Étiquette : Lara Dearman

Les chroniques d’avril

Bonjour à tous, je vous retrouve avec grand plaisir pour vous présenter mes lectures d’avril. Je suis ravie d’avoir pu découvrir autant de titres et d’avoir (un peu) réussi à baisser ma PAL. Voici donc mes lectures du mois :

We are young de Cat Clarke

Evan est une adolescente que nous rencontrons au mariage de sa mère et de son beau-père, Tim. Ce même jour, Lewis, le fils de Tim, est victime d’un grave accident de la route dont il est le seul survivant. Les médias s’emparent de l’affaire et accusent rapidement Lewis. Evan pressent que cette histoire est bien plus complexe qu’il n’y paraît et décide d’enquêter avec un objectif : rétablir la vérité. We are young est un roman que j’ai dévoré, j’ai adoré les personnages, surtout Evan et son petit-frère, très attachants tous les deux. Les thématiques sont percutantes et très justes, comme toujours avec les romans de l’écrivaine. Cat Clarke écrit de très beaux titres et sait toujours s’adresser aux adolescents. Un très bon titre que je vous invite à découvrir !

We are young de Cat Clarke, paru en janvier 2019 aux éditions Robert Laffont, 360 pages, 18,00€

La maison de Vanessa Savage

En tant que fan du genre littéraire, La Maison est un thriller que j’avais hâte de découvrir. On y fait la rencontre d’une famille quelque peu dysfonctionnelle dont le personnage principal est Sarah, la mère de famille. Elle est mariée à Patrick, qui n’a qu’une obsession : racheter la maison de ses parents qui leur a été retirée des années plus tôt. Ce qui refroidit Sarah et leurs enfants, c’est que cette maison a entre-temps appartenu à une famille qui s’est fait sauvagement assassiner. Ils emménagent à contrecœur et le cauchemar ne fait que commencer… La Maison est un roman psychologique à l’ambiance angoissante, on se sent épié en permanence, et également étouffé dans cette grinçante demeure. le point négatif est pour moi le personnage de Sarah qui manque de réalisme, se laisse sans cesse marcher sur les pieds, on aimerait tellement qu’elle réagisse davantage ! L’intrigue, quant à elle, n’est pas des plus originales mais le roman se lit très vite !

La maison de Vanessa Savage, paru en février 2019 aux éditions de la Martinière, 432 pages, 22,90€

L’île au ciel noir de Lara Dearman

La griffe du diable, premier roman de Lara Dearman s’est révélé très prometteur. Quel plaisir de retrouver Jenny, la journaliste et Michaël, l’inspecteur-chef dans ce nouvel opus ! Tous deux vont partir pour l’île de Sercq que l’on surnomme L’île au ciel noir, où des restes humains ont été découverts et un meurtre a été commis. L’ambiance est parfaite pour un roman policier : une petite île méconnue, des habitants qui cachent de nombreux secrets, le ciel qui se noircit… Tous les ingrédients sont là pour nous plonger dans l’histoire. J’ai aimé l’alternance des points de vue : celui de Jenny, de Michaël et de personnages-clés de l’enquête. Un policier qui se dévore et que je n’ai pas pu reposer, vivement la suite !

L’île au ciel noir de Lara Dearman, paru en novembre 2018 aux éditions Robert Laffont, 400 pages, 20,00€

Annabelle de Lina Bengtsdotter

Annabelle, une jeune fille de 17 ans, est portée disparue. La brigade criminelle de Stockholm est dépêchée sur les lieux. Parmi elle, Charlie Lager, une solitaire ambitieuse, amenée à retourner à Gullspang, la ville de son enfance qu’elle a fui à 14 ans. Il s’agit donc d’une enquête pour disparition, mêlée à celle de Charlie qui se bat contre ses démons. Annabelle est un thriller psychologique qui nous parle de la fin de l’innocence, des réseaux sociaux et des laissés pour compte dans cette ville oubliée de la Suède. J’ai particulièrement aimé l’écriture de Lina Bengtsdotter qui sait rendre son histoire captivante. Un titre qui me rappelle l’excellent Qui je suis de Mindy Mejia. Je recommande Annabelle à tous les fans de thrillers !

Annabelle de Lina Bengtsdotter, paru en mars 2019 aux éditions Marabout, 320 pages, 19,90€

Le goût sucré des souvenirs de Beate Teresa Hanika

Vienne, de nos jours, Elisabetta Shapiro, âgée de 80 ans, vit seule dans sa grande maison. Alors, elle loue une chambre à Pola, une jeune danseuse, dont elle ne sait rien. Elisabetta cohabite avec ses souvenirs, en particulier ceux avec ses grandes sœurs, ainsi que les confitures d’abricot qu’elle confectionnait par centaines dans sa jeunesse. Et puis, la guerre est arrivé et toute sa famille fut déportée… Ce roman mêle le passé, le présent, et la voix d’Elisabetta à celle de Pola. Sans qu’elle le sache, la vie de Pola et la sienne sont liées. Un titre doux-amer sur l’indicible, le pardon, l’acceptation. Il faut souvent lire entre les lignes pour comprendre l’intégralité de l’histoire mais ce texte en vaut la peine, il est puissant et beau. Je salue Beate Teresa Hanika et son écriture si belle, si riche !

Le goût sucré des souvenirs de Beate Teresa Hanika, paru en février 2019 aux éditions Pocket, 256 pages, 6,95€

Ce que votre peau dit de vous de Yael Adler

Quoi de plus incroyable que le corps humain ? Yael Adler, dermatologue, vous propose de découvrir tous les secrets de la peau ! Cet organe nous permet de toucher, de ressentir, il nous protège des agressions en tous genres bref, un être on ne peut plus vivant ! Grâce à différents chapitres thématiques, Yael Adler nous présente la peau sous différents jours, nous livre des anecdotes et des recommandations pour en prendre le plus soin possible. Un titre très intéressant et complet, qui comprend des conseils pertinents et faciles à appliquer !

Ce que votre peau dit de vous de Yael Adler, paru en mai 2018 aux éditions Pocket, 384 pages, 7,50€

Et voilà, vous savez tout sur mes lectures d’avril ! Quels sont les titres que vous aimeriez lire ? Quels sont vos recommandations du mois ?

La griffe du diable de Lara Dearman

Résumé

Poursuivie par ses démons, Jennifer Dorey a quitté Londres pour retourner dans sa maison d’enfance avec sa mère, à Guernesey, ou elle est devenue reporter au journal local. Elle pensait pouvoir souffler un peu. Elle avait tort.
Quand le cadavre d’une jeune femme s’échoue sur une plage, la journaliste mène sa propre enquête et exhume plusieurs morts similaires qui s’étendent sur une cinquantaine d’années. Plus troublant encore, toutes les victimes avaient sur le bras des marques semblables à un symbole gravé sur un rocher de l’île : les « griffes du diable », dont la légende veut qu’elles aient été laissées par Satan lui-même…
(suite…)