Catégorie : Romance

Les chroniques d’octobre

Bonjour à tous,
Octobre s’achève et je dois dire que j’ai passé d’excellents moments de lecture ce mois-ci. Je suis ravie par ces titres qui sont clairement un sans-faute. Voici mes découvertes :

Un autre bleu que le tien de Marjorie Tixier

Il y a vingt ans, Rosanie a vécu un drame qui l’a rendue mutique. Mariée à Antonin, le couple vit reclus dans la montagne. Félice, elle-aussi, a vécu un événement dramatique : un accident qui lui a ôté les deux jambes. Les deux femmes vont se rencontrer dans une station thermale et si, tout les sépare au premier abord, il se pourrait qu’elles aient bien des points communs. Je garde un souvenir fort d’Un matin ordinaire, premier roman de Marjorie Tixier et j’étais impatiente de me plonger dans celui-ci. Bien que ces titres soient très différents, Un autre bleu que le tien m’a autant bouleversée. J’ai été très touchée par ces portraits de femmes fortes et par leurs combats respectifs. La plume de l’autrice est aussi jolie que poétique, elle nous envoûte et il est difficile de reposer le livre.

Un autre bleu que le tien de Marjorie Tixier, paru en août 2021 aux éditions Fleuve, 336 pages, 18,90€

Les Aventures de Catvinkle d’Elliot Perlman

J’ai découvert Elliot Perlman avec l’exceptionnel roman La mémoire est une chienne indocile qui a été un immense coup de cœur. Si je n’ai pas oublié l’auteur, je n’ai pas eu l’occasion de découvrir ses autres romans. Alors, quand j’ai découvert ce nouveau titre dédié à la jeunesse, j’ai sauté sur l’occasion. Catvinkle est le personnage principal de ce titre. Il s’agit d’une très belle chatte, élégante, raffinée qui mène une vie tranquille avec son maître, un barbier hollandais. Elle ne s’attend pas du tout à ce que son maître lui présente Ula, une dalmatienne errante, quelle idée ! Contre toute attente, les deux protagonistes pourraient bien se découvrir des points communs. Les Aventures de Catvinkle est une histoire drôle et loufoque qui plaira aux lecteurs, dès 8 ans. Les personnages sont très amusants, j’ai passé un bon moment de lecture et, en prime, les illustrations sont très jolies !

Les Aventures de Catvinkle d’Elliot Perlman, paru en septembre 2021 aux éditions Robert Laffont, 256 pages, 16,90€

L’enterrement de Serge de Stéphane Carlier

Avec un titre pareil, on pourrait s’attendre à une histoire déprimante sur le deuil, sur la perte d’un être cher. Que nenni ! L’enterrement de Serge est une comédie désopilante ! On y découvre une famille pour le moins rocambolesque. Il y a Gilberte, la mère, qui pleure son fils disparu mais qui, surtout, a une annonce à faire. Il y a la sœur de Serge, Brigitte et sa famille dysfonctionnelle. Arlette, la femme de Serge et Elvis, son Yorkshire. Et surtout, des personnages secondaires qui vont pimenter l’histoire comme Romain, le croque-mort ou Dédé, l’ami de Serge pas très réglo… L’enterrement de Serge ne va pas se passer comme prévu et va donner lieu à des événements drôlissimes. Je suis ravie d’avoir découvert la plume de Stéphane Carlier avec ce titre. On rit, on s’émeut et on passe, assurément, un très bon moment de lecture !

L’enterrement de Serge de Stéphane Carlier, paru en octobre 2021 aux éditions Le Cherche-Midi, 256 pages, 17€

Dans la nuit blanche d’Olivier Adam

Olivier Adam est un auteur dont je ne loupe aucune sortie, en particulier celles de la Collection R. Olivier Adam, c’est celui qui sait parler aux adolescents, simplement, sans détour, et surtout, qui nous surprend à chaque fois. Dans la nuit blanche est l’histoire d’un frère et d’une sœur. D’abord, il y a Léa qui rentre à la fac et dont les parents n’ont d’autre choix que louer une chambre de bonne dans un immeuble parisien. Si le quartier est huppé, l’étage de cet immeuble est sordide. Puis, il y a Antoine, ce petit frère qui, à vélo, se fait percuter par une voiture qui a pris la fuite, le laissant dans un état grave. Ce roman est un récit à plusieurs voix plein de justesse. J’ai été très émue par cette histoire qui, hélas, se produit de plus en plus. La plume d’Olivier Adam est toujours aussi belle et poétique. J’ai tout aimé sauf la fin, peut-être, un peu trop « facile ».

Dans la nuit blanche d’Olivier Adam, paru en octobre 2021 aux éditions Robert Laffont, 264 pages, 17,90€

La théorie des poignées de main de Fabienne Betting

Connaissez-vous la théorie des poignées de main ? Elle évoque la thèse que deux humains pris au hasard, ne sont séparés que de six maillons humains au maximum. Cette théorie n’a jamais été vérifiée, faute de preuves. Dans ce roman, Antoine est doctorant et son objectif est de démontrer cette théorie. En plein congrès, un professeur universitaire lui lance un défi : choisir un inconnu en lui indiquant son nom, sa date et son lieu de naissance. Antoine devra donc le retrouver puis, prouver sa théorie. Le chemin sera semé d’embûches, notre protagoniste va voyager aux quatre coins du monde pour réussir son défi. Ce titre est un roman léger qui se lit facilement et nous divertit. J’ai aimé ce voyage et surtout, cette belle aventure humaine.

La théorie des poignées de main de Fabienne Betting, paru en mai 2021 aux éditions Pocket, 224 pages, 6,95€

Un Noël sans fin de Christina Lauren

Maelyn est une jeune femme de vingt-six ans, peu épanouie dans la vie qu’elle mène. Ses relations amoureuses ne mènent nulle part, son job est ennuyant au possible et, pour couronner le tout, elle vie encore chez ses parents. Seule petite lueur de bonheur : la semaine de Noël qu’elle passe chaque année dans le chalet des amis de ses parents où plusieurs couples avec (grands) enfants se retrouvent. Le hic, c’est qu’un accident conduit Maelyn a revivre cette semaine de Noël… en boucle ! Comment sortir de cette boucle temporelle ? C’est ce qu’elle va devoir tâcher de découvrir. Un Noël sans fin est une délicieuse comédie romantique. J’ai adoré cette thématique de Noël : les petits rituels en famille, l’ambiance dans un joli petit chalet coupé du monde (ou presque) et surtout, la naissance d’une belle romance. J’ai passé un très bon moment en compagnie de Maelyn, Andrew et tous les autres. Le petit côté fantastique m’a bien plu et apporte une touche d’intrigue dans le roman. Le duo Christina Lauren nous régale une fois de plus !

Un Noël sans fin de Christina Lauren, paru en octobre 2021 aux éditions Hugo & Cie, 300 pages, 17€

Quel titre vous tente le plus ? Quel a été votre coup de coeur d’octobre ?

