Alabama Shooting débute dans un bain de sang. Joan Travers, enseignante à l’université d’Alabama sort un revolver et abat ses collègues. La police ne tarde pas à lui mettre la main dessus et à trouver des preuves pour l’inculper. Mais Joan nie et ne se souvient de rien. On la suit dans sa cellule où elle tente de comprendre ce qui s’est passé. Parallèlement, elle nous raconte sa vie, de sa petite enfance à aujourd’hui.
Je qualifierais Alabama Shooting de roman psychologique plutôt que polar car il n’y a pas vraiment d’intrigue ni d’enquête. Les preuves arrivent dès le début et l’intérêt du roman réside dans la psychologie de Joan. On va entrer dans son enfance et découvrir les injustices qu’elle a pu vivre, ses frustrations et ses désillusions. J’ai trouvé cet aspect brillamment traité car ce n’est pas un personnage qui a vécu des tas d’horreurs, non, ce sont plutôt des petits détails, des choses parfois insignifiantes qui ont constitué un effet boule de neige.
Ce roman tient en haleine car on veut comprendre Joan, on veut savoir pourquoi elle a commis un acte aussi destructeur. J’ai suivi son histoire avec avidité, impatiente de comprendre. L’ambiance est très malsaine, John Turner a su en fabriquer une parfaitement adaptée à ce genre d’histoire. J’en étais vraiment tourneboulée et ce n’est pas négatif, cela prouve que l’auteur sait immerger son lectorat dans un récit angoissant.
Alabama Shooting est un roman à lire pour ses personnages et leur psychologie. On ne naît pas monstre, on le devient…
J’ai beaucoup aimé ce roman 🙂
Waouh!!! Ce pitch, ça décoiffe!
Et c’est très tentant!
Comme toujours, je ne peux être que tentée par un titre abordant une psychologie telle que celle-ci ^^
Je ne connaissais pas du tout mais tu me donnes vraiment bien envie de le découvrir 😀