Italie, été 1978.
Dans un petit hameau de la région des Pouilles, alors que leurs parents s’enferment toute la journée pour se protéger du soleil, des enfants s’amusent dehors, se lançant des gages.
Au cours d’un de ces jeux, dans une maison abandonnée, Michele tombe accidentellement dans un trou. Le petit garçon de 9 ans se retrouve alors nez à nez avec un enfant nu, à l’air malade et faible, enchaîné là comme un animal. Le petit Michele ne dira rien à personne et organisera en secret des expéditions solitaires pour rendre visite au prisonnier mystérieux et le nourrir.
Jusqu’à la révélation qui va changer pour toujours sa vision des adultes…
L’avis de Cassandre
Les quelques critiques que j’ai lues à propos de Je n’ai pas peur étaient plutôt négatives. Je craignais d’être aussi déçue mais cela ne m’a pas arrêtée pour autant.
Michele, un garçon de neuf ans, nous raconte son histoire. C’est l’été 1978 en Italie et le soleil accable. Les adultes restent enfermés mais rien n’empêche les enfants de sortir. Dans ce minuscule village, tout le monde se connaît et les enfants forment une petite bande. Le début du roman évoque pleinement l’été, les balades à vélo, les jeux. Mais l’ambiance se ternit rapidement, on sent que quelque chose de grave est sur le point de se produire…
Ce roman m’a ébranlée. J’ai été touchée par la cruauté humaine, motivée par le matérialisme. Ce titre a beau être une œuvre de fiction, il est le triste reflet de notre société. Michele connaîtra un épisode dont il ne pourra se remettre. Michele vit ces événements d’abord avec une naïveté enfantine, avant de prendre conscience de la gravité de la situation. J’ai eu mal pour lui, ses certitudes s’effondrent et il ne peut plus compter sur son entourage. C’est un récit très dur mais poignant. J’aime ces romans forts auxquels on pense encore, longtemps après les avoir lus.
Je n’ai pas peur est un gros coup de cœur. Je ne peux pas oublier cette histoire, ce pauvre Michele, ces adultes sans scrupules. A lire absolument !
Je n’ai pas peur de Niccolo Ammaniti, paru le 4 décembre 2014 aux éditions 10-18, 232 pages, 7,10€
Un gros coup de cœur ? Il faut que je le lise !!!
Coucou =)
Je ne connaissais pas, mais il peut être bien intéressant. La chronique faite me donne envie d’en savoir plus. Merci pour cet article !
Je ne peux qu’avoir envie d’une seule chose après avoir lu ta chronique : sauter sur ce livre !!!
J’aimerais bien découvrir ce livre mais il a l’air quand même « dur ».