Les chroniques de septembre

Bonjour à tous,
L’automne est arrivé, on sort les plaids, les bougies, les tisanes et les petits gâteaux et on lit en mode cocooning ! Septembre a été un mois un peu plus difficile pour moi, et j’ai, hélas, eu moins de temps pour lire. Voici donc ma petite sélection :

Chez nous de Louise Candlish

Imaginez, vous rentrez chez vous après un week-end et des inconnus sont en train d’emménager dans votre magnifique maison. Votre ex-mari ne répond plus au téléphone, vos enfants ne sont pas à l’école : le cauchemar ne fait que commencer. Les thrillers domestiques ont le vent en poupe et il s’agit d’un genre qui me plaît beaucoup. J’ai aimé la construction de ce roman : d’un côté, une retranscription de l’histoire vue par Fiona dans une émission de radio où elle est la victime. De l’autre, un brouillon Word de l’ex-mari de Fiona où il raconte sa version des faits. Le sujet est pour le moins original et pique immédiatement notre curiosité. On a envie de connaître l’issue de l’intrigue. Le style de Louise Candlish est fluide et efficace. Il s’agit d’un thriller ultra machiavélique qui vous surprendra jusque dans les toutes dernières lignes. Le seul point négatif qui gênera certains et d’autres pas, c’est le manque de crédibilité de l’histoire dans sa globalité. Malgré cela, j’ai passé un bon moment de lecture et je n’ai pas vu les pages défiler !

Chez nous de Louise Candlish, paru en mai 2021 aux éditions Pocket, 480 pages, 8,40€

D’or et de colère de Karin Tanabe

Jessie est une Américaine qui a quitté son pays natal pour la France où elle est tombée amoureuse de celui qui deviendra son mari, Victor Lesage. Ce dernier est membre de la famille Michelin. Pour développer l’entreprise familiale, ils s’installent à Hanoï, en plein cœur des plantations de caoutchouc, dans l’Indochine des années 1930. Très vite, Jessie se rend compte que les travailleurs ne sont pas bien traités et que la famille Michelin dissimule bien des secrets. D’or et de colère m’a énormément plu pour son aspect historique, je ne connaissais que trop peu de choses sur l’histoire coloniale de l’Indochine. Je me suis fortement attachée au personnage de Jessie, j’ai aimé son courage et sa détermination. J’ai d’ailleurs été très agréablement surprise par l’issue du roman. Pour conclure, j’ai trouvé ce livre très bien écrit et le sujet très intéressant !

D’or et de colère de Karin Tanabe, paru en juin 2021 aux éditions Belfond, 432 pages, 22,00€

True Story de Kate Reed Petty

Lorsque Léa du Picabo River Book Club a proposé un partenariat avec les éditions Gallmeister pour découvrir ce titre, j’ai postulé sans hésiter. Premièrement, je trouve la couverture particulièrement réussie et le titre très attrayant. Le résumé, quant à lui, a fini de mon convaincre. Mais de quoi parle ce roman ? Le sujet principal est une rumeur, lancée lors de l’été 1999. Alice Lovett, éméchée, s’est retrouvée à l’arrière d’une voiture où elle aurait été abusée par deux étudiants. Alice ne garde aucun souvenir de la soirée. Elle n’a que cette rumeur qui la hante. Que s’est-il vraiment passé lors de cette soirée ? L’écriture de ce roman est un véritable kaléidoscope : narration d’un copain des deux présumés violeurs, extraits de lettres, d’e-mails, brouillons de candidatures d’Alice à l’université. Toutes ces pièces permettent de reconstruire l’histoire et mènent à un dénouement surprenant. Si le style peut être déroutant, je n’ai jamais perdu le fil de l’histoire. Kate Reed Petty a mis 5 ans pour écrire ce roman et cela se ressent tant il est brillant et bien écrit. Cette thématique, plutôt classique, est très bien abordée et fait réfléchir à l’impact d’une simple rumeur. Pour conclure, True Story est un roman surprenant, addictif et qui ne laissera personne indifférent. Je remercie Léa et les éditions Gallmeister pour cette belle découverte.

True Story de Kate Reed Petty, paru en août 2021 aux éditions Gallmeister, 448 pages, 24,60€

Des baisers parfum tabac de Tayari Jones

Dana et Chaurisse sont deux jeunes filles qui partagent le même père mais, seule Dana le sait. En effet, James Whiterspoon est bigame et Dana est sa fille illégitime. Nous suivons son adolescence, ponctuée de visites hebdomadaires de son père, celui dont elle n’a pas le droit de parler à l’école et à ses proches. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Dana, la fille de l’ombre et pour sa mère, qui travaille dur à l’hôpital pour élever sa fille convenablement. Elles savent tout de Chaurisse et sa mère qui elles, ne connaissent pas leur existence. Le récit se poursuit du point de vue de Chaurisse qui nous narre son histoire et celle de sa mère. On se rend finalement compte qu’elles ne sont pas forcément plus heureuses que Dana et sa mère. Des baisers parfum tabac est un récit qui m’a profondément touchée. Ces deux filles n’ont rien fait, pourtant, elles vont payer cher les frasques de leur père et son tissu de mensonges. Comment se construire et devenir adulte avec un tel poids sur les épaules ? Un texte fort et profond sur une thématique dont on parle peu et qui, pourtant, doit concerner de trop nombreuses familles…

Des baisers parfum tabac de Tayari Jones, paru en septembre 2021 aux éditions Pocket, 384 pages, 7,60€

Le mal dans la peau de Mia Sheridan

Il y a neuf ans, alors qu’elle était étudiante, Josie Stratton a été kidnappée. Durant près d’un an, elle a vécu l’indicible, vivant dans des conditions de détention terribles. Si Josie est parvenue à s’échapper, son geôlier, lui, s’est suicidé, laissant son crime impuni. Nous faisons la rencontre d’une Josie devenue adulte qui tente de se reconstruire. Jusqu’au jour où des séquestrations étrangement semblables à celle de notre héroïne se reproduisent. Zach, inspecteur, va être amené à collaborer avec Josie sur cette enquête qui la touche de près. Le mal dans la peau est un merveilleux mélange de thriller sombre et de romance. J’ai adoré le personnage de Zach, sa sensibilité et son courage à la fois. Il est très émouvant et on ne peut que l’apprécier. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Josie et sa terrible histoire. Comment se reconstruire après une telle épreuve ? Mia Sheridan nous offre du suspense et une intrigue dont on est loin de deviner l’issue. Voilà un roman hautement addictif et fort en émotions !

Le mal dans la peau de Mia Sheridan, paru en septembre 2021 aux éditions Hugo & Cie, 452 pages, 17€

Quel titre vous tente le plus parmi cette sélection ? Avez-vous fait de belles découvertes en septembre ?

Les chroniques d’avril

Bonjour à tous,
Avril 2021 ressemble fortement à avril 2020 avec toutes ces restrictions, le beau temps en moins ! Afin que ce mois passe plus vite, j’ai dévoré de nombreux romans et j’ai fait de très belles découvertes que voici :

Mamma Maria de Serena Giuliano

Après Ciao Bella que j’ai adoré, Serena Giuliano revient avec Mamma Maria. L’autrice nous emmène dans un petit village du sud de l’Italie où il n’y a pas beaucoup de travail mais énormément de bonne humeur, de soleil et un lien fort entre les villageois. Nous suivons deux protagonistes : Maria qui tient le café du coin où tout le monde se réunit quotidiennement ou presque, le temps d’un petit-déjeuner, d’un apéro ou d’un dernier verre. C’est clairement un point de rencontre incontournable. Et puis, il y a Sofia, une jeune femme qui se remet difficilement d’une rupture amoureuse et qui se cherche. Mamma Maria est un titre qui se lit comme on boit une limonade fraîche en plein été, avec délectation ! Les personnages sont drôles, touchants et adorables, on s’attache énormément à eux. Serena Giuliano nous fait rêver, entre les paysages idylliques, la gastronomie et ce village pittoresque, on ne peut que voyager. Le roman parfait pour passer un bon moment et s’évader !

