« Si la police ne peut rien pour vous, n’hésitez pas à faire appel à moi. » Kouplan, détective sans-papiers.
Ça y est, l’autoproclamé « détective » Kouplan, immigré iranien à Stockholm, n’a plus un rond. Il en est réduit à collecter des canettes vides pour les revendre contre quelques pièces.
En fouillant dans les poubelles du quartier huppé de Lidingö, il croise le chemin de Jenny Svärd, conseillère municipale aux dents longues, dont il surprend la conversation : Jenny vient de se faire escroquer par son amante, qui a disparu dans la nature avec deux cent mille couronnes.
Puisque ça ne coûte rien de demander, Kouplan saute sur l’occasion pour lui proposer ses services d’enquêteur…
L’avis de Cassandre
Sara Lövestam a fait fort avec le premier opus de cette tétralogie : Chacun sa vérité. J’avais trouvé ce roman original et percutant. Inutile de vous dire que je me suis jetée sur cette suite tant attendue !
Nous retrouvons donc notre ami Kouplan, le détective sans papiers à qui il ne reste plus grand chose pour vivre, depuis le succès de sa première enquête. Il peine à trouver un nouveau client et vivote jusqu’à ce qu’il croise la route de Jenny, une femme en quête de vengeance. La mission de Kouplan sera la suivante : retrouver l’amante de Jenny qui l’a escroquée de 200 000 couronnes et lui faire regretter ses actes. Une fois encore, Kouplan va devoir faire preuve de créativité pour résoudre cette affaire sans aucun moyen matériel…
J’ai toujours peur, après avoir eu un coup de cœur pour un tome, d’être déçue par la suite. Et heureusement, il n’en est rien. Je me suis vite replongée dans le Stockholm de Sara Lövestam et j’ai pris plaisir à retrouver l’attachant et surprenant Kouplan. L’enquête est aussi prenante que la première et j’ai apprécié le fait de complètement changer de registre. Kouplan va devoir prendre ses distances s’il veut démêler le vrai du faux de cette drôle d’histoire ! Et pour notre plus grand plaisir, on découvre davantage de chose sur notre personnage principal.
Une fois encore, je n’ai pas vu le temps passer, aussi bien transportée par l’histoire, les personnages et la plume de l’auteure. Un deuxième opus dont je ressors conquise, vivement la suite !
Ça ne coûte rien de demander de Sara Lövestam, paru en janvier 2018 aux éditions Robert Laffont, 382 pages, 21,00€
Également disponible au format numérique
Tiens, je retiens ! Ça pourrait être plaisant !
Pourquoi pas, tu as aimé ces deux tomes.
Et bien tu me donnes bien envie de découvrir ces ouvrages ! 😀