Anna est une épouse et une mère modèle, mais lors d’un séminaire professionnel, elle succombe à la cour empressée d’un homme plus jeune qu’elle, Erik. Bien décidée à mettre un terme à cette aventure dès le lendemain matin, la jeune femme comprend vite son erreur : Erik a filmé leurs ébats et commence à la harceler. Pour garder Anna, il est prêt à tout, même à tuer…
L’avis de Cassandre
Étant donné que j’adore les thrillers psychologiques et la maison d’édition, il était évident pour moi que je le lise. De plus, je trouvais la couverture très réussie.
Anna travaille dans un magazine suédois, c’est une femme mariée et mère d’une fille de dix ans. Lors d’un séminaire avec ses collègues, elle rencontre Erik, un homme charmant beaucoup plus jeune qu’elle. Malgré son étiquette d’épouse modèle, Anna craque et couche avec lui. Dès ce moment de l’intrigue, j’ai été gênée par l’histoire. Anna cède en quelques lignes alors qu’elle a toujours été rangée et cela m’a semblé trop rapide, manquant d’explications. Passons, elle reprend son train-train quotidien et oh comme c’est étrange, Erik et son équipe de communicants proposent à Anna et cie de leur faire une campagne de pub. Évidemment, Erik va draguer Anna de nouveau et elle va céder bien facilement.
Ce que j’ai franchement détesté, c’est de lire au moins quatre fois les mêmes dialogues du type « Oh Anna, ça ne comptait pas pour toi la nuit dernière ? Moi si, j’ai des sentiments. » « Non, Erik, je suis une femme mariée et j’ai une fille. ». Cette scène se produit tout au long du livre et inlassablement, Anne craque pour un oui ou pour un non et retourne avec. Ce n’est pas crédible et ça ne colle pas avec ce que l’auteur nous décrit d’elle… Ensuite, Erik est de plus en plus pressant, s’immisce dans la vie privée d’Anna et au lieu de l’ignorer, de changer de numéro ou que sais-je encore, elle répond toujours, au moins pour dire « laisse-moi », comme si ça allait changer quelque chose. J’aurais aimé la voir agir, elle m’a fait penser à un pantin qui suit son rôle et c’est tout.
Ensuite, si les chapitres courts sont un bon procédé dans les thrillers, là il faut dire que c’est trop court. Tout est trop rapide, on n’a pas le temps de comprendre les personnages, on n’a presque que des dialogues. De plus, le titre est quasi dénué de tout suspense et rien ne donne envie de lire la suite au plus vite comme un thriller classique. Enfin, le titre a beau être court, il y a des scènes inutiles comme la visite chez le concessionnaire qui prend plusieurs pages sur les caractéristiques de voiture etc., dont, Anna dit qu’elle n’y comprend rien car elle est une femme. Super…
Vous l’aurez compris, Désir Mortel est une grosse déception. Je n’ai trouvé mon compte ni dans les personnages, ni dans l’intrigue, ni dans l’écriture. Les romans suédois ne semblent vraiment pas pour moi !
Désir Mortel de Hans Koppel, paru en mars 2015 aux éditions Presses de la Cité, 320 pages, 20,50€
Dommage le résumé et la couverture me faisaient envie!
Aïe dommage :/
J’espère que ta prochaine lecture te plaira plus !
Dommage, la couverture me plaisait bien, et l’histoire avait l’air plutôt pas mal…
Ow’ ton avis ne me donne pas spécialement envie de le découvrir après ta déception 🙁 Dommage :/