Résumé
608 jours.
C’est la durée du mariage de Maggie, assistante de recherche à Toronto. À même pas trente ans, elle entame une procédure de divorce avec Jon : Jon, qu’elle a rencontré à l’université et qu’elle pensait sincèrement être « le bon ».
À part ça, Maggie va bien. Super bien, même – selon ses dires.
Fauchée et célibataire pour la première fois depuis sa majorité, Maggie embrasse son statut de jeune divorcée et débute une nouvelle vie : burgers à 4 heures du matin, achats compulsifs, hobbies divers et variés… et retour maladroit dans le monde du flirt.
Face à un avenir incertain mais épaulée par ses amis de longue date, sa nouvelle amie divorcée et même sa cheffe, Maggie se pose toutes les questions : pourquoi se marie-t-on ? Un mariage peutil échouer avant même d’avoir commencé ? Combien de burgers faut-il manger avant d’atteindre le bonheur ?
L’avis de Cassandre
Super bien, merci, est un roman qui a été présenté comme LE livre de l’été. Entre le titre, la couverture audacieuse et le résumé alléchant, difficile pour moi de ne pas craquer.
De quoi ça parle ? De Maggie, vingt-huit ans, qui a rencontré Jon il y a une petite dizaine d’années et s’est rapidement mise en ménage. Ils se sont aimés, ils se sont mariés (il y a moins de deux ans), se sont (trop) disputés et aujourd’hui, ils divorcent. Si c’est Maggie qui a suggéré la séparation, désormais, elle s’en mord méchamment les doigts. La jeune femme est au bout du rouleau. Au début, son entourage se montre attentionné, compréhensif et au fil des mois, ils commencent à se lasser…
Il faut dire que Maggie est une femme compliquée et difficile. Elle se plaint et se lamente à longueur de temps, envoie des mails et des SMS à Jon quotidiennement sans que celui-ci ne lui réponde (oui, elle le harcèle !) et est insensible à ce qui se passe autour d’elle. J’ai trouvé difficile de m’attacher à une personne aussi égocentrique. Au fil des chapitres, Maggie va trop loin et s’enlise de plus en plus. Je ne vous cache pas que la première moitié du roman m’a laissé dubitative, en raison de cette personnalité compliquée. Mais j’aimais le style d’écriture, l’humour (souvent cru) et les personnages secondaires. J’ai donc persévéré et j’ai fini par comprendre et tolérer la jeune femme qui souffre énormément et ne se rend pas compte du mal qu’elle fait.
La seconde partie du roman est une vraie bonne surprise. J’ai pris plaisir à voir Maggie évoluer, se remettre en question et renouer avec elle-même. Monica Helsey aborde de nombreuses thématiques : le mariage, le divorce, les rencontres Tinder, le surpoids, la dépression, la dépendance aux réseaux sociaux etc.. Ce roman n’est pas aussi léger qu’il y paraît !
Pour conclure, ce n’était pas gagné après ce début de lecture tumultueux mais la suite en vaut vraiment la peine et je suis finalement contente d’avoir découvert ce titre !
Super bien, merci de Monica Helsey, paru en juin 2023 aux éditions Robert Laffont, 480 pages, 22€
Tu as bien fait de persévérer alors 🙂
Ah comme quoi il est bon parfois de poursuivre la lecture pour une belle surprise. En tout cas, cette chronique donne envie de découvrir ce titre.