Comment se constituer une toute nouvelle famille de bric et de broc ?
Leon, 9 ans, est un garçon courageux. Quand un jour sa mère n’arrive plus à se lever le matin, il s’occupe de son demi-frère Jake. Quand l’assistante sociale emmène les deux garçons chez Maureen au gros ventre et aux bras de boxeur, c’est lui qui sait de quoi le bébé a besoin. Mais quand on lui enlève son frère et qu’on lui dit que chez ses nouveaux parents il n’y a pas de place pour un grand garçon à la peau sombre, c’en est trop.
Heureusement Leon rencontre Tufty, qui est grand et fort, qui fait du vélo comme lui et qui, dans son jardin, lui apprend comment prendre soin d’une petite plante fragile. Mais Leon n’oublie pas sa promesse de retrouver Jake et de réunir les siens comme avant. Le jour où il entend une conversation qui ne lui était pas destinée, il décide de passer à l’action…
Émouvant, dramatique mais aussi jubilatoire, Je m’appelle Leon évoque de façon éloquente la force de l’amour, le lien indéchirable entre frères, et ce qui, en fin de compte, fait une famille.
« Tendre et bouleversant » Rachel Joyce, auteur de La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry
L’avis de Yesmine
Leon est un petit garçon autonome depuis son jeune âge, il a une mère présente physiquement mais qui a besoin que l’on s’occupe d’elle psychiquement. Après avoir été abandonnée par le père de son enfant, elle se laisse aller jusqu’à se droguer aux médicaments et ne plus vivre que pour elle. Leon va devoir une nouvelle fois se débrouiller seul mais là, il doit aussi gérer son petit frère de quelques mois. Il va donc gérer : cuisine, entretien de la maison, changement des couches, préparation des biberons…à la manière d’un enfant de 9 ans.
Après avoir été placé, Jake a la chance d’être un bébé blanc alors que Leon est un enfant métis de 9 ans, il sera donc vite placé et adopté dans une nouvelle famille. Mais Leon, lui, va rester avec Maureen au gros ventre, il va tous tenter pour retrouver son frère.
L’histoire est racontée par Leon lui-même, un discours touchant. De nos jours, les critiques se font facilement sur l’éducation des enfants, sur la façon dont les enfants sont habillés… Mais finalement que sait-on de ces parents, selon nous indignes et démissionnaires ? Nous sommes projetés dans une vision d’un petit garçon aimant sa maman, on est attendri et touché par ce récit. Leon aime sa maman et nous le fait comprendre et ressentir.
Leon pense à tout le monde mais selon lui personne ne pense à lui et ne prend jamais son avis en compte…ni Maureen, ni les assistantes sociales, ni ses nouveaux amis…
Le plus dur est d’entendre que l’on parle de sa maman et le plus souvent en mal, on la voit s’enliser dans la dépression, délaisser ses enfants… On a envie de le crier à Leon et de lui faire comprendre que sa maman ne sera plus présente.
Une histoire qui m’a émue au plus haut point, je ne suis pas déçue de ce livre.
Une bonne lecture à vous, ce livre est un de mes coups de cœurs de cette année !
Je m’appelle Leon de Kit de Waal, paru en août 2016 aux éditions Kero, 352 pages, 19,90€
Merci à Priceminister de m’avoir sélectionnée pour participer aux matchs de la Rentrée Littéraire.
Il aller extra. J t’imagine bien crier au personnage pendant ta lecture….
Ah ah ça m’arrive souvent de vouloir les secouer ^^ Je te le conseille si tu croises sa route =)
Coucou, il fait partie de ces livres qui me tentent tellement. J’espère le découvrir un de ces jours, il a l’air super.
Oui si tu as l’occasion fonce ! Je n’ai pas souvent un coup de coeur mais là, c’est un vrai coup de coeur =)
Je prends note ! C’est un roman qui me fait vraiment envie 🙂
Un roman très profond ! N’hésite pas =)
AAAAAAAAAH ! Je suis tellement contente de voir un avis qui va dans le même sens que le mien, pendant ma lecture, je lisais tellement d’avis mitigés voire même négatifs à son sujet, je ne comprenais pas ! Léon est tellement adorable, son histoire donne mal au ventre et serre le cœur, on s’attache tellement à ce petit bonhomme, j’espère qu’il tentera le grand public car il mérite vraiment d’être lu 🙂 Pas de coup de cœur pour moi, mais pas loin 😉