Résumé
Jim, jeune pré-adolescent, voit son monde s’effondrer le jour où il apprend qu’il est atteint d’un cancer. Ce livre raconte son voyage vers la rémission.
« Bonjour, je m’appelle Jim. Ceci est mon histoire. Je veux la raconter parce que le jour où mon monde a été secoué par la maladie, j’aurais aimé savoir où j’allais. J’aurais surtout aimé savoir que la vie continue, même avec un cancer. Que l’on continue à rêver, à s’aimer, à rire, à pleurer, à être juste soi, parfois si petit, parfois si fort. »
L’avis de Cassandre
J’aime beaucoup les écrits d’Alia Cardyn et ses travaux autour de la maternité, des femmes et de leurs droits. J’ai eu envie de découvrir cet album important sur le cancer pédiatrique car je savais que l’écrivaine trouverait les mots justes pour parler de ce sujet sensible.
Jim est un pré-adolescent qui s’apprête à recevoir un diagnostic lourd et effrayant, on lui annonce qu’il a un cancer. Il nous raconte le rendez-vous avec le médecin, le choc, la colère. Il nous parle de ses séances avec une psychologue qu’il surnomme Marinette la Coquette. On le suit dans son protocole hospitalier, pendant ses soins. Jim va rencontrer d’autres malades avec lesquels il va se lier d’amitié. J’ai été très émue par cet album et j’ai aimé la manière dont le sujet est abordé. Bien sûr, le récit est dur mais on ne tombe pas dans le larmoyant et à l’inverse, pas dans l’édulcoré non plus. Alia Cardyn parvient à expliquer le cancer, rassurer et nous montrer que la vie continue, qu’il y a des moments de bonheur, de rire, de partage, d’amour et d’amitié malgré la maladie. J’ai aussi apprécié la partie sur le fait que l’enfant n’est pas responsable de la maladie et sur l’acceptation de la question sans réponse « pourquoi moi ? ».
Un album bouleversant et essentiel pour sensibiliser sur la maladie et aussi pour pouvoir y faire face et accompagner un proche malade. Les illustrations de Nathaniel H’limi complètent parfaitement le texte.
La Traversée de Jim d’Alia Cardyn et Nathaniel H’limi, paru en mars 2024 aux éditions Robert Laffont, 72 pages, 14,90€
Effectivement, il faut savoir trouver les mots justes pour parler de ce sujet difficile… Un album qui semble très réussi, merci pour la découverte.