Résumé

La magie du rangement a fait son temps. Faisons la peau à cette absurdité et commençons à acheter plein de trucs, pour les semer partout où nous en avons envie ! Savez-vous que la science a prouvé que les personnes désordonnées sont plus créatives (et aussi plus intelligentes et plus séduisantes) ? Mais être un vrai bordélique et se laisser aller est un art ! Ce livre va vous apprendre comment vivre dans le bazar (en tout chose et de la cave au plafond), en pleine conscience et dans la joie. Et le résultat est époustouflant : vos plantes vont cesser de mourir, votre bouteille de whisky ne s’asséchera plus jamais, vous allez pouvoir vous lâcher, et vous découvrirez que vous avez perdu du poids. Il est temps de reprendre votre vie en main et de la débarrasser de la manie du rangement.


L’avis de Cassandre

Vous l’avez sans doute compris en lisant le titre, cet ouvrage est un anti-guide du rangement, une parodie de tous ces livres qui vous expliquent que ranger est bénéfique et va changer toute votre vie. Si vous êtes sceptique, comme moi, concernant ces guides, alors De la joie d’être bordélique est fait pour vous !

Je n’ai jamais lu de titre pour apprendre à ranger, car sans être bordélique pour autant, je n’aime pas que tout soit impeccable, sans vie, digne d’une maison-témoin. Grâce à cet ouvrage, j’ai pu découvrir ce qui se dit dans les livres sur le rangement et j’en ai eu les cheveux qui se dressaient sur la tête : arracher les pages d’un livre et ne garder que celles qui nous ont plu ou ranger ses chaussettes en torsades et non pas en boule comme tout un chacun le fait et bien d’autres aberrations. Je ne vois tout simplement en quoi toutes ces choses pourraient me rendre plus heureuse et le livre de Jennifer McCartney, lui, m’a fait du bien.

L’auteure est très drôle et m’a fait me sentir normale, être désordonné n’est pas une tare ! Je me suis reconnue dans beaucoup de situations et cela m’a rassurée (et bien fait rire aussi). Il y a par contre de l’exagération que j’ai nettement moins appréciée. Je n’ai pas trop aimé le parallèle être désordonné/être sale. Je pense qu’on peut laisser traîner des papiers tout en nettoyant sa maison et en ne laissant pas son linge sale par terre. Après, je pense que c’est totalement assumé car il s’agit d’une parodie mais j’avoue avoir un peu été déçue par certains passages.

Pour conclure, un anti-guide qui fait plaisir à lire et qui nous enjoint de vivre comme on le souhaite !

De la joie d’être bordélique de Jennifer McCartney, paru en février 2017 aux éditions Mazarine, 160 pages, 10€

3 Comments on De la joie d’être bordélique de Jennifer McCartney

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *