En Cornouailles, deux amies d’enfance sont brutalement séparées. Vingt ans plus tard, le passé, effrayant, rejaillit…
Quand Hannah croit apercevoir sur son lieu de travail Ellen, son amie d’enfance, elle est sous le choc. Et pour cause : Ellen est morte il y a vingt ans ! Hannah, qui n’a jamais surmonté cette épreuve, décide qu’il est temps d’affronter le passé : sa rencontre avec Ellen, ses charismatiques parents et son étrange grand-mère… jusqu’à l’étrange disparition de son amie. Aura-t-elle le courage de lever le voile sur les secrets de l’enfance ?
L’avis de Cassandre
Hannah est employée dans un musée où elle exerce une profession qui lui plaît. Un beau jour, elle aperçoit une amie. Un événement à première vue anodin, et pourtant, cette amie, Ellen, est morte depuis vingt ans. Hannah s’évanouit et un constat s’impose : elle va devoir replonger dans les méandres du passé et affronter ses démons.
Dès les premières lignes, on découvre que de tragiques événements se sont déroulés dans les Cornouailles où Hannah, Ellen et leur ami, Jago, ont passé leur enfance et leur adolescence. Nous suivons alors Hannah dans le présent, en proie à la terreur du passé et Hannah dans sa jeunesse. Elle nous raconte ses souvenirs chronologiquement et se livre doucement. J’ai ressenti un mélange de crainte et d’impatience à l’idée de découvrir ce qui s’est réellement passé.
Ellen est un personnage captivant. Elle est insaisissable, imprévisible. On ne sait jamais comment elle va réagir. Elle ment, embellit ou ternit les choses, si bien que son amie Hannah ne sait jamais vraiment s’il faut la croire. Comme Hannah, j’ai été hypnotisée par Ellen et j’ai compris comment elle pouvait aussi bien l’aduler que la détester, paradoxalement.
Louise Douglas maîtrise parfaitement la complexité des sentiments humains à travers une histoire tragique et initiatique. Nos mensonges est un roman parfois dur mais que j’ai grandement apprécié. Il a su piquer ma curiosité puis m’émouvoir. Il me tarde de lire d’autres romans de l’auteure.
Nos mensonges de Louise Douglas, paru le 6 novembre 2014 aux Éditions Presses de la Cité, 377 pages, 20,50€
J’ai hâte de le commencer maintenant !! 😀
Un titre inconnu pour moi mais c’est un thème qui me parle, j’aime beaucoup ce qui traite du passé, des sentiments à base de drame et là ma foi cela me semble tout bon vu ta chronique 😉
C’est très tenant, ce roman pourrait bien me plaire, je le rajoute à ma wish-list.
Merci pour la découverte !
Bonne semaine.
Je ne connaissais pas du tout mais tu m’as donné envie de le découvrir 🙂
j’ai trouvé votre commentaire sur babelio alors j’ai mis un lien vers votre site . Luocine
Merci beaucoup !