» Les morts ne peuvent pas nous parler. » L’affirmation du Professeur Madoc pendant le cours d’anatomie est sans équivoque. Et pourtant, Patrick Fort, son étudiant autiste est persuadé du contraire. Fasciné par la mort depuis le décès de son père lorsqu’il était enfant, Patrick suit des cours d’anatomie à l’hôpital universitaire de Cardiff. Ce jour-là, il doit déterminer la cause de décès du cadavre portant le numéro 19. Une mort naturelle paraît-il. Mais lui a une tout autre intuition, comme si ce corps qui gît sur la table d’autopsie tentait de communiquer avec lui. Et que faire des affirmations de Samuel Galan, ce patient tout juste sorti du coma qui prétend avoir assisté au meurtre de son voisin de chambre, le fameux cadavre 19 ? Alors que Patrick tente d’élucider ce mystère, des secrets vont ressurgir de son propre passé…
L’avis de Cassandre
J’ai découvert Belinda Bauer avec ses deux premiers thrillers : Sous les bruyères et l’Appel des ombres, tous deux dévorés. Chacun de ses titres se passait dans la même ville et nous recroisions certains personnages. Cadavre 19 est très différent et totalement indépendant des autres.
Patrick Fort est un étudiant en anatomie, atteint du syndrome d’Asperger. A l’université et avec une équipe d’étudiants, ils sont chargés de découper un cadavre et de déterminer la cause du décès. Mais voilà que Patrick découvre qu’il pourrait s’agir d’une mort intentionnelle…
J’adorais déjà les romans de l’auteure, mais cette fois, j’ai trouvé que la barre était encore plus haute. Mêler un thriller et un personnage atteint de ce syndrome est un pari risqué que la brillante Belinda Bauer a réussi. Patrick est un personnage extraordinaire. Ce n’est pas vraiment un héros, ni un anti-héros. Il est hors-catégorie et c’est pourquoi je l’ai autant aimé. Patrick est totalement imprévisible. Il ne supporte pas le contact humain, est extrêmement maniaque et ne comprend pas le second degré. Et pourtant, il est attachant au possible, drôle et courageux. L’auteure a très bien su nous parler de cette forme d’autisme sans écrire de roman larmoyant.
L’aspect suspense de ce thriller n’est peut-être pas intensif mais il m’a bien plu. On suit plusieurs points de vue et on retrouve bien ici l’écriture incisive de Belinda Bauer. Certains personnages secondaires auront ce qu’ils mériteront et ces petites touches de noirceur s’imbriquent bien dans ce titre.
En conclusion, j’ai eu énormément de mal à le reposer et j’ai vraiment tout aimé dans ce titre ! Je le conseille à tous ceux qui ont envie de lire un thriller différent !
Cadavre 19 de Belinda Bauer, paru le 11 septembre 2014 aux Éditions Fleuve, 378 pages, 18,90€
Je veux le lire maintenant !!! 😀
Je ne suis pas très thriller, mais il n’a pas l’air mal du tout ! Je note 😉
Un thriller qui pourrait être super bien, merci pour cette découverte, d’autant plus que j’adore la couverture.
Je ne connaissais pas mais ça pourrait être une jolie découverte.
Hou Hou, Belinda Bauer ce serait une découverte, Grybouille adore les découvertes et les anti-héros sont passionnants !
Dés que Léa le pose je lui chipe.. . @Bientôt. Grybouille.
Je ne connaissais pas du tout, ça me donne envie 🙂 Je le note.
J’adore cette auteure que j’ai découverte avec l’appel des ombres 🙂 j’aimerai fort découvrir celui-ci après avoir lu ta chronique 😀