Mamma Maria de Serena Giuliano, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 240 pages, 6,95€

Persona de Maxime Girardeau

L’histoire se déroule à Paris et débute avec la découverte d’un homme mutilé, qui a subi des sévices, tant, que sa survie (si on peut la qualifier ainsi) tient du miracle. Franck Somerset, commissaire à la Crim’ va enquêter sur cette affaire qui n’est que le début d’une série d’agressions similaires. Et il faut dire que l’équipe chargée de l’enquête est assez inhabituelle puisque Franck va recevoir une aide extérieure, celle d’Elga et de son amie Ariane, spécialistes des réseaux sociaux. Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce thriller, c’est l’univers des GAFAM, ces géants du Web auxquels nous laissons de trop nombreuses données personnelles et comment ils s’en servent à notre insu. L’enquête est très bien ficelée et réellement captivante. Il m’a été difficile de reposer le livre, je voulais absolument découvrir le final ! Je suis sincèrement bluffée par ce premier roman et j’espère que Maxime Girardeau continuera de nous régaler !

Persona de Maxime Girardeau, paru en février 2021 aux éditions Pocket, 480 pages, 8,20€

Le craquant de la nougatine de Laure Manel

Cela fait quelques années que je dévore les romans de Laure Manel et avec un titre aussi gourmand, je ne pouvais que craquer ! Dans ce nouveau roman, nous faisons la rencontre de Romain, un quadragénaire qui élève seul ses deux jeunes enfants depuis qu’un drame a frappé leur famille. Le chef cuistot mène une vie triste et sans saveur. Jusqu’à ce que sa route croise celle d’Alba, une femme solaire qui, rapidement, accapare ses pensées alors qu’il ne lui a jamais adressé la parole ! Et si c’était un signe du destin ? Une occasion de prendre un nouveau départ et d’être enfin heureux ? Dans ce roman, nous alternons les points de vue avec des chapitres très courts et dynamiques. J’ai aimé suivre cette romance et ses péripéties du côté masculin et féminin. Je me suis davantage attachée à Alba, éternelle gaffeuse qu’à Romain, parfois difficile à cerner. Comme un bon dessert, j’ai pris le temps de savourer cette belle histoire et j’en suis sortie très satisfaite !

Le craquant de la nougatine de Laure Manel, paru en avril 2021 aux éditions Michel Lafon, 364 pages, 18,95€

La possibilité du jour d’Emilie Houssa

J’apprécie beaucoup les romans féministes, en particulier sur l’émancipation, c’est ce qui m’attirait dans ce titre. Aurore Félix est une jeune Niçoise qui, à la fin de la guerre, rencontre un GI américain qui lui demande sa main. Elle accepte et traverse l’Atlantique pour le rejoindre et l’épouser. Mais le mariage n’aura finalement pas lieu et Aurore se retrouve seule dans ce pays dont elle ne connaît rien. Elle décide malgré tout de rester, d’apprendre l’anglais, trouver un emploi et devenir quelqu’un. Aurore va connaître bien des désillusions mais refuse de se laisser abattre. Ses idées à elle sont progressistes. Elle rêve que les femmes partagent les mêmes droits que les hommes, qu’elles aient le droit d’être coquettes sans qu’on les importune, qu’elles puissent vivre seules, élever un enfant non reconnu ou encore, qu’il n’y ait plus de discrimination envers les minorités. Cette thématique me tient à cœur. Pourtant, je n’ai pas trouvé mon compte dans ce roman. J’ai trouvé Aurore très détachée des drames de sa vie, comme si rien ne la touchait ou presque. Cette froideur quasi permanente m’a mise mal à l’aise, notamment le rapport qu’elle entretient avec son fils et sa propre mère. Le fait de ne pas réussir à éprouver d’empathie pour le personnage principal a constitué un véritable frein durant cette lecture. Pour conclure, malgré une thématique qui me plaisait et un synopsis alléchant, je n’ai pas su rentrer dans l’histoire.

La possibilité du jour d’Emilie Houssa, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 304 pages, 7,30€

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker

Dans ce nouveau roman d’Alexis Laipsker, Elisabeth Guardiano, commandant de police et Franck De Rolan, capitaine de gendarmerie s’associent dans une double-enquête, en pleine montagne. L’une est envoyée sur les lieux d’un double-meurtre particulièrement violent. L’autre, essaie de résoudre une enquête sur des disparitions d’enfants. La plume d’Alexis Laipsker est addictive, les pages se tournent à une vitesse effrénée. J’ai totalement accroché aux personnages qui se complètent parfaitement et qui nous touchent de par leur histoire personnelle. L’histoire semble surnaturelle, le lecteur a beau se creuser les méninges, il est impossible d’assembler les pièces du puzzle. Notre auteur, maître du poker, arrive à nous bluffer jusque dans les toutes dernières lignes de son roman ! J’avais adoré Et avec votre esprit, ce second roman est une nouvelle réussite. Bref, un auteur à suivre !

Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker, paru en mars 2021 aux éditions Michel Lafon, 349 pages, 18,95€

Oh Happy Day de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Baudoux

J’ai découvert notre duo d’écrivains dans Et je danse aussi, que j’avais adoré à l’époque. Nous retrouvons Adeline et Pierre-Marie, pour de nouveaux échanges épistolaires. Quatre ans ont passé depuis que le couple s’est formé puis séparé. Pierre-Marie décide de reprendre contact avec Adeline, prétextant un carnet oublié chez elle et dont il a absolument besoin. Sauf qu’Adeline est désormais mariée et s’apprête à traverser l’Atlantique pour s’installer au Canada. Je garde un excellent souvenir du précédent roman que j’avais lu à sa sortie aux éditions Fleuve. Mais les années ont passé et j’ai donc oublié une grande partie de l’histoire. Des rappels sont bien entendu faits dans cette suite mais il aurait été préférable que je relise Et je danse aussi avant de me plonger dans celui-là. Si j’ai apprécié les retrouvailles avec nos personnages principaux, je dois avouer ressortir de ma lecture un peu déçue. J’ai trouvé l’histoire un peu trop rocambolesque voire improbable. Dans l’ensemble, ce roman est sympathique mais n’a pas su me transporter comme Et je danse aussi.

Oh Happy Day de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Baudoux, paru en mars 2021 aux éditions Pocket, 368 pages, 7,60€

La rumeur de Lesley Kara

Joanna est une Londonienne qui élève presque seule son fils, Alfie. Elle décide de changer de cadre de vie et emménage à Flinstead, une petite station balnéaire paisible où réside sa propre mère. En allant chercher son fils à l’école, Joanna surprend une conversation émanant d’un groupe de mères où il est question de Sally McGowan qui, dans les années 1960 et seulement âgée de 10 ans, a tué un enfant de 5 ans. La rumeur dit que Sally résiderait désormais à Flinstead sous une autre identité et sous protection judiciaire. Ces petits ragots sont le début d’une véritable bombe à retardement. Cette histoire tourne rapidement à l’obsession pour Joanna mais aussi d’autres mères, inquiètes pour leurs enfants. J’ai énormément aimé la thématique de la rumeur et de ses conséquences, un sujet audacieux et novateur dans le monde du thriller. Sa seconde thématique, la devenir des enfants meurtriers m’a beaucoup fait réfléchir sur le sujet du droit à l’oubli et à la prescription. J’ai trouvé l’intrigue bien ficelée et réellement captivante. J’ai beaucoup apprécié le final, à la hauteur de l’intrigue globale. Pour conclure, j’ai passé un excellent moment de lecture, il me tarde de découvrir son second roman, Qui le sait ?. Je remercie les éditions 10-18 et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération Masse Critique.

La rumeur de Lesley Kara, paru en janvier 2021 aux éditions 10-18, 408 pages, 8,40€

N.E.O, tome 1 (bande dessinée) : La chute du Soleil de Fer de L’Hermenier et Djet, d’après Michel Bussi

L’histoire se déroule dans un Paris post-apocalyptique. Les adultes ont tous succombé et il ne reste plus que des enfants qui survivent en tribu. D’un côté, le Tipi, une bande qui vit dans la Tour Eiffel, chasse pour se nourrir. De l’autre côté, les enfants du Château, qui vivent dans le Louvre, cultivent la Terre pour se nourrir, sont végétariens et vivent en communauté bien organisée. Lorsque les animaux sauvages sont empoisonnés et que la nourriture vient à manquer, la bande du Tipi soupçonne la bande du Château d’être responsable. Pour en avoir le coeur nette, une solution : envoyer Zyzo en tant qu’espion. Je ne connaissais pas cette série écrite par Michel Bussi, je la découvre donc avec cette adaptation en bande dessinée. J’ai bien aimé l’univers, ce Paris futuriste et ce duo de personnages, Zyzo d’un côté, Alixe, la reine du Château, de l’autre. L’histoire est pleine de rebondissements, j’ai beaucoup aimé ce côté aventure. Les dessins m’ont plu, ils sont bien détaillés et rappellent un peu l’univers du Manga. Enfin, j’ai apprécié le découpage des vignettes qui apporte une certaine dynamique. Un premier opus très réussi qui plaira aux adolescents et pré-adolescents !

N.E.O, tome 1 (bande dessinée) : La chute du Soleil de Fer de L’Hermenier et Djet, d’après Michel Bussi, paru en avril 2021 aux éditions Jungle, 72 pages, 14,95€

Les chroniques de septembre

Le mois de septembre s’est achevé, les jours raccourcissent à une vitesse grand V et un constat s’impose, je lis un peu moins. Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir avec les romans choisis !

Arrêt d’urgence de Belinda Bauer

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Je connais Belinda Bauer depuis son premier roman Sous les bruyères qui m’avait fait forte impression à l’époque. Après quelques années sans parution, nous la retrouvons avec Arrêt d’urgence. Eté 1998, Jack et ses deux soeurs patientent dans la voiture familiale, en panne, sur une bande d’arrêt d’urgence. Leur mère, enceinte, est partie à la recherche d’un téléphone. Ils ne la reverront jamais… Trois ans plus tard, Catherine, une jeune femme enceinte est menacée. Le schéma se répéterait-il ? Arrêt d’urgence est un roman policier qui prend son temps, vous n’y trouverez pas de grands rebondissements. Pourtant, ce roman est efficace. On aime le côté journalistique, les policiers pas toujours très finauds, Jack qui se démène pour survivre et élucider le meurtre de sa mère. Malgré quelques points peu crédibles, j’ai beaucoup aimé ce policier et son ambiance singulière.

Arrêt d’urgence de Belinda Bauer, paru en juin 2020 aux éditions Belfond, 400 pages, 20,90€

Quand les astres s’emmêlent de Minnie Darke

Justine est une jeune journaliste en herbe à la vie bien rangée. Ce qui lui manque, c’est de trouver l’Amour. Lorsqu’elle tombe nez à nez avec Nick, son ami d’enfance perdu de vue pour qui elle a toujours eu le béguin, elle y voit un signe du destin. Mais pour Nick, cela semble moins évident. Alors pourquoi ne pas bousculer le destin ? En intervenant quelque peu sur l’horoscope du journal que Nick lit scrupuleusement, cela pourrait peut-être le faire changer d’avis… Quand les astres s’emmêlent est un roman léger et divertissant. On s’attache aux deux personnages et on s’amuse des situations absurdes qui découlent de l’intervention de Justine dans l’horoscope. J’ai aussi apprécié le fait de suivre des personnages secondaires, du signe Verseau comme Nick et pour qui, l’horoscope va modifier leur quotidien. Une histoire amusante et romantique !

Quand les astres s’emmêlent de Minnie Darke, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 496 pages, 8,40€

Josh + Hazel ou comment ne pas tomber amoureux de Christina Lauren

Hazel est une jeune femme exubérante et plutôt farfelue. Elle aime les fêtes alcoolisées et il n’est pas rare qu’elle finisse dénudée à une soirée. Elle profite des plaisirs de la vie sans se poser de questions. Josh, lui, est tout son contraire, il est posé et mène une petite vie bien rangée. Nos deux protagonistes se sont rencontrés à l’université mais la sulfureuse Hazel avait plutôt fait fuir Josh à l’époque. Devenus adultes, ils se retrouvent et une amitié naît. Josh + Hazel est un roman léger et difficile à reposer. On y trouve des scènes franchement hilarantes et il est très difficile de ne pas craquer pour l’adorable Josh ! Hazel m’a elle aussi beaucoup plu, j’ai apprécié le fait de suivre une héroïne qui sorte des sentiers battus et qui vive sa vie comme elle l’entend. J’ai passé un très bon moment !

Josh + Hazel ou comment ne pas tomber amoureux de Christina Lauren, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 382 pages, 7,60€

Son espionne royale et la fiancée tome 4 de Transylvanie de Rhys Bowen

Quel bonheur de retrouver notre chère Georgiana pour une nouvelle aventure ! Dans cet opus, la Reine lui demande de représenter la famille royale à un mariage qui aura lieu… en Transylvanie ! Georgiana quitte donc Rannoch House pour un paysage aussi féérique qu’inquiétant : le château de Bran enneigé. Évidemment, parmi les invités, nous retrouvons de nombreuses têtes couronnées rencontrées dans les précédents tomes. J’ai adoré l’ambiance lugubre, les courants d’air, les bruits inquiétants et surtout, les histoires de vampires ! L’intrigue est encore une fois bien menée, il est très difficile de deviner qui est le méchant de l’histoire. Plus j’avance dans la série et plus je l’aime. N’hésitez plus !

Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie tome 4 de Transylvanie de Rhys Bowen, paru en juillet 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 14,90€

L’ange et le violoncelle de Claire Renaud

Joseph est un quinquagénaire taiseux au quotidien morose. La vie n’a pas épargné cet homme solitaire qui travaille à la Gare de l’Est, au service des objets perdus. Un soir, dans un train, ce n’est pas un objet qu’il trouve mais un bébé dans un couffin. Joseph ne sait pas quoi faire, alors il ramène l’enfant chez lui, c’est le début d’une formidable histoire. L’ange et le violoncelle est un roman court mais gorgé d’émotions. Il est difficile de ne pas être insensible à Joseph et aux personnes qui l’entourent. Un roman sous forme de conte qui parle de la vie, de ses hasards, de ses cadeaux qu’elle nous fait parfois. Une histoire bouleversante que je vous recommande fortement !

L’ange et le violoncelle de Claire Renaud, paru en mai 2020 aux éditions Fleuve, 192 pages, 16,90€

Je vous souhaite un bel automne et de bonnes lectures !

Les chroniques d’août

Le mois d’août a été synonyme de vacances et de fortes chaleurs pour ma part. J’ai privilégié les lectures estivales, parfaites pour décompresser. Les voici :

L’anti-lune de miel de Christina Lauren

Olive et Ami sont sœurs jumelles. Si Ami réussit tout dans la vie, Olive, elle, cumule la maladresse et les coups de malchance. La roue tourne lorsque le mariage d’Ami vire au cauchemar et que tous les convives se retrouvent victimes d’une intoxication alimentaire, sauf Olive et Ethan, le frère du marié. Ami décide de leur offrir sa lune de miel de rêve à Hawaï. Le seul hic ? Olive et Ethan se détestent ! L’anti-lune de miel est un titre que j’ai adoré. On rit beaucoup dans cette histoire pleine de mensonges, de quiproquos et de surprises. Olive est attachante, on l’aime car elle est imparfaite et n’en loupe jamais une ! Ethan, lui, nous fait clairement rêver ! Il est drôle, charmeur et mystérieux. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment avec cette jolie romance !

L’anti-lune de miel de Christina Lauren, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 356 pages 17,00€

Et après tout ça, l’amour ! de Stéphanie Exbrayat

Marion est esthéticienne et vie à Paris. A l’approche de la trentaine, elle n’a qu’une hâte, trouver l’amour et fonder une famille. Si les rencontres en ligne ne donnent pas grand chose à part des situations cocasses et malaisantes, il se pourrait bien que l’Amour lui tombe dessus par le plus grand des hasards. Et après tout ça, l’amour ! est un roman frais et divertissant que j’ai lu en un après-midi. J’ai aimé Marion, une véritable miss gaffeuse qui n’en loupe jamais une. Elle se met toujours dans de drôles de situations, amusement garanti ! Un roman agréable qui permet d’oublier tous ses soucis avec des personnages attachants et déjantés !

Et après tout ça, l’amour ! de Stéphanie Exbrayat, paru en juin 2020 aux éditions Robert Laffont, 306 pages, 20€

Le petit roi du monde de Philippe Amar

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Du haut de ses douze ans, Victor, né sous X, n’a connu que les familles d’accueil. Depuis huit ans, il est placé chez une « Tatie » qu’il adore. Il faut dire que Victor est bien intégré à son quartier, et qu’il est en quelque sorte la petite mascotte locale. Mais son quotidien change lorsque le père biologique qu’il n’a pas connu décède et que Victor va enfin pouvoir être adopté. Pour lui, pas question d’avoir des « parents de catalogue ». D’ailleurs, il l’a décidé, c’est lui qui va choisir sa maman. Le petit roi du monde est un roman d’une incroyable beauté. Il nous parle d’amours, de filiation, d’amitié et surtout, de rêves. Un titre plein d’optimisme à mettre entre toutes les mains !

Le petit roi du monde de Philippe Amar, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 464 pages, 7,95€

Une famille comme il faut de Rosa Ventrella

Dans les années 1980, nous rencontrons Maria, une Italienne de neuf ans qui vit à Bari, un village très pauvre situé dans les Pouilles. Là-bas, rares sont ceux qui font des études. Soit on devient pêcheur, soit on devient dealeur. Les femmes, elles, élèvent les enfants et s’occupent des tâches ménagères. Chacun a un surnom. Celui de Mari’ est « Malacarne », la « mauvaise graine », elle est différente des autres enfants. Elle est à la fois studieuse et effrontée. Ses capacités intellectuelles sont rapidement remarquées par son instituteur et un autre destin se présente à elle. J’ai eu un coup de cœur pour ce roman qui nous fait passer par toutes les émotions. Difficile pour Maria d’être entre deux univers : celui de son village sinistré et celui de sa nouvelle école emplie d’enfants privilégiés. Comment trouver sa place ? Une histoire passionnante qui nous fait réfléchir. Une très belle découverte italienne !

Une famille comme il faut de Rosa Ventrella, paru en juin 2020 aux éditions Pocket, 336 pages, 7,60€

Les chats, comment ils prennent soin de notre santé de Anne-Claire Gagnon

Adepte absolue des félins, je n’avais pas besoin de ce titre pour savoir combien les chats sont importants et nous font du bien. Si j’ai lu ce livre, c’est pour en savoir davantage sur les bienfaits qu’ils apportent à l’homme. Anne-Claire Gagnon est docteur vétérinaire et comportementaliste. Elle s’est basée sur de nombreuses études et témoignages afin d’écrire ce livre. Cet ami à quatre pattes nous aide à déstresser, fait baisser notre tension, aide les personnes autistes, apportent de la compagnie, et bien d’autres choses encore (et sûrement certaines que nous n’avons pas encore découvertes !). Un ouvrage qui nous apprend des choses pertinentes sur nos amis les chats.

Les chats, comment ils prennent soin de notre santé de Anne-Claire Gagnon, paru en juin 2020 aux éditions Robert Laffont, 256 pages, 19€

Comment s’est passé votre été ? Avez-vous fait de belles découvertes livresques ?

Les chroniques de juillet

Bonjour à tous,
Que vous soyez en vacances ou non, quoi de mieux que des lectures divertissantes et estivales ? J’ai découvert d’excellents titres ce mois-ci, les voici :

Les roches rouges d’Olivier Adam

Leila et Antoine sont de jeunes qui n’ont pas été épargnés par la vie. L’histoire de Leila n’est malheureusement que trop répandue : adolescente, elle a rencontré un homme plus âgé, est tombée amoureuse puis, enceinte. Désormais, elle est sous son emprise. Son quotidien n’est que peur et violence. Antoine, lui, a grandi dans un bon foyer mais un événement tragique l’a plongé dans l’errance et la drogue. Tous deux se rencontrent au Pôle Emploi et rêvent d’une vie différente. Les roches rouges est un roman court qui se lit presque d’une seule traite. Ce roman est très réaliste, on plonge dans le quotidien de deux jeunes paumés et abîmés par la vie et par une multitude de mauvais choix qui rendent leur avenir incertain. J’ai aimé le style d’écriture percutant d’Olivier Adam. Les thématiques abordées sont difficiles et ne laisseront personne indemne. Un véritable uppercut !

Les roches rouges d’Olivier Adam, paru en juin 2020 aux éditions Robert Laffont, 240 pages, 17,90€

Suzanne de Frédéric Pommier

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Suzanne est une nonagénaire qui vit en EHPAD. Si elle devient de plus en plus dépendante, Suzanne se rend bien compte que rien ne va : le personnel n’a pas le temps de s’occuper de tous les pensionnaires, il est en sous-effectif, la nourriture est insipide, la toilette est bâclée et les douches trop rares, certaines scènes sont de pures maltraitances et négligences. Frédéric Pommier nous raconte l’histoire de sa grand-mère, sa naissance, son enfance, ses premières amours, son mariage, ses rêves et ses désillusions. Suzanne est le portrait d’une femme forte, qui s’est toujours battue et qui n’a qu’une devise : SQM (Sourire Quand Même). A travers sa grand-mère, il ne voit pas qu’une simple dame âgée mais toutes les personnes qu’elle a été, tous les rôles endossés durant sa longue vie. Un portrait tendre, émouvant et souvent drôle qui nous rappelle qu’il est urgent de profiter de sa vie, des moments simples avant que nous n’en soyons plus capables.

Suzanne de Frédéric Pommier, paru en janvier 2020 aux éditions Pocket, 216 pages, 6,95€

La toute première fois de Cameron Lund

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Keely est une adolescente qui fête ses dix-huit ans avec un constat amer : elle est toujours vierge quand tout le monde autour d’elle « l’a déjà fait ». L’année scolaire se termine et il est impensable pour elle de partir à l’université sans aucune expérience en la matière. Keely va alors faire la rencontre de Dean, un jeune homme plus âgé et irrésistible. L’occasion pour elle de perdre sa virginité. Mais est-ce vraiment bien ce qu’elle veut ? La toute première fois est un roman qui se lit rapidement. Les personnages, surtout Keely et Andrew son meilleur ami, toujours là pour elle, sont très attachants. La thématique de la première fois est bien traitée et on y aborde des choses très importantes comme le désir et surtout, le consentement. Cameron Lund a réussi le pari d’écrire un roman sur un sujet important de l’adolescence qui sonne vrai et dont les lecteurs vont pouvoir s’identifier facilement aux personnages.

La toute première fois de Cameron Lund, paru en juin 2020 aux éditions Michel Lafon, 406 pages, 16,95€

Le sourire des fées de Laure Manel

Le sourire des fées est la suite de La mélancolie du kangourou. Je n’ai pas encore lu ce premier opus mais je vous rassure, vous pouvez tout à fait lire ce roman indépendamment du précédent. Nous faisons la rencontre d’une famille recomposée adorable : Antoine, le père, Lou sa fille de 8 ans et Rose qui s’est occupée de Lou dès son plus jeune âge, à la suite de la mort de sa mère, lors de l’accouchement. Antoine et Rose vivent une très belle histoire d’amour et tout se passe à merveille avec Lou, une fillette terriblement attachante. Le sourire des fées parle de l’Amour, de la famille, du pardon, mais aussi la fatalité. Que faire lorsque quelque chose de terrible s’abat sur nous ? Laure Manel nous offre un récit émouvant et plein de tendresse, d’amour et d’espoir. Avec ce roman, vous allez rire, pleurer et vous émerveiller.

Le sourire des fées de Laure Manel, paru en juin 2020 aux éditions Michel Lafon, 348 pages, 18,95€

Liberté, égalité, maternité d’Émilie Daudin

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Émilie Daudin est cheffe d’entreprise, blogueuse et aussi maman. Une vie bien remplie où il est parfois difficile de tout conjuguer. Elle nous parle de son parcours, de ses choix personnels et professionnels. A travers différents chapitres thématiques (la grossesse, la fausse couche, l’allaitement, le post-partum etc.), elle raconte son vécu, donne de précieux conseils et nous retranscrit aussi l’avis de ses lectrices sur certains sujets. J’ai apprécié sa vision des choses, son recul sur certaines situations et son mot d’ordre : déculpabiliser ! A l’heure des réseaux sociaux, l’image de la femme (et mère) parfaite est omniprésente, elle est pourtant bien loin de la réalité. Un ouvrage intéressant pour trouver son équilibre.

Liberté, égalité, maternité d’Émilie Daudin, paru en mai 2020 aux éditions Leduc, 192 pages, 19,00€

Je suis une Viking d’Andrew David Macdonald

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Zelda est une Canadienne de 21 ans pas comme les autres. Elle souffre d’un handicap mental car sa mère buvait de l’alcool durant sa grossesse. Aujourd’hui orpheline, elle vit avec son grand-frère Gert qui fait tout pour améliorer son quotidien, quitte à prendre des risques. Zelda est une véritable héroïne, elle a la joie de vivre, une passion incroyable pour les Vikings et a très envie d’écrire sa propre légende. Elle ne se met aucune barrière et compte bien prouver aux autres qu’elle peut devenir autonome et réussir une multitude de choses. Je suis une Viking est un roman fort, qui met en scène une héroïne inattendue qui nous emmène dans une magnifique aventure. Pas ou peu de larmes dans ce titre mais beaucoup d’humour et de réalisme. On y parle de sujets tabous qui ne devraient pas l’être comme les relations amoureuses et sexuelles entre personnes atteintes de handicap. Un roman formidable et difficile à reposer. J’espère un jour retrouver Zelda dans d’autres aventures.

Je suis une Viking d’Andrew David Macdonald, paru en mars 2020 aux éditions Robert Laffont, 448 pages, 21,00€

Je vous souhaite un bel été et de bonnes lectures ! N’hésitez pas à me recommander vos romans coups de cœur des vacances !

Les chroniques de juin

Nous voici à l’été et si le beau temps n’est pas très présent, la littérature permet heureusement de s’évader et nous donne un bon goût de vacances. Je vous laisse découvrir mes lectures du mois :

Lettres de Washington Square de Anne Icart

L’histoire se déroule dans les années 1980, Zélie, étudiante, se rend au chevet de Tine, sa grand-tante qu’elle considère comme sa grand-mère. Le lien entre les deux femmes est très fort. Et pour cause, la sœur jumelle de Tine, est morte en couches et c’est donc Tine qui a élevé l’enfant, Michel et plus tard, Zélie, la fille de Michel. Peu après le décès de Tine, Zélie met de l’ordre dans sa maison et découvre des centaines de lettres cachetées qui proviennent de son grand-père paternel, celui qui est parti aux États-Unis et que Michel n’a jamais connu. Voici un émouvant roman épistolaire qui met en scène des personnages hauts en couleur. J’ai adoré suivre Zélie en quête de vérité et Baptiste, ce père qui n’a jamais cessé d’écrire à son fils. Un hommage à tous ceux qui ont migré vers l’Amérique dans l’espoir d’une vie meilleure.

Lettres de Washington Square de Anne Icart, paru en février 2020 aux éditions Robert Laffont, 312 pages, 19,00€

Cette fois peut-être de Kasie West

Sophie est une adolescente qui rêve d’intégrer une école de stylisme à New York. Afin de réaliser ce rêve, elle travaille les week-end chez une fleuriste spécialisée dans l’événementiel. Lors de l’une des festivités de la ville, elle rencontre Andrew, récemment arrivé dans la région. Et immédiatement, elle le déteste. Mais Andrew n’a pas dit son dernier mot ! Ce roman s’écoule sur une année et se divise en chapitres, chacun mettant en scène un événement. J’ai eu un peu de mal à m’attacher à Sophie, je l’ai trouvée souvent trop dure envers les autres dont sa mère. J’aurais également souhaité trouver un peu plus de romance dans ce titre. Si j’ai énoncé quelques points négatifs, j’ai passé un très bon moment de lecture, à la fois divertissante et rafraîchissante !

Cette fois peut-être de Kasie West, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 333 pages, 17,00€

Son espionne royale et la partie de chasse (tome 3) de Rhys Bowen

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Dans ce nouvel opus des aventures de Georgiana, nous suivons notre héroïne en Écosse pour des vacances explosives. Et pour cause, la famille Royale est menacée. Par qui et pour quelle raison ? Georgie va mener l’enquête ! J’ai aimé découvrir l’Ecosse et le fameux château de Rannoch. J’ai adoré beaucoup de choses : les personnages en premier lieu : celui de Georgie, drôle et perspicace, le séduisant et énigmatique Darcy, le grand-père de Georgie toujours aussi attachant et attentionné. Les scènes sont souvent humoristiques, notamment l’association de Georgie et sa désagréable belle-soeur qui préparent un plan pour que les invités américains quittent rapidement le château de Rannoch ! Plus j’avance dans la série et plus j’adhère. Laissez-vous tenter !

Son espionne royale et la partie de chasse (tome 3) de Rhys Bowen, paru en janvier 2020 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 14,90€

Holiday de T. M. Logan

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Que se passe-t-il quand quatre amies de longue date se retrouvent dans une luxueuse villa française pour passer une semaine et célébrer leur quarante ans avec leurs familles ? Indice : les vacances de rêve vont virer au cauchemar ! Nous suivons Kate, l’une des quatre femmes qui, le premier jour, découvre que son mari entretien une liaison avec l’une de ses trois amies, mais laquelle ? Il faut dire que chacun semble avoir des petits secrets. Entre mensonges, cachotteries et paranoïa, on ne risque pas de s’ennuyer ! Impossible pour moi de découvrir la fin, l’intrigue est très bien ficelée et on soupçonne, tour à tour, tous les personnages. Holiday est le thriller addictif de l’été !

Holiday de T. M. Logan, paru en juin 2020 aux éditions Hugo & Cie, 459 pages, 19,95€

Ma chérie de Laurence Peyrin

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Je suis amoureuse des histoires de Laurence Peyrin, qui mettent en avant des femmes incroyables à des époques différentes. Ma chérie est l’histoire de Gloria, qui a quitté sa ville natale et sa famille modeste pour une vie dorée à Miami. Dix ans plus tard, Gloria vient de souffler sa trentième bougie lorsqu’elle perd tout ce qu’elle a et est contrainte de retourner vivre chez ses parents. Nous sommes en plein cœur des années 1960. Dans le bus du retour, Gloria rencontre Marcus, un afro-américain qui lui demande l’autorisation de s’assoir à côté d’elle. Ma chérie est un très beau roman sur la ségrégation, la différence, l’amour, l’amitié, les apparences mais aussi sur la famille ou sur l’après-guerre. La plume de Laurence Peyrin est sublime, elle nous emmène avec elle pour un beau voyage.

Ma chérie de Laurence Peyrin, paru en mai 2020 aux éditions Pocket, 288 pages, 6,95€

Et du côté de la littérature jeunesse :

Bébé Loup : Les objets de la maison

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Finis les albums encombrants, découvrez les imagiers de la série Bébé Loup dans un petit format léger à emmener partout ! En effet, l’album est relié à une attache en tissu épais que l’on peut accrocher à la poussette grâce à un scratch. Un système pratique qui permettra d’occuper les bébés, dès l’âge de 6 mois en balade. Vous apprécierez également les jolies couleurs vives et l’adorable Bébé Loup !

Bébé Loup : les objets de la maison de Emiri Hayashi, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 10 pages, 6,95€

Ma magie à moi

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Dans cet album, on rencontre un petit garçon magicien. Sa magie, c’est le soleil qui se lève, la vache qui produit du lait, le chat qui ronronne sur le tapis. Dans ce titre, nous visualisons le monde à travers les yeux d’un tout-petit et nous ressentons ses émotions. Les illustrations sont belles et douces. Une histoire pleine de poésie !

Ma magie à moi de Gaia Guasti et Simona Mulazzani, paru en janvier 2020 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,95€

Papa attend bébé

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Papa attend bébé est, comme son nom l’indique, un titre sur la grossesse à travers les yeux d’un futur papa. Si son ventre à lui reste évidemment plat et sans aucun bruit, il vit aussi la grossesse à sa façon. Notre narrateur fait du sport pour rester en forme, imagine tout un tas d’histoires à raconter à son enfant, essaye d’imaginer les traits de son enfant et prépare son arrivée. Il est à la fois angoissé et impatient à la perspective de ce grand chamboulement. Les illustrations sont belles, parfois abstraites et surtout, colorées. Un très bel album sur un événement qui change la vie !

Papa attend bébé de Frédérique Loew et Barroux, paru en avril 2020 aux éditions Mango, 64 pages, 14,50€

Les chroniques de décembre

L’année 2019 se termine sur une note très positive, 2020 s’annonce sous les meilleurs auspices ! En ce dernier mois de l’année, j’ai moins lu mais je suis très satisfaite de mes choix que je vous laisse découvrir :

La fraternité de Takis Würger

Dans ce premier roman, Takis Würger nous emmène sur le campus de Cambridge, à la rencontre de son personnage principal, Hans. Le jeune homme est issu d’un milieu modeste. Suite à un drame, une tante éloignée et professeure à Cambridge lui offre l’opportunité d’intégrer la prestigieuse université à condition qu’il enquête sur un crime au sein d’une fraternité, le Pitt Club. S’il existe de nombreux livres dont l’intrigue a lieu sur un campus de renom, La fraternité se démarque par ses personnages singuliers : Hans, le solitaire imprévisible, la douce-écorchée Charlotte ou la mystérieuse tante, incapable d’exprimer le moindre sentiment. La fraternité est un mélange d’enquête, de roman noir, de romance et de drame. Un premier roman réussi !

La fraternité de Takis Würger, paru en octobre 2019 aux éditions 10-18, 264 pages, 7,50€

L’embarras du choix de Laure Manel

Emma s’apprête à épouser Julien. Mais, devant l’autel, Emma hésite lorsqu’on lui pose LA question. Elle se projette alors dans 4 ans, 13 ans et 24 ans après son mariage. Chaque scénario est différent et met en scène un problème majeur au sein d’un couple : l’infidélité, la lassitude, l’éloignement… J’avoue avoir eu du mal à m’attacher à Emma qui ne se présente pas vraiment sous son meilleur jour. A l’inverse, Julien est trop absent, comme s’il n’était qu’un simple figurant. Toutefois, j’ai apprécié la construction originale du récit et les différentes projections d’Emma, on se demande quelle sera sa réponse. Petit plus : la fin est une véritable surprise ! Pour conclure, il s’agit d’un roman divertissant qui pousse à réfléchir sur les relations amoureuses de notre époque.

L’embarras du choix de Laure Manel, paru en novembre 2019 aux éditions Michel Lafon, 365 pages, 18,95€

Libre comme l’air de Sara Lövestam

Libre comme l’air est le troisième volet de la tétralogie de Sara Lövestam mettant en scène Kouplan, un détective iranien sans papiers à Stockholm. Les deux tomes précédents m’ont fait forte impression et j’étais ravie de retrouver ce personnage atypique. Désormais, Kouplan est sans-abri, contraint de dormir dans les souterrains du métro. Un jour, une femme l’appelle pour lui demander d’enquêter son mari qu’elle soupçonne d’infidélité. Pas facile d’être un détective sans-papier, sans logement et presque sans argent : manque criant de moyens pour enquêter, la peur constante que la police des frontières ne l’arrête, la fatigue et la malnutrition. Ici encore, je me suis attachée à Kouplan et j’ai aimé suivre sa vision des choses, son regard sur la société. Un volet plus intime qui pousse à la réflexion sur la situation des réfugiés.

Libre comme l’air de Sara Lövestam, paru en mars 2019 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 18,90€

La Martinique vue du ciel de Patrick Chamoiseau et Anne Chopin

La Martinique est une merveilleuse île que j’ai eu l’occasion de découvrir. J’étais donc ravie de recevoir cet ouvrage de la part des éditions HC et de Babelio que je remercie. J’ai adoré redécouvrir l’île vue du ciel : ses paysages à couper le souffle, sa végétation, ses reliefs montagneux, ses eaux turquoises et ses plages volcaniques… Les photographies présentent la Martinique sous un autre jour et nous alertent : il faut absolument préserver cette île ! Que vous ayez déjà visité ou non la Martinique, je vous recommande cet ouvrage pour sa beauté.

La Martinique vue du ciel de Patrick Chamoiseau et Anne Chopin paru en octobre 2019 (nouvelle édition) aux éditions HC, 160 pages, 28,50€

Bonus : La Martinique vue de la Terre



L’Anse Noire

Jardin de Balata

La sélection est à présent terminée, j’en profite pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2020 ! Avez-vous pris des résolutions ?

Les chroniques de novembre

Les jours raccourcissent, il fait froid et nous manquons cruellement de vitamine D. La bonne nouvelle ? C’est le retour des soirées cocooning et de la lecture sous un plaid, accompagnée d’un bon thé ! Je vous laisse découvrir les titres lus ce mois-ci :

Une certaine Annie de P. J. Vernon

Gray et son mari Paul passent les fêtes de fin d’année en famille. Très vite, on se rend compte que leur relation est compliquée, notamment en raison de l’alcoolisme de Gray. Lors d’une soirée, Gray a bu plus que de raison et ne se rappelle de rien. Paul, lui, a disparu. Quelques heures après, une certaine Annie laisse un message confus sur le portable de Gray, prétendant qu’elle sait tout de son mari… Une certaine Annie est un bon thriller psychologique à l’ambiance angoissante. J’ai aimé le paysage marécageux, la famille de Gray, les King qui semblent cacher bien des secrets et surtout Nina, en charge de l’affaire. Les pages défilent rapidement et on ne voit pas arriver cette fin, délicieusement machiavélique !

Une certaine Annie de P. J. Vernon, paru en septembre 2019 aux éditions de La Martinière, 400 pages, 22,00€

Les secrets de Cloudesley de Hannah Richell

Maggie est une jeune femme qui s’est expatriée il y a un an en Australie. Un matin, elle reçoit un appel l’informant que sa grand-mère, Lillian Oberon, est hospitalisée. Maggie rentre en Angleterre et Lillian la supplie de la ramener à Cloudesley, le manoir dans lequel elle vit depuis son mariage avec le défunt Charles Oberon. Nous suivons à la fois Lillian, une femme qui a sacrifié sa vie et renoncé à ses rêves et Maggie, qui a la vie devant elle et qui semble avoir tourné le dos à ses rêves. J’ai aimé ces portraits de femmes, leurs sombres secrets et surtout, l’amour qui les lie. Les secrets de Cloudelesy est un roman passionnant avec des personnages féminins bouleversants et un décor aussi beau que mystérieux.

Les secrets de Cloudesley de Hannah Richell, paru en octobre 2019 aux éditions Belfond, 368 pages, 20,00€

Prenez le contrôle de votre santé de Dr Rangan Chatterjee

Le Docteur Chatterjee exerce la profession de médecin généraliste en Angleterre. Au fil des années, il a appris à reconsidérer son travail, à ne plus se contenter de donner des anti-dépresseurs à quelqu’un qui se sent mal ou de traitement contre l’eczéma à quelqu’un qui fait des crises. Son approche est plus globale et part du postulat que de nombreuses maladies pourraient se soigner différemment. Bien entendu, chaque patient est unique et le Docteur Chatterjee ne se base que sur sa propre expérience. Il nous donne alors des conseils facilement applicables sur l’alimentation, la respiration, l’activité physique et le sommeil. On prend plaisir à suivre ces préconisations qui sont claires et accessibles. Moi-même, j’ai commencé à en réaliser plusieurs comme la désactivation des notifications, la suppression de Newsletters inutiles, ou encore, un renforcement musculaire plus régulier. Et je dois l’avouer, ces petits changements quotidiens me font du bien ! Un bel ouvrage, très bien illustré et utile à tous, à lire et à offrir !

Prenez le contrôle de votre santé de Dr Rangan Chatterjee, paru en octobre 2019 aux éditions Belfond, 272 pages, 20,00€

Vous faites quoi pour Noël ? de Carène Ponte

Pauline est une jeune femme un peu gaffeuse qui, après la fête (alcoolisée) de Noël du bureau, se retrouve dans une embarrassante situation. Pour s’en sortir, elle accepte de rendre un service au charmant gardien de son immeuble (et parfait inconnu). Embarquez sans plus attendre dans une comédie romantique irrésistible ! Noël n’est pas une fête que j’apprécie et pourtant, j’ai adoré l’ambiance de ce livre : les paysages de montagne, la famille, les bons petits plats et surtout, le romantisme ! Vous faites quoi pour Noël ? est un roman simple et plutôt prévisible mais on se régale car ses personnages sont formidables, on se marre et on passe un excellent moment ! A lire absolument avant le 24 décembre !

Vous faites quoi pour Noël ? de Carène Ponte, paru en novembre 2019 aux éditions Michel Lafon, 302 pages, 15,95€



Alaska Wild de Ka Tucker

Calla, citadine, analyste financière (future chômeuse) et bloggeuse de 26 ans, mène une vie paisible à Toronto auprès de sa mère et de son beau-père. Depuis des années, elle n’a plus de contact avec son père. Il est d’ailleurs propriétaire d’une entreprise de transport « Alaska Wild » en Alaska. Une région dure et très reculée que sa mère a quittée, lorsque Calla était bébé.

Un appel va ramener Calla à une dure réalité, son père est malade et il est temps pour elle de le rencontrer. Elle va donc s’envoler pour Alaska Wild et faire la rencontre du rustre Jonah. Va-t-elle savoir renouer avec son père ? Va-t-elle savoir amadouer l’autochtone Jonah ?

Contrairement à beaucoup de livres, l’auteur sort des sentiers battus avec le personnage de Calla. Jeune femme, pas encore indépendante et qui a encore énormément besoin de ses parents. Avec ce voyage, elle va grandir et devenir une vraie adulte. En partant pour Alaska Wild, elle va rencontrer son père, qui a 26 années de retard avec sa fille. Jonah, lui aussi, est dans la partie puisqu’il est proche du père de Calla et ne souhaite que le protéger.

Ce livre est rempli de secrets, de rancœurs, de regrets mais surtout d’amour ! Nous ne sommes pas dans un conte de fées et le livre n’en laisse pas paraître. Dès le début, nous sommes au cœur du mal-être humain. Jusqu’au bout, l’histoire m’a tenue et la fin est malheureusement inévitable même si on en aimerait une plus heureuse. Ce livre m’a tiré les larmes et pas qu’un peu, je confesse, j’ai du me cacher pour ne pas inquiéter mon chéri !

Un livre qu’on ne peut pas rater !

Alaska Wild de Ka Tucker, paru en février 2019 aux éditions Hugo&Cie, 17€