Auteur/autrice : Cassy

Les belles plantes d’Adèle Ninay

Résumé

Iris, vingt-ans et un sacré tempérament, a grandi dans une tour de béton du quartier des plantes. Toute sa vie tourne autour de ses exigeantes études de lettres mais quand sa meilleure amie Fatou lui propose d’enfiler le costume de mono de colo pour les grandes vacances, Iris saute sur l’occasion. C’est la perspective de changer de décor et d’échapper à Kylian, son ex un peu trop collant. Mais les voyages réservent des surprises. Partir à la montagne avec trente-deux ados du quartier, drôles et attachants mais épuisants, c’est loin de ressembler à des vacances. Surtout quand le dérèglement climatique s’en mêle. Au coeur d’une nature tour à tour hostile et bienveillante, ados et monos vont partir à la découverte d’eux-mêmes, des autres et de l’amour. Celui qui vous rend lucide et vous aide à mûrir. Celui qui vous déçoit aussi parfois.

L’avis de Cassandre

J’ai adoré le précédent roman d’Adèle Ninay intitulé Nous deux sur le toit du monde et j’avais très envie de retrouver sa plume dans une nouvelle histoire !

Nous faisons la rencontre d’Iris, une jeune femme de vingt ans, étudiante à la Sorbonne et qui réside au quartier des plantes, en banlieue parisienne. Les plantes, ce quartier n’en a que le nom, il s’agit surtout de tours bétonnées habitées par des jeunes souvent défavorisés. Quand Fatou, sa meilleure amie, lui propose de partir à la montagne et devenir animatrice de colonie pour les adolescents du quartier, Iris accepte. L’expérience peut s’avérer sympathique et elle est rémunérée. Les deux amies ne sont pas au bout de leurs surprises !

Voilà un voyage littéraire qui rappelle de bons souvenirs de colonies. Le voyage en bus, les randonnées, les moniteurs, la vie en collectivité… Ce sont de nombreuses émotions qui sont remontées à la surface ! Pour ces jeunes et leurs moniteurs, c’est l’occasion de renouer avec la nature, prendre du recul, se faire des amis et des expériences inoubliables !

J’ai aimé les personnages principaux. Iris, qui n’a pas trop confiance en elle, une jeune femme déçue en amour, inquiète pour sa famille mais aussi drôle et solaire. Fatou est lumineuse, entière et éperdument amoureuse de Malik, l’organisateur de la colonie. Et puis, il y a les personnages secondaires comme le beau et taiseux Mattéo ou la douce Laura, l’une des jeunes qui traverse des moments difficiles.

Et qui dit colonie de vacances, dit aussi amour au rendez-vous ! Nous suivons différentes histoires d’amour qui sont bien amenées et font du bien !

J’ai passé un bon moment en compagnie des personnages, j’ai aimé le voyage, les personnages, la romance mais aussi l’aspect environnemental qui sensibilise à la protection de la nature et de la biodiversité. Une lecture agréable et dépaysante !

Les belles plantes d’Adèle Ninay, paru en juin 2024, 271 pages, 18,90€

Bon appétit Petitechérie de Muriel Zürcher et Stéphane Nicolet

Résumé

Youpi ! Il est midi. C’est l’heure de manger. Ça tombe bien, Petitechérie a très faim. Dans l’assiette, une verte purée brocolis-patate. Bon appétit, Petitechérie !
Elle tend la main vers la cuillère, mais… ses parents ne cessent de lui retirer son assiette ! Ils craignent que ce soit trop chaud, trop salé, trop froid…
Petitechérie n’en peut plus. Elle adore les brocolis.
Il faut que ses parents cessent leurs enfantillages ! 

L’avis de Cassandre

Nous avons découvert Petitechérie dans un premier opus sur l’heure du coucher et nous sommes ravis de la retrouver dans une nouvelle histoire. Les parents de Petitechérie lui ont préparé une purée de brocolis-patate. Alors qu’on s’attend à la soupe à la grimaces de sa part, il n’en est rien. Petitechérie a très très envie de déguster sa purée de légumes. En revanche, ses parents rêveraient d’une bonne pizza. Ils font tout pour retarder le moment de manger cette fameuse purée.

