Étiquette : amour

Tes mots la nuit de Claire Daverley

Résumé

Josh et Rosie sont jumeaux. Leur quotidien est calme, bien réglé, ils vont au lycée dans leur petite ville du comté de Norfolk. Mais leur existence va être bouleversé lorsqu’ils rencontrent Will, un jeune garçon à la vie pas toujours facile. Will et Josh passent de plus en plus de temps ensemble – à faire leurs devoirs, à se raconter leurs secrets – et Rosie gravite autour des deux garçons, attirée malgré elle par les yeux et les paroles de l’ami de son frère. Rosie et Will sont opposés en tous points et pourtant ils vont tomber amoureux : musique des années 1990, couchers de soleil, et conversations nocturnes. Ils sont sur le point de commencer quelque chose de merveilleux. Jusqu’au jour où une tragédie les frappe et où toute possibilité d’être ensemble s’effondre.

L’avis de Cassandre

J’en lis peu mais de temps à autre, j’aime me plonger dans une romance. Avec une couverture aussi jolie et un titre énigmatique, il me tardait de me plonger dans celui-ci.

Rosie est une jeune fille de dix-sept ans. Elle a un frère jumeau, Josh avec lequel elle est fusionnelle. Elle est calme, introvertie, passionnée par la musique. Josh est plutôt sensible et travaille dur pour intégrer l’université de ses rêves. Pour y parvenir, son ami Will l’aide à réviser. Will est plutôt bad boy, il fait de la moto, fume, collectionne les relations sans lendemains. Mais quand il rencontre Rosie, ses certitudes vacillent. Nous suivons Rosie et Will sur une quinzaine d’années environ. Sur ce laps de temps, les chemins de nos héros s’entrecroisent sans réellement se percuter. Quand parviendront-ils à laisser éclore leur amour ?

Le style d’écriture de Claire Daverley est assez particulier, il n’y a pas de tirets pour les dialogues, ils s’imbriquent dans les descriptions, de même que les pensées de nos personnages. Cela est un peu déstabilisant au début mais on finit par s’habituer.

Côté intrigue, j’ai trouvé cette romance assez longue, notamment la première partie, quand nos personnages sont adolescents. J’ai préféré l’âge adulte, peut-être car je m’identifiais davantage à eux. De même, j’aurais aimé plus de rebondissements, peut-être plus de dynamisme et de passion. Il s’agit plutôt d’une romance nostalgique où on s’attarde sur le côté psychologique de Rosie et Will. J’ai d’ailleurs été touchée par leurs souffrances respectives, leurs fêlures qui les empêchent d’avancer.

Pour conclure, il s’agit d’une lecture dont je ressors assez déçue, j’aurais souhaité ressentir plus d’émotions, des frissons qui n’étaient pas au rendez-vous.

Tes mots la nuit de Claire Daverley, paru en mai 2024 aux éditions Robert Laffont, 528 pages, 22,50€

Full Crush de Maya Orhan

Résumé

Emma n’a jamais eu de chance en amour, et ce n’est pas faute d’essayer. Depuis le berceau, son cœur d’artichaut lui joue des tours. Mais cette année, c’est différent : c’est l’année de ses 20 ans ! Et elle n’a qu’un seul objectif en tête : trouver l’amour, le vrai. Cependant, son cœur balance. Qui choisir parmi ses nombreux crush ? Le ténébreux président du BDE, le mystérieux passager du bus à l’allure d’explorateur, ou son insupportable mais irrésistible ennemi ? 

L’avis de Cassandre

Emma a vingt ans et croque la vie à pleines dents, ou presque. Aujourd’hui, elle est bien décidée à trouver l’amour. Mais parmi tous ses crush, comment choisir le bon ?

Full Crush est un roman graphique plein d’humour. Dans cette quête amoureuse, Emma rêvasse beaucoup et laisse vagabonder son imagination, ce qui donne des scènes assez déjantées ! J’ai bien aimé les différents personnages masculins et la manière dont ils sont mis en avant. Emma, quant à elle, est une jeune femme en réalité pleine de complexes, elle n’a pas beaucoup confiance en elle et a du mal à exprimer ce qu’elle veut réellement.

Les dessins sont rafraîchissants et pleins de jeunesse. D’ailleurs, Maya Orhan est à peine plus âgée que son héroïne et cela se ressent dans son ouvrage pétillant.

Un roman graphique drôle qui se lit d’une traite !

Full Crush de Maya Orhan, paru en juin 2024 aux éditions Nathan, 112 pages, 15,95€

L’amour toujours de Oona Seguin

Résumé

Incroyable !
Le chat et la souris sont amoureux.
Les animaux du jardin s’interrogent :
mais au fait, c’est quoi l’amour ?
Car il peut prendre bien des formes…

L’avis de Cassandre

Dans le royaume des animaux, il y a une rumeur : le chat et la souris seraient amoureux. Chat alors ! Les différents animaux discutent et défendent leur propre vision de l’amour. Il y a l’amour filial, l’amour fraternel, l’amitié, l’amour jusqu’à la mort (avec l’exemple de la mante religieuse !) et bien d’autres encore. L’amour peut revêtir tellement de formes différentes. On a tous une définition différente et pourtant, elles sont toutes vraies.

Les illustrations sont douces, l’univers poétique et apaisant. J’ai adoré le choix des couleurs, la beauté des détails, les fleurs, la nature. Quoi de plus beau pour accompagner une thématique si forte ?

Un album qui ravira les petits et grands rêveurs !

L’amour toujours de Oona Seguin, paru en mai 2024 aux éditions Robert Laffont, 40 pages, 14,90€

La prochaine fois, peut-être… de Cesca Major

Résumé

Un lundi de décembre, Emma rentre épuisée dans sa maison londonienne. Entre son travail d’agent littéraire, ses enfants et ses activités multiples, elle passe ses journées à courir, et Dan, son mari, se sent de plus en plus délaissé. D’autant plus que ce lundi en question est le jour de l’anniversaire de leur rencontre. Une date importante pour Dan, mais Emma semble l’avoir oubliée…
Dan, homme d’ordinaire très calme, est à bout de nerfs et décide de sortir prendre l’air plutôt que de laisser exploser sa colère. Et ce soir-là, un drame va arriver. Rien ne sera plus jamais comme avant. Le lendemain matin, Emma se réveille, et c’est à nouveau lundi. Le jour suivant, encore ce même lundi…
Passée la stupéfaction, Emma va voir en cet étrange phénomène un moyen de changer son destin et celui de sa famille. Parviendra-t-elle enfin à devenir qui elle veut être vraiment, et à vivre en harmonie avec son mari la vie qu’ils s’étaient promise ?

L’avis de Cassandre

Après avoir lu de nombreuses chroniques positives, je ne pouvais faire qu’une chose : me ruer en librairie et me l’offrir !

Emma et Dan se sont rencontrés il y a quinze ans, dans le métro londonien. Après quelques rendez-vous, une véritable histoire d’amour est née. Nous retrouvons le couple désormais quadragénaire, marié et parents de deux enfants. Chaque année, le 6 décembre, ils célèbrent le jour de leur rencontre et s’écrivent mutuellement une lettre. C’est l’occasion de rappeler à l’autre qu’on l’aime et revenir sur l’année écoulée. Mais aujourd’hui, Emma, agent littéraire overbookée a clairement oublié cet anniversaire, le soir-même, un drame survient. Et le lendemain, Emma revit cette fameuse journée, encore et encore…

Si les romans (et films) sur les boucles temporelles sont assez répandus, Cesca Major parvient à nous surprendre avec cette histoire inoubliable. J’ai été conquise par nos deux personnages. Nous suivons exclusivement le point de vue d’Emma où les chapitres sont entrecoupés par les lettres que Dan lui a adressée, d’année en année. Cela permet de retracer l’histoire du couple, les premiers émois, l’attachement, la passion, la vie de famille, les discordes et puis, la routine qui s’installe. L’écrivaine retranscrit ce que chaque couple peut vivre. Elle dépeint notamment une héroïne submergée, qui s’oublie et qui oublie sa famille. Ce roman nous rappelle qu’on passe souvent à côté de l’essentiel et qu’on ne profite pas assez de l’instant présent, à juste titre.

Que dire de plus si ce n’est que j’ai dévoré ce roman en un après-midi et qu’il a su me faire verser quelques larmes ? Ce texte est poignant, bouleversant et a su me prendre aux tripes jusqu’aux toutes dernières lignes. Je vous le confie, c’est un coup de cœur !

La prochaine fois, peut-être… de Cesca Major, paru en février 2024 aux éditions Le Cherche-Midi, 456 pages, 22,50€

La forêt pour te dire de Martine Pouchain

Résumé

Louise, dix-sept ans, vit dans la forêt, petite sauvageonne éduquée. Elle n’a besoin de personne, ni d’une mère, ni d’un homme, ni de la société. La lumière du jour, l’humus des sous-bois, les baies qu’elle cueille pour se nourrir : cela lui suffit.

Jusqu’au jour où elle rencontre Paul, un jeune homme étrange tombé sur elle par accident. Avec lui s’agitent en elle toutes les choses qu’elle a fuies. Et des choses nouvelles, aussi…

L’avis de Cassandre

Louise et Paul ne se connaissent pas encore mais ils ont un point commun : la forêt. Louise, dix-sept ans, fuit un quotidien toxique et vit depuis quelques mois dans la forêt. La jeune fille sait chasser et connaît parfaitement la faune et la flore. Paul, plus âgé, cumule les emplois saisonniers, vivote ici et là et n’a que peu d’attaches. Se ressourcer dans la forêt lui est important. Un beau jour, nos deux protagonistes se rencontrent…

Chacun de nos héros essaie de fuir un quotidien difficile, des choses qu’ils ne parviennent plus à affronter. En voulant sauver Louise, Paul va aussi comprendre qu’il a besoin d’aide et leur rencontre va les faire mutuellement grandir. J’ai été conquise par la plume de Martine Pouchain. J’ai trouvé l’atmosphère très immersive et apaisante. Avec le bruit des oiseaux en arrière-plan, on se projette au cœur de cette forêt ressourçante. J’ai aimé suivre ces deux jeunes gens engagés et inspirants qui nous rappellent qu’on est peut-être en train de passer à côté de l’essentiel.

Dans La forêt pour te dire, on ne parle pas que d’environnement et de famille mais aussi d’amour, d’entraide, de bienveillance et de pardon. Voilà un beau et bon roman raconté par une plume pleine de lumière et de poésie.

La forêt pour te dire de Martine Pouchain, paru en janvier 2024 aux éditions Sarbacane, 336 pages, 17€

Reminders of him de Colleen Hoover

Résumé

Après avoir passé cinq ans en prison à la suite d’une erreur tragique, Kenna Rowan retourne dans la ville du drame qui a détruit sa vie avec la volonté inébranlable de retrouver sa fille de quatre ans. Mais tout le monde dans la vie de sa fille est déterminé à l’exclure, peu importent les efforts qu’elle déploie pour reconstruire sa vie.

La seule personne qui n’a pas encore rejeté Kenna est Ledger Ward, propriétaire d’un bar local et l’un des derniers liens avec sa fille. Mais si quelqu’un devait apprendre que Ledger devient peu à peu un pilier de la vie de Kenna, tous deux risqueraient de perdre la confiance des personnes qui leur sont chères.

Malgré la pression qui les entoure, ils se découvrent et s’attachent, mais à mesure que leur idylle grandit, le risque s’accroît. Kenna doit trouver un moyen d’absoudre les erreurs de son passé afin de construire un avenir fait de résilience, de pardon et d’espoir.

L’avis d’Audrey

Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais été déçue par les romans de Colleen Hoover. Je n’ai même plus besoin de lire les résumés pour me décider, je lis toutes ses parutions sans hésiter !

Nous rencontrons Kenna qui vient de sortir de prison suite à un accident de voiture dans lequel son petit ami est décédé. Elle tente de reprendre sa vie en main et retrouver sa fille Diem, qu’elle n’a jamais connu à cause de cet accident et de son incarcération. De retour dans la ville où a eu lieu le drame qui l’a conduite en prison, Kenna fait la rencontre de Ledger, un homme qui a bon cœur et est prêt à lui venir en aide.

J’ai adoré les deux personnages principaux, Kenna et Ledger, et pouvoir suivre leurs pensées, parfois très tourmentées. J’ai aimé voir leur relation évoluer, la douceur que Ledger témoigne envers Kenna. Certains personnages secondaires sont également adorables et j’aurais juste aimé qu’ils prennent un peu plus de place dans l’histoire.

Enfin, j’ai été touchée par les différents messages véhicules par l’histoire : le pardon, l’acceptation, la rédemption. Je suis encore une fois très contente d’avoir fait confiance à Colleen Hoover et j’ai passé un bon moment avec Reminders of him.

Reminders of him de Colleen Hoover, paru en janvier 2024 aux éditions Hugo Publishing, 350 pages, 18,50€

No Kids de Julie Rey

Résumé

On veut un avenir : un vrai, un grand, avec des rêves dedans.

 Malika, dix-sept ans, milite pour le mouvement écologiste No Kids. Morten est amoureux de Malika et la soutient dans son combat. Kylian, le meilleur ami de Morten, veut faire accepter son asexualité. L’équilibre du trio est bouleversé lorsque Malika tombe enceinte et décide d’avorter. Sur ce chemin effrayant et solitaire, elle trouvera dans les carnets de sa grand-mère, engagée auprès de Gisèle Halimi et du Mouvement de libération des femmes, une aide inespérée.

L’avis de Cassandre

No Kids est un roman à la construction singulière. Il est présenté comme une pièce de théâtre intimiste, avec peu de personnages mais beaucoup de profondeur. Nous rencontrons Morten (oui, c’est un prénom scandinave !) et Malika. Ils sont en couple depuis huit mois (et demi) et militent pour le mouvement No Kids. Ce groupe cherche à éveiller les consciences sur l’impact environnemental gigantesque lié au fait d’avoir des enfants. Leurs actions sont surtout pacifistes. Il y a aussi Kylian, le meilleur ami de Morten qui ne parvient pas à surmonter le décès de son père ni à faire accepter son asexualité à ses proches. L’histoire de nos personnages sont entrecoupés d’extraits de journal intime de la défunte grand-mère de Malika, militante et amie de Gisèle Halimi. Les combats d’autrefois et ceux d’aujourd’hui ne sont-ils pas un peu les mêmes ?

J’ai accroché au style du roman : peu de personnages, seulement trois décors différents et trois personnages secondaires mais qui se suffisent à eux-mêmes. Dans No Kids, on parle de sujets majeurs et de droits comme celui à l’avortement et celui de pouvoir décider pour son propre corps. On parle évidemment d’écologie, de féminisme mais aussi d’amour et de tolérance. J’ai adoré Malika et Morten, leur relation amoureuse qui rencontre des tumultes et qui est imparfaite mais tellement belle à la fois.

La cause No Kids est un véritable coup de poing qui rappelle aussi qu’avoir des enfants n’est pas l’objectif de chacun et que personne ne devrait rien trouver à y redire.

Pour conclure, un texte court et percutant qui se dévore en quelques heures à peine, j’ai adoré !

No Kids de Julie Rey, paru en janvier 2024 aux éditions Robert Laffont, 336 pages, 16€

Very Bad Dates de Gaëlle Sanchez

Résumé

Nina et ses quatre amis célibataires débriefent avec humour leurs rencards entre virtuel et réalité.
Ces pépites du dating sont issues de vrais témoignages qui oscillent entre grandes attentes, déceptions, crises de rire et incompréhensions.
Comment se rencontrer et s’aimer à l’ère du numérique ?

L’avis de Cassandre

Dans Very Bad Dates, Gaëlle Sanchez s’est inspirée de ses expériences en matières de sites de rencontres et de dates, souvent foireux. Cette bande dessinée est donc basée sur des faits réels.

Elle met en scène cinq amis, adeptes des applications de rencontres. Au programme, vous trouverez des machos en tous genres, des grossophobes, des femmes qui ne ressemblent pas du tout à leurs photos, et j’en passe et des meilleures !

J’ai beaucoup ri des situations exposées. Ce que j’ai adoré, ce sont les compilations de profils aux descriptions nébuleuses. J’ai apprécié que les hommes comme les femmes puissent faire des rencontres ratées. Mais le tableau n’est pas toujours tout noir et le parcours semé d’embûches de nos amis peut aussi leur réserver de jolis dénouements !

Les illustrations sont très modernes, j’ai aimé l’esthétique des personnages et l’univers. Une bande dessinée drôle qui se dévore en quelques heures ! Je remercie Babelio et les éditions Marabout pour cet envoi, dans le cadre d’une opération masse critique.

Very bad dates de Gaëlle Sanchez, paru en septembre 2023 aux éditions Marabout, 144 pages, 19,95€

Something Wilder de Christina Lauren

Résumé

Lily Wilder, fille d’un célèbre chasseur de trésors, qui lui racontait enfant, des histoires de trésor enfoui, a grandi sans sa mère, et avec un père aux abonnés absents. À sa mort, Lily fonde une agence de chasses au trésor à partir de fausses cartes laissés par Duke, son père. Mais lorsque Lily réalise que parmi le dernier groupe de touristes récemment arrivés de New York, se trouve son ex : Leo Grady, disparu de sa vie il y a dix ans., elle n’est as peu surprise. Comment éviter l’homme qu’elle a aimé jadis, entouré de son groupe hétéroclite d’amis, alors que dans l’aventure, elle va leur servir de guide ? Franchement, Lily ne rêve que d’une chose: l’emmener dans un coin sauvage — et l’y abandonner. Mais alors que l’excursion vire au cauchemar — aussi catastrophique qu’hilarant — le groupe se demande si la légende du trésor enfoui ne pourrait pas être véridique, après tout ? Un faux pas — au sens propre — peut leur coer la vie. Lily et Leo s’en sortiront-ils indemnes ?

L’avis de Cassandre

J’adore le duo d’écrivaines Christina Lauren et c’est avec impatience que je me suis plongée dans l’histoire.

Lily et Leo s’aiment profondément et sont promis l’amour éternel. Dix ans plus tard, ils ne sont pourtant plus ensemble et ignorent ce que l’autre est devenu. Lily est la fille d’un célèbre chercheur d’or et a fondé sa propre société. Elle propose des excursions dans le désert et une chasse aux trésors grandeur nature pour les citadins. Leo est devenu cadre à New York, une vie bien rangée mais ô combien ennuyeuse. Et si Lily et Leo étaient amenés à se revoir ?

J’ai trouvé Something Wilder différent des autres romances de Christina Lauren. Le côté aventure est très présent, j’ai adoré les énigmes et le voyage sur les traces de Butch Cassidy, le célèbre pilleur de banques de l’Ouest. Dans ce roman, on trouve de l’action et de gros rebondissements, auxquels je ne m’attendais absolument pas. Les personnages sont attachants et leur romance (re)naissante est belle.

Something Wilder est un roman qui se lit rapidement et qui a répondu à mes envies d’amour et d’évasion !

Something Wilder de Christina Lauren, paru en mai 2023 aux éditions Hugo Publishing, 400 pages, 17€

Mon cœur en cendres d’Olivier Adam

Résumé

J’ouvre les yeux. J’ai encore des flammes sous les paupières. Tous les matins c’est pareil. Je me réveille. Et il y a le souvenir du feu dans mon sommeil. Ces temps-ci je ne rêve plus. Plus vraiment. Ou alors je ne m’en souviens pas. Mais au matin il reste ça. Des flammes. Elles dévorent tout. Prennent toute la place. Réduisent tout en cendres. Il faudrait que je parvienne à ne plus y penser. Après tout ce n’est rien. Juste des flashs. Des images incrustées dans la nuit. Mais je ne peux pas. J’ai déjà ignoré trop de signes. Et je l’ai payé cher.

L’avis de Cassandre

Antoine vient de passer le Bac. Alors que ses amis pensent déjà aux vacances et à leur future vie d’adulte, Antoine, lui, est préoccupé. Il a perdu tragiquement l’un de ses meilleurs amis l’an passé. Sa mère cumule les gardes pour pouvoir tout juste payer les factures. Son père a déserté le foyer. Son frère de douze ans est autiste et il s’inquiète sans cesse pour lui. Et puis, sa petite-amie Léa est promise à un avenir brillant, il faut dire qu’elle est issue d’un milieu aisé avec un solide réseau. Difficile pour Antoine de se sentir à la hauteur…

J’étais impatiente de me plonger dans ce nouveau roman d’Olivier Adam, auteur dont je ne loupe aucune parution dans la Collection R. Si j’ai été conquise par ses autres romans, ce n’est malheureusement pas le cas de Mon cœur en cendres. Le roman est très court, pourtant, j’ai peiné à avancer dans cette lecture. J’ai trouvé les thématiques importantes : le deuil, l’autisme, la pauvreté, la lutte des classes, entre autres. Le roman est très court et j’aurais préféré qu’on parle un peu plus de certains sujets. Nous avons droit à de nombreux monologues : des messages vocaux de Léa, des lettres qu’Antoine n’enverra jamais à son ami disparu, des échanges de SMS aussi. Ce sont ces parties qui ont finalement ralenti ma lecture. Le final, bien que surprenant, n’a pas suffi à me faire changer d’opinion. Malgré des points négatifs, j’aime toujours autant la plume d’Olivier Adam et la manière dont il raconte l’adolescence et le passage à l’âge adulte.

Un rendez-vous manqué pour cette fois mais une certitude, je serai présente pour lire ses prochains romans !

Mon cœur en cendres d’Olivier Adam, paru en septembre 2023 aux éditions Robert Laffont, 264 pages, 18,50€