Salut, moi, c’est Bluebelle, alias BB, alias Big Bones, rapport à mes « gros os ». J’ai seize ans, je suis une gourmande, et je ne m’en cache pas. En même temps, ce serait un peu difficile à dissimuler, vu mes rondeurs…
Seul souci, après une crise d’asthme, maman m’a emmenée chez un médecin qui m’a OBLIGÉE à tenir un journal de ce que je mange.
Sauf que moi, je m’aime comme je suis, et je n’ai aucune envie de guérir puisque je ne suis pas malade !
Bourré d’humour et d’amour, Big Bones est un délicieux pied-de-nez à la grossophobie.
À consommer sans modération !
L’avis de Cassandre
Bluebelle alias BB comme Big Bones est âgée de 16 ans. Au début du roman, elle est victime d’une crise d’asthme et les médecins sont formels : Bluebelle doit maigrir et pour ce faire, tenir un journal qui recense ce qu’elle mange. Mais notre héroïne ne l’entend pas de cette oreille, pour elle, elle n’est pas malade, elle aime simplement manger.
Big Bones est un roman qui parle de grossophobie et qui nous fait ouvrir les yeux sur notre monde actuel. Bluebelle nous évoque certains clichés et aberrations autour des personnes en surpoids et cela fera forcément réagir les lecteurs. Laura Dockrill aborde ce sujet avec intelligence et réalisme.
Si j’ai aimé le thème central, j’ai peiné à m’attacher à Bluebelle. J’ai apprécié sa confiance en elle, son côté pétillant et optimiste. Cependant, son évolution m’a laissé perplexe. Sans dévoiler l’histoire, BB change d’avis du tout au tout et devient la personne qu’elle ne voulait pas du tout être. Au final, j’ai eu le sentiment de ne pas avoir réussi à la cerner.
L’autre point négatif est l’omniprésence de la nourriture. Chacun des chapitres parle de nourriture avec des descriptions assez longues. Certes, BB adore la nourriture mais trop, c’est trop. A la place d’avoir faim, je ressentais plutôt une légère nausée…
En résumé, Laura Dockrill traite d’un sujet très important mais son roman est beaucoup trop long et l’omniprésence de la nourriture est à la limite de l’indigeste.
Big Bones de Laura Dockrill, paru en avril 2018 aux éditions Robert Laffont, 504 pages, 18,90€
Également disponible en version numérique
Même si ce n’est pas le livre qui me fait le plus envie, j’ai bien envie de le découvrir 🙂
Dommage pour les longueurs mais sinon il a l’air pas mal du tout.
Un sujet intéressant mais je ne sais pas si je le lirai.