Nous sommes au milieu des années 1980, aux États-Unis. June est une adolescente taciturne, écrasée par une sœur aînée histrionique et des parents aussi absents qu’ennuyeux. Depuis sa banlieue triste du New Jersey, elle rêve d’art et de son oncle Finn, un peintre new-yorkais reconnu. Mais Finn est très affaibli et meurt bientôt de cette maladie qu’on n’évoque qu’à demi-mot, le sida. Inconsolable, la jeune fille se lie d’amitié avec un homme étrange, Toby, qui se présente comme l’ami de Finn. Confrontée à l’incompréhension de son entourage, et à la réalité d’une maladie encore honteuse, June va brusquement basculer dans le monde des adultes et son hypocrisie.
L’avis de Cassandre
Dites aux loups que je suis chez moi a été un coup de cœur pour beaucoup de lecteurs lors de sa sortie en grand format. Alors quand j’ai su qu’il paraitrait chez 10-18, maison que j’affectionne et avec une si belle couverture, il m’était inconcevable de ne pas le lire !
Dans cette histoire, nous suivons June, une jeune adolescente de 14 ans. June est différente, elle ne brille pas comme sa grande sœur Greta et n’a aucun ami. Son monde tourne autour de son oncle Finn, le frère de sa mère dont elle est extrêmement proche, voire fusionnelle. Le drame survient quand elle apprend que son cher Finn a le Sida. On est dans les années 1980, aux États-Unis, on connaît mal la maladie, les traitements n’existent pas encore et on meurt, tout simplement…
Dites aux loups que je suis chez moi est un roman d’amours : l’amour familial, L’amour amical, l’amour fraternel mais aussi l’amour interdit. Dans le fond, n’est-ce pas toujours le même amour ? Ce roman fait réfléchir aux sentiments, contrôlés ou pas. Pour June, il s’agit d’un passage à l’âge adulte où elle va rencontrer « l’ami particulier » de Finn, Toby. Toute la famille de June le déteste et l’accuse d’avoir tué leur proche. June va apprendre à se détacher de sa famille et à se faire sa propre opinion de la réalité. Elle va grandir, mûrir, s’amuser aussi et enfin comprendre qu’il faut parfois regarder au-delà des apparences.
Que dire des personnages si ce n’est que je les ai adorés ? June n’a rien pour elle à priori, elle est étrange et pourtant, on s’attache à elle, on partage son chagrin, on est curieux comme elle. J’ai eu la sensation de ne faire qu’un avec elle. J’ai aussi apprécié sa famille qui l’aime beaucoup même s’ils ne montrent pas toujours leurs sentiments. Toby m’a le plus émue, c’est un homme brisé qui puise dans ses ressources et qui veut profiter du temps qui lui reste.
Pour conclure, Dites aux loups que je suis chez moi est un roman qui fait réfléchir sur différents sujets tout en restant facile à lire. Je ne peux que le recommander à tous, il risque de vous marquer !
Dites aux loups que je suis chez moi de Carol Rifka Brunt, paru en juin 2016 aux éditions 10-18, 504 pages, 8,80€
J’ai été un peu freinée par sa grosseur au début, même s’il m’intriguait je me suis dit que je n’arriverai pas à l’attaquer mais là, après lecture de ton avis, je regrette d’être passée à côté, du coup je pense vraiment bien me le procurer 😀 ! Merci Cassandre pour ton avis 🙂
Merci à toi, Mathilde <3
Magnifique roman 🙂
Je l’ai ajouté dans ma WL il y a quelques jours. Tu enfonces le clou !
Héhéhéhé (rire démoniaque)
Je suis contente de voir qu’il est sorti en poche, il me tente depuis sa sortie en grand format!! 🙂
Coucou =)
Je ne connaissais pas du tout, mais ça m’intrigue. Ton avis donne très envie de le découvrir, merci !
J’avais très envie de le lire et ton avis me conforte dans cette idée 🙂
J’en ai entendu beaucoup de bien ! Je me laisserai bien tentée !
Merci pour cette découverte, il me tente beaucoup 😀
Merci à toi !