Anna Emerson, secrétaire de vingt-cinq ans, s’apprête à quitter Melbourne pour retourner sur sa terre natale du Congo : Karl, son père qu’elle n’a pas revu depuis dix-huit ans, est malade. Sur le lit de mort du vieil homme, Anna fait un serment : veiller sur Leopard Hall, sa villa remplie d’oeuvres d’art pillées aux Africains. Mais tout est remis en question lorsqu’elle découvre que Karl n’est pas son père biologique.
Pourquoi sa mère ne lui a-t-elle rien dit ? En quête d’indices sur son passé, Anna se lance sur les pistes aux côtés d’Eliza, mystérieuse photographe américaine. Mais dans ce pays fraîchement indépendant, livré aux rebelles simbas, les tensions sont vives, parfois sanglantes, et les deux femmes voient leurs chemins se séparer brutalement…
D’un palace colonial abandonné sur les bords du lac Tanganyika à un hôpital de mission dans la jungle, Anna finira-t-elle par trouver les réponses qu’elle cherche ? Et si c’était à Leopard Hall, ce lieu auquel elle tente d’échapper, que le destin lui avait donné rendez-vous ?
L’avis de Cassandre
Les éditions Belfond ont créé une toute nouvelle collection qui s’appelle Le Cercle Belfond. Il s’agit de romans féminins de différents genres littéraires et venant de tout horizon. Leopard Hall est le tout premier et il me tardait de me plonger dans ce gros ouvrage à la couverture qui fait voyager…
L’histoire se déroule dans les années 1960. Anna est une Australienne qui a quitté son Congo natal avec sa mère. De son père, resté au pays suite à la séparation, Anna ne garde aucun souvenir. Elle n’a aucune nouvelle de lui jusqu’à ce qu’elle soit prévenue que son père est mourant et qu’il la réclame à son chevet. D’abord sceptique, Anna décide de partir pour le Congo et d’en apprendre plus sur cet inconnu. Pourquoi n’a-t-elle jamais eu de nouvelles ? Pourquoi sa mère le déteste tant ? Que va-t-elle découvrir au Congo ? Tant de questions se posent et nous embarquons donc avec Anna, prêts à découvrir ses secrets.
Leopard Hall est un roman fictif qui se déroule en pleine guerre civile. Ce conflit, lui, a réellement existé. Il s’agit d’une période sombre pour le pays qui marque le début de guerres à répétitions. Je ne connaissais pas grand chose du Congo et j’ai été ravie d’en apprendre davantage sur l’histoire du pays. Outre le côté historique, j’ai adoré les descriptions des paysages mais aussi des personnages. J’ai été fascinée par la beauté de la nature, par l’optimisme de ces personnes, par ces petits villages typiques.
L’histoire en elle-même est captivante, on suit une Anna en quête de vérité sur sa famille mais aussi en quête d’elle-même. Tantôt timide et discrète, elle va être confrontée à la violence et à la douleur et va devoir se surpasser. J’ai aimé suivre son évolution. Parallèlement, nous suivons Dan, un soldat engagé pour protéger les civils des Simbas, un groupe de rebelles. J’ai aimé suivre l’histoire de ces deux points de vue distincts, on s’attache aux deux personnages avec aisance.
Pour conclure, Leopard Hall est un roman captivant. Malgré la violence, je l’ai trouvé magnifique et très touchant et il m’a donné envie de m’intéresser davantage à l’Afrique et à son infinie beauté.
Leopard Hall de Katherine Scholes, paru en avril 2017 aux éditions Belfond, 640 pages, 22,50€
Je suis ravie que le roman t’ait plu et que tu aies participé à la discussion d’hier. C’était vraiment chouette !
Coucou,
Compte tenu de la violence je passe mon tour mais merci pour ton avis 🙂
Des bisous à toi !
Je peux comprendre mais je trouve que la violence est contrebalancée par la beauté du pays et des personnes qui y vivent 🙂
Des romans féminins ? Tu peux m’en dire plus ?
Ca me donne super envie ! J’ai déjà lu quelques avis à son propos qui m’ont donné envie et le tien ne fait que renforcer mon impression que ce sera une superbe lecture !
Je vois ce livre un peut partout en ce moment et j’ai bien envie de le découvrir 🙂
Je serai vraiment vraiment curieuse de le lire, tu m’as convaincue !
Je n’ai pas trouvé que la violence était trop brutale. L’histoire d’Anna permet de donner plus de douceur et de naïveté à cette histoire du coup. J’ai bien aimé mais parfois, j’ai trouvé des passages longs…