La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être « normale ».
– On joue au jeu des vingt questions ?
– OK , mais c’est moi qui les pose cette fois.
– Ça marche.
– Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
– Ne m’insulte pas.
– Est-ce que tu es vivant ?
– Oui.
– Tu habites ici ?
– Oui.
– Je te connais ?
– Oui.
– Est-ce que je t’ai rêvé ?
L’avis de Cassandre
Alex est une adolescente américaine qui va intégrer un nouveau lycée pour sa rentrée de terminale. Jusque-là, l’histoire semble banale, à un détail près : Alex est schizophrène. Depuis son enfance, son cerveau modifie la réalité, d’un détail de couleur à des personnes qu’elle invente ou alors des actions qui ne se déroulent que dans sa tête. Parfois, elle entend des voix aussi. Il est difficile pour elle de déterminer où la vérité s’arrête et où l’hallucination commence. De ce fait, elle trouve des petits subterfuges comme prendre des photos qu’elle peut visionner à nouveau plus tard pour voir si ce qu’elle a cru voir est bien réel. Lorsqu’Alex se fait des amis, elle s’interroge : les rêve-t-elle ?
La maladie mentale est un sujet qui m’intéresse : comment les malades voient-ils le monde ? Se rendent-ils compte de leur maladie ? Francesca Zappia abordent ces différentes questions sur un fond de normalité : lycée, job dans un restaurant, rivalités, etc. Et j’ai apprécié cela même si j’ai trouvé que par moment on mettait vraiment la maladie de côté. J’ai également apprécié qu’on se retrouve à la place d’Alex pour appréhender sa schizophrénie. En revanche il y a une intrigue à un moment donné qui m’a laissée perplexe. Je l’ai trouvée totalement tirée par les cheveux.
Côté personnages, ils sont intéressants et attachants, j’ai aimé les suivre dans ce récit. Alex a beaucoup d’humour et de la suite dans les idées, elle a envie de s’en sortir et de mener une vie normale et sa détermination va beaucoup l’aider.
En bref, un roman pour adolescents classique mais avec un fond original, il se lit rapidement et avec plaisir !
Je t’ai rêvé de Francesca Zappia, paru en novembre 2015 aux éditions Robert Laffont, 430 pages, 18,50€
Et pour aller plus loin, je vous recommande à 200% le film The Voices de Marjane Satrapi. Je ne mets volontairement pas la bande annonce qui en dévoile un peu trop sur le contenu. Dédié aux fans d’humour noir !
Ce livre est dans ma PAL, il faut vraiment que je m’y mette :)!
Ca a l’air chouette mais n’est-ce pas un poil anxiogène ?
Un peu mais on s’y fait très vite 🙂
Je ne sais pas pourquoi je n’ai toujours pas sorti ce roman de ma PAL. Il faut que je remédie à ça très vite.
La couverture est tellement belle ! J’ai cependant un peu de mal avec ce genre de livres ! La folie et moi ça fait 2, je trouve ça assez « angoissant » à vrai dire, ne jamais savoir si l’on est du côté « réel » ou « fictif » 🙂
ça m’intéresse. Merci.
Coucou =)
Il m’intéresse beaucoup et je suis curieuse de le découvrir un de ces jours, merci pour cet avis. De plus, j’adore la couverture, elle est très jolie.
Pourquoi pas tiens, il a l’air pas mal du tout 🙂
Il a l’air vraiment chouette et les chroniques sont toutes assez d’accord pour dire qu’il est top ! Il va vraiment falloir que je le sorte de ma pal 🙂
Celui-là me tente depuis un moment, ta chronique me donne vraiment envie de le lire ! 🙂
J’ai très envie de découvrir ce livre parce que le sujet de la schizophrénie m’intéresse.
ça ne me tente pas spécialement ^^
Mouais j’ai été déçue pour ma part. L’intrigue concernant le proviseur (si ma mémoire est bonne) ne sert à rien et la maladie soit l’élément qui m’intéressait le plus n’est pas assez développée. Pas une lecture mémorable.
Déçue par cette histoire de proviseur très tirée par les cheveux également mais lecture agréable dans son ensemble !
J’ai tellement aimé ce livre !!! Alex est juste génial et j’ai adoré l’histoire ! On ne s’ennuie à aucun instant 🙂
Un peu déçue que la schizophrénie soit si vite mise de côté mais ça reste un bon livre 🙂
(si on oublie cette histoire abracadabrantesque de panneau des scores …)
Tomie.
Oh oui, le panneau des scores et le proviseur… C’est vraiment le point noir dans ce livre, je n’ai pas compris l’intérêt de cette histoire…