des musicos… Quant aux filles, n’en parlons pas : voilà une espèce alien dont il vaut mieux éviter de s’approcher. Bref, Greg vit sa dernière année de lycée comme un soulagement cosmique. Erreur. Sa mère s’apprête à lui faire vivre un cauchemar en lui ordonnant de tenir compagnie à une de ses anciennes camarades de classe (moche), Rachel, atteinte d’une leucémie. Greg et son acolyte Earl, aussi loser que lui, vont se métamorphoser en héros pour lui redonner le sourire.

L’avis de Cassandre

Journal d’un loser a paru pour la première fois en France en 2012 dans la collection Territoires du Fleuve Noir. Je n’étais pas spécialement attirée à l’époque, j’ai changé d’avis après avoir regardé la bande annonce de son adaptation cinématographique.

Greg est en terminale et c’est un véritable loser. Il n’a pas d’ami à part Earl, lui-aussi un peu loser sur les bords. Les deux acolytes aiment tourner des films amateurs qu’ils savent mauvais. Ils sont à part, en marge du lycée et partagent des choses que les autres ne comprennent pas, ils vivent dans une bulle. Et le quotidien monotone de Greg va changer quand sa mère le force à reprendre contact avec Rachel, une fille qu’il n’a jamais trop aimée, atteinte aujourd’hui d’une leucémie. Le titre du film porte bien son nom, ce n’est pas une histoire d’amour, ni moralisatrice, pleine de bons sentiments. Greg est égoïste, il n’aime pas aller voir Rachel et se sent obligé de lui parler alors qu’il préférerait faire d’autres choses. Mais dans un sens, je n’ai pas eu envie de l’en blâmer car dans le fond, Greg est juste humain. La maladie a tendance à nous faire peur et il est vrai qu’on ne prend pas forcément plaisir à voir quelqu’un de malade ou de mourant. Je ne veux pas paraître hypocrite mais je pense qu’on a tous du mal à affronter la maladie, en partie chez l’autre.

Alors quel est l’intérêt de lire ce roman s’il n’y a pas de morale à en tirer ? Je dirais pour son humour décalé. Jesse Andrews parle de maladie sans larmoiement et cela change, surtout dans la littérature ado/jeune adulte. Cela semble insensé mais ce titre m’a fait du bien. J’ai en particulier adoré Earl, le petit afro-américain encore plus barré que Greg, qui débite tout un tas d’obscénités mais qui a dans le fond de bonnes intentions.

Journal d’un loser est un roman atypique et surprenant, si vous en avez marre des lectures tristes et larmoyantes et que le côté décalé ne vous effraie pas, foncez !

Journal d’un loser de Jesse Andrews, paru en novembre 2015 aux éditions 10-18, 283 pages, 7,50€

La bande annonce du film :

10 Comments on Journal d’un loser de Jesse Andrews

  1. Je suis entrain de le lire et j’aime assez, je ne comprends les mauvais avis, voire très mauvais sur ce roman, car pour le moment je le trouve intéressant 🙂 Tu me motives encore plus à le terminer, j’ai hâte d’en savoir plus sur Rachel et Greg, comment va évoluer cette jeune fille dont on ne connait pas grand chose au début 🙂 Dès que je l’aurai fini, je regarderai la bande annonce du film 😀

  2. Je ne sais pas encore si je lirai le livre parce que j’ai peur que cela soit un peu comme ‘Dieu me déteste’ (je ne sais pas si tu l’as lu ?) mais le film me tente bien par contre ! Il va falloir que j’attende qu’il sorte en DVD parce que je doute qu’il soit encore au cinéma xD Merci pour la découverte ! ^^

  3. Il a l’air atypique et sympathique à lire. Je ne connaissais que de nom ce livre, du coup, tu me donnes envie de m’intéresser au livre comme au film.

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