Quel bonheur de lire un album où la situation avec les parents est inversée. Ce n’est pas une histoire moralisatrice, bien au contraire. Les parents de Petitechérie mettent en place des stratagèmes loufoques pour ne pas manger tandis que leur fille adorée bave devant la purée de brocolis. Cela donne des scènes très drôles et décalées, pour notre plus grand bonheur !

Une histoire délicieuse et pleine d’humour, à lire avec son enfant, qu’il aime ou non les légumes !

Bon appétit Petitechérie de Muriel Zürcher et Stéphane Nicolet, paru en mai 2024 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,95€

Demain n’aura pas lieu de Iuna Allioux

Résumé

La peau chauffe, la rétine brûle, cela ressemble d’abord à une canicule.
Mais c’est bien pire : le soleil a décidé, avec quelques milliards d’année d’avance, de brûler la Terre en accéléré : il reste trois jours à vivre à l’humanité.
À l’humanité et donc à Asumi, lycéenne habitée de secrets. Asumi vit à Paris, mais son coeur est balloté entre le Japon et la Corée, où un vieux drame familial (au Japon) et l’amour de sa vie (l’écrivain coréen Ji Eunji) se disputent ses rêves et son énergie. Trois jours pour résoudre le mal qui la fait s’évanouir depuis l’enfance, trois jours pour effleurer ses rêves de poésie, trois jours pour l’amour – est-ce assez ?

L’avis de Cassandre

S’il ne vous restait plus que trois jours à vivre, que feriez-vous ? Asumi est une lycéenne d’origine japonaise qui vit seule avec sa mère dans une demeure luxueuse à Paris. Mais depuis ce matin d’été, le soleil brûle et grossit, les médias annoncent une fin du monde imminente.

Ce roman d’anticipation est original et surprenant. Je me suis attachée à Asumi, une adolescente encore jeune dans sa tête qui rêve de déclarer sa femme à un écrivain coréen. Elle est accompagnée de son ami Maxence qui espère davantage de leur relation. Il y a aussi le traiteur au coin de la rue auquel elle s’est attachée dès son arrivée en France.

Asumi va faire le point sur sa vie et s’autoriser à regarder vers le passé profondément enfui dans les méandres de sa mémoire. Ce roman est écrit avec une grande délicatesse et aborde des sujets difficiles sous une toile apocalyptique.

Un roman que j’aimerais relire d’ici quelques temps, pour en saisir toutes les subtilités.

Demain n’aura pas lieu de Iuna Allioux, paru en juin 2024 aux éditions Sarbacane, 208 pages, 15€

Et si Nono ? de Inbar Heller Algazi

Résumé

Mince alors, on dirait bien que Nono a le doigt coincé dans la pliure de votre livre ! Et si l’affaire devenait sérieuse et que Nono devait rester bloqué dans cet album toute sa vie ?

Zut… Pauvre Nono, obligé de rester debout au beau milieu de nulle part, ici sur la page. Il va falloir trouver des astuces pour passer le temps. Et si… Et si son doigt restait coincé là toute la nuit ? Et si Nono passait toute sa vie, bloqué dans le livre ? Et Nono enfant deviendrait papa, puis papi, puis quoi encore ? Crescendo, les idées s’emballent et nous avec. Jusqu’au moment où une voix hors champs appelle Nono et nous ramène tous à la réalité et au présent : « Nono, dépêche-toi, on va être en retard ! »

L’avis d’Audrey

Nono est un garçon qui vient de se coincer le doigt dans la pliure du livre. Impossible de le sortir de là. Le narrateur qui est un lapin laisse son imagination vagabonder. Et si Nono restait coincé plus longtemps, il lui faudrait à manger, un jeu pour s’occuper, une tente pour dormir. Et s’il restait des jours, des semaines, des années ? Nono grandirait, deviendrait adulte puis vieillard… Cela va créer des situations très cocasses !

J’ai trouvé cet album à la fois doux et drôle. Il parle finalement du temps qui passe à travers une situation de départ loufoque. Il s’agit d’une parenthèse pleine de rêverie qui rend hommage à l’imagination débordante des enfants. Les illustrations au crayon sont simples et douces, j’ai aimé les couleurs pastel et l’univers qui se centre sur l’essentiel.

Un bel album relié à lire en duo avec un enfant ! Je remercie les éditions Les fourmis rouges et Babelio pour cet envoi dans le cadre d’une opération masse critique.

Et si Nono ? de Inbar Heller Algazi, paru en avril 2024 aux éditions Les fourmis rouges, 32 pages, 13,50€

Le grand problème de Grand-Pa de Claire Pisarra et Aurélie Guillerey

Résumé

Pour l’anniversaire de Grand-Pa, toute la famille s’était réunie autour d’un gratin de brocolis. Grand-Pa n’arrêtait pas répéter « délicieux, divin, exquis ! ». Il était sincèrement ravi. Quand soudain… HIC ! Grand-Pa avait le hoquet. De la tante Juliette à Bébé Henriette, tout le monde a une solution mais HIC ! HIC ! HIC ! le grand problème de Grand-Pa était toujours là… 

L’avis de Cassandre

Aujourd’hui, l’heure est à la fête, il s’agit du repas d’anniversaire de Grand-Pa. Toute la famille est réunie autour de lui et déguste un délicieux gratin de brocolis (Miam, Miam !). Soudain, Grand-Pa a le hoquet et Hic Hic, ça ne passe plus ! Toute la famille est bien décidée à mettre en place ses trucs et astuces pour le lui faire passer. Et tout y passe, même le secouer comme un prunier !

Cet album aux couleurs punchy est hilarant. Il est totalement déjanté et les scènes qui découlent du hoquet sont très drôles. Chacun met son grain de sel et le pauvre Grand-Pa va en voir de toutes les couleurs ! J’ai adoré les personnages farfelus et ce grand-père plein de bonhommie. Un album délicieux à lire en famille ! À partir de 3 ans.

Le grand problème de Grand-Pa de Claire Pisarra et Aurélie Guillerey, paru en juin 2024 aux éditions Nathan, 32 pages, 12,95€

Les oiseaux se moquent bien du paradis de Magali Discours

Résumé

Vanille a une imagination fertile et chante à tue-tête. Elle rêve son quotidien comme un rossignol en cage dans sa petite épicerie du Flamant rose à Hyères. Pourtant, la vie ne tient pas toujours les promesses faites à l’aube. L’épicière de l’avenue Gambetta n’est pas devenue cantatrice, son histoire d’amour avec Pierrot n’est qu’un mirage. Tout n’est pas aussi gai que le chant des pinsons.
Elle aurait tant voulu avoir des ailes pour côtoyer le ciel !
Mais le passé va rejaillir sous les traits d’un oiseau de mauvais augure qui apporte d’autres vérités que les douces mélancolies qui bercent Vanille d’illusions. Elle devra bousculer le présent pour s’envoler vers l’avenir.
Ce roman sur la nostalgie et la poésie des jours simples nous invite à accueillir notre destinée sans crainte.

L’avis de Cassandre

Vanille est Flamande mais vit depuis l’enfance à Hyères. Elle dirige une petite épicerie sur la Côte d’Azur et parle chaque jour à la photographie de son Pierrot. Qu’est devenu son Grand Amour ? Pourquoi Vanille a-t-elle toujours les deux pieds dans le passé ? Quand ledit passé sonne à sa porte, il est temps pour l’épicière d’affronter le présent…

En débutant ce roman, j’ai eu l’impression d’avancer dans un univers ouaté. On ne sait pas très bien où on va, qui sont les personnages, ce qui se passe réellement dans la tête de Vanille, le personnage principal. Le passé et le présent s’entremêlent. Peu à peu, l’intrigue et les personnages vont se dévoiler et nous livrer leurs secrets.

J’ai été émue par cette histoire qui parle de passé, de l’absence, des non-dits, des bons et des mauvais choix qui déterminent notre avenir. Magali Discours a une plume poétique, son texte est d’une grande sensibilité. Comment ne pas être touchée par l’histoire de Vanille, son ami Sam et sa fille, Violette ? Un roman qui fait réfléchir sur le poids du passé, sur les fantômes qui l’habitent et sur le droit d’avancer et d’être à nouveau heureux.

Les oiseaux se moquent bien du paradis de Magali Discours, paru en mai 2024 aux éditions L’Archipel, 288 pages, 20€

Prenez-moi pour une conne… de Guillaume Clicquot

Résumé

« Je m’appelle Orane de Lavallière, j’ai 58 ans. J’ai sacrifié tous mes diplômes pour me dévouer à ma famille et à la réussite de mon mari, Xavier. Ma mission de mère au foyer accomplie, ce salopard m’a quittée pour une jeunette. Une histoire banale. Il m’a prise pour une conne, et il n’avait pas tort. Endormie par mon confort de vie et aveuglée par mes certitudes de petite bourgeoise naïve et coincée, je n’ai rien vu venir. Xavier m’a détruite. Je me suis relevée. Pourtant son souvenir m’obsède, son existence me ronge. Je me sens impuissante. À moins que… »

L’avis de Cassandre

Orane De Lavallière a 58 ans. Elle est issue d’un milieu privilégié. Elle est mariée depuis plus de trente ans à Xavier, ils ont trois enfants et d’adorables petits-enfants. Une famille parfaite ou presque. En effet, Xavier quitte sa femme par e-mail, le lendemain du mariage de leur fille et de surcroît pour une femme plus jeune. Orane voit rouge. À vrai dire, elle commence à en avoir marre qu’on la prenne pour une conne. Et si c’était l’occasion pour elle de s’en servir pour se venger ?

Accrochez vos ceintures, la tornade Orane va tout emporter sur son passage ! J’ai adoré cette femme qui pense avoir tout perdu car elle n’existait qu’à travers son mari. Elle va dégringoler pour mieux se relever, notamment grâce à sa précieuse psychologue, à ses amis et ses enfants. Mais ne sous-estimez pas cette mère au foyer presque sexagénaire, Xavier risque de regretter amèrement son acte !

Prenez-moi pour une conne… est un roman jubilatoire et drôle qui m’a fait le plus grand bien ! On navigue entre plusieurs genres littéraires : roman policier, psychologique et humoristique. Impossible de le reposer avant d’avoir lu le dénouement, entièrement jouissif ! Une pépite !

Prenez-moi pour une conne de Guillaume Clicquot, paru en mai 2024 aux éditions Pocket, 336 pages, 8,60€

Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser de Charlotte Léman

Résumé

À 13 ans, la jeune Raphaëlle a croisé son modèle dans les pages d’un magazine : Catherine Jourdan.
Aujourd’hui, Raphaëlle a grandi en marchant dans les pas de son idole de papier glacé et mène la vie qu’elle a toujours souhaitée. Un job prenant, une vie sociale riche et des aventures 3.0., c’est une jeune femme bien dans ses escarpins.
Jusqu’au jour où un échec professionnel vient remettre en question ses certitudes.
Perdue, elle décide sur un coup de tête d’aller se réfugier chez sa tante Rachel, en Normandie. Auprès de cette femme qu’elle n’a pas vue depuis plus de vingt ans, Raphaëlle va découvrir ses racines et apprendre à se connaître.
Et si, depuis des années, elle jouait un rôle qui n’était pas le sien ?

L’avis de Cassandre

Ce roman est le troisième que je lis de Charlotte Léman et c’est toujours avec le même engouement que je me suis plongée dans cette nouvelle histoire.

Raphaëlle est une jeune femme dynamique qui vit à travers son poste de cadre, en charge de l’événementiel d’une Start-up. Elle cumule les heures supplémentaires, mange sur le pouce, déterminée à obtenir une promotion. Mais le surmenage la guette et la contraint à s’arrêter. Et si c’était l’occasion de se recentrer sur l’essentiel ?

J’ai lu ce roman d’une traite, il s’agit d’une lecture qui se dévore. Charlotte Léman nous rappelle combien il est important d’être soi-même, de penser à soi et aux gens qu’on aime. J’ai été touchée par Raphaëlle qui est devenue une version qu’elle idéalisait d’elle-même et qui porte un masque en permanence. J’ai adoré les personnages secondaires notamment sa tante et ses amis.

Il s’agit indéniablement d’une belle histoire qui fera écho à de nombreux lecteurs !

Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser de Charlotte Léman, paru en mai 2024 aux éditions L’Archipel, 288 pages, 20€

L’amour toujours de Oona Seguin

Résumé

Incroyable !
Le chat et la souris sont amoureux.
Les animaux du jardin s’interrogent :
mais au fait, c’est quoi l’amour ?
Car il peut prendre bien des formes…

L’avis de Cassandre

Dans le royaume des animaux, il y a une rumeur : le chat et la souris seraient amoureux. Chat alors ! Les différents animaux discutent et défendent leur propre vision de l’amour. Il y a l’amour filial, l’amour fraternel, l’amitié, l’amour jusqu’à la mort (avec l’exemple de la mante religieuse !) et bien d’autres encore. L’amour peut revêtir tellement de formes différentes. On a tous une définition différente et pourtant, elles sont toutes vraies.

Les illustrations sont douces, l’univers poétique et apaisant. J’ai adoré le choix des couleurs, la beauté des détails, les fleurs, la nature. Quoi de plus beau pour accompagner une thématique si forte ?

Un album qui ravira les petits et grands rêveurs !

L’amour toujours de Oona Seguin, paru en mai 2024 aux éditions Robert Laffont, 40 pages, 14,90€

Cursed Princess Club tome 1 de Lambcat

Résumé

Gwendolyn est la preuve vivante que les princesses n’ont pas toujours la vie facile. Bien qu’elle vive dans un château et que son père soit roi, elle n’est pas une princesse de cinéma, ni même une princesse de conte de fée. Elle a un grand cœur, mais n’est pas particulièrement séduisante. 

Une nuit, elle tombe accidentellement sur les membres du Cursed Princess Club, et sa vie ne sera plus jamais la même. Rejetées par la société après avoir été victimes d’une malédiction, les princesses du club vont prouver à Gwendolyn qu’elle n’a pas besoin de rentrer dans le moule pour être une véritable princesse !

L’avis de Cassandre

J’ai découvert les Webtoon avec Lore Olympus, une série que j’adore. Je suis ravie de poursuivre sur ma lancée avec le premier tome de Cursed Princess Club, une série d’un tout autre registre.

Maria, Lorena et Gwendolyn sont trois sœurs et accessoirement princesses du Royaume Pastel. Elles sont âgées de 16 à 18 ans et leur père, le roi, a décidé de les marier. Les princesses ont toujours vécu dans leur château, sans contact avec la gente masculine. Leurs futurs époux sont les princes d’un autre royaume et également de vrais tombeurs. Ces futurs mariages arrangés réjouissent nos héroïnes. La première rencontre avec les princes Tartan se passe très bien sauf pour Frederick, le plus jeune qui se rend compte que Gwendolyn est loin d’être aussi belle que ses sœurs…

Dès les premières pages, j’ai su que j’adorerais ce roman graphique. Je suis fan de l’humour, autant les répliques que les comiques de situation. Cette série est décalée mais pas trop. Elle aborde différentes thématiques plus profondes comme l’apparence physique, la beauté intérieure, le mal-être, le rejet aussi. J’ai trouvé cette lecture bienveillante. Gwendolyn est une jeune fille adorable et aux multiples talents. Ses sœurs et son père l’aiment profondément et ne la réduisent pas à son physique. Au contraire, ils la valorisent. Les personnages secondaires sont très plaisants. J’ai une petite préférence pour le père des soeurs qui m’a bien amusée. J’aime aussi le Club des Princesses Maudites et ses membres surprenants.

Enfin, les dessins et l’univers coloré et acidulé m’ont beaucoup plu. L’immersion a été immédiate, il s’agit d’un très bel objet-livre relié et à la couverture épaisse. Un sans faute pour ce premier tome qui rejoint ma liste très restreinte des coups de cœur ! J’espère que la suite paraîtra bientôt, je trépigne déjà d’impatience !

Cursed Princess Club tome 1 de Lambcat, paru en mai 2024 aux éditions Hugo Publishing, 24